L'indépendance belge

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23 januari 1915
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s.n. 1915, 23 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tq5r786v3z/
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SGème année,. No. 365. L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, 'Iudor Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, SAMEDI 23 JANVIER 1915. registered at the g.p.0. as a newspaper. Conservation par i.e Progrès. SOMMAIRE. La Situation. Neutralité.—I. Billet Parisien.—Jean Bernard. Interview de Lady Lugard. . Lettre de Hollande.—Dr. Tenvagne. Aux Soldats Belges. La Détresse de la Belgique. Reconstruction de la Belgique. Extraits de Lettres d'un Volontaire.—A. de V. Echos. Impression d'un Anglais. Les Allemands à Eppeghem.—Un Belge Ruiné. Un Témoignage Edifiant, quoique posthume, de notre grand écrivain national, Camille Lemonnier. Les Belges à Nantes.—N. Y. Z. La Vie à Londres.—-Georges Verdavainc. La Guerre et les Maladies Nerveuses. Courrier de Belgique. Nécrologie. LA GUERRE: Les Russes avancent au nord de la Vistule— Combats acharnés en Argonne et en Alsace—L'Affaire du " Dacia"—A propos du "Durward"—Nouveau raid alle= mand sur Dunkerque—Plusieurs victimes. LA SITUATION. Samedi, midi. Les Allemands continuent de se montrer très actifs dans plusieurs secteurs du front occidental. En Belgique l'ennemi a recommencé à bombarder violemment Nieuport, ce qui n'a pas empêché nos troupes de faire quelques progrès à l'est de la grand'route de Lombaertzyde. Au sud-est d'Ypres les Allemands ont également fait preuve d'une certaine activité.En France les Allemands, à la suite d'attaques furieuses, ont réalisé de légers progrès sur les Hauts de Meuse et en Argonne, où l'avance française de ces dernières semaines menaçait sérieusement les communications allemandes. Dans la Forêt d'Apremont, au sud-est de Saint-Mihiel, les Français, soumis à un violent feu d'artillerie, durent évacuer une centaine de mètres des tranchées allemandes capturées précédemment. Dans le district de Perthes l'ennemi s essayé de progresser autour de la ferme de Beauséjour, qui constitue un poini stratégique de premier ordre. Dans les Vosges, les Allemands on' bombardé Saint-Dié. Six obus de gro: calibre sont tombés sur la ville sans oc cas'ionner des dégâts sérieux. Entre les cols du Bonhomme et de k Schlucht, plusieurs batteries allemande: ont été réduites au silence. Du côté de Hartmannsweilerkopf, de: engagements de corps à corps ont lieu. Les opérations dans la Basse-Alsace sont considérablement gênées par le: inondations. L'Ill et la Larg e sont sor ties de leurs lits, et l'état-major allemanc installé à Altkirch fut obligé de déguerpii devant le flot montant. Les Français établis sur des positions dominantes souffrent moins de la crue. Le duel d'artillerie se poursuit du côté de Thann ei de Cernay. On assure que le prince Eitel Friedrich, deuxième fils de l'empereur, a établi son quartier-général à Altkirch. L'occupation de Skempe par les troupes russes montre la grande activité dé- ployée par nos alliés dans cette partie de la Pologne. Située à mi-chemin de Sierpe et de Lipna, Skempe commande les routes allant vers Dobrzyn et Wloclaweck, où il existe deux passages dont les Allemands se servent pour faire parvenir des renforts sur la rive gauche de la Vistule. Les Allemands ont construit dans les environs des ouvrages fortifiés qui protègent les croisements ainsi que le chemin de fer de Thorn dont la ligne passe à proximité du fleuve. On voit par là l'importance stratégique de l'offensive russe dans ce secteur. C'est de Thorn, il convient de le rappeler, que le général von Hindenburg a amené le gros des forces qui avaient pour objet de prendre Varsovie. En Pologne Centrale et en Galicie il n'y a que des mouvements d'importance secondaire à signaler. En Bukovine, des opérations plus sé-: rieuses se préparent. Les Autrichiens ; massent des contingents importants dans cette région pour opposer une digue aux : envahisseurs russes, qui menacent main-; tenant la Transylvanie et toute la Hon- • gT'e. L'affaire du vapeur Dacia, au sujet de i laquelle nous avons tenu nos lecteurs au ; courant, va entrer dans une nouvelle phase. L'ex-vapeur allemand est parti , malgré les avertissements britanniques qu'il serait saisi et amené devant une : cour des prises. ; Un communiqué officiel indique claire- ■ ment le point de vue britannique dans I cette importante question et, étant don- ■ né- la solidité des arguments britanniques, on ne voit pas bien comment des complications politiques pourraient surgir à propos de cet incident. La mauvaise humeur de certaine presse jingoiste, ou d'inspiration allemande. ■ aux Etats-Unis, s'explique d'autant - moins que les statistiques du commerce extérieur prouvent qu'au point de vue • "affaires" la république étoilée profite • plutôt qu'elle ne souffre de la guerre. NEUTRALITE. a.