L'indépendance belge

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22 augustus 1917
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s.n. 1917, 22 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mg7fq9r66d/
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ïî TNDRPRN1) A NCE BELGE I ROYAUME-UNI : ONE PENNY CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS'» 5 H0iBE0KNCTcNi ^a^dVlÎ^rsb. MERCREDI 22 AOUT 1917. ~ f 3 M0IS' 9 shillings. V I 5, DiNB Slli., HIGH HOLBOHJN, W.C.l. ABONNEMENTS : \ 6 MOIS, 17 SHILLINGS. [■ CONSERVATION PAR LE PROCRÈS. téléphoné : holborn 1773-4 telepm.:'{ £ 3s-7 5. En vente à Londres a 3 h. le mardi 2t août. ( 1 an. 32 shillings. J LA SITUATION Mardi midi." Lee premiers résultats dés ofiensives française et italienne à Verdun et sur l'Isonzo sont des plus encourageant®. A Verdun les Français, dans une de ces poussées irrésistibles dont ils ont déjà fourni tant d'exemples, ont enlevé les premières lignes allemandes sur un front de dix-huit kilomètres et une profondeur de plus de deux mille mètres sur certains points. Des positions pour lesquelles on s'était battu pendant des mois entiers, que l'adversaire n'était parvenu à conquérir que pouce par pouce e<t au prix de sacrifices énormes, ont été capturées par nos vaillants alliés en une seule journée et maintenues nonobstant les furieuses contre-attaques de l'ennemi. Sur la rive gauche de la Meuse nos amie ont repris le fameux Mort-Homme (les deux sommets) ainsi que les Bois d'Avocourt, des Corbeaux et de Cumiè-r«s, tandis que sur la rive#droite la Côte de Talou, Champneuville, la Côte 304, la Ferme Morant et la Côte 240 (au nord <3e Louvemont) sont une fois de plus aux mains de nos aimis, qui, de plus, ont progressé dans le Bois des Fosses et du Chaume, non loin d'Ornes. C'est là un brillant succès, car en plus du terrain reconquis nos alliés ont fait au delà de 4,000 prisonniers non blessés. D'autre part, c'est un progrès sérieux en vue du dégagement total de l'Importante position stratégique que représente Verdun, pour la conquête de laquelle le Kronprinz a sacrifié inutilement un demi-million d'hommes. Verdun et sa couronne de hauteurs aux mains de la France, c'est un pistolet braqué sur le cœur de l'Allemagne et l'attaque française d'hier a annulé pour ainsi dire d'un seul coup le bénéfice d'un an d'efforts allemands. Encore un coup de collier et l'ensemble des fameuses Côtes de la Meuse est à nous, et les perspectives que leur possession ouvre à l'état-major français sont d'une portée incalculable. Le succès de nos amis sur cette terre à tout jamais historique prend l'allure d'une grande victoire et aura un retentissement énorme, surtout en Allemagne, où l'importance stratégique de Verdun est appréoiée à sa juste valeur. C'est ce qui explique les réticences intéressées du communiqué de Berlin qui, sans se soucier du ridicule, annonce que la bataille devant Verdun se poursuit en faveur des Allemands ! Il avoue, il est vrai, que "l'ennemi est parvenu à pénétrer dans notre zone défensive du Mort-Homme et du Bois d'Avocourt," mais prétend que partout ailleurs il a été repoussé et que les pertes françaises ont été énormes. Quant à l'évacuation de la Côte du raîou, elle a eu lieu, dit Berlin, "conformément à nos plans et sans intervention de la part de l'ennemi I" Au public allemand de deviner la suite lu drame. Paris signale' le rôle pré-:ieux joué dans la bataille de Verdun par les avions-mitrailleurs, qui contribuèrent à disperser les concentrations de 'ennemi et à frustrer ses oontre-attaques. Entretemps les appareils de combat des-sendirent onze avions ennemis et l'artil-erie contre-avions deux. Sur le restant du front, on ne signale qu'une canonnade intermittente. Pendant que nos amis français cueil-irent des lauriers sur les bords de la tfeuse, nos alliés italiens remportèrent me grande victoire sur les bords de 'Isonzo. Entre