L'indépendance belge

1043 0
24 augustus 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 24 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sj19k4722v/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

cga annee No 199 L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE i ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION ; BUREAU A PARIS : ÏUBOR HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4 11. PLACE DE LA BOURSE TÉLÉPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 SAMEDI 24 AOUT 1913 En vente à Londres à 3 h. le vendredi 23 août (3 MOIS, % SHILLINGS ABONNEMENTS j 6 MOIS, 17 SHILLINGS Il AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION "Vendredi, midi. La 10e armée française poursuit victo-■ieuèement sa manœuvre entre l'Aisne et 'Ôis-è et a atteint l'Ailette à Quincy-Sasîe. Sur sa droite elle a successivement •apturé les villages de Pommiers, de Vau rezis. de Bieuxy, d'Epargny, de Ba-gneux, de Selens et de Saint-Aubin, tandis que sur sa gauche elle a remonté le cours de l'Oise jusqu'aux confins de Quierzy et occupé, à l'est des cette rivière, les villages de Bretigny, de Bourguignon et de Saint-Paul-au-Bois qui, tous trois ont été dépassés. Jusqu'à présent, l'ar-rrée du général Mangin a fait 12.000 prisonniers et 1-e butin énorme tombé entre îes mains depuis le 20 août comprend jlus de 200 canons. En liaison sur sa gauche, la 3e armée française a également continué son ivancé entre l'Oise et la Mat-z et emporté, après des combats violents. Ville, Cannectanoourt, Thiercourt et Le Ple-rront, occupant la rive droite de la Divette de son embouchure jusqu'à Evri-ccurt, et se tenant toujours en contact avec l'ennemi, qui a précipité sa retraite clans cette région. Entre Lassigny et la Somme aucun in-:ident important ne s'est produit au cours Je ces dernières vingt-quatre heures et tout sepible faire prévoir que l'ennemi ne tardera plus à prononcer de ce côté un repli ''stratégique" afin de réduire le saillant prononcé par sa ligne entré l'Oise et Chaulnes. Au delà de la Somme, le général Byng a étendu jusqu'à quelques kilomètres de ce fleuve l'offensive commencée mercredi matin au nord de l'Anci-e. Jeudi, à 4 h. 45 du m'atin, des troupes do l'est de l'Angleterre, de Londres et ^'Australie ont. en effet passé subitement à- l'attaque entre la Somme et l'Ancre, ayarit mission d'enlever les positions ennemies sur le plateau- traversé par la route de Bray à Albert. Cet objectif fut atteint sur toute la-ligne, nos alliés avançant ainsi de^plus de trois kilomètres sur un front de neui kilomètres et demi, en dépit d'une résistance désespérée de la part de l'ennemi. Albert, qui se trouvait toujours aux mains des Allemands, est à présent occupé par les troupes britanniques. La lutte a été particulièrement âpre en certains points et principalement sur les coteau! du plateau au nord de Bray, ville qui ne faisait pas partie de l'objectif à atteindre au cours de cette attaque. Dans :e secteur, une contre-attaque teutonne Jivréè dans la journée a refoulé nos alliés sur une distance de près de 450 mètres. La lutte a également été très ardente dans Albert pendant tout un moment, mais finalement la résistance ennemie fut brisée et la ville fut entièrement arrachée des mains de l'adversaire. Dam ceâ combats victorieux nos alliés ont fail 1,400 prisonniers et pris quelques canons Sur la rive gauche de l'Ancre, no; alliés ont réalisé une nouvelle avance au "ud de Beaucourt et au nord de la rivière, l'ennemi a violemment contre-at taqué en de nombreux points et, après de vifâ a>ssauts, est parvenu à reprendre pied dans les positions britanniques dans le secteur de Miraucourt. Toutefois une puissante réaction ne tarda pas à l'en rejeter. Au nord-est d'Achiet-le-Grand, l'ennemi réussit aussi à refoule: les avant-postes britanniques, mais ici encore ses succès furent de courte durée 3t les positions furent bientôt rétablies, les Allemands abandonnant plus de 20C prisonniers à nos alliés. D'autres attaques teutonnes livrées à l'est de Cour-belles et de Moyenneville ne firent aucune impression. En deux jours, l'armée du général Byng s'est emparée