L'indépendance belge

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28 augustus 1918
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s.n. 1918, 28 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tm71v5cm8c/
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L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE o ( ROYAUME-UNIs 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT . . 15 CENTIMES ' HOLLANDE 6 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU- A PARIS: MERCREDI 28 AOUT 1918 f 3 MOIS. 9 SHILLINGS ItJDOR HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4 11, PLACE DE LA BOURSE „ __ ABONNEMENTS -j 6 MOIS, 17 SHILLINGS téléphone; city 3960 télé.: 311-57 et 238-75 En vente à Londres à 3 h. le mardi 27 août 11 AN. 52 SHILLINGS LA SITUATION La'guerre , Mardi midi. Le maréchal sir D. Haig a encore étendu son front de bataille, hier, sur son flanc gauche. Dès 3 h. du matin, S££ troupes attaquaient l'ennemi entre un point situé près de Gavrelle et Croisilles, et à midi les Ecossais avaient emporté tout le système défensif avancé ennepii au sud de Gavrelle, les usines de produits chimiques de Rceux, atteignant ainsi les confins de ce dernier village. Au sud de la Scarpe, des divisions canadiennes capturèrent simultanément la fameuse colline Orange et les villages de Wancourt et de Monchy-le-Preux, et atteignirent Guemappe et Heninel, qui fut dépassé pnsuite, une pluie torrentielle ne parvenant pas à ralentir l'clan des admirables troupes canadiennes, écossaises et londoniennes coopérant à ces opérations. Au cours de ces combats, souvent très ardents, nos alliés ont fait de nombreux prisonniers et augmenté dans de larges proportions le butin conquis par la 3e armée britannique.Sur la droite, la pression de nos alliés s'est maintenue puissamment sur toute la ligne de Croisilles à Bapaume, et de fortes contre-attaques ennemies ont été • repoussées dans le voisinage de Favreuil. Au nord de ce village, les Britanniques ont accuilli les troupes allemandes à la pointe de la baïonnette, leur infligeant des pertes particulièrement lourdes, et , ont fait de nouveaux progrès. Au sud de Bapaume, les bataillons du général Byng ont dépassé Tilloy et la Butte de Warlencourt, et ont brisé une réaction allemande dans la direction d'Eaucourt l'Abbaye. Plus au sud des régiments anglais ont avancé dans la direction-.de Montauban, tandis que des bataillons gallois s'emparaient de Ba-zcntin-le-Grand. Les Allemands dans ce secteur se trouvaient en grand nombre et il semble bien qu'ils ont livré des contre-attaques sérieuses, leur communiqué affirmant que les Britanniques ayant un moment pris pied dans Martin-puich, Montauban et Longueval, en ont été rejetés. Il s'agit vraisemblablement' ici d'avances d'avant-gardes et d'incidents secondaires, car les bulletins britanniques ne. les signalent pas. Des deux côtés de la Somme, les troupes australiennes ont également continué leur avance ; elles sont entrées dans le village de Suzanne et ont capturé Câppy, d'où elles ont progressé vers l'est, en dépit de la violente opposi-tiôn de l'ennemi. Lés Allemands ont d'ailleurs puissamment réagi sur tout le front de bataille et spécialement au nord de Bapaume, ville qu'ils semblent vouloir défendre jusqu'à la dernière extrémité, sa chute pouvant sérieusement compromettre la retraite qu'ils effectuent actuellement dans la plus grande hâte sur les anciénnes tranchées de la fameuse ligne d'Hindenburg. Tiendront-ils encore longtemps Bapaume, qui, avec ses retranchements renforcés, constitue une véritable forteresse? C'est dou-têux, car cette place est dès à présent à demi encerclée, nos alliés occupant Favreuil au nord et Tilloy au sud. Il n'est pas improbable que la manœuvre habile du général Byng aura raison de la défense allemande en tournant l'obstacle et que Bapaume tombera en nos rri'ains comme un fruit mûr. Entre la Somme et l'Oise les armées des généraux Rawlinson, Debeney ,et Humbert, marquent un temps d'arrêt,, tout en maintenant une solide pression sur tout le front. Cependant, des détachements de la Ire armée française, dans