L'indépendance belge

1117 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 11 Juli. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5t3fx74w33/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

88ème année. No 162 L'INDÉPENDANCE RO.YAUME-UNI i ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 5 CENT8) ADMINISTEATION ET REDACTION : prW® , A^nnRSB 6. DANS STR., HIGH HOLBORN. W.G.X. PLACB TELEPHONE: HOLBORN 1773-4 TELEPH. : { 2 3 8-7 5. MERCREDI 11 JUILLET 1917. En vente à Londres à 3 h. le mardi 10 juillet. io aiuio, » Oxl~I.J-jJ-jJLi>i VJO. I 8 MOIS, 17 SHILLINGS. }-CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. 1 AN V>. RTTTT.TJNOS. LA SITUATION Mardi, midi. L'offensive de nos Alliés russes dans le secteur de Stanislau a eu le même succès que celle des 1er et 2 juillet dans lf région de Brzezany. Les troupes du général Korniloff, at taquant des deux côtés de la voie ferré< au nord de Stanislau, sur un front d'un< dizaine de kilomètres, enfoncèrent Ici positions autrichiennes et avancèrent su) toute la longueur du front attaqué. ' Les tranchées de première ligne cap turées, nos Alliés, tout en livrant ba taille, s'emparèrent de la petite villt de Jez.upol, sur la Bystryca (au sud d< Halicz), ainsi que les villages de Ciczow de Pawelcze, de Rybno et de Stary Lysiec tous situés le long de la Bystryca. A travers cette brèche, la cavalerie russe fit irruption, poursuivant l'enne mi qui battit en retraite à travers le: hauteurs boisées de Czarny Las. Au cour de la poursuite nos amis capturèrent 1.3] officiers, 7,000 hommes, 48 canons, don 12 de gros calibre, ainsi que de nom breuses mitrailleuses. La cavalerie russe atteignit les rive; de la Lukwa, un confluent du Dniester ce qui équivaut à dire que le front en nemi a été pénétré sur une profondeu: de plus de douze kilomètres ! Ce n'est que sur les versants du Czarn; Las que nos Alliés, se heurtant à des ré serves allemandes, furent arrêtés dan leur marche victorieuse, qui complète d< si heureuse façon le succès d'il y a hui jours à Brzezany. Aux dernières nouvelles de Pétrograd la lutte se poursuit avec une grande' vio lence au sud de Brzezany pour la posses sion de la gare de Sadzaj, point de jonc tion des chemins de fer reliant Bogatin Brzezany et Halicz. L'Agence Nord-Sud assure que lei Russes, dans ce secteur, sont violemmeir contre-attaqués et que la lutte se déve loppe sur un front de plus de quarante kilomètres. Il est certain que le mouvement offensi de nos Alliés tend à se généraliser et i s'étend non seulement par le sud, mai également par le nord, depuis les Car pathes jusqu'à Pinsk. C'est ainsi qu'on annonce de Minsl qu'un très violent duel d'artillerie i commencé dans la région dè Krevo Smorgon et que dans le district de Ba ranovitchi ainsi que sur le canal d'O jinsky et sur le Pripet, de nombreuse: escarmouches ont eu lieu. Enfin, les aviateurs russes ont boni bardé Pinsk, provoquant de vastes incendies, à quoi les Allemands ont répondu par un bombardement aérien d< Dvinsk. Il .est à remarquer qu'en huit jours d'offensive nos Alliés ont capturé plus de 25,000 prisonniers, et nous restons certainement au-dessous de la'vérité en estimant que l'ennemi a perdu le même nombre en tués et blessés, ce qui fait un total de 50,000 hommes hors de combat. Or, parmi les prisonniers* se trouvent beaucoup de Tchèques, dont un grand nombre demandent à être incorporés dans les bataillons tchèques constitués dans l'armée révolutionnaire russe! On dit aussi que le nombre des déserteurs autrichiens augmente rapidement (il y en aurait eu 700 sur le front roumain), les hommes se plaignant surtout de la mauvaise nourriture. D'autre part, s'il faut en croire le correspondant du "Times" à Odessa, il y a eu, au début de l'offensive russe, quelques récalcitrants. Dix mille hommes refusèrent de marcher, six mille furent ramenés à de meilleurs sentiments, mais quatre mille se retranchèrent dans un bois et ne se soumirent qu'après que l'ar tillerie, ayant