L'indépendance belge

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02 februari 1918
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s.n. 1918, 02 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3r0pr7nm2s/
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ROYAUME-UNI : ONE PENNY CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS : QAMFHI 9 CCURIFR 4010 fi MOIS, 9 SHILLINGS. XDDOR HOOSE. TUDOR ST.. E.C. 4. 11. PLACE DE LA BOURSE. DMIV1EUI ^ PCÏKICK I3IO _ ABONNEMENTS :] 6 MOIS. 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. TELEPHONE: CITY 3969 TELE.: 311-57 et 238-75 En VBIlte à Londres à 3 h. le vendredi 1 fevrier 11 AN. 32 SHILLINGS. j LA. SITUATION Vendredi, midi. Paris a partagé le sort de Londres. Les assassins allemands sont venus massacrer dans leurs lits de malheureux enfants et de pauvres femmes. Le raid allemand a bien réussi. Les massacreurs peuvent être fiers. A Londres, il y eut 67 tués et 179 blessés en deux raids. A Paris, on compte 36 morts et 190 blessés; il y a 52 femmes et enfants parmi les victimes. Notre collaborateur Jean-Bernard nous avait fait prévoir oe lâche attentat que rien ne peut justifier. Les Allemands disent que c'est en représaille des bombardements de villes ouvertes allemandes. C'est toujours la même histoire: c'est l'agneau qui a troublé l'eau de la bête cruelle. Qui a inventé les zeppelins et aéroplanes assassins ? Qui a inventé les gaz asphyxiants ? Qui a inventé les meurtres des sous-marins ? L'Allemagne. Elle oroit dans sa psychologie spéciale mater l'Angleterre et faire plier la France, alors qu'elle surexcite les âmes et soulève de plus en plus la haine. Pendant des années et des années, quand les voyageurs boches se présenteront aux Alliés, ils ne pourront effacer de leurs fronts la tache de sang de oes barbaries. •O Les vaillant-es troupes du général Diaz ont maintenu toutes les positions conquises et ont sensiblement amélioré leurs lignes à l'ouest de la vallée de la Fren-zela, daiïs des opérations de détail, pendant que leurs batteries tenaient l'arrière du front autrichien sous un feu violent, bombardant sans interruption les unités ennemies qui s'y regroupaient. Il •e confirme que lés pertes subies par les Austro-Hongrois dans la bataille d'A-siago ont été particulièrement élevées, deux de ses divisions étant à peu près complètement annihilées, et deux autres ayant perdu une grande partie de leurs effectifs. Les Italiens, en s'assurant cette brillante victoire, ont prouvé une fois de plus qu'ils ont repris toute leur puissance d'action, un moment entamée par la retraite de l'Isonzo. Notre correspondant de Romè nous avait signalé qu'une sorte de malaise avait été causé dans les milieux politiques italiens par les discours du Président Wilson et de M. Lloyd George, qui n'avaient pas été, pensaient-ils, assez explicites à leur égard. Les Italiens sont chatouilleux au point de vue de leurs aspirations. Aujourd'hui ils sont enchantés et leurs journaux, à commencer par le " Giorne Italiana," se félicitent du résultat des dernières réunions entre Alliés qui ont dû leur promettre toute sa—sfaction. Sur le front oriental on ne signale aucune action importante en dehors d'opérations de patrouilles, au cours desquelles les troupes britanniques et françaises ont fait quelques prisonniers. Une^ position américaine enclavée dans un secteur français a été l'objectif d'un raid ennemi, à la suite d'une violente préparation d'artillerie. Le quartier général américain signale que deux hommes ont été tués, quatre autres blessés, et qu'un seul prisonnier a été fait par les assaillants. En somme, c'est là un petit revers, et les " Sammies " ne tarderont pas, nous- en sommes persuadés, à prendre des revanches éclatantes. En Allemagne, on signale de nouvelles grèves à Munich et à Hambourg; dans cette dernière ville, les autorités militaires ont ordonné aux grévistes de reprendre le travail, sous peine d'être enrôlés dans l'armée et d'avoir à travailler sous un sévère règlement militaire. A part cela, il n'y a guère de nouveaux détails sur