de plus de 5.000 prisonniers entTre la Somme el Moyetjville, tout en s'a&surant des positions précieuses, qui lie tarderont pas. nous en avons la conviction, a servir de base à des opérations de plus grande envergure, la situation de l'ennenli sur ce front étant trop précaire pour lui permettre d'offrir une longue résistance. Sur le front de la Lys, l'armée du général Plumer a réalisé de nouveaux progrès à l'est de Merville et dans la direction de Neuf-Berquin, où elle reste en contact étroit avec l'adversaire. Plus au nord, elle a encore exécuté une heureuse opération locale dans le secteur de Bailleul, où la ligne britannique a été avancée sur' un front de- plus de deux kilomètres, e<t repoussé une tentative d'avance ennemie dans le voisinage de-Dickebusch. Sur le front belge, nos vaillants soldats ont fait échouer deux coups de main dans les zones de Merckem et de Dixmude, et il y a eu une certaine activité d'artillerie de part et d'autre dans les secteurs de Boesinghe et de Nieuport. On peut donc dire que depuis la. mer jusqu'à l'Aisne et même au delà, le maréchal Foch ne laisse aucun répit aux armées tudesques, oui, depuis le 18 juillet dernier, ont définitivement perdu l'initiative des combats. Lorsque les Alliés réalisèrent enfin l'unité de commandement, la presse teutonne se gaussa de la science militaire du grand stratège français, qui, à l'entendre, n'égalait point le plus obscur des généraux de cavalerie allemands. Aujourd'hui que sonne l'heure de la défaite, le Kaiser, tout grisé qu'il soit de ses victoires passées', s'effraie et culbute les généraux qui se sont laissé battre. Ludendorff lui-même serait en disgrâce, puisque Guillaume II vient d'ordonner au feld-maré-chal von Hindenburg de reprendre sur-le-champ le bàut commandement'"sur le frontte<icidèntal, peut-être en souvenir de la retraite_qu'il exécuta jadis avec tant de brio, en Prusse Orientale. Entretemps, les communiqués allemands continuent à cacher a.utant qu'il est possible la situation périlleuse dans laquelle se débattent les armées germaniques, et les critiques militaires officieux ont mission de travestir les faits les plus graves en incidents anodins. Quels réveils se préparent ces camoufleurs lorsque la vérité éclatera au grand jour? En Italie, les Autrichiens ont subi un sérieux revers dans la vallée du Rio Fre-ddo (Posina), où une attaque en grande force lancée par eux après une violente préparation d'artillerie, fut complètement écrasée par le feu des batteries italiennes; l'ennemi, ayant subi des pertes sanglantes, a été forcé de battre en retraite dans le plus grand désordre.Les forces opposées aux Tchéco-Slova-ques, tant en Russie européenne qu'en Sibérie, deviennent de plus en plus nombreuses. Aucune confirmation ne nous est cependant parvenue des prétendus succès bolshévistes ni de l'information d'après. laquelle les Tchèques auraient subi une défaite sévère et auraient dû se retirer à l'est de la Volga. Les troupes maximalistes en Sibérie sont constamment renforcées de soi-disant "détachements de partisans," qui ne sont autres que des groupes de prisonniers austro-allemands. Sans diminuer l'importance de ces contingents ni dépeindre en rose une situation qui reste très sérieuse, il. ne faut cependant pas la prendre au tragique. Les nouvelles de Vladivostok via Washington sont, au contraire, très satisfai-' santés et signalent que les troupes débarquées dans ce port par les Japonais i sont en très grand nombre. Le temps i presse, mais il n'est pas trop tard poulies Alliés de faire sentir tout le poids de l^ur intervention. SUR LE FRONT OCCIDENTAL Avance rapide des Français Un communiqué semi-officiel dit: L'âvance victorieuse de nos troupe-continue sans répit. L'ennemi est eu pleine retraite sur les deux rives de l'Oise entre la Matz et l'Aisne, sur un front de 50 kilomètres. A gauche de l'Oise, l'armée du générai Humbert, après avoir pris Lassigny, a réduit la forte position du Piémont, qui fut Complètement tournée. Thiescourt, C'annectancourt e(TVille furent occupés, ainsi que Chiry. Ourscamps et Passel. Ci toir notre ligne s'étend le long de la Divette depuis son confluent