une opération locale, ont capturé Fresnoy-les-Roye et Saint-Mard, malgré une vive résistance de la part de l'ennemi, et ont fait 600 prisonniers. Entre l'Ailette et l'Aisne les duels d'artillerie ont atteint une grande violence, mais il n'y a eu aucune action d'infanterie importante, l'armée du général Mangin prenant un repos bieji mérité après sa brillante avance de ces jours derniers. Sur le reste du front occidental il n'y a rien à signaler en dehors des vaines tentatives de coups de main ennemis dans les Vosges et d'attaques allemandes dans les secteurs de Languemarck et de Merckem, sur le front belge, l'infanterie ennemie étant repoussée partout Par nos vaillants soldats,. En Italie, l'activité s'est bornée à des rencontres de patrouilles sur de nombreux points du front, l'initiative de ces actions étant généralement prise par les troupes italiennes, françaises et britanniques.En Albanie, la contre-offensive austro-hongroise est entrée dans une nouvelle phase, et, suivant le communiqué de Vienne, l'ennemi aurait capturé Fieri et Bérat dans la journée de dimanche, après un vif combat, notamment à Fieri, où une lutte sanglante de maison à maison se serait prolongée pendant de longues heures. Le même communiqué affirme que l'armée italienne ■ bat en retraite, poursuivie par les Austro-Hongrois. Le bulletin de Rome ne confirme pas ces rapports de victoire et dit, au contVaire, que l'ennemie, après avoir sub'i une défaite sévère dans la matinée de samedi, n'a pas renouvelé ses attaques. Cependant, il signale que les troupes mobiles italiennes transférées dans la région de la Semeni et de l'Osum, ayant exécuté leur tâche en arrêtant pendant plusieurs jours les forces ennemies supérieures en nombre, ont regagné leur ligne défensive sans être inquiétées, dans la nuit de samedi et dans la journée de dimanche. La situation sur ce théâtre des opérations semble donc assez obscure. Le correspondant du " Times " à Kharbine nous apprend, dans une lettre datée du 21 août, que la démonstration des coalisés sur le front de l'Ussuri a pris un développement sérieux. Les Alliés ont été attaqués violemment sur les deux flancs et les Cosaques ont perdu quatre canons et une centaine de tués et blesèés. Les troupes tchèques, françaises et britanniques, et plus tard des détachements japonais, sont entrés en action, maisv,.agrès un combat relativement vif, ont dû battre en retraite sur une distance de près de dix kilomètres. Des renforts japonais sont en route et ne tarderont pas à venir rétablir l'équilibre des forces alliées, qui luttent ici contre un ennemi très supérieur en nombre. Un fort contingent ennemi, estimé à 4,000 hommes, a été débarqué à environ 160 kilomètres au nord de Vladivostok, sur les bords du lac Khanda, et a été dirigé sur Grodekova, afin de couper la voie ferrée transsibérienne entre Kharbine et Vladivostok. La situation a été jugée telle qu'une partie considérable des forces tchéco-slovaques a été. ramenée entre Nikolsk et Grodekova, pour défendre la transsibérien. Ces événements ne sont que d'une gravité passagère. Les troupes américaines et japonaises ne tarderont pas à entrer en ligne partout où il y a une menace. Cependant, ils prouvent que les Tchèques étaient réellement en péril et qu'on ne saurait assez se presser d'envoyer en Sibérie les forces expéditipnnaires nécessaires pour maîtriser l'ennemi. La politique L'accord ne parait pas du tout devoir se conclure entre l'Allemagne et l'Autriche au sujet de la Pologne, bien que les Allemands soient cependant pressés de faire reconnaître le nouveau royaume de Pologne, car cela leur permettrait de prélever de ce côté les unités humaines qui commencent à leur manquer. Mais en même temps l'Allemagne veut s'assurer la haute main absolue sur la Pologne. Ils veulent en écarter les Habsbourg, tout en manœuvrant, en même temps, de façon à réunir en outre la Galicie au nouveau royaume «,'e Pologne. Le succèside cette manœuvre serait en réalité un soufflet pour l'empereur Charles. Ce serait à coup sûr une preuve évidente de son manque de perspicacité et d'énergie. Aussi essaie-t-il de se rebiffer, et dans le dernier communiqué paru le prince Radziwill, qui représente les Polonais, s'exprime ainsi : Il ne pouvait pas naturellement être question de prendre une décision quelconque, pendant mon séioifr au grand quartier, au sujet du trône et dés frontières de Pologne. Là où trois parties sont intéressées, une décision ne peut pas être prise par deux seulement d'entre eHes. Il n'est pas conforme à la réalité que la soliltion austro-polonaise ait été rejetée. Cette solution reste, après comme avant, une des possibilités politiques dont la réalisation dépend, exactement, comme celle d'autres possibilités analogues, d'une série de facteurs qu'il faut examiner en détail, avant de pouvoir arriver à leur réalisation pratique.C'est une réponse à la normande : peut-être bien que oui ; peut-être bien que non, et la question se pose entière à nouveau; l'empereur Charles s'humi-liera-l-il une fois de plus et l'Autriche se ;oumettra-t-elle complètement encore à 'Allemagne. Pour les Alliés qu'ont-ils à faire vis-à-/is de la Pologne ? Maintenir leurs décla-'ations antérieures. Le Tsai1 Nicolas avait solennellement léclaré que " la Pologne unifiée serait lotée d'un régime parlementaire, avec me Diète polonaise et une armée natio-îale. " Et à la suite de la conférence de r'aris, M. Aristide Briand, chef du gou-/ernement français,, et M. Asquith, pre-nier ministre de S.M. britannique, ivaient répété: " Nous nous félicitons îautement de voir que la Russie, après ivoir, dès le début de la guerre, donné lux peuples qui habitent toutes les ter-'es polonaises, des assurances conformes 1 leurs espérances séculaires, renouvelle >olennellement l'inébranlable décision mnoncée, il y a plus de deux ans, au nom le S.M. l'empereur, de réaliser leur iutonomie. " L'empereur Nicolas est disparu, mais 'engagement des Alliés subsiste : que la r'ologne soit libre et absolument indépendante et de l'Allemagne et de l'Autriche. Fout renforcement de l'Autriche, si pro-ondément inféodée à l'Allemagne, serait de nature à consolider à :out' jamais le germanisme au :entre de l'Europe. Ce serait une aute grave des Alliés de ne pas pousser lu contraire au démembrement de l'Au-xiche ; réconstituer la Pologne, créer un "louvel état ^Yougo-slave, enlever aux Magyars ce qui ne leur revient pas, telle ;st la voie toute indiquée pour les Alliés défenseurs des opprimés et des natio-lalités.SUR LE FRONT OCCIDENTAL Les pertes britanniques Les "Evening News" apprennent que [es pertes "Subies r lès 3fe et 4e -armées britanniques du 21 au 25 août sdit en ânq jours s'élèvent à 23,502 tués,blessés au disparus. Pendant la même période ;es deux armées ont capturé plus de 20,000 prisonniers, et ont infligé à l'ennemi des pertes très sévères tant en tués ^u'en blessés. OPERATIONS NAVALES Lougres hollandais coulés Le "Telegraaf" apprend que samedi matin, entre 6 et,9 heures, sept lougres hollandais ont ét<= coulés par un sous-marin allemand près du bateau-phare • Hâaks. Les équipages de ces bateaux ont été sauvés par d'autres navires. Les Sept bateaux coulés, qui se livraient à la pêche, avaient été 'poussés par le courant et le vent en un endroit que le commandant du sous-marin considérait comme un endroit interdit. OPÉRATIONS AÉRIENNES. L'activité britannique Le 25 août.—-Coopération avec les autres armes; bombes et mitrailleuses employées contre l'infanterie,l'artillerie, les transports et les train» ennemis. Trente-deux tonnes de bombes lancées au cours de la journée, dont une partie sur les docks de Bruges. Vingt-cinq appareils ennemis abattus et 13 désemparés. Cinq appareils britanniques manquants.—Quartier-Général. Francfort et Mannheim bombardés Dans la nuit du 25 au 26 nos appareils ont attaqué avec succès la gare de Francfort et les usines de produits chimiques à Mannheim. De très bons résultats ont été observés à Francfort. Deux tonnes de bombes ont été jetées sur les usines de Mannheim, provoquant des incendies et des explosions. Tous nos appareils sont rentrés.—Détachement britannique indépendant. LES EVENEMENTS EN RUSSIE La cause de Lenine perdue Un télégramme de Berlin à La Haye signale que les ouvriers ont tenu des meetings en plein air dimanche dernier, à Moscou, et se sent généralement prononcés contre les Bolshévistes et en faveur de la contre-révolution. Les Bolshévistes ont redoublé de vigilance et craignent des émeutes. Un fiasco Les Bolshévistes ont tenté de faire pièce aux Alliés en provoquant une grève à Vladivostok, à laquelle ont pris part les ouvriers imprimeurs, les dockers et d'autres. Ce mouvement a conduit à un fiasco complet. Dans les docks les grévistes ont été remerciés et remplacés par des Chinois. Des patrouilles alliées sont intervenues pour Éviter les manifestations violentes. On signale qu'un accord est intervenu entre les Américains et' la ville de Vladivostok, aux termes duquel cette municipalité a reçu un prêt de 3,500,000 roubles, pour lequel les tramways de la ville ont été donnés en'garantie. Un succès du colonel Semenoff Les Japonais ayant consolidé les défenses le la frontière chinoise, qui était d'une nécessité militaire au point de vue tchèque, le colonel Semenoff, accompagné de quelques centaines de Tchèques a attaqué et surpris des forces mag-var-bolshévistes et les a battues, prenant Matsiereskaya et faisant de nombreux prisonniers. UN DISCOURS DU 0" SOLF ET UNE REPONSE Le Dr Soif, ministre des ex-oolonies d'Allemagne, a éprouvé la semaine dernière le besoin de faire un de ces discours dont certains hommes d'Etat allemands nous régalent chaque foi! que leurs armées traversent une mauvaise passe. Dans ces circonstances, le loup tâche de se dissimuler sous la peau du mouton, mais cette tâche n'est pas facile. Et lord Robert Cecil, sous-secrétaire- aux affaires étrangères britanniques, a immédiatement montré ,1'insincérité du Dr Soif. Celui-ci avait bien voulu nous apprendre, cette fois, que "les pangermanistes constituent un petit groupe sans influence politique et sans influence sur le gouvernement." Or, chacun sait qu'en dernier ressort ce sont toujours les pangermanistes qxii ont dominé l'a polir ,ut allemande. Preuves: la récente démission de von Kuhlmann et, auparavant, l'abandon de la fameuse déclaration pacifiste du Reichstag. Le Dr Soif rappelait aussi que le Chancelier avait dit: "Nous n'avons pas l'intention de retenir la Belgique, sous n'importe quelle forme." Lord Robert Cpcil répond que le Chancelier prétendait cependant. retenir la Belgique comme gftge. Si donc le Dr Soif ne fait que rééditer la déclaration du Chancelier, il ne fait aucun pas en avant. S'il veut dire que l'Allemagne est prête à rendre à la Belgique sa complète indépendance, à la reconstituer et à l'indemniser, qu'il le dise clairement, de manière que le monde puisse le comprendre. Le Dr Soif voulait bien considérer le traité de Brest-Litovsk comme temporaire et parlait de l'indépendance des Etats-frontières de la Russie. Il est évident, répond lord Robert Cecil, que ces Etats ont été constitués de manière à avoir aussi peu d'indépendance qup possible et à devoir forcément s'appuyer sur leurs puissants voisins. Quant aux colonies allemandes, lord Robert Cecil déclare ne pouvoir admettre avec le Dr Soif que l'Allemagne ait un "droit moral" pour la protection des races de couleur. M. Lloyd George a dit que le sort de ces colonies sera réglé à la Conférence de la Paix. M. Balfour a dit qu'il était impossible de les rendre a l'Allèmagne, mais n'a pas déclaré que la Grande-Bretagne les annexerait. Dans une éloquente péroraison, le Dr SoJf déplorait les horreurs et la cruauté de la guerre. Lord Robert Cecil reconnaît que ces horreurs ne sont que trop réelles; mais il fait remarquer que les Allemands s'en aperçoivent bien tard , et rappelle qu'au moment où ils croyaient la victoire assurée ils parlaient des joies de la bataille et voulaient s'assurer la possession de tout le continent depuis la Flandre jusqu'à l'Egypte ! "Et maintenant, dit lord Robert Cecil, le Dr Soif voudrait nous faire croire que les dirigeants allemands ont été convertis à l'idée d'une Ligue des Nations! Nous ne voyons pas d'espoir de réalisation d'un tel projet, à moins qu'il ne soit précédé de la victoire et de la reconnaissance par l'Allemagne que tout son système militariste a été un crime profond et désastreux."LA NOTE ESPAGNOLE L'Allemagne cède Le correspondant du "Times" à San-tander annonce que le Gouvernement allemand a accepté toutes les conditions contenues dans la note espagnole et li vrera du tonnage allemand se trouvant dans les port» espagnols en compensation des pertes espagnoles' dues aux sous-marins.En même temps on annonce que le Gouvernement espagnol a l'intention de réquisitionner tout le tonnage espagnol et de demander aux divers pays vers lesquels les navires espagnols navigueront le retour de produits déterminés, en échange des cargaisons de minerai de fer, d'huile d'olives, etc. LES ALLIES DOIVENT DICTER LA PAIX Dans son discours au Sénat américain, dont nous avons parlé hier, le sénateur Lodge, leader des Républicains, a cité parmi les conditions figurant au programme de paix du parti Républicain : La restauration de la Belgique, la restitution, sans conditions, de l'Alsace-Lorraine, l'indépendance de la Serbie et de la Roumanie, la sécurité de la Grèce, l'indépendance de la Pologne et des races slaves de l'Autriche-Hongrie, la création, grâce à ces Etats, d'une barrière entre l'Allemagne et l'Orient, l'érection de Constantinople en un port libre aux mains des Alliés, la restitution à la Russie des vols perpétrés à Brest'-Litovsk, la sécurité assurée en Asie Mineure. AUTOUR de la GUERRE t ^ BULGARIE —'M. Malinoff, nouveau premier ministre bulgare, a déclaré au correspondant d'un journal hongrois qu'au sujet de la Dobroudja la diplomatie n'avait pas eu le courage de conclure un accord définitif et que la solution du "condomi-r>iura'\est chose grave. Ses effets -sur le troupes et la population ont été également pénibles. Il serait injuste de demander des concessions à la Bulgarie. Su?? la question de la Marit-za, M. Malinoff a déclaré que cette question n'existe pa?, ayant été définitivement résolue en 1915. Personne ne peut songer aujourd'hui à la remettre au jour. DERNIERE HEURE Le communiqué britannique Mardi, 10 h. 30. Hier après-midi et hier soir de violents combats ont eu lieu sur l'ancien champ de bataille de la Somme, entre Mari-court et Bapaume et aussi au nord de la SinftBifcj^'ennemi contre-attaquâ à di-^^erses reprises et eù force, subissant ^de fortes pertes à cause du feu de nos troupes, mais il fut incapable d'arrêter notre avance. Des troupes anglaises et galloises poussèrent à travers Montauban et le long de la crête, capturant le Haut-Bois, et atteignant Longueval. Dans ce dernier village nous avons 'té violemment con-tre-attaqués à 6 h. 30 du soir et nous avons été forcés à reculér vers Bazêntin-le-Grand et Haut-Bois. Sur cette ligne nos troupes ont repoussé onze contre-attaques ennemies et, avançant de nouveau, s'établirent bien à l'est du Haut-Bois. De bonne heure, dans la nuit, l'ennemi contre-attaqua de nouveau et fut repoussé par notre feu d'infanterie avant d'avoir atteint nos positions. Au nord du Haut-Bois, l'ennemi contre-attaqua deux fois dans le voisinage de Ligny, Thilloy, refoulant nos troupes avancées sur une distance de 4 à 500 mètres, où son infanterie fut arrêtée et repoussée. A Bapaunie, des troupes néo-zélandaises, après de violents combats, se sont établies sur les confins nord de la ville. Plus au nord des troupes anglaises ont fait des progrès vers Beugnâtre et ont eu à livrer de vifs combats à Croisilles. Sur la droite du front de bataille, des troupes australiennes ont continué leur avance de chaque côté de la Somme et ont fait dés progr' ; substantiels vers Dompierre et à l'est de Suzanne. Sur la gauche du front de bataille, des troupes canadiennes ont capturé hier après-midi la crête à l'est de Wancourt et se sont établies à l'est de Guemappe. Au nord de la Scarpe, des troupes écossaises ont renouvelé leur attaque la nuit dernière et ont fait des progrès substantiels vers Plouvain. Le nombre des prisonniers capturés par nous depuis le matin du 21 août dépasse 21j000. ■ 89e année

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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