la mer et Plava (au nord de Go-ïzia) les troupes du général Cadorna >nt saisi la première ligne autrichienne A GUE88Ï JEIIROPEENNE SUR LE FRONT BELGE L'EXPLOIT D'UN AVIATEUR Il attaque seul un groupe de cinq albatros et les met en fuite Malgré les circonstances atmosphé-iques défavorables, le vent soufflant en afales et les nuages obscurcissant le ciel faible hauteur, les aviateurs belges et au moment de l'envoi du communiqué 'S elles attaquaient les deuxièmes lignes en-r nemies. Les captures italiennes comprennent 7,600 prisonniers dont 100 officiers, e ainsi que des canons et de nombreuses t mitrailleuses. é La partie la plus ardue de la tâche 11 de no£ alliés: le passage de l'Isonzo en->- tre Canale et Plava, fut exécutée bril-r lamment par les pontonniers italiens et l'infanterie de nos amis avait pris pied it sur la rive gauche de l'Isonzo avant la l- pointe du jour. r L'artillerie italienne, renforcée parole i- nombreux canons de gros calibre britan->s niques, avait admirablement préparé le ,t terrain par un bombardement intensif, - auquel les Autrichiens, qui disposent d'une artillerie des plus'puissantes, ré- s pondirent énergiquement mais sans s effet. s Quant aux aviateurs ils eurent, com- - me à Verdun et au cours de toutes les e récentes avances, leur part dans la vic-1 toire. Le général Cadorna annonce que 1 208 appareils participèrent sans arrêt s à la lutte, attaquant l'ennemi à coups de - bombes et de mitrailleuses. 1 En résumé, la première phase de la bataille s'est terminée* à l'avantage de s nos^alliés, qui continuent de progresser, t Les deux nouvelles ofiensives alliées - se poursuivent sans préjudice pour les . opérations en Flandre et en Artois, où e la pression des Alliés ne s'est aucunement b relâchée, bien que les communiqués q n'aient rien de bien particulier à signa-. 1er, à l'exception d'un léger progrès à St. Janshoek (au nord de Bixschoote) c Dans le secteur d'Epéhy, au sud de b la route de Bapaume à Cambrai, les t troupes britanniques ont repoussé deux e contre-attaques allemandes. 1 Les aviateurs britanniques ont livré de nombreux combats à l'arrière des lignes . allemandes (sept appareils ennemis mis ! hors de combat) et ont bombardé les gares . de Gand et de Thourout ainsi que les t docks de Bruges. Le communiqué allemand mentionne ! seize -appareils et quatre ballons alliés 3 descendus. Des nouvelles récentes qui nous sont , parvenues de source privée nous appren-! nent que les Allemands entraînent fiévreusement de nouveaux aviateurs et . qu'ils construisent de nouveaux hangars ( à Zeppelins. 3 D'après les dernières informations ve-1 nues du front roumain, les troupes aus-t tro-allemandes ont progressé dans la val- - lée du Trotus (région d'Ocna) où nos . ennemis prétendent avoir fait 1,500 pri-3 sonniers. Sur le Sereth, nos amis ont rétrogradé ; un peu également et Mackensen annonce avoir fait dans cette région 2,'200 nou-( veaux prisonniers. Au nord de Focsani (région de Mara-. sesti) les Roumains ont refoulé les Allemands qui avaient réussi à occuper leurs 1 premières lignes et l'avance de l'ennemi . se trouve, de ce fait, obstruée. , Il ne faut pas oublier que nos alliés . russo-roumains ont été contraints de ; procéder à un regroupement complet de leurs armées et que tant que cette opé-. ration délicate n'est pas terminée, ils , sont obligés de se maintenir prudemment sur la défensive. Pétrograd annonce un violent duel d'artillerie dans le secteur de Riga-Mi-. tau et une offensive turque sur le front , caucasien. Le Livre blanc que vient de publier le i gouvernement vénizéliste fournit la preuve matérielle de la trahison du roi Tino et expose la trame du complot germanique dont ce monarque, traître à la 1 parole grecque, a été l'âme. n'ont pas cessé ces derniers jours de seconder énergiquement l'action de l'artillerie en réglant ses tirs de destruction contre les batteries ennemies. Voici, parmi tant d'autres, un exemple récent de leur audace intrépide et de leur magnifique mordant. C'était le mardi 14 août. Vers 10 h. 30 du matin, un avion belge de réglage, du type Sopwith, a pris son vol au-dessus des lignes allemandes. Il est piloté par le sous-officier Walter Mouton, qui emporte à bord comme ob- » servateur le sous-lieutenant d'aj;tiïleri< Dopage, fils du célèbre chirurgien, di recteur de l'hôpital de l'Océan, à L; é Panne. 