le mouvement gréviste. Plusieurs journaux de Berlin ont été supprimés, notamment le "Vorwaerts" et le "Tageblatt." D'autres journaux engagent les grévistes à revenir à la raison en leur disant qtie l'agitation actuelle, loin de hâter l'arrivée de la paix, ne peut; que la retarder. L'officieuse "Nord-deutsche Zeitung," notamment, envisage la situation d'une manière plus sérieuse qu'au début et adjure les ouvriers de ne pas commettre oe crime contre leurs frères dans les tranchées; elle dit que le but des ennemis de l'Allemagne est la destruction de la situation économique de celle-ci et, par conséquent, l'appauvrissement du }>euple allemand et des travailleurs allemands, * ' Les autorités ont refusé de recevoir les délégués des grévistes, parce que, - "sur des questions politiques importantes, elles ne peuvent pas négocier avec les ouvriers et, en ancun cas, avec les grévistes." On sait que les socialistes majoritaires et minoritaires sont tous deux représentés dans la direction de la grève. , Plus aycun détail ne,nous arrive sur la situation intérieure de l'Autriche, où l'agitation ouvrière semble être momentanément éteinte. D'après le correspondait du "Daily Telegraph" à Milan, le oomte Czernin aurait pris très,au sérieux le rôle que l'Autriche pourrait jouer comme médiatrice entre l'Allemagne et l'Entente, et il aurait, avant son récent discours à oe sujet, fait conduire en Suisse des négociations actives pour savoir si ce rôle serait considéré comme acceptable, non seulement par l'Amérique, mais même par l'Angleterre. L'Au-triohe aurait demandé si elle pouvait s'attendre à des condition, favorables pour elle-même dans le cas où elle parviendrait à amener l'Allemagne à renoncer sincèrement à ses ambitions de conquête, et àf faire des concessions au sujet de l'évacuation de la Belgique et du Nord de la i France. Par contre, les colonies allemandes devraient être restituées. Cette information n'est pas confirmée, et il -omble, d'ailleurs, d'après dés nouvelles venues d'Amérique, que le Président Wilson se refusera à entamer des négociations de paix aussi longtemps que le parti militaire restera au pouvoir en Allemagne.Comment obtenir la paix ? Le moyen qu'entend employer en Angleterre l'Amalgamated Society of Ehgi-•••••••: !c meilleur.. H s'en faut, et 31. Henderson, ancien ministre et secrétaire du Labour Party, vient d'en montrer les dangers, dans une déclaration ferme et énergique. Le conflit entre cette société et le gouvernement est provoqué par deux causes essentielles., La première c'est qu'elle entend discuter avec le Cabinet, directement, sans qu'aucune autre union ne puisse se mêler au débat, oe que refuse le gouvernement. La seconde, c'est une menace de grève, si les dirigeants de la Grande-Bretagne ne proposent pas un armistice général pour arriver à* une conclusion immédiate de la paix. M. Henderson a invité le gouvernement à se mettre en rapport avec I'Amal-gamated Society, sans mêler aucune au-1 tre association à la oonversation. Puis il a mis ces travailleurs en garde contre toute décision précipitée qui pourrait amener un désastre en éloignant ce que chacun désire. ■"Nous voulons tous," a-t-il dit en substance," la fin de la guerre. La paix immédiate est même le vœu du jnonde entier. Mais cette paix ne sera jamais obtenue par le désordre, ou par l'initiative d'une seule section de travailleurs, ou même par l'initiative d'une seule nation, ayant recours à un armistice. La paix viendra lorsque, dans une unanimité absolue, la classe ouvrière aura décidé des conditions d'une paix honorable et démocratique digne des sacrifices inimaginables consentis par les peuples." M. Henderson, parfaitement inspiré, a invité l'A.S.E. a renoncer à toute menace de grève à propos de la loi militaire et de la paix, et à discuter celle-ci à la Conférence de Londres, qui se réunira le 20 février, et où.les délégués des nations alliées feront entendre leur voix. " Si l'on veut," a-t-il ajouté, " voir triompher la classe ouvrière internationale, il faut se garder de précipiter le mouvement, ce qui finirait