cerné les mutins, leur eu i envoyé quelques shrapnells. Mais ce lie sont là que des incident i auxquels il ne faut pas attacher ^ un importance exagérée, étant donné l'éten due du bouleversement qui a transfortn , la Russie. Le miracle, c'est qu'un pav ; cqmme la Russie soit,parvenu, en quel ques mois de temps, à se rénover comm . il l'a fait, sans verser pour ainsi dir uiie goutte de sang et sans compromettre comme il était à craindre, sa puissanc combative. Maintenant que les Russes on repris les armes, nous pouvons nous fe liciter de voir si heureusement résolu une crise qui menaçait de compromettr ' le résultat de la guerre. ' C'est probablement aussi la tournure imprévue en Allemagne, qu'ont prise k ; événements en Russie qui a hâté la cris politique qu'on signale de Berlin, et 3 laquelle nous avons fait allusion hier. 5 La crise n'a pas encore éclaté, mais 1 discours prononcé par le député Erzbei " ger, un des chefs du centre catholique devant la commission du Reichstag, es de nature à la précipiter. Le fougueu 5 député, dans un speech qui a fait senss i tion, surtout à droite, a insisté sur l'oc - troi de réformes démocratiques et s'es ' prononcé en faveur d'une paix sans ai nexions et sans indemnités. Son discoui * fut acclamé par les socialistes et viv< - ment critiqué par les conservateurs. I s Dr Spahn, chef du centre, répudia ] ; discours, mais les députés du centre l'or t ratifié au cours d'une réunion du group oonvéquée à cet effet. L'alliance des catholiques et des s< ■ Ciaiistës cree une situation politiqu ■ nouvelle, qui ne manque pas de piquai: ■ et dont les débats au Reichstag noi: , fourniront bientôt la preuve. Le Chancelier de l'Empire se trouv i enfermé dans un dilemme : ou bien ii : cliner à droite, où les conservateurs, 1< . hobereaux, les gros industriels, 1< ■ annexionnistes et pangermanistes cl tout poil réclament une guerre à oi; t traiice sans abandon d'aucun point d [ programme expansionniste, ou pencher 3, gauche en adoptant un cours nettemer - démocratique. i Quoi qu'il fasse, il mécontentera l'u ci des deux groupes qui divisent en ce m< i ment l'Allemagne. Il faut croire que la situation est ji: - gée comme très grave puisque l'Empe - reur a convoqué un Conseil de la Cou i ronne qu'il a présidé lui-même (à 1 place du Chancelier) et auquel assistaien les ministres d'Etat prussiens ainsi qu les secrétaires d'Etat (ministres) impe riaux. : Nous ne tarderons pas de savoir c j qui a été résolu au cours de cette assem blée, mais il est certain qu'en haut lie' il a été reconnu nécessaire de faire de concessions. Attendons que la montagn accouche. Le temps presse, et la situa tion militaire, de moins en moins bril lante pour nos adversaires, exige un opération rapide si on veut endiguer 1 flot de mécontents qui augmente d'heur en heure. Les nouvelles des autres théâtres de 1; guerre signalent une brillante ripïist-française au nord de l'Aisne, qui a per mis à nos Alliés de reprendre une grand-partie des positions perdues dans la ré gion de Braye-en-Laonnais, où les Aile mandsf disent avoir fait 800 prisonniers Sur le front britannique il y a ei quelques raids de part et d'autre et ui bombardement assez actif du côté de Bul lecourt, Ypres et Nieuport. Les Belges ont repoussé une attaqin boche du côté de Dixmude et les Russes en Perse, ont été obligés d'évacuer cer taines positions en présence de renfort turcs assez sérieux^ LA GUERRE EUROPEENNE SUR LE FR0DT OCCIDENTAL Les Allemandspréparent leur retraite Les Allemands sont occupés à inetallei une troisième voie sur la ligne de che-min de fer de Mons à Lille. A l'arsenal de Mons, sur la rive gauche du canal allant vers Condé, près de la gare de Mons, beaucoup de Belge; sont occupés au travail forcé et sur veillés par la troupe. Les berges di canal entre Mons et Condé sont pour vues de canons anti-aériens et de mi trailïeuses. Des évacués français arrivés récem ment dians le pays nous apprennent qu sur le canal de Cambrai à Saint-Quentin les quais des écluses sont couverts de ta ' de ciment et de sable du Rhin pour com • bler les sacs en cas de retraite des Aile mands. En outre, les digues du cana ■ sont percées de dévidoirs dont il suffi ! rait de soulever les valves pour inonde i en peu de temps les campagnes environ ■ nantes. : Les Allemands occupent de nomibreu ouvriers à l'approfondissement du canal 1 de Mons à Oharleroi jusqu'aux asoen- 1 seurs de La Louvière. Ces travaux doi- l k vent être terminés le mois prochain. 