1- Les aviateurs ont mission d'opérei 1- au-dessus de Eessen, à 35 kilomètres en 3, viron à l'est de Dixmude. Les nuage; noirs qui roulent dans un -ciel d'orag< à moins de 1,500 mètres de hauteur obli e gent l'avion à se'maintenir à 1,300 mè 1- treS d'altitude à peine. !- Un ' double danger le guerre. Celu ■t d'être atteint par les pièces anti-aéro d nefs dont les projectiles le suivent e a l'encadrent sans-répit; celui devoir de; avions ennemis surgir soudain des nua e ges et fondre sur lui. Mais, insouciant! du péril, les aviateurs poursuivent leui e mission, décrivant de larges cercles au , dessus des buts qu'ils doivent observer t. Ils ne sont pas seuls, d'ailleurs, à - 300 mètres d'eux, environ, un Nieupor s de chasse vole au ras des nuages. Ces' le lieutenant du génie aviateur Han - ciau qui le pilote, montant sa garde vi s gilante autour de l'avion de réglage. L1 - protection qu'il lui assure est cependan e précaire. Car il ne peut espérer aucun* t aide et l'ennemi, on le sait, ne s'aventur< e qu'en groupes importants. De fait, à 10 h. 45, le lieutenant Han a ciau aperçoit soudain à quelques cen e taines de mètres de lui une formation d< cinq puissants avions de combat, du typ( s Albatros D. 3, surgir des nuages et ma s. nœuvrer pour abattre le Sopwith belg< |i de réglage. t A toute allure, le lieutenant Hanciav s se dirige vers ses camarades, deacenc - pour se placer à Jeur hauteur, et en pas ^ sant prévient le lieutenant D'epage, pai ) une série rapide de 30 coups de mitrail e leuses, du danger qu'il court. D'un couj: g d'aile, ensuite, le Nieuport reprend de x la hauteur et, avec une audace inouïe. pique droit sur le groupe d'Albatros e Fonçant au milieu de ses adversaires, i i? les attaque à la mitrailleuse, se précipit< g de l'un à l'autre, fait tant et si bier s qu'au bout de quelques minutes il a dis s loqué leur formation et que les cinq Albatros, prenant la fuite, ont dispari; e dans les nuages. g Vainqueur, l'intrépide Hanciau retourne monter sa garde autour du Sop-t with qui survole toujours Eessen et n'r . pas cessé un moment de régler le tir def - batteries belges. s OPERATIONS NAVALES Un sous-marin détruit Un télégramme de Rome signale g qu'un hydroplane italien a détruit un sous-marin ennemi, le 18 août dernier, après l'avoir atteint d'une bombe. b OPERATIONS AERtENKES Gand et Bruges bombardés Plusieurs tonnes d'explosifs ont été jetés dans la nuit (jlu 18 au 19 août, par j les aviateurs du R.N-.A.S. sur les objectifs militaires suivants : (a) La gare Saint-Pierre et voies de garage à Gand ; (b) la gare et des dépôts à Thourout ; " (c) les docks de Bruges. Un raid de bombardement a égale-~ ment été exécuté dimanche matin sur • l'aérodrome de Snelleghem (à 8 kilomètres au sud-ouest de Bruges)-. A leur retour les aviateurs britannique ont été ' attaqués par une force aérienne ennemie " qui a été refoulée avec le concours d'une ^ patrouille du B.F.C. Un appareil ennemi a été abattu ; tous les appareils 3 britanniques sont rentrés. Le raid sur Fribourg Suivant uû télégramme d'Essen, le t "General Anzeiger" publie la communication officielle allemande suivante : , "Un escadrille ennemie est apparue au-dessus de Fribourg dans l'après-midi de • vendredi, entre midi 30 et une heure, • et a jeté plusieurs bombes sur la ville, i Quatre personnes ont été blessés et trois maisons ont été endommagées, . mais au Sun dégât militaire n'est signalé. , Des avions de combat allemands ont abattu