par discréditer 'a cause démocratique et amener sa défaite."De son côté, un homme politique français important, M. Paul Doumer, sénateur et membre de la Commission Militaire française, a donné hier, au Bitz Hôtel, une conférence, que présidait lord Islington, et dans sa conférenoe, ayant pour sujet " L'Action militaire des Alliés," M. Doumer a fait un appel éloquent au peuple anglais en faveur d'une continuation énergique de 1a, guerre, jusqu'à une paix victorieuse. La délivrance de la Belgique et des provinces françaises constitue, a-t-il dit, une condition essentielle- de cette paix. Constatons enfin, l'envoi, par 'a grande République du Brésil, d'une di vision navale composée de croiseurs et de destroyers qui vient, sous le commandement de l'amiral Francisco Matos, se ranger aux côtés de la flotte britannique. En annonçant cette nouvelle, l'important organe brésilien, le "Jornal do Com-mercio," s'exprime ainsi : "Quoique modeste, notre contribution a une signifiôation importante. Si c'est nécessaire, elle sera augmentée en accord avec notre sentiment de l'honneur, et la tradition de notre peuple, qui n'a jamais raculé devant l'accomplissement de ses devoirs." - III IIM III ■ «■ ■■ — I—M LA GUERRE EUROPEENNE OPERATIONS AERIENNES UN RAID SUR PARIS 226 victimes Des aviateurs ennemis ont attaqué Paris mercredi soir. V 11 h. 35 les canons anti-aériens de l'enceinte nord ouvrirent un feu violent corrtre les appareils s'approchant de la ville, et de nom-bieux obus éclatèrent dans les airs, signalent qu'un puissant barrage était établi. Bientôt, des explosions de bombes se firent entendre. A 11 h. 55 une dépêche parvenue à Londres annonçait que des dégâts assez sérieux avaient été fait à un bâtiment par une bombe, et que toutes les vitres avaient été brisées dans de nombreuses maisons voisines. Peu après, d'a,utrcsd< pêches signaliaent que plusieurs autres bombes Avaient été jetées. Un communiqué lancé jeudi matin annonçait que quatre escadrilles ennemies onr traversé les lignes au nord de Com-piègne. Quelques bembes ont été jetées Sût '.es~faubourgs," jï&fs. sur Paris, principalement sur la rive droite. Plusieurs bâtiments ont été très endommagés. Plusieurs combats ont eu lieu au-dessus de la capitale. Un appareil allemand a été abattu et les deux aviateurs ennemis qui s'y trouvaient ont été faits prisonniers. D'autre part, un aéroplane français a dû atterrir, son pilote et son observateur étant blessés. Le Président de la République et plu-sièurs membres du gouvernement ont visité les blessés à l'hôpital. Un communiqué reçu à Londres jeudi soir dit que le nombre de celles-ci est de 36 tués (22 à. Paris et 14 dans les faubourgs) et de 190 blessés (114 à Paris et 76 dans les faubourgs). Ce bilan sanglant crie vengeance et la presse française est una-n'me'à demander des représailles. Les Allemands, qui ont tous les cynis-mes, affirment que leur attaque sur Paris—au cours de laquelle ils disent avoir jeté 14 tonnes d'axplosifs — est la première d'une série de représailles qu'ils exerceront en réponse, aux bombardements effectués par les Alliés depuis la veille de Noël sur des villes ouverts allemandes en dehors de la zone des opérations ! L'activité des aviateurs alliés Outre de nombreuses observations, les aviateurs britanniques ont exécuté, le 30 janvier, plusieurs reconnaissances à longue distance et bombardé un aérodrome au sud de Gand, un dépôt de munitions à l'est de Roulers, et des ateliers de chemin de fer à Courtrai, ainsi que des troupes, des batteries en actions et des transports ennemis. Quatre appareils ennemis ont été abattus et quatre autres ont été forcés d'atterrir en mauvais état dans des combats ; un neuvième avion allemand a été détruit par les canons spéciaux britanniques. Tous les appareils britanniques sent rentrés. De leur côté, les pilotes français ont abattu un avion allemand et descendus trois autres dans leurs propres lignes. De plus, ils ont bombardé la gare de Thiaucourt (au sud-ouest de Metz), où un grand incendie a été observé. Sur le front méridional, les principales lignes de communications ennemies conduisant au plateau d'Asiago ont été bombardées par les pilotes italiens, qui ont abaltu un appareil ennemi. Les aéroplanes de chasse italiens ont également abattu deux aviateurs ennemis entre Costalmego et Monte Melago. Les aviateurs britanniques ont détruit quatre avions ennemis entre Ormelle, sur la rive gauche de la Piave, et Oderzo, sur la Livenza. En représailles d'un bombardement par les Turcs d'une station sanitaire près de Bagdad, les aviateurs britanniques ont jeté des bombes sur des quartiers généraux et des aérodromes turcs en Mésopotamie. Mystérieuse explosion en Allemagne Un télégramme de St-Gall signale qu'on a entendu à Rosenberg, sur le lac de Constance, le bruit d'une formidable explosion, accompagné d'une vive ca-nonriade, venant de la direction de Frie-derichshaven, mercredi matin, vers deux heures, et qu'au même moment une haute colonne de feu a été aperçue dans la même direction. Le télégramme dit qu'une attaque aérienne a été livrée sur les usines Zeppelin. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Les négociations russo=allemandes Un télégramme de Brest-Litovsk annonce que les négociations russo;-alle-mandes ont repris le 30 janvier. Un délégué spécial de la Bavière a été adjoint aux Allemands, tandis que deux délégués bolshévistes de l'Ukraine ont renforcé la délégation russe. M.Trotskv a déclaré à propos de ceux-ci qi^e le Soviet de la République de l'Ukraine était engagés dans une lutte acharnée contre la Rada de Kieff et était victorieux en de nombreux points, toute la région charbonnière du Donetz, la région minière d'Ekaterinoslav et les gouvernements de Kharkoff et de Poltàva étant entre ses mains. Pas d'autonomie pour Moscou Un télégramme de 1' "Union de la Grand Russie," organisme récemment créé à Moscou, dit qu'un Congrès national de la Grande Russie qui devait se réunir à Moscou le 3 février prochain, "dans"le teiiF d Organiser un''gouvernement autonome et de sauver le pays de la famine, de la violence et de l'anarchie, i été interdit par les maximaiistes. Kieff aux mains de Bolshévistes Le "Retch" annonce que Kieff est tombé aux mains des bolshévistes le 30 courant. Les événements en Finlande La canonnière suédoise "Svensk-si-nd," un brise-glaces et deux steamers doivent partir aujourd'hui pour la Finlande pour ramener les sujets suédois dent la sécurité pourrait être compromise par l'anarchie qui y règne. Le délégué du gouvernement finlandais en Suède aurait pour mission, semble-t-il, de demander non pas l'interventioft de la Suède, mais un prêt d'armes et de munitions. La situation en Finlande serait actuellement plus rassurante, les gardes reuges étant désarmés de gré ou de force dans les campagnes ; leur nombre atteindrait environ 20,000, tandis que les gardes nationaux seraient environ 100,000, mais manqueraient d'armes et d'artillerie. Les anarchistes restent en possession d'Helsingfors. Réorganisation de l'armée maximaliste Un T.S.F. maximaiistes dit que, suivant un décret du Conseil des Commissaires du peuple, daté du 28 janvier 1918, les dits commissaires ont arrêté un programme poqr l'organisation d'une aimée qui s'appelera "l'armée rouge des ouvriers et paysans," destinée à défendre le Conseil et le socialisme. Tous les soldats de cette nouvelle armée seront logés et nourris aux frais de l'Etat et recevront une solde de 50 roubles par mois. L'ambassadeur américain menacé M. Francis, ambassadeur des Etats-Unis à Pétrograd, a câblé au département d'Etat de Washington qu'un groupe d'anarchistes russes lui a notifié qu'il sera tenu personnellement responsable de la sécurité d'Alexandre Bergmann et Emma Goldmann, deux anarchistes actuellement emprisonnés aux Etats-Unis. L'expulsion du ministre roumain Le ministre de Roumanie, avec 26 membres de la Légation et 12 officiers roumains, a quitté Pétrograd le 29 janvier à 3 heures du matin. Le train qu'ils devaient prendre devait partir vers une heure, mais au dernier moment on préféra faire partir un train avec des prisonniers autrichiens et faire attendre le ministre