avec l'Oise au sud de Montrenaud jusqu'à Egri-court. La station d'Evricourt au sud de la rivière, est entre nos mains. De petits détachements ont même franchi la Divette. A l'est de Noyon. l'armée du général Mangin continue a progresser le long de l'Oise, que nous longeons maintenant sur plus de 15 kilomètres. L'avance a été spécialement marquée vers le centre aujourd'hui, dans la direction de l'Ailette et sur la rive droite, de manière à dégager Soissons. Ce résultat est progressivement obtenu tandis que la menace vers Rove et Noyon s'accentue. Les Allemands évacuent Noyon L' "Echo de Paris" dit que le nombre de villages et villes françaises libérés de l'occupation allemande au cours des quatre dernières journées, à la suite de l'a-vanoe rapide des armées du général Mangin et du général Humbert, est déjà de 52 et s'accroît constamment. Le même journal dit que les Allemands évacuent Noyon. Les divisions du général Mangin avançant vers l'Ailette combattent sans repos depuis six jours, ma»- elles sont si enthousiastes qu'elles oflt refusé d'être relevées. • { Bombardement de Dunkerque Dans la nuit du 21, les Allemands-ont bombardé Dunkerque avec des obus lourds. Sept civils ort. été tués et un a été blessé. Les Américains dans les Vosges Les troupes américaines ont brisé de légères attaques ennemies dans les Vosges et au nord-ouest de Toul, avant que. celles-ci aient pu atteindre leurs lignes. EN PERSE La nouvelle est parvenue à Londres d'une défaite subie par les.Jelus, une tribu chrétienne qui r aidé les forces britanniques opérant dans le nouveau théâtre d'opérations en Perse. Les Turcs les ont battus dans la région à l'ouest d'U-rumiah et se sont emparés de cette ville. T1 s'en est suivi une émigration en masse de la population jelue, qui fut poursuivie de près par les Turos jusqu'à ce qu'un détachement de cavalerie britannique, enyoyé pour les escorter, dispersa l'ennemi et permit aux fugitifs de continuer leur route sans être molestés davantageOPERATIONS NAVALES Deux steamers français perdus U-n paquebot cTe'sv Messageries' Mari • times, "Le Polynésien," faisant route de Bizerte à Salonique, ayant à bord des troupes serbes, a heurté une mine et coulé le 10 août dernier. Six passagers serbes, 11 chauffeurs indiens, et deux marins de l'équipage sont manquants. Le bateau français "Balkan" se rendant en Corse, a été torpillé dans la nuit du 15 août et a coulé en une minute. Jusqu'à présent on sait que 102 personnes ont été sauvées. Steamer américain coulé Le steamer américain "Montana-n" a été torpillé et coulé dans des eaux étrangères le 16 août dernier; 3 hommes de l'équipage civil sont manquants et sont probablement perdus. Quatre-vingts survivants ont- été débarqués. Chalutier allemand arrêté Le "Telegraaf" dit que des destroyers hollandais ont arrêté et amené à Ter-schelling un chalutier., allemand armé qu'ils avaient rencontré mercredi dans les eaux hollandaises. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'ACTIVITE BRITANNIQUE Raids en Allemagne Dans la nuit du 21 au 22, diverses expéditions furent entreprises en Allemagne. A Francfort et Cologne' des objectifs militaires furent atteints, des bombes étant lancées tout autour des gares et des casernes. La jonction de chtj-min de fer de Trêves, fut aussi attaquée avec succès. Des bombes lancées sur quatre aérodromes atteignirent de nombreux hangars. Nos mitrailleuses furent mises en action sur des hangars, des trains, des réflecteurs, et des canons antiaériens. Dans ces opérations nous avons pérdu un appareil. Dans la matinée du 22 une de nos escadrilles attaqua les usines de produits chimiques de Mann-heim. A l'aller deux de nos appareils furent abattus au cours d'un vif combat; les autres atteignirent et bombardèrent vigoureusement leur objectif. Au retour, de violents combats eurent lieu de nouveau comme résultat desquels cinq autres de nos appareils sont manquants. Trois appareils ennemis ont été détruits; deux s'écrasèrent sur le sol, tandis que le troisième prit feu. Deux autres escadrilles attaquèrent les voies de garage de Coblence et un aérodrome ennemi à Haganau.avec de très bons résultats 194 bombes furent lancées au cours de la nuit et 21 tonnes dans la journée.—Détachement britannique indépendant). Les aviateurs britanniques dans la bataille Le brouillard épais qui régnait à l'aube du 21 empêcha les aéroplanes de prendre part au début de l'attaque au nord de l'Ancre. Mais le ciel s'éclaircit dans la matinée, et pour le restant de la joufnée nos aviateurs furent des plus actifs. Les uns se livrèrent aux opérations de patrouille, signalant les positions successives de nos troupes; d'autres attaquèrent les troupes et les transports ennemis d'une faible altitude, au moyen de bombes et de mitrailleuses, dispersant des fourgons de munitions et des colonnes en marche. Il y a plusieurs exemples de canons allemands, occupés à tirer sur nos Tanks, réduits 'au silence par nos aviateurs; ceux-ci signalèrent aussi à nos artilleurs l'emplacement de canons ennemis; réglant, le tir de notre propre artillerie. Douze tonnes de bombes furent , lancées pendant la journée. Au cours de combats aériens, 21 appareils ennemis ont été détruits et 8.mis hors de combat. Un ballon a été incendié. Huit de nos appareils sont manquants. Dans la nuit du 21 au 22 plus de 25 tonnes de bombes ont été lancées sur différents objectifs, parmi lesquels les gares de Cambrai et Marcoing, et le pont d'Aubigny-au-Bac, sur la route reliant Douai et Cambrai, qui fut détruit. Un grand aéroplane allemand pour bombardement nocturne fut abattu en flammes. Un appareil britannique signalé manquant hier est rentré.—Grand Quartier-Général.,L'activité française Le 21 août nos aviateurs ont abattu ou mis hors de combat 17 aéroplanes ennemis, incendié six ballons, et pris à diverses reprises sous le feu de leurs mitrailleuses les troupes allemandes en retraite dans la région de Lassigny et entre l'Oise et l'Aisne. Nos machines de bombardement ont jeté pendant le jour 34 tonnes de projectiles, et au cours de la nuit 28 tonnes, De nombreux coups directs et incendies ont été observés sur la gare de Conflans, à Ham, Guiscard, Chauny, Thionville. Thiaucourt, et Pontavert.—Communiqué français. Raid américain Nos aviateurs ont bombardé avec succès le chemin de fer à Flabeuville. Tous nos appareils sont rentrés. — (Communiqué américain.) Tentative de raid sur Paris Jeudi matin, vers 9 h. 45, quelques aéroplanes ennemis survolèrent à une grande hauteur les faubourgs de Paris Violemment attaqués par l'artillerie de défense aérienne et poursuivis par nos aéroplanes, l'ennemi battit en retraite dans la direotion du Nord. Une " saucispe " en ballade Un ballon "saucisse," qui semble avoii rompu ses amarres, a traversé le ciei éclairé par la lune dans la nuit de mercredi à jeudi, "somewhere in England.' Il fut pris pour un Zeppelin par quel ques personnes, mais bientôt les réflecteurs révélèrent son identité, dissipant ainsi toute alarme. ! i LA TURQUIE TENUE A L'ECART Un télégramme de Cologne dit que le journal turc, "Séman," déplore que lé Turquie n'ait pas été invitée à participe) aux importantes discussions qui ont er lieu récemment au grand quartier-géné ral allemand. Le prétexte que les affaires qui y furent traitées ne concernaient que l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie ne le convainquent pas,, et il remarque que les questions soulevées se rattachaient h la situation générale et intéressaient pai conséquent la Turquie. La preuve que la question d'Orient était à l'ordre di jour est confirmée par la présence dt prince héritier de Bulgarie au quartier-général. Et le journal ajoute qu'on se tromperait gravement en Allemagne s: on pensait que l'opinion publique en Tur. quie est insensible à ce dédain. La Turquie ne peut tolérer d'être ainsi négligée La /"'Kolnische Zeitung" tâche d'expliquer ce manque d'égards vis-à-vis de l'allié ottoman en affirmant que le prince héritier de Bulgarie se trouvait au quartier-général allemand quelques jour-avant la conférence et qu'il n'y assista pas. De plus elle réitère qu'aucune discussion n'y fut soulevée sur la questioi: du sud-est européen. LA NEUTRALITE ESPAGNOLE La publication de la note espagnole à l'Allemagne a été suivie de la convocation précipitée d'une