1 A Saint-Ghislain, on abat par ordre j s tous les arbres. Les charbonnages de J e Saint-Ghislain et Mens ne travaillent j ; plus que pour les Allemands et pour c u l'usine à gaz de Bruxelles.—Les Non- j s velïes 1 OPERATIONS NAVALES f e • » c Exp osien à bord d'un paquebot 't' australien 1 Le département de la marine austra- 1 lien annonce que le paquebot fédéral . e "Cumberlaad" (9,000 t.) se rendant de v Sydney en Grande-Bretagne, a été sé- ^ rieusement endommagé, le 6 juillet der- ( ' nier, à la suite de deux explosions dans • t 1 * e les cales qui firent „de grandes dechirures c ^ dans la coque du bateau. Le "Cumber- % land" fut échoué dans l'île de Gabo e e (coin sud-occidental de l'Australie), afin c . de l'empêcher de couler. Le bateau ] semble pouvoir être sauvé. Il n'y a pas { t de pertes de vie. r s Paquetot français coulé f Le steamer dès Messageries Maritimes r "Calédonien" a été coulé le 30 juin ^ ;t dans la Méditerranée orientale, par une 1 mine ou par une torpille. Il y avait 431 s personnes à bord, dont 380 ont été sau- •' vées. ■ e 1 e Un nouveau type de sous-marin , t Les journaux suédois publient des e 0 articles relatifs à un nouveau sous-marin allemand, ayant une longueur de i- 120 mètres, r> e, plus grande largeur de ^ è 12 mètres et-Àes'moteurs d'une puissance t totale de 20,000 chevaux, et pouvant ^ s filer 28 nœuds à la surface et 15 nœuds sous l'eau. Ce nouveau type de sous- | e marin peut transporter 76 torpilles et £ - 150 mines et est pourvu de six canons j 'S de 4 pouces 8. * mmmm aereennes ! —«*.— p 1 IE RAID SUR LONDRES 1 t 240 victimes ( Le nombre total des victimes du der-n nier raid sur Londres est actuellement 1 i. de 43 tués, dont 30 hommes, 8 femmes ' et 5 enfants, et de 197 blessés, dont 98 1 - hommes, 46 femmes et 53 enfants. Délire allemand Un télégramme semi-officiel de Ber-^ lin dit: Une escadrille de grands aéroplanes de combat, commandée par le lieutenant Kleine, a attaqué Londres, ,c samedi vers onze heures du matin, par j e un temps clair. L'attaque a été dirigée j en premier lieu contre des entrepôts et c j des usines. Des bombes ont été jetées sur £ g les docks et la rive nord de la Tamisé, c g entre la gare de Charing Cross et l'est . du Tower Bridge. Cette attaque a duré - un quart d'heure, les résultats ont été ■ e signalés par les nuages de fumée et les e explosions. La gare de Charing Cross a g s été atteinte plusieurs fois. Les canons ^ anti-aériens britanniques ont harcelé r i nos aéroplanes au cours de tout le raid r 3 et le feu a été très violent au-dessus de - Londres. Des aviateurs ennemis ont at- j 3 taqué notre escadrille, mais sans résul- r - tat,' et ont été dispersés. Un de nos aéro- a - planes a été forcé de descendre dans la B ■ mer par suite d'une panne au moteur. Il t 1 n'a pas pu être sauvé. ■■ c ; L'ATTAQUE SUR ESSEN Le récit du sergent-major Gallois J 3 L© bombardement des usines Krupp à , Essen par le sergent-major aviateur ^ - Maxime Gallois, dans la nuit de vej- 3 dredi, fut un rappel aux Allemands que g leurs villes ne sont pas plus immunisées j ! contre les raids, aériens que les nôtres. - L'appareil de Gallois était un des 1 - quatre-vingt-quatre qui partirent du i même point pour divers buts derrière le - front allemand, et cette puissante esca- a 3 drille fut rassemblée, exécuta sa mission n , et revint à son point de départ, à l'ex- a s ception seulement de deux appareils. s Le sergent-major Gallois a fait un ré- 1' - cit de son raid à un