et son personnel dans la gare depuis minuit jusqu'à trois heures. Leur départ ressembla d'ailleurs plus à un départ des prisonniers de guerre que de représentantns d'un Etat étranger. Un coi don de gardes rouges barrait le chemin du quai de la gare, et ce 'est-qu'avec grande difficulté qu'un membre de l'ambassade française et quelques amis roumains purent arriver jusqu'au train. Un commissaire spécial devait accompagner le ministre jusqu'à la frontière finlandaise et deux marins armés furent placé'- dans chacune des quatre voitures composant le train spécial.' Il avait été question pour les ambassadeurs des Puissances alliées de quitter la Russie à la suite de la déclaration de guerre à la Roumanie, mais le point de vue suivant a prévalu : Ce n'est pas la Russie entière qui a déclaré la guerre à la' Roumanie, mais seulement le gouvernement de Pétrograd ; or celui-ci n'est pas reconnu comme gouvernement'central par de nombreuses parties de la Russie ; par conséquent, il n'y a pas lieu de recourir à une action contre la Russie dans son ensemble. Une protestation néerlandaise Le ff. ministre des Pays-Bas à Pétrograd a-protesté contre la saisie, par les Commissaires du peuple, de l'or et de l'argent dans les coffre-forts privA dans les banques, et appartenant à des sujets néerlandais, et il s'est réservé le droit de demander réparation. AU TOUR de la GUERRE ALLEMAGNE -—■ Un télégramme d'une agence semi-officielle de Berlin, daté du 31, dit que la situation du mouvement gréviste ©st stationnaire et qu'aucun trouble ne s'est produit le 30." Un certain nombre d'ouvriers sont retournés au travail dans un qrarti-er de Berlin, mais dans- -d'autres quartiers le travail reste suspendu. Dans la Silésie supérieure la grève n'a pas gagné de terrain. Dans les districts rhénans et westphaliens, les nouvelles sont également rassurantes. A Spandau lo travail bat son plein dans les ateliers de l'Etat. Les Irade unions chrétiennes refusent- également d'avoir rien do co.'c-mun avec la grève.—Reuter. BELGIQUE — Dans des instructions confidentielles données au personnel de l'armée allemande en Flandre, datées de Bruxelles, septembre 1917, il est dit entre autres qu'"il est du devoir de tout Allemand, comme Allemand et comme soldat, de s efforoer à ce que la Flandre reconquise au germanisme et retournant à l'Allemagne, puisse constituer la sécurité du flanc occidental de l'empire dans l'avenir." BRESIL — Le Brésil annonce par l'intermédiaire de sa légation à Paris, qu'il est ■prêt à annuler immédiatement l'acoord maritime franco-brésilien, si ses dispositions ne répondent pas aux intérêts de la France, et ajoute: "Le but du gouvernement a toujours été de servir la cause commune et de contribuer- à la conclusion la plus rapide de la guerre." — A propos de la coopération prochaine de la flotte brésilienne, voici quelques détails sur sa composition. Elle est presqu 'entièrement de construction britannique et comprend deux cuirassés, cinq croiseurs, deux bateaux pour la défense côtière, quatre gros torpilleurs, deux torpilleurs-canonnières, cinq torpilleurs ordinaires, des sous-marins, des mo-nitors et des canonnières' fltfviales. ESPAGNE — Au conseil des ministres tenu le 31 janvier et auquel assistait le roi, les termes de la note de protestation a ^dresser à l'Allemagne au sujet du torpillage du "Giralda" ont été arrêtés."* La note sera envoyée directement à Ben-lin'et non par l'intermédiaire de l'ambassadeur d'Allemagne à Madrid. GRECE — La mobilisation grecque longtemps différée, bat actuellement son plein, les conditions du pays ayant été considérablement améliorées par suite de ravitaillement en vivres et'autres approvisionnements fournis par les Alliés. Un décret royal a été signé mercredi appelant sous ler drapeaux 11 classes de réservistes et de réfugiés des nouvelles provinces grecques, et six classes de l'Ancienne Grèce Cr.on compris l'Attique, la Béotie, le Pé- Suita a la 4e page, 2e coionne B3e année No 29

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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