ï " Le Temps " rappelait récemment conception que Théodore Roosevelt : fait du devoir des Etats-Unis dans conflit actuel ; l'ancien président estin que la grande république doit "rejet' une neutralité avilissante afin de pouvo faire œuvre' réelle pour le triomphe < la justice." Nous croyons, pour not part, que M. Roosevelt défend une thè absolument logique. En écrivant ceci, l'idée de mendier t secours quelconque ne nous vient pas l'esprit. Les Alliés, Dieu merci, so: assez fort pour punir comme ils le m ritent les peuples bandits qui font à civilisation et au droit une guerre sca: daleuse. Mais nous exposons simpleme: des réflexions que certes beaucoup o: dû se faire par ces temps où les que tions de haute morale et de devoir : la posent aux collectivités comme aux in-se dividus avec une netteté singulière, le Michel Kebedgy, membre de l'Insti-îe tut de Droit International, citait, dans :r un article paru d&ns le " Temps " du £ ir décembre, le passage suivant des " Prin-le cipes " d'Alphonse Rivier : " La défini--e tjon du droit des gens suppose une plu-se ralité d'Etats, lesquels entretiennent des relations à certains principes juridiques in communs. Ils leur reconnaissent une à force obligatoire. Ils leur obéissent. Il; it montrent ainsi qu'ils possèdent une cons-é- cience juridique commune... Ce fait dé' !a termine la sphère d'application du droii 1- des gens. Le droit des gens, en effet, ni it peut exister qu'entre les nations et poui it les nations qui participent de cette con-s- science juridique commune." se Nous soulignons à dessein cette idée si claire qui implique pour les Etats k reconnaissance d'un droit supérieur ; et droit, reconnu par tous, permet aux nations civilisée de former une société vé riîable. Il en découle logiquement qut " de même que le désir de garder s; place au sein d'une société contribue ; assurer l'observation des lois qui régis sent cette société, de même l'inobserva tion des règles du droit des gens qu régissent la société des Etats doit entraîner comme sanction l'exclusion d( l'Etat coupable." (Michel Kebedgy.) Indépendamment des conventions in ternationales qui ont réglé solennelle ment, d'un commun accord, les devoir: respectifs des Etats dans certaines con jonctures, des traités ont été signés d< itous temps pour établir les droits e' l'existence même des Etats. Il est claii que l'observation de ces engagement: d'Honneur constitue une des première: règles du droit des gens. Il y a six mois une puissante natio* déchirait brutalement les traités par les . quels elle-même garantissait l'existenci de deux petites nations voisines,, et cel; sans aucune excuse ou provocation Cette injustice était si évidente que li chef responsable de ce gouvernement, li : chancelier de Bethmann-Hollweg, recon naissait en propres termes que " la vio lation de la neutralité belge et luxem ■ bourgeoise était contraire au droit de; ' gens." On doit avouer qu'il avait raisoi • et que les laborieux motifs échafaudé > après coup pour tenter une justificatioi • impossible sont nuls absolument devan ; son aveu hardi de la première heure • lorsqu'il espérait à tort que la victoin • justifierait suffisamment sa politique. ; Voilà donc des faits bien précis : vio lation par un Etat d'un traité qu'il a lui ■ même garanti ; aveu cynique et officie - de cette violation. C'est plus qu'il n'ei ; faut certainement pour provoquer 1; r sanction dont il est question plus haut t l'exclusion logique de la société des na tions civilisées. 1 En outre, et nous ne les citons qui ; pour mémoire, l'Allemagne et ses alliée se rendent journellement coupables, ai - cours de la guerre, d'actes formellemen 5 contraires au droit des gens, au respec s des conventions auxquelles elles-même c ont pris part hypocritement pendant le - années qui ont précédé ; crimes contr - les populations inoffensives ; bombarde ment sans excuse stratégique de ville 2 ouvertes et de villages ; pillage systéma j tique; abus du drapeau blanc; usage dé a loyal des uniformes et couleurs de se i adversaires. Mais tous ces faits si réel s sont en somme niés par leur auteur e Contentons-nous donc d'envisager 1 crime que lui-même a avoué : violatio: - des neutralités belge et grand-ducale s Son propre aveu établit aux yeux de tou - sa culpabilité et, partant, le devoir qu' - y a pour tous à l'exclure de la sociét s des nations civilisées. Et pourtant, que voyons-nous ? 