réunion du conseii des ministres à Saint-Sébastien, au cours de laquelle il a été sans aucun doute question des manifestations croissantes de l'agitation et de la crainte exprimée par la presse de tous les partis à la seule idée d'une intervention dans la guerre. Parmi les journaux germaniphiles qui s'agitèrent le plus dans ce sens se trouve la "Tribuna" qui consacra deux numéros consécutifs à attaquer le correspondant du "Times" dont nous nous sommes fait l'écho ici. Ce journal a déclaré que 1a. note signifiait la guerre contre l'Allemagne. Le "Libéral" et la presse pro-alliée font allusion aux graves responsabilités de l'Espagne en'ce moment, à son honneur, et à sa dignité, sans parler de sa marine commerciale qui est en jeu. Mais même ces journaux ne cachent pas la crainte qu'ils éprouvent à l'idée de voir l'Espagne entraînée dans la guerre. En ceci, leur-s craintes sont parfaitement justifiées. S'il y a une chose sur laquelle l'opinion publique en Espagne est complètement unie, c'est sur la question de la neutralité. La détermination du peuple espagnol de se tenir en dehors de la guerre à tout prix est une des plus passionnantes pour lui, étant basée sur la conviction profonde que l'Espagne se trouve dans l'impossibilité matérielle de prendre parti pour l'un ou l'autre des belligérents. POURQUOI LES ALIMENTS SONT CHERS Le Contrôleur de l'Alimentation .explique dans v.ne lettre à un membre d'un contrôle local les raisons pour lesquelles certains articles d'alimentation atteignent un prix élevé. Il constate, tout- en le regrettant, que ces augmentations sont devenues inévitables. En ce qui concerne le fromage fabriqué en Angleterre, sûn prix dépend du prix du lait. Or, le coût de production du lait; et la- comparaison' avec la production plus attrayante d'autres produits de la ferme ont fait craindre qu'à moins que l'on n'augmente le prix du lait, il y ait un danger de voir se produire une disette de làit. Comme conséquence, il a été nécessaire i d'augmenter le prix du fromage, sans quoi le lait n'aurait pas été employé à la fabrication du fromage, alors que celui-ci constitue un des produits les plus précieux du lait. D'autre part le fromage importé doit 1 être acheté sur le marché libre à un prix qui dépend de la concurrence. Le prix 1 de la fabrication a augmenté dans d'au-; très pays aussi bien qu'ici, et par consé-' quent il faut payer un prix plus élevé. L'augmentation du prix de la confiture est.la conséquence inévitable de la . rftauv^ise récolte des fruits. Celle-ci, jointe au droit additionnel sur le sucre, amène un prix de revient plus élevé qui doit finalement être supporté par le consommateur.La margarine, qui est contrôlée d'une manière absolue, depuis l'im-pcrtation des matières premières jusqu'à la livraison au détaillant, a dû être augmentée de prix à cause de l'élévation du | prix des matières premières qui servent à la fabriquer. Les fruits et la viande en boîtes sont des produits d'importation, et , ici encore les prix qui-existent à l'étranger doivent être suivis. De plus, les . quantités importées étant plus petites qu'avant, les frais de distribution sont proportionnellement plus chers. AUTOUR DE LA GUERRE GRANDE-BRETAGNE — La grève des ouvriers des tramways, omnibus et Underground de Londres est terminée. Après un meeting long, agité et bruyant, les grévistes ont fini par suivre l'avis de leurs chefs de retourner au travail aujourd'hui, pendant que leurs griefs seront examinés. DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Vendredi, 10 h. 39 matin. 1 Le combat continue sur presque tout le front entre Lihons, au sud de la Somme, et la rivière Cojeul. Nos trou-' pes font des progrès en divers points. Durant la nuit l'ennemi" a attaqué nos positions dans le voisinage de la ferme de Baillescourt, à l'est de Beaucourt, et a été repoussé. Sur le front de la Lys, notre ligne a été légèrement avancée à l'est de Letouret, au nord-ouest de , Neuf-Berquin, et à l'est d'Oultersteene. Une attaque locale ennemie au nord-ouest de Bailleul s'est effondrée avant ; d'atteindre nos positions,

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes