L'indépendance belge

1075 0
12 februari 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 12 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ht2g73841g/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY 1M g^W7 lu© CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) 1 '' 1 1—ri n rm-n~r~i—~wimw—■■■■inm—w mihhimhbhw rrnii—n —w—irr ir————l——uu—«—jui-iu—■« i iurnn nawi MiMiiMiMi—I—fW—— DMINISTKATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: K/BAEÎOI 12 FEVRIPR f 3 MOIS, 9 SHILLINGS. VUDOR HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. 11. PLACE DE LA BOURSE ' .. .. ^ ABONNEMENTS : 6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. TELEPHONE: CITY 3060 TELE.: 311-57 et 238-75 En vente à Londres a 3 h. le lundi 11 fevrier 11 AN 32 SHILLINGS LA SITUATION Lundi, midi. L'exposé des forces allemandes envoyées de Russie sur 1-e front occidental i fait l'objet de nombreux commentaires, tant dans la presse britannique que dans le public, où, suivant l'état de ses nerfs, chacun s'en est trouvé diversement impressionné. Qu'il nous suffise de dire que le-s forces franco-britanniques — hommes et matériel — compensent à elles seules la masse "colossale" que le maréchal von Hindenburg a envoyée en Belgique et dans le Nord de la Franoe. Les contingents belges et portugais ainsi que les troupes américaines, dont le nombre grandira en raison directe de la durée de la guerre, constituent donc— au point de vue global — les réserves de l'Entente, et celles-ci sont sérieuses, les Etats-Unis pouvant, on le sait, lever plusieurs millions d'hommes, et en assurer l'envoi d'une bonne partie pour venir en aide aux Alliés. Quoi qu'il en soit, nos experte militaires ne s'attendent pas à des opérations de grande envergure avant deux semaines, et le bilan de ces derniers jours ne comporte aucune action d'une importance capitale. Sur le front britannique, les patrouilles ennemies multiplient leurs coups de sonde et l'artillerie allemande montre une activité croissante. Les troupes de sir D. Haig ont subi dè petits assauts en divers endroits de leurs lignes, et notamment sur le front de Cambrai. Un coup de main ennemi a été repoussé avec pertes pour les assaillants au sud de la forêt d'Houthulst. Sur le front français, même activité secondaire, dont les multiples manifestations ont tontes "été favorables à nos vaillants alliés. Des détachements français ont pénétré dans les positions ennemies au nord-ouest de Biencourt, en Lorraine, et ont ramené 30 prisonniers et du matériel de guerre. D'autres affaires analogues ont eu lieu avec les mêmes résultats en Champagne et. en Alsace. Il y a eu de violentes actions d'artillerie dans les régions de Nieuport, de Juvinoourt (front de l'Aisne), en Champagne, sur les deux rives de la Meuse et dans les Vosges. Au nord de Craonne (Argonne) et en trois points dans les Vosges, des raids allemands ont échoué sous le feu des batteries françaises. Dans un communiqué de Berlin, on fait grand état, faute de mieux, de la capture de quelques prisonniers américains au nord de Xi-vray (Meuse). Sur le front méridional, les opérations se sont confinées à des actions d'artillerie plus ou moins violentes dans le Val Brenta, sur les monts Melazo (Asiago) et Asolone (Grappa). Deux coups de main ennemis au sud de Daone (à l'ouest du lac de Garde) ont échoué et les patrouilles italiennes ont harcelé les Aus-tro-Allemands dans la région côtière, ainsi qu'entre la Posina et l'Astico. Mentionnons encore que les aviateurs britanniques ont effectué leur huitième attaque aérienne en Allemagne, ayant bombardé dans la nuit de samedi à dimanche, avec d'excellent résultats, ]a jonction et les dépôts de chemins de fer de Courcelles-lez-Metz, au sud-est de cette ville. De Berlin on annonce la signature d'un traité de paix entre la République Ukrainienne et les Puissances Centrales. L'Ukraine est la partie sud-ouest de la Russie touchant à la Mer Noire et comprenant des villes comme Odessa, Ni-kolaïeff, Ekaterinoslav, Kliarkoff, Kieff. Ainsi qu'on le voit, c'est toute une partie très industrielle de 35 millions d'habitants que les Alliés belges et français snt mise en valeur par leurs capitaux et leur travail. Quelle est la teneur du traité de paix ? On l'ignore. Quels sont les délégués qui 3nt eu rhandat de le discuter et de le signer 1 On ne le sait. Sont-ils approuvés par la population ? C'est encore un point iouteux. D'autant plus que, de leur côté, -'es Bolshévistes prétendent ne pas reconnaître le trait-é de paix et paraissent oc cuper encore une partie tout au moins de la ville de Kieff. La paix signée avec l'Ukraine pourrait avoir deux conséquences qu'il est inutile de se dissimuler. D'une part, elle rétablirait lps rapporte commerciaux avec l'Allemagne et l'Autriche, et permettrait le ravitaillement de ces deux pays affamés. D'autre part, elle isolerait la Roumanie. Mais on n'entend pas les cris de triomphe qui ne manqueraient pas de se produire dans la presse austro-germaine si ces deux résultats étaient acquis. Au contraire, la "Frankfurter Zeitung" et la "Deutsche Tageszeitung" recommandent de ne pas s'emballer, de ne pas surestimer les ressources en, blé que l'on a fait valoir et espérer, et de considérer les grosses difficultés à surmonter pour assurer l'expédition de ces réserves éventuelles.Cependant-, s'appuyant sur la nouvelle officielle, partie de Berlin, de la signature èle la paix, le maréchal Mackensen aurait remis à la Roumanie un ultimatum lui donnant 4 jours à partir du 6 courant, pour entrer en négociations d'un traité de paix eu sinon ce serait la rupture de l'armistice. La Roumanie serait évidemment dans une situation des plus pénibles. Elle ne peut compter que sur elle-même, et pour la décider à transiger, les Allem ands semblent lui promettre des compensations en Bessarabie. Ils enlèvera ont à la Roumanie l'embouchure du Danube pour lui promettre celle du Dniester: le sacrifice serait dur. En Finlande la lutte entre Gardes Bia-ncs et Gardes Rouges se poursuit avec acharnement. Après une lutte de onze jours à Knopio, les Gardes Rouges ont cm"!sè-' soumettre. Les pertes des Gôfdts Blancs s'élévaient à huit tués et dix-neuf blessés. Parmi la population civile deux femmes et deux hommes ont été tués, et un blessé. Près de Antarea, dans la province de Karalen, les Gardes Blancs ont capturé six canons, douze mitrailleuses, et une grande quantité de munitions, de provisions, d'autos et de fusils. La bataille continue à la gare de Vilpula sur, la route de Haparanda. Sur les autres fronts les Gardes Rouges sont en retraite et incendient et pillent tout sur leur trajet. Des voyageurs qui voulaient se rendre à Pétrograd ont dû revenir sur Haparanda. Us annoncent que les Gardes Blancs se sont emparés de Tammerfors. Dix-huit cents chasseurs finlandais venant d'Allemagne seraient arrivés par bateau en Finlande. | A la suite de la proclamation du chef des Gardes Blancs, pour la remise sous contrainte de mort de toutes les armes en possession des civils, des milliers de fusils, des munitions, et quatre mitrailleuses ont été déposés. Lors du combat qui a eu lieu à Uleaborg, les Gardes ; Rouges, dont les forces se montaient à ; .500 hommes, dont 400 Russes, auraient perdu 700 hommes. Treize cents au- ' raient été faits prisonniers. J La situation des Bolshévistes parait ' donc devenir précaire. De Pétrograd les 1 nouvelles sont rares. Le bruit court que de nouveaux combats ont lieu dans les ^ rues et quant à la rumeur de l'expulsion ^ oar les Bolshévistes du personnel des am- ( basseurs et- des missions étrangères elle ' est démentie. 