1 faut reconnaître qu'à part les nation - victimes de l'agression ou de l'injustice • à part celles qui, par le jeu des alliances t se trouvent engagées, à part celles qi e ont des intérêts à protéger (et qui s'ap e prêtent aujourd'hui à se mêler au cor e flit), aucune autre ne s'est crue engagé d'honneur, non à châtier le coupable B mais simplement à protester officielle ment contre l'injustice. Quelle sanction les autres nations c: vilisées ont-elles prise contre la viols tion du droit des gens? On en cherch trace sans la trouver. Et pourtant n'esl ce pas l'intérêt de tous que le respec des traités re^te une loi inviolable, qu les principes effarants du "droit du plu fort," et de la "nécessité germanique, s ne soient pas les principes de demain 3 Nous savons certes ce que pense l'c - pinion publique du monde civilisé ; d - jour en jour la sympathie des nations v d'avantage et d'une façon non dissimi lée à ceux qui luttent pour le droit et ! S respect des engagements. Mais est-c s que officiellement, et c'est ce qui impoi e te, les nations civilisées ont marqué leu s désapprobation? On est confus de devoi ,- dire non. Et pourtant, outre leur devoi moral, leur intérêt dicte leurs acte; t Comment serait organisée demain la pif nète si les principes teutons triompha 1 ent? La vassalité des petites nations ei r ropéennes et ensuite des états des autre ■ continents en serait la conséquence cei taine ! e| PAUL GRAFE. ; BILLET PARISIEN. Dans son dernier discours, M. Paul Dcschanel a eu un mot pour le moins malheureux : " Si le Parlement avait su 1 davantage..." a dit le président de la L Chambre. Su, quoi? " Et s'il avait su, qu'aurait-il fait? 1 Su que l'Allemagne se préparait à la guerre? Mais tout le monde le savait, et ...quand au cours de la discussion delà loi sur les trois ans M. Barthou insis-. tait, on lui criait du camp radical : , " Vous jouez du patriotisme." Quand M. Ribot, au mois de juillet, ' dans son unique entrevue avec la Chambre, parlait aux députés des " difficultés possibles," c'était un beau tapage. Il n'y a qu'à ouvrir l'Officiel. — Quelles difficultés? criait un dé-i puté d'Extrême-gauche, il n'y en a pas. — On ne peut prononcer de telles pa-: rôles, interrompit le général Pedoya, i qu'on avait élu président de la commis-• sion de l'armée, à une voix de majorité ; contre M. Delcassé, qui était partisan ; résolu des trois ans. Et M. Marcel Sembat ajoutait : — Ne jouez pas de la panique. Ceux - qui prétendent défendre la France lui ^ rendent un bien mauvais service en i semant de pareilles inquiétudes. ^ M. Ribot, avec une lassitude que nous 1 voyons, encore, avec un grand geste dé-t couragé, répondait : , — Si l'on ne peut plus dire à la tribune 2 française parlant à des Français et non à des étrangers, si l'on ne peut pas, - parlant de la France, dire la vérité, non - pas pour semer des inquiétudes dans le 1 pays, mais pour montrer qu'il y a des i devoirs à remplir, sans être accusé de t manquer de patriotisme, je ne sais plus , ce qu'est le régime parlementaire. Tous ces extraits sont copiés dans le Journal officiel; mais ce que ce journal ; ne dit pas, et ce que nous avons entendu s avec cent autres, c'est qu'un député du i groupe socialiste s'égosillait à crier à t M. Ribot : " Ferme ça ! Eh ! ta gueule !" t M. Paul Deschanel, qui présidait ce s jour-là, entendait aussi bien que les au--, très, mais par un sentiment de décence s parlementaire que nous comprenons, il - ne faisait semblant de n'avoir pas com-s pris ces mots empruntés au langage des - boulevards extérieurs, et il ne releva pas - ces grossièretés. s Aussi qu'on ne vienne pas aujourd'hui s créer une légende au bénéfice de ces dé-. putés-là ; ils ont parfaitement su, mais e ils ne croyaient pas à la guerre et ils i préféraient injurier les patriotes vigilants . et les hommes d'Etat clairvoyants. Qu'il s y prenne garde, M. Paul DescJianel, 1 dont les sentiments patriotiques ont tou-é jours été appréciés, s'engage là dans une voie dangereuse. A vouloir soutenir 1 quand même ses électeurs de la Cham-s bre, il risque de supporter la responsa-, bilité de ces incorrigibles qui n'ont rien , su parce qu'ils n'ont rien voulu savoir, : et qu'ils se sont systématiquement fer- - mé les yeux et les oreilles. M. Paul Des- - chanel a toujours été parmi les hommes e qui ont mis les obligations patriotiques , avant toutes les autres considérations. - Pour couvrir les défaillances d'une partie de la Chambre en juin et juillet de - l'année passée, va-t-il se solidariser avec - elle? Ce serait regrettable, car il se lieur-e terait à une force qui ne supportera pas - de pareilles manœuvres. Qu'on le veuille t ou non, la Chambre actuelle est là par e la force des choses, mais elle ne repré-s sente plus les idées du pays parce cju'elle ' n'a pas su préparer la défense de la ? France, et si nous avons manqué des i- moyens de défense à Charleroi, si l'ar-e tillerie lourde nous faisait défaut alors, a c'est la faute de cette Chambre qui sa-!- vait... on l'avait prévenue de cent côtés e à la fois. e II y aura des comptes à rendre quand - le moment sera venu. On aurait tort r d'essayer de créer des légendes pour aé-r placer les responsabilités. M. Paul Des-r chanel, malgré son grand talent, n'y .. parviendrait pas, et, s'il s'obstinait, il i- serait laissé avec ceux qu'il aurait en i- vain essayé de soustraire au règlement i- de compte qui les attend. s II y a vingt-cinq ans que nous entre- - tenons des rapports amicaux avec Paul Deschanel, mais cela ne saurait nous empêcher de lui dire la vérité, c'est peut-être à cause de cela que nous la lui devons sans maquillage et sans fard. Si les députés axaient su davantage! Voyons, voyons, les plaisanteries ne sont pas de mise, et celle-ci est vraiment par trop lugubre pour qu'on la laisse passer dans les circonstances tragiques cjue nous traversons. JEAN BERNARD. INTERVIEW DE LADY LUGARD. Lors du retour des Belges.—Les maisons en bois. — L'hospitalité de demain.—Un double problème a résoudre ! — L'aide philanthropique continuera. Les Belges doivent déjà une grande reconnaissance à Lady Lugard, qui a été la créatrice du Comité des Réfugiés» leur detle augmentera encore, cette dame dévouée ne cessant de s'occuper de toutes les questions qui les concernent pour les résoudre à leur profit. Nous avons été l'interviewer au General Building, où elle reçoit nos compatriotes avec autant d'amabilité que de cordial empressement en dépit du peu de temps, dont elle dispose, étant la proie de charges multiples toutes de désintéressement et de générosité. Elle avait conçu l'idée de faire édifier des maisons en bois pour les Belges, maisons qu'ils emporteraient, lors de la libération du pays, et qui leur permettraient d'attendre la reconstruction de leurs habitations détruites par les Allemands. Qu'est-il advenu de ce beau projet? Lady Lugard ne l'a nullement abandonné; elle s'est adressée à deux architectes belges, MM. Clément et Camille Chaidron, et leur a demandé des plans de petits cottages, facilement démontables et capables de répondre à tous les desiderata \ ouius. Ces messieurs ont terminé leurs épures; les maisons qu'ils proposent de construire, d'architecture à la fois esthétique et pittoresque, ont des côtés pratiques indéniables, et dans leur ensemble ne méritent que des éloges. La " Belgian Organisation Society " leur a donné toute son approbation, mais n'a encore pris aucune décision concernant les côtés financiers du projet. Et nul ne s'en étonnera, le problème étant de la plus haute importance et ne pouvant être résolu à la légère. Il faudra un appel de fonds; sans doute se produira-t-il à son heure. Ici, une simple précision personnelle, en dehors de l'interview ; pourquoi le comité ne traiterait-il pas avec une banque britannique, qui avancerait les fonds à nos compatriotes? Ceux-ci les rembourseraient dans un délai à déterminer après la guerre, deux ou trois ans, en payant l'intérêt, de façon à ne pas abuser de l'hospitalité anglaise, qui s'est affirmée si généreuse, réellement splendide, depuis quatre mois". Quoi qu'il en soit, l'idée de Lady Lugard sera vraisemblablement appliquée et rendra aux Belges d'inappréciables services. La question de l'hospitalité. L'aspect primitif de la question de l'hospitalité se modifie profondément. Au début, le gouvernement anglais et beaucoup d'Anglais, pour les raisons les plus respectables, étaient opposés à l'emploi des ouvriers belges. Il ne fallait heurter en rien les Trade-Unions et créer entre Alliés sur le sol britannique une concurrence dangereuse. Mais bientôt la confiance existait entre travailleurs des deux pays et le départ de plus d'un million et demi d'Anglais au front affaiblissait la main-d'œuvre. Enfin, tous reconnaissaient indistinctement le péril de l'oisiveté.Il nous faut donc, nous dit Lady Lugard, que l'on stimule les arrangements à conclure, afin de rendre à la classe ouvrière belge toute son activité, et l'on doit aboutir à une organisation qui mettra fin à la vie dans le refuge. Le travailleur employé et payé en Angleterre comme en Belgique sera heureux de voir son labeur lui apporter l'aisance, et il pourra se passer de toute aide. Plus difficile est la solution à donner

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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