correspondant de I 1 l'Agence Reuter : "Nous sommes partis, c - dit-il, à 9 heures 20 du soir. Quatre t: r d'entre nou« devaient se rendre à Essen, t, - mais la nuit était brumeuse et nous nous c perdions bientôt l'un l'autre. Ma route I s était tracée par la Moselle jusqu'à Co- c lenz. En traversant les lignes je fui 'objet d'une canonnade de la part des ■atteries françaises. Au-dessus de Metz, es projecteurs balayaient le ciel,'mais j( iarvins à passer sans être découvert, e continuai, me dirigeant à la boussoh usqu'à Trêves où j'entendis mes propres amarades bombardant la ville. Alors e suivis le Rhin qui était éclairé par h une et je survoilai le fleuve, dépassiani Sonn et Cologne, jusqu'à Diisseldorf. Jf us plusieurs fois bombardé 'par des anons anti-aérien, spécialement \ Pologne, où les shrapnells me furent très ncommodes. Au des»sus de la West ihalie, les jets de lumière au-dessus d< noi devenaient de plus en plus cil airs Jomrne j'approchais d'Essen il y avaii . l'horizon une large bande de lumièrt ui semblait avoir plusieurs kilomètre' le long, alors qu'au sud de la ville il } ,vait une autre ceinture de clarté venani les fonderies de fer et d'acier. J'arri ai au-dessus d'Essen, à une hauteur de :,200 mètres, pour éviter les ofcus de h léfense aérienne. Je choisis le point ov es jets de lumière de. l'usine me semblaient les plus vifs et là je déchargea: la cargaison de bombes, comptant jus u'à dix entre chacun des déclanche tients. Il est impossible de dire quel fui 'effet des projectiles parmi les che ninées crachant du feu. Je partis alor; ers ma base, suivant la route qu( 'avais prise pour venir. Je fut fré [uemment bombardé, mais mon appa eil fonctionnait parfaitement et je par-ins à atterrir juste au moment où moi ssence était épuisée." Les nouveaux aéroplanes allemands Le correspondant parisien du "Dailj îxpress" dit que les aéroplanes aile-aands employés dans l'attaque sui jondres étaient du dernier type de bilans porte-bombes, nommé Gotha, ei lorit Guynemer a déjà abattu un spéci-nen. La "Gaaette de Lausanne" donne es détails suivants au sujet de ce type le machines: Largeur, 25.75 mètres, ongueur, 16 mètres; moteurs, 2 moeurs Mercédès d'une force totale de >20 chevaux; hélices, deux, à l'arrière, ja machine abattue par Guynemer por-ait 144 bombes de gros calibre. * Les dimensions considérables de ce* louvelles machines allemandes expli-[uent pourquoi elles avaient l'air de •oler si bas. LES EVENEMENTS EN GRECE Une conférence à Paris Des représentants des gouvernement; illiés sont sur le point de se réunir £ 'aris pour conférer sur la situation de* Jalkans, tant au point de vue politique ue militaire. On dit que les troupe* lliées seront bientôt retirées de l'an-ienne Grèce. Une protestation russe Le • gouvernement provisoire russe ans un communiqué desapprouve la ubstitution, par la force, d'un roi à ur utre en Grèce. Nous étions loin d'é-rouver de la sympathie, dit le com-luniqué, pour le roi Constantin, donl ous désapprouvions complètement la olitique personnelle, mais nous n'avions as à intervenir dans les affaires inté-ieures de la Grèce. C'est pourquoi nous vons protesté auprès de nos Alliés, el ous avons refusé de permettre à nos roupes de prendre part à l'expédition ans la Grèce méridionale. UIT0UR de la GUERRE UXEMÂGNE — Hindenburg et von Ludendorff, près avoir terminé leur rapport au [aiser sur la situation militaire, sont etournés au quartier-général. ARGENTINE — Un incident touchant s'est produit u cours d'une des manifestations orga-isées à Buenos-Ayres contre lès pirates llemands1. Plus de trente mille per-Dnnès défilaient .dans l'avenue de Mayo, jrsqu'une jeune fille, Mlle Consuelo îeyens,eut, du haut d'une fenêtre, l'idée 'agiter un drapeau belge. Ce geste ob-int un grand succès, tous les manifes-mts en passant devant la fénêtre se déouvraient et lançaient des vivas à la îelgique héroïque et martyre et deux ommissaires ee détachèrent du groupe ; pour demander que la jeune fille