1 < La situation entre l'Espagne et l'Ai- ( lemagne se tend de plus en plus, et 1 l'Allemagne fait tout ce qu'il faut pour J brouiller les cartes. Ses sous-marins ont ' torpillé en vue des Canaries un steamer ' de 4,500 tonnes, le "Sébastien," de Bil- 1 bao, et ils auraient coulé un steamer italien de 7,800 tonnes, le "Duc de Gênes," c dans les eaux espagnoles, en face de Va- ( lenoe. Des réclamations et protestations * .int naturellement été remises à l'Aile- ; r-vagué. * Terminons par la nouvelle qui aura £ causé grande satisfaction aux Hollan- ^ lais : les communications télégraphiques s sent rétablies entre la Grande-Bretagne 1 ît la Hollande. Cette annonce sera ac- 6 jueillie avec joie par les amis des deux c oays. SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Le communiqué hebdomadaire Le G.Q.G. belge publie le communiqué y . k suivant pour la semaine du 2 au 8 février 1918: ; "Pendant la semaine écoulée, actions 1 habituelles d'artillerie sur tout le front, ] nos batteries prenant à partie aussi bien i do multiples batteries adverses que des ! organisations défensives ennemies. "Des i - - - - - ■ ■ luttes à coups de grenades ont été livrées vers Dixmude. "Un avion ennemi a été abattu dans 3 nos lignes par un avion britannique. Notre aviation s'est montrée active, mal-j. gré les circonstances atmosphériques dé-a favorables." : OPERATIONS NAVALES Navires espagnols torpillés , On mande de Madrid à la date du 8 " février que le ministre de la marine a an-noncé que deux barques contenant tout I l'équipage du steamer espagnol "Sebas-. tian," de Bilbao, ,ont arrivées vendredi matin à Santa Cruz, de la Palma (Canaries). Le "Sébastian" (4,500 tonnes) l portait 3,200 tonnes de sel du port espa-. gnol de Torregrosa à New-York. Le na-! vire a été torpillé par un sous-marin allemand le 5 février. Le commandant du sous-marin a déclaré que le sel était > de la contrebande de guerre. Il a permis | que des provisions furent transportées dans les barques, qui furent remorquées [ sur une distance de 74 kilomètres. Le capitaine du "Sébastian" ignorait que • le sel -était considéré comme contre-bande de guerre. Un bruit persistant signale qu'un autre steamer espagnol a été coulé par un sous-marin allemand, le 6 février, et que cinq hommes, tous Espagnols, ont péri , dans ce désastre. On annonce semi-officiellement que le ministre de la marine a demandé aux autorités de Valence des détails complets au sujet du torpillage du steamer italien . ' Duca di Genova" (7,893 tonnes), qui a . été effectué à 1,803 mètres au large de , Sagunto; s'il est confirmé que ce bateau a été torpillé dans *!es eaux espagnoles, le j Cabinet adressera '..'a nouvelle protesta-. : tion à Berlin. Le torpillage du " Fridland " Le bateau suédois "Fridland," dont nous avons annoncé le torpillage par un - sous-marin allemand, avait à bord uro cargaison de 6,715 tonnes de grain dei ; ti/;ée au ravitaillement de la Belgique. Paquebot néerlandais retenu en Amérique On mande d'un port de l'Atlantique , que seuls les fonctionnaires du gouvernement sont autorisés à se rendre à bord du . paquebot néerlandais "Nieuw Amsterdam," qui est strictement surveillé. Le "Matin" de Paris annonce qu'après un strict examen, 33 hommes et sept femmes qui se trouvaient à bord comme passagers ont été retenus par les autorités fédérales. L'AFFAIRE BCLO M. CaiHaux comparait Les principaux témoins entendus samedi sent M. Barthou, M. Caillaux et M. Hudelo, l'ancien préfet de police. M. Barthou appuya sur le fait que, contrairement à des bruits mis en circulation, jamais le Président de la Répu blique n'a confié à Bolo une mission quelconque. M. Barthou, dans une conversation avec M. Poincaré, avertit celui-ci de ce qu'on prétendait qu'il avait favorisé Bclo. M. Poincaré répondit que depuis 13 ans il avait été l'objet d'attaques continuelles et calomnieuses, de même que d'autres hommes politiques qui s'étaient fait une loi de refuser de céder aux exigenoes de l'Allemagne; il déclara qu'il n'avait jamais confié de mission à Bolo. M. Poincaré a vu Bolo une-fois dans sa vie, et contrairement à ce que l'on raconte, Mme Poincaré n'a jamais rencontré Mme Bolo. M. Barthou lui-même avait été mis en contact pour la première fois avec Bolo en 1913, par la remise d'un dossier qu'il transmit à son ministre des affaires étrangères, M. Pi ohon. Il le revit en 1916, après un voyage au cours duquel Bolo avait vu le comte Romanones, et plus tard Bolo lui demanda d'inscrire un autographe dans un album. Jamais il n'a rendu visite à Bolo, mais c'est Bolo qui est venu chez lui; jamais il n'y a eu de correspondance échangée entre eux. M. Hudelo est venu déclarer que son seul désir avait toujours été de traquer les suspects et de démasquer les traîtres. Au début, les charges'contre Bolo étaient plutôt minces, mais il donna des instructions pour faire avanoer l'enquête, le premier dossier contre Bolo fut, dit-il, établi par la Sûreté. On fit remarquer à M. Hudelo qu'il était regrettable qu'il n'ait pas communiqué au capitaine Bou- chardon les noms des personnes qui auraient pu faciliter l'enquête de celui-ci. M. Caillaux reconnut avoir été en relations intimes avec Bolo et se vanta de ne pas l'avoir renié, comme tant d'autres. Il fit la connaissance de Bolo en 1911, «alors qu'il était président du conseil. Son collègue de la Sarthe, insistant pour qu'il reçoive Bolo, il prit des renseignements à la Sûreté générale. Ceux-ci étant défavorables, il refusa de voir Bolo, mais M. Monier (le magistrat qui a payé cette faute de la révocation) lui déclara que le dossier contre Bolo était rempli d'erreurs et répondit de l'honorabilité de Bolo. M. Caillaux reçut alors ce dernier et le vit à diverses reprises, de 1912 à 1914, a"u sujet d'affaires financières. Ce n'est qu'en mai 1915 qu'ils devinrent, plus intimes, et jamais, déclara M. Caillaux, il n'entendit chez Bolo rien qui puisse éveiller ses soupçons contre celui-ci. M. Caillaux ajouta qu'il n'eut, lui-même, aucune relation directe ni indirecte avec l'ex-Khédive, et que ce n'est qu'en février 1917 qu'il apprit l'existence de contrat^ entre Bolo et M. Humbert. L'avocat de Porchère demanda si des hommes politiques éminents ne croyaient pas, en août 1917, que les poursuites contre Bolo seraient abandonnées. M. Caillaux répondit que lorsque M. Painlevé forma son ministère, cette opinion était partagée par MM. Ribot et Viviani. (M. Ribot fait publier une ncte démentant cette assertion.) LE PROBLEME ALIMENTAIRE -o- Le système du rationnement qui entrera en vigueur pour la viande le 25 février paraît plutôt compliqué; il s'inspire du,principe qui consiste,».fixer non un poids déterminé, mais une somme-dé-terminée à dépenser en achat de viande. La carte de viande comprendra quatre coupons par semaine; trois seulement de ceux-ci pourront être utilisés à l'achat de viande de boucherie, et le total de la viande de boucherie achetée sur présentation de ces trois ooupons ne peut dépasser ls. 3d. au total, soit 5d. par coupon. Le quatrième coupon est destiné à l'achat d'autre viande, telle que lard, jambon, volaille, gibier, etc., dans une < proportion que nous expliquerons plus loin. Mais les quatre ooupons de la semaine peuvent, si l'intéressé le désire, . être tous employés, comme le coupon no 4, à l'achat de viande autre que la viande de boucherie. La carte de viande pour les enfants de moins de 10 ans donne droit à la moitié des quantités ci-dessus. _ i Dans les restaurants, un coupon ou un demi-coupon devra être remis par 'e j client, suivant la quantité de viande con- ( sommée, mais la carte de viande devra ( être présentée avec les coupons attachés ; les coupons détachés sont sans valeur. ^ Voici quelques détails sur le pouvoir d achat du coupon. Chaque coupon ( d une carte d'adulte permet d'obtenir: . (1) Pour 5 pence de viande de bou- ( cherie non cuite, y compris porc et dé- ^ chets. ; (2) Ou bien : l'une des quantités sui-vantes d'autres-viandes non cuites : 12-J onces de volaille, sans plumes, mais ' y compris les déchets, ou 9 onces sans déchets.10 onces de lapin ou de lièvre, sans peau, mais y compris les déchets; ou orces sans déchets. 6 onces de venaison ou de viande de cheval avec os, ou 5 onces sans os. 4 onces de jambon ou de lard non cuit avec os, ou 3 onces sans os. 6 onces de saucisses de première qualité, non cuites, ne contenant pas moins de-67 p.c. de viande de boucherie y compris du porc. 8 onces de saucisse de deuxième qualité, non cuites, ne contenant pas moins de 50 p.c. de viande de boucherie y compris du porc. (3) Ou encore : l'une des quantités suivantes de viandes cuites, conservées en boîtes et diverses : 3J onces de viande ou déchets de bou- , cherie (porc compris) cuite avec l'os habituel, ou 2i onces sans os. 6 onces de volaille cuite quelconque. ^ 5 onces de lapin ou lièvre cuit. '< 4 onces de venaison ou de viande de 5 cheval, cuite avec l'os habituel; ou 3 onces sans l'os. ] 3 onces de jambon ou lard cuit avec 1 os ; ou 2?,- onces sans os. f 2J onces de viande en conserve ou en f boîtes, pots, verres, etc., suivant le poids estimé du contenu. 2J onces de pâtés de viandes, saucisses cuites, sandwiches et produite similaires, d'après le poids estimé de la viande qu'ils renferment. 4 onoes de saucisses en conserves, d'après le poids estimé de la viande y contenue.MfillIMWMWMBÉpOKMMflHEMaPI I,. W IHIW AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — A la Chambre Haute de Bavière îe comte von Preysing a interpellé le gouvernement au sujet de la situation financière de l'empire, estimant le total des dépenses de guerre de l'Allemagne à 134 milliards de mark, ce qui veut dire des txxes annuelles pour 191 milliards de mark, soit plus de 24 milliards de francs, je qui nécessitera un impôt de 50 à 60 p.c. sur le revenu, ou la confiscation du capital jusqu'à concurrence de 50 à 60 milliards. Il demanda que le gouvernement essaye d'obtenir des indemnités de guerre. Cette thèse a été combattue par d'autres députés. AUTRICHE-HONGRIE — L'empereur a refusé d'accepter la démission du ministère von Seidler. BELGIQUE — A Zeebrugge les Allemands ont réquisitionné une partie de l'école des filles pour y établir un "home" pour leurs marins. La population craint que les aviateurs alliés ne jettent des bombes sur cet établissement en y voyant des mouvements militaires. Suc_les_dragueurs dans le port.de Zeebrugge des civils belges travaillent sous la surveillance d'officiers allemands qui quittent le navire la nuit, laissant les' Belges à bord. — Les "Nouvelles" de La Haye apprennent que 4,000 personnes évacuées de Cambrai sont arrivées à Pépinster, 3rès de Verviers. Elles ont voyagé trente-;rois heures sans manger et 100 person-aes sont mortes eu cours de route. GRANDE-BRETAGNE -— Lord Bëaverbrook a été nommé ministre de la propagande en remplacement de sir Edward Carson. Lord Bea-verbrook est aussi nommé chancelier du duché de Lancaster. PAYS-BAS -— U y a de bonnes raisons de croire jue la frontière allemande vers la Hol-ande a été virtuellement fermée ou va ;tre fermée pour deux mois. On signale lans les milieux commerciaux néerlan-lais que les passeports pour l'Allemagne m pour traverser l'empire s'obtiennent >eauôoup plus difficilement. — On annonce que l'embargo sur les ;ables commerciaux entre la Grande-Bre-;agne et les Pays-Bas, qui avait été dé-:idé à la suite du différend relatif au transit du sable'et du gravier allemands i travers la Hollande, a été provisoire-nent levé. ROUMANIE — Le cabinet Bratiano a démissionné iprès de longues délibérations, et le roi i accepté cette démission. Le générai ^.verescu a été chargé de former un nouveau cabinet. ■—■ Le ministre de Roumanie à Paris, nterviewé par le "Petit Parisien," a dé-laré : "Le fait qu'un homme comme M. Bratiano quitte le pouvoir est de grande mpcrtance, mais l'absence de nouvelles end nécessaire de s'abstenir de tirer des onclusions. Il est impossible, de prévoir e qui va se passer. Aucun pays ne s'est roùvé depuis le début de la guerre dans me situation aussi délicate que la Rou-nanie, car on n'aurait jamais pu suppo-er que la grande armée alliée, sur l'aide le laquelle la Roumanie devait compter, e tournerait contre nous au li-gu de nous outenir." • RUSSIE — Un message de Capetown à Copen-îagen annonce que le général Broussiloff i été arrêté à Moscou sur l'ordre du soviet local. -— Un rapport non confirmé dit que les Bolshévistes ont expulsé toutes les mem->res des missions diplomatiques à Pétro-;rad et que ceux-ci sont en route vers !<i /ontière suédoise, t 69e année No 37

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Periodes