un appareil ennemi, qui s'est f écrasé sur le sol. i La violation de la neutralité néerlandaise Une dépêche d'Amsterdam dit au su-' jet de la violation de la neutralité néer-' landaise par des aviateurs allemands, ■ samedi dernier, qu'en plus des deux ap- 1 ■ie pareils abattus en territoire hollandais, li- deux autres appareils, violemment ca-nonnés par les batteries anti-aérienne? hollandaises, ont été forcés d'atterrir en er. Belgique. L'un d'eux ne s>est posé qu'à n- 'Jne dizaine de mètres de la frontière et ;es l'autre est descendu près de Knocke. | LA TRAHISON DO ROI CONSTANTIN 0- Le Gouvernement grec a publié un et l'Livre blanc" contenant le traité d'al-es liance conclu entre la Grèce et la Serbie, a- auquel le roi Constantin a failli. Celi-its vre contient également la oorrespon-ur dance échangée entre le roi Constantin u" 'et le Kaiser, et notamment une lettre par laquelle Guilaume II invite le roi A de Grèce, eu sa qualité de feld-maréchal dans l'armée allemande et. . de beau-<st frère, à se ranger du côté de l'AUema-n- gne contre le slavismç. La réponse du 'i- roi Constantin à cette note dit: "L'em-pereur sait que mes sympathies person-nelles et mes opinions politiques m'atti-ne rent vers lui. Je n'oublierai jamais que re nous lui devons Kavala. Mais, après mûre réflexion, je ne vois pas comment je pourrais le servir en ^mobilisant immé-u~ diatement mon armée, alors que la Mé-3e diterranée est à la merci de la flotte Pe franco-britannique, qui pourrait dé-a~ truire la flotte et la marine marchande oe grecques, occuper les îles et empêcher la concêntration de mon armée, laquelle, lu étant donné le manque de voies de com-1(i munication ferrées, ne,peut être faite •s~ que par la mer. C'est pour cette raison que je crois la neutlra'lit^ nécessaire,; 'L neutralité qui cependant pourrait être utile à l'Allemagne." Une dépêche du ministre grec à Buca-e> rest, adressée à M. Gounaris, dit que le 's- ministre britannique en Roumanie "a dé-il claré que l'Allemagne a affirmé à la Bul-te garie que la Grèce resterait neutre dans ÎD l'éventualité d'une attaque bulgare 0011-s" -tre la Serbie. La seconde partie du Livre blanc est 'u consacrée à l'invasion de la Macédoine par les Bulgares et les Allemands. Elle e" contient des déclarations faites par les P" gouvernements allemand et bulgare, ga-a rantissant l'intégrité du territoire grec es et que la souveraineté grecque, la liberté individuelle, les droits de propriété et la religion respectés dans les territoires occupés. Des rapports officiels montrent que les Allemands et les Bulgares n'on.t non feulement manqué à leurs engagements, mais qu'ils ont pillé les maisons, violé des femmes, volé des marchandises in et déporté des habitants des régions en-r> vahies. Deux "notes de service" du ministère des affaires étrangères signalent qu'il y a eu des vols de documents au ministère. Une de ces notes constate que l'acte par lequel les Germano-Bulgares s'enga-, geaient à ne pas occuper les villes de ® Sérès, de Drama et de Kavala ne se trouve plus au "dossier." î PREMEDITATION ALLEMANDE : y ■ • Une preuve de plus ir M. Barzilaï a confirmé au correspon-0_ dant de l'agence Foui nier que M. Gar- ( y roni, dernier ambassadeur d'Italie en té Turquie, lui avait déclaré avoir appris ;e le 15 juillet 1914, de la bouche même du le baron de Wangenheim, alors ambassa-deur d'Allemagne à*Constantinople, que ls les'1 cabinets de Berlin et de Vienne s'étaient mis d'accord avant'cette date sur leur conduite respective qui allait déterminer la guerre générale. t_e Voici d'ailleurs, d'après cette infor-1_ mation, le dialogue qui aurait eu lieu : dans la soirée du 15 juillet entre le^ deux diplomates, l'ambassadeur d'Italie e et l'ambassadeur d'Allemagne: 3' M. de Wangenheim. — J'arrive de s 3' Berlin. C'est la guerre ! M. Garroni.—La guerre? Elle a donc 1 ^ été décidée? " M. de Wangenheim. — Oui, au cours ^ d'une séance impériale à laquelle j'ai ! assisté. | M. Garroni. — Mais la Serbie cédera. 5e Elle acceptera toutes lea demandes de 1- l'Autriche. r- M. de Wangenheim. — C'est impossi-3, ble, l'ultimatum a été rédigé à Berlin ■ d- d'une façon telle qu'il ne pourra être 1 , accepté. M. Garroni. — Mais alors, c'est bien ? la conflagration européenne? ) M. de Wangenheim. — Oui, et c'est 1 ce qu'on veut à Berlin. t M. Barzilaï ayant demandé alors à M. Garroni pour quel motif il-œ n'avait ' pas rapporté à Rome cette conversation révélatrice, l'ambassadeur lui répondit , qu'il pensait que-son collègue à Berlin avait déjà eu occasion d'aviser la Consulta de cet esprit. — "Matin." : AUTOUR de la (iUERBE ARGENTINE 1 — Des matelots de la marine argentine 3 ont découvert sur la côte de Chabut' i (Patagonie), une station secrète de télé-1 graphie sans fil. On croit qu'elle servait - à communiquer avec des navires suspects - dans l'Atlantique du Sud. 'ESPAGNE — Le Cabinet a décidé hi:r de renvoyer dans leurs foyers les classes rappelées sous les armes à la suite des ; troubles récents. Il a aussi approuvé un vote de crédit de Fr. 87,000,000 pour la réorganisation de l'armée et de la manufacture de matériel de guerre spécialement d'avions et de canons 5 antiaériens. ; ETATS - UNIS x — Des emprunts de Fr. 200,000,000 et de Fr. 25,000,t)00 ont été fait ven-' dredi dernier, respectivement à l'Italie i et à la Belgique. 1 — Le total des emprunts consentis ; jusqu'à présents par les Elats-Unis aux 5 divers pays. alliés s'élève à 9.875 millions de francs. —Le gouvernement a acheté 100,000 i tonnes de sucre rafiné représentant une ■ valeur de Fr. 60,000,000 à Fr. - 75,000,000. 5 — La publication de bulletins officiels donnant des nouvelles de la guerre commencera le 27 août. Ils comprendront une colonne spéciale publiant les pertes subies par les troupes américaines en ' France. 'FRANGE % 3 — Le directeur de la prison de Free-nés, ou l'éditeur du "Bonnet Rouge,'-t M. Almeyreda a trouvé la mort, ainsi 5 que les gardiens du prisonnier ont été t relevés de leurs^fonctions. t G R A NDE-BR E T. \ G N E — La grève des machinistes et chauf-> feurs des chemins de fer britanniques qui 3 menaçait d'éclater hier, ne s'est pas produite et il semble qu'il y a quelque raison d'espérer qu'elle ne se produira pas. Les machinistes et chauffeurs de Notting- ' ham, appartenant à l'Ascociation, bien- ■ que revendiquant énergiquement la journée de huit heures — objet principal de la grève projetée — ont affirmé hier leur J désir de ne pas insister sur la question -* avant la fin de la guerre. Le comité exécutif de l'Association, qui siège à Londres, en permanence, a fait u,ne déclaration la nuit dernière, annonçant que de nouvelles négociations vont être entamées avec-le Board of Trade et faisant prévoir qu'une voie nouvelle pourrait être ■ trouvée pour arriver à une entente. ; GREGE — Un grand incendie s'est déclaré le ' 18 (samedi) août dernier, vers 2 heures de l'après-midi, à Salonique, détruisant la moitié de la ville, y oompris le quar-' tier commercial. On estime à 70,000 le nombre de personnes, la plupart juives et musulmanes, que ce désastre a privées de foyer. Dimanche, à 11 heures du matin, le feu donnait des signes de décroissance. On croit que le nombre (les morts sera peu important. NORVEGE — Sept Finlandais et deux Allemand* ; sont poursuivis pour espionnage et pour avoir transporté une grande quantité s d'explosifs d'Allemagne en Norvège. Ces neuf individus étaient payés par le bu-j reau d'espionnage allemand à Stock-i holrn. SUEDE — Le gouvernement suédois a dé-5 fendu l'exportation du papier pour îles journaux. La raison de cette interdiction est due à la chèreté du bois, du i soufre pour les manufactures de pulpea, i et du charbon. 88ème année No 1S7

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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