voulut ; bien leur prêter son drapeau, ce qu'elle fit de bonne grâce. Et c'est ainsi que : les trois couleurs de notre pays furent promenées jusqu'à la place de Mai, où le Docteur Palacio-s. fit acclamer l'héroïsme du peuple belge, disant: " 11 nous a montré la voie à suivre et nous a fait comprendre que l'honneur d'un pays, si petit soit-il, doit être placé au-dessus de tout." AUTRICHE-HONGRIE ■— Au cours du débat au Reichsrath sur la situation alimentaire en Autriche, des députés de tous les partis de l'Empire ont déclaré que la situation de la masse de la population devenait rapidement désespérée. Le prince Lubomirski a déclaré: "La Galicie, qui fut le grenier de l'Autriche, est à présent complètement dépouillée. Des vivres doivent y être envoyés pour empêcher le peuple de mourir de faim." M. Lewicki, un député de l'Ukraine, dit que "les paysans dans la Galicie Orientale n'ont ni semences de froment ni vivres." M. Duli-bic, député slovène, dit qu'en Dalmatie et en Istrie le peuple vit absolument au jour le jour. Le député nationaliste allemand, M. Waldner, a déclaré que la Ca-rinthie est à la veille de la famine. Con-, cernant la situation faite aux popula-, tions des villes, le député socialiste M. Abram a dit qu'il est impossible de prévoir combien de temps les classes ouvrières supporteront leurs privations. Ré-( cemment une conférence d'officiers de tous les commandements militaires a été tenue pour discuter les mesures à prendre dans l'éventualité où des désordres viendraient à se produire. ESPAGNE »«-Une nouvelle crise semble s'annoncer en Espagne. Une alliance s'est faite entre les partis de gauche et les régio-nalistes catalans, qui demandent l'autonomie administrative. Une résolution dans ce seHns a été votée à une réunion à laquelle assistaient de nombreux députés. Les adhérents demandefit la ré-ouverture immédiate des Cortès en Assemblée Constituante et, en cas de refus de la part du gouvernement, invitent les membres des deux Chambreç à se réu-! nir le 19 juillet à Barcelone. Le gouvernement a fait connaître son point de vue ; ' il déclare ne pouvoir tolérer qu'un groupe quelconque en dehors du gourer-' nement s'arroge des pouvoirs qui n'appartiennent qu'à celui-ci et déclare illégale la réunion proposée à Barcelofie. Le gouvernement déclare qu'il agira avec vigueur s'il est passé outre à son aver-^ ! tissement. ; ETATS - UNIS \ — Les chiffres sur le rendement de la ! récolte fournis par les fermiers, à la de^ mande du Président Wilson, afin d'assurer le ravitaillement des Alliés, montrent que la récolte du froment attendue pourra atteindre 3 milliards de bois-' seaux, ce qui constituera un record. L'estimation du rendement des pommes de terre et du seigle s'élève à 452 millions de boisseaux et 66 millions de boisseaux respectivement. FRANGE — Il est question de réquisitionner le cuir afin d'en faire des chaussures à l'usage des civils. On va tisser également une étoffe nationale, moitié laine, mai-tié coton, pour vêtements d'hommes et d'enfants et manteaux de dames. Cette étoffe aurait été baptisée "renaissance" GRANDE-BRETAGNE — La Chambre des Communes s'est réunie lundi soir en séance secrète à propos du dernier raid aérien sur Londres. Au cours de la séance publique qui l'avait précédée, une discussion eut lieu au sujet de l'utilité d'avertir les habitants et le gouvernement prendra prochainement une décision à cet égard. Le rapport officiel publié après la séance secrète se borne à peu près au compte-rendu d'un discours du Premier Ministre. Celui a insisté sur le fait que le premier souci du gouvernement était de veiller à ce que l'armée en France soit suffisamment pourvue d'aéroplanes. Le gouvernement espère être bientôt en mesure, non seulement de pourvoir aux besoins en France, mais aussi de rendre impossible la venue d'aviateurs allemands sans qu'ils subissent des pertes qui leur persuaderont que "le jeu n'en vaut pas la chandelle,'4

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes