L'indépendance belge

1182 0
16 januari 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 16 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6688g8gc3z/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

i&O Oe>s3.ti3m.©Bl en ea-siaue et a saris BBITwWBm. IUW IH—BaWji -*■ B 85» ANNÉE Vendredi 16 janvier 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION 1 i*ue de» Sable», Bruiellea BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bours» ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE &EL5J0UE. Un sn 20 ir. 6 mois. iOfr. 3 mai», 5 fc. [tjlitiBOMSIti.-D.I » 28 fr » 5 ft •* Sfr. HUM » «fr. » 22 If. » iîfc ÉDITION HEBDOMADAIRE ilottrnaiiiiiale et tfOittrs-nari 10 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI ITu an francs £i£ mois IL ii francs L'INDÉPENDANCE BELGE îhois inmoîE ear jom. — su. pages CÛSSEa.TA.TIQH ViS. IX JHQGSÈS -V» ie Vendredi 16 janvier <914 Les annonces sont reçues 5 A BRUXELLES : aux bureaux du jou' jsC A. PARIS : il, place de la Bourse, A LONDRES : chez ilH« John-F. Jones & C°} n& ^ 'Sdott Hiii, £, C,; à ïAgence Havas, n° 1&S« Cheapsicie E, C. ; et chez Nevroud & Fils, Ltdg Zl°» 44-18, Queen Victoria Street, et T. B. BrotfB% Ltd. n° 463, Queen Victoria Street. fk AMSTERDAM : chez Ziijgh & Van Ditmar, Rotin, 2» êà ROTTERDAM : même lirme, Wynhaven. 413. ( ALLEMAGNE, EN AL'TRICUE-BONGRIE e» E& SUISSE, aux Agences de la ilai.^n Rudolf ilo3Sï^ ITALIE : chez MM. Haasenstein & Yogler, à Turin et Home. i&l'tEW-YOIiiL : T.B, Bcowne, Ltd, l, East42D(1 Stresfc» Édition du soir Aujourd'hui : Revus politique. Le mouvement gréviste dans l'Afrique du Sud. — Les rigueurs de l'état de siège. — La situation au Cap et à Johannesburg. — Bourse tlu Travail transformée un fort. — La situation dans les mines du Rand. En Allemagne. — Les incidents de Saverne, _ au Parlement alsacien. — Incidente.En Turquie. — La mission allemande. — Accord russo-turc. En Grèce. — La question des lies. — L'attitude des puissances. — La réponse de la Triplice. En Albanie. — La délimitation des frontières. — Le prince de Wied. Au Portugal. — La grève' des cheminots. Lettre de Turquie. En France. — Le cas de l'abbé Lemire. En Belgique. — M. Renkin et ses amis. Chroniaue mondaine. Le XHP Salon de l'Automobile, Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondantsTirage de l'emprunt de Bruxelles (1905). — La série 108S69, n» 22, gagne 500,000 francs. S"' 11 ®H! ' S"""!!1. Les dépêches suivies de la let!re A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi ; les dépêches -.uivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir ; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, 15 janvier Revue Politique Il semble que M. de Betîimann-Holl-weg, président du conseildes ministres de Prusse et chancelier de l'empire allemand. ait été élé moins à 1 aise dans son contact avec la Chambre des députés de Prusse que dans son récent contact, st édifiant* avec la~Chambre des seigneurs. Les conservateurs lui ont reproché d'avoir permis à l'Empire, par la loi de j finances de 1913, de s'attribuer des int- i pôts directs réservés jusque-là aux Etats confédérés; un député national-libéral a 1 posé nettement la question des respon- j sabUités des autorités civiles dans les incidents de Saveme, et un député du Centre a demandé au' ministre de présenter un nouveau projet de réforme électorale pour la Prusse. Ce qui domine du côté conservateur à la Chambre des députés, comme à la Chambre des seigneurs, c'est qu'on laisse porter atteinte à la toute-puissance de la Prusse dans l'ensemble de la Confédération. M. de Bethmann-HoUwèg s'en est firé par des déclara- -. lions assez vagues. Il n'y a qu'un point sur lequel il a été précis : celui de la responsabilité des autorités civiles dans les incidents de Saverne. Il a nettement ilésavoué les autorités civiles en disant que les débats devant le tribunal militaire de Strasbourg l'ont convaincu que les autorités civiles n'avaient point fait ce qu'elles auraient pu ou dû faire. Ce langage contraste singulièrement avec celui que M. de Befchmann-Holhveg, chancelier de l'Empire, tint au Reich-stag, quand l'affaire de Saverne y fut discutée. Le chancelier cède ici totalement à la pression des éléments militaires et réactionnaires. Aussi considère-f.-on que les hauts fonctionnaires respon-sables de l'attitude conciliante des autorités civiles d'Alsaoe-Lorraine, M. Zorn von Bulach et lè comte de Wedel, devront se retirer. Gela est à rapprocher de la résolution présentée par les ruatre partis à la Seconde-Chambre d'Alsace-Lorraine et qui constate que l'administration civile ayant fait tout-son devoir à Saverne, aucune raison réelle n» pouvait justifier l'intervention des autorités militaires. Aussi la Seconde-Chambre d'Alsace-Lorraine réclame-t-eUe une délimitation légale des pouvoirs, une .réforme de la juridiction militaire et un achèvement de la Constitution en vue d'assurer à l'Alsace-Lorraine tous les droits des Etats confédérés. Les affaires d'Albanie vont de plus en plus mal. L'anarchie règne dans toutes les régions du nouvel Etat et l'on a les plus graves soucis au sujiet des conflits qui ne peuvent manquer de se produire en Epire dès que les troupes grecques se seront retirées des régions attribuées à l'Albanie alors que la grande majorité de la population y est d'origine grecque. Les menées turques venant s'ajouter à toutes les querelles intérieures qui rendent la tâche si difficile au gouvernement de Valions, l'Italie et l'Autriche ee proposent d'envoyer chacune un navire de guerre dans les eaux albanaises. On en est, d'autre part, à envisager l'éventualité de la suppression pure et simple du gouvernement provisoire. Une dépêche de Valions fait valoir qu'en présence de la situation chaque jour plus compliquée, Ismaïl Khémal bey a fait Ravoir à la commission internationale de contrôle que le gouvernement provisoire lui semblait manquer d'autorité et il aurait proposé à la commission de prendre en mains le gouvernement et 'd'instituer elle-même et sous sa respon-sabilitéj d[es autorités locales djtns les provinces. Ismaïl Iihémal renoncerait donc à tout espoir d'imposer l'autorité du gouvernement, provisoire en dehors de Vallona et il s'effacerait pour laisser le. champ libre, à la commission interna-, tionaje de contrôle,qui deviendrait de ce l'ait maîtresse de toute l'organisation al-! banaise. Cela ne serait vraiment efficace comme moyen d'apaisement que si Es-sad pacha consentait à son tour à s'effa-çer; or, il ne semble pas qu'Essad pacha, qui domine totalement à Durazzo, y soit le moins du monde disposé et si Essad pacha continuait à agir.isolément à Durazzo, il est bien évident que la commission internationale de contrôle, administrant le pays de Vallona, se trouverait bientôt dans une situation aussi difficile que celle it laquelle le gouvernement provisoire est actuellement acculée. La question posée par Ismaïl Khémal bey est donc extrêmement délicate; pourtant les grandes puissances y. sont favorables en principe, mais à la cèndi-, tion que le rôle de la commission internationale de contrôle serait strictement, limité et comme durée et comme attributions. Il faudrait craindre^ en effet, que par l'intermédiaire de la commission internationale certaines influences ne s'affirment définitivement en Albanie et ne cherchent à obtenir une véritable mise sous tutelle du nouvel Etat, ce qui créerait d'avance une situation impossible au prince de Wied et au gouvernement définitif qu'il établira dès son arrivée en Albanie. On le voit, cette création politique absolument factice réserve de graves soucis à l'Europe et il y. a là un nouveau « guêpier » autrement dangereux que l'ancien « guêpier » macédonien.La tentative criminelle dirigée à Paris contre Chérif pacha dans les circonstances que nous avons rapportées a un caractère politique certain et'atteste quelles passions divisent lé monde politique ottoman. Le général Chérif pacha, ancien ministre de Turquie à Stokholm, est, eh effet, un des adversaires lès, plus' résolus du parti jeune-turc. Depuis trois ans. il a combattu avéc une rare énergie le comité Union et Progrès et il publie à Paris une revue, le « Mecherontiet », qui est l'organe en Europe du parti libéral ottoman. A plusieurs reprises, les jeunes-turcs essayèrent de se réconcilier avec Chérif pacha et on annonça que celui-ci rentrait à Constantinople, mais la lutte, âpre et sans merci, ne s'en poursuivit pas moins entre lui et les jeunes-turcs. Il ne semble faire aucun doute qu'un fanatique du nouveau régime ait I voulu débarrasser 1e parti j.eune-tùrc die | cet adversaire redoutable. Dans des déclarations qu'il a faites aux journaux im-j médiatement après la drame, Cherif pa-j cha a affirmé sa conviction qu'il s'agit d'un crime politique « organisé par le gouvernement turc ». Il a ajouté qu'il croyait que l'instigateur en est le grand-vézir actuel, Sa'id Halim pacha, qui est le propre frère de la femme de Chérif pacha, la princesse Emineh d'Egypte. Ce sont là des déclarations très graves qui ne peuvent manquer de produire une profonde impression dans, les milieux ottomans. Trop de tragédies politiques ont déjà marqué l'arrivée au pouvoir des ; jeunes-turcs et il faut espérer que la justice française fera la pleine lumière sur cette affaire. | manKi'S-V.T ■wyu.'Muji \ Mouvement gréviste ° uan, le Mu ye l'Afrique h 't , La situation au Cap Le Cap, mercredi, 14 janvier. Le service des tramways fonctionnait |* dans la matinée, mais lès w.àt union sont ^ prêts à abandonner les voitures au pre-n mier signai L'ordre de grève générale ne vise jusqu'ici que le Transvaal et l'Orange. e Toutefois, la Fédération des syndicats at-e tend les événements et est prêt à donner cet ordre dans la province du Cap. (a) A Johannesburg r La Bourse du Travail transformée en {orl s J.uhannes-burg, mercredi, 14 janvier, e Le chef travailliste Bain, que la police s- cherche vainement ù arrêter, reste sous la protection des travailleurs à la Bourse du :i Travail, qui est barricadée et sur laquelle e flotte ua drapeau rouge. De l'eau potable s et des provisions de bou.he ont été amassées en abondance dans le bâtiment, mais il se pourrait que l'éclairage fût supprimé l ce soir par ordre des autorités. Toutes les s rues adjacentes sont déblayées. A l'inté- s riotir de la Bourse du Travail se trouvent S deux à trois cents travailleurs armés,prêts e à repousser de vive force toute tentative s d'assaïut. s Des pierres ayant élé lancées contre é elle, la police' baïonnette au canon, disper- :. sa une foule considérable de manifestants à qui entouraient La Bourse de Travail. Il y .- a eu deux blessés et dix-sept arrestations, i- En conformité de l'état de siège, tous las e habitants sont contraints de rester chez :- eux de 8 heures du soir à 5 heures du ma- >. Un. Personne ne peut sortir ni entrer '- dans la ville sans un laisser-passer. Des i- patrouilles parcourent continuellement les e rujes. ' '- Les trains chargés de marchandises oon- s tinuent .'ù arriver régulièrement. it Ijes environs de la Bourse du Travail e sont, maintenant déserts et un' cordon de i- police, baïonnette au oanon, empêche toute ■t entrée à la Bourse. La police aurait l'nten- e tion de garder les meneurs dans la Bourse it et de les arrêter au moment convenable, i- Des préparatifs ont été faits dans l'hôpital s général uour soigner tes personnes qui 5— HiOltïOIl •ait i pourraient être blessées dans les désordre; •ité ' qu'on redoute pour ce soir, mais jusqu'il Ors le calme est complet. Seul un photographi ser a été blessé d'un coup de baïonnette, aa-, | Un journaliste a réussi à pénétrer ce soii ce dans la Bourse du TravaiL. Il y a trouv< al- les portes et les fenêtres barricadées à l'ai ice de.de boites remplies de briques près des Es- quelles se trouvaient d'autres boites piei •fa- nés de munitions. Les défenseurs de li M, Bourse se déclarent résolus à ne pas s< iOit rendre tant qu'ils auront entre les main: ad une barre de fer ou un gourdin. La plu )U- part ne sont, vêtus que d'une cbeimise e m- d'un pantalon. Ils ont des visages noircis, ad- hagards, et comme nourriture disposen 3U- surtout de fruits. (a) ssi 0r_ La situation dans les mines du Raad ac- Toutes les opérations sont suspendues dans la mine VVhitbank. te; Les employés de la mine City and Subur )nt kan ont cessé le travail et se sont mis er di. grève. Par contre, ceux de la Simm® er_ Jack, principalement les travailleurs di >nt forL<3' se sont Prœque à l'unanimité déela-ri. rés contre la grève. Toutes les mines dan; e[ le Rand West fonctionnent, sauf la Wesi jsl Rand Consolidated, où on s'attend à cé qu< ;es les employés reprennent le travail Lors 1je' qu'ils se rendront compte qu'une protee -,]e tiàn complète leur est assurée. jU; L'embauchage des travailleurs Cafras 3j_ continue comme d'habitude. On espèrt le- ÇP'il ne Eera Pas nécessaire de l'interrom ar- Pre- *-a3 Plus influents parmi les travail 5a- fours nègres ont promis de faire tout leus r-p. possible pour que leurs compatriotes res- Y. tent calmes. ' (a) ;nt Les rigueurs de l'état de siège la" Durban, mercredi, 14 janvier. Les grévistes ayant hier, à Réveil, prèf } de Durban, arrêtés une machine, puis enlevé et maltraité le mécanicien qui la oon-' " duisait, l'officier commandant la localité ™P les a sommés de remettre cet employé ex e " liberté. Il a obtenu aujourd'hui qu'il fù1 relâché. Il a frappé d'une peine de treize mois de travaux, forcés l'aiguilleur qui £ ' arrêté une machine en manœuvrant un si-gnal. A Bloenifonteyn, l'état de siège es1 appliqué de • façon rigoureuse. A Oreœgia 5j. il a été interdit aux grévistes de quittei leurs maisons. Il a été inteodit de leur four-/ nir aiuoune aide. A Johannesburg, on n< |.0g signalait jusqu'à minuit aucun incident. jer Las rues étaient tranquilles. A Pieterma-ritzburg, au cours d'un iheeting. tenu er vue de la nomination d'un comité de salut lr_ public, le maire ayant exprimé l'avis qu'ur es_ tel comité n'était pas nécessaire, le colone; Clarke, commandant des forces station-gjj ; nées dans la ville, a déclaré que l'état dt siège l'autorisait a.u besoin à le nommei lui-même. Il a ajouté que, dans ce cas,' le m_ maire en serait, nomfné membre. Après Da_ une discussion, le comité a été constitué çjj et on a organisé un corps spécial de police. ^le . ; ! Nouvelles de l'Étranger | ALBANÎE L'arrivée du priace as wied à Durazzo 5 Neuwied, mercredi, 14 janvier. 3 Certains journaux ont annoncé que la date de l'arrivée du prince Guillaume de p. Wied à Durazzo était fixée au 21 janvier. La «Gazette de Neuwied» dit apprendre de bonne source que rien encore n'a 1 été arrêté à ce sujet. « Cette réserve serait due, dit la <i Gazette », à ce que la question de 1'èmprunt international n'est pas encore résolue. Dès que l'emprunt s.era chose faite, rien ne s'op-1 posera plus à la réception des délégués albanais qui vraisemblablement seront reçus à Neuwied. » (a) Précautions italiennes . Vienne, mercredi, 14 janvier. ' A propos de l'information relative à l'en-' voi de navires de guerre italiens à Brindi-' si, le n V/iener Algemeine Zeitung » fait e remarquer qu'il s'agit d'une mesure de précaution prise par le gouvernement italien pour le cas où des troubles sérieux éclate-r raient en Albanie et afin de prendre, le cas échéant, des mesures semblables à celles que pourraient être amenées à prendre l'Autriche, ainsi que d'autres puissances. ' (a) La délimitation des irontières Cologne, mercredi, 14 janvier. 1 La « Gazette de Cologne » annonce que u l'intention attribuée aux puissances de la 2 Triple-Entente de se retirer de la commis-e sion de délimitation de 13 frontière albanaise ne semble pas devoir être mise en ® exécution. Il existe bien des différends en- ; ' tre lés grandes puissances aù sujet du syn- 3 dicat financier austro-italien, mais ils -ne I sont pas de nature à empêcher les gouver-' nements 'de la Triple-Entente de continuer s leur collaboration dans la question alba-3 naise. (a) ALLEMAGNE Encore la mission s du général von Sanders Y Paris, mercredi, 14 janvier. ;- On mande Saint-Pétersbourg au «Temps»: s On peut s'attendre à .une nouvelle dé-z marche du gouvernement russe à Berlin ■- ! pour demander des précisions sur les pou-r voirs du général von Sanders et faire con-s : naître en même temps le point de vue du s cabinet de Saint-Pétersbourg. (c) !. A LA CHAMBRE PRUSSIENNE Le ministre de l'intérieur déclare qu'il il désapprouve en général le3 fonctionnaires e qui interviennent sans nécessité, par la e voie de la presse, dans des procès en i- cours, mais il se refuse à donner des pré- e cisions sur des représentations quelaon- i. ques qui auraient été faites au préfet de il police von Jagow à cause de sa lettre rela- î tive an procès de Savernç, C'était, dit le L Xi. ta. J*. a ministre,, uniquement l'alfaire du chef de à service de savoir s'il devait ou non approuve ver ses subordonnés. (a) ir AU PARLEMENT O'ALSACE-LORRAIHE ré LES IWCItoiiNTS Dïl SAvERNE La Parlement a repris &a séance mer-s- cre-di après-midi. ■i- L'asiiemDIée cpntinue fie s'occuper des la événements de Saverne. *o M. Peli'i, sous-secrétaire d'Etat à la jœ-is tice, rejette hautement l'accusation portée J- fw le colonel von Reutter contre, les ma-et gistrats de Saverne qui, a dit le colonel, 5, auraient agi avec partialité à l'égard des it militaires. L'assemblée l'applaudit et l'approuve. M, Hauss, leader du parti oftntrdste, dé-olare qu'il s'agit d'itne fausse conception que le militarisme a de ses droits. Or, le gouvernement impérial semblant se ran-n ger du côté du militarisme, les prérogati- ves C''J peuple risquent de dispai-altre. u M. Hauss critique ensuite énargique-' ment la parodié*'du conseil de guerre. Il l'appelle les paroles qu'avait prononcées le ® conseiller Medicus, annonçant trois jours ^ avant l'acquittement de3 militaires. Il par-3_ le également des télégrammes que. le pré-sident du tribunal militaire,le général Nar-bonne, adressa à M. de Jagow, à Berlin, - et au prince-héritier, télégrammes qui per-e mettent d'admettre que le conseil de guerre n'a pas rendu des jugements impar-j] tiaux. jT M. Mandel, secrétaire au gouvernement d'Alsoce-Lorraine, réfriond aux orateurs précédents.' Il exprime son regret de ce qui est arrivé à Saverne.. Seuls, les socialistes et les ennemis de la Constitution en tireront profit. i Il répond aux pangermanis-tes, qui accu- , i-' sent le gouvernement de trop de faiblesse, i- que celui-ci veut gagner le peuple à sa eau- j ■é se, à la c^iae allemande, et non pas le , n combattre. it M. Einmel- critique le gouvernement par-:e ce qu'il n'a pas fait , son devoir. Il parte en-a suite du colonel von Routier. Il dit. que de i- l'avis d'un médecin qui a assisté aux dé-st bats, le colonel von Reutter a fait l'effet d'un homme atteint d'une maladie • nerveu-•r se grave et dangereurse la fohe des r- grandeurs et de la persécution. le t. Déclarations de ,M. Zorn de Bulach i- M. Zom de Bulach'prend à son tour la n parole. Le secrétaire d'Etat se refuse à dis-it çiitei aJir les questions de critique avec l'o'-n rateur sOcialisle. Le gouvernement ne s'at-si tendait pas à avoir des éloges. 11 a voulu i- mettre au point aujourd'hui certains pas-le sages de ses déclarations d'hier qiù au-ir raient pu être ma! interprétées. Le minis-le tre de la justice, déclare-t-il, n'a fait que ss son devoir en prenant la défense du perlé sonnel militaire, mais il n'a pas voulu at-?. taquer la validité du jugement du conseil de guerre-. Le gouvernement n'a pas sacri-» fié les intérêts du pays, comme on le lui reproche. Si nous ne sommes pas intervenus, c'est qu'une intervention formelle n'aurait eu aucun succès; Le fameux lieutenant von Foerstner a prononcé certaines expressions, disons le nom : des termes... (rires de l'auditoire. ;0 Les paroles du secrétaire d'Etat sont complètement couvertes par les rire3 de l'as-a. semblée. On ne comprend ce qu'il veut di-le re.) Il ajoute : Je tiens à déclarer ici que l'autorité. militaire avait déclaré qu'elle ou-i- vrirait une enquête et prendrait Les mesu-a res nécessaires. L'officier a été puni et nous n'avons pas le droit de juger si lavp-uni-i- tion est suffisante. Le reproche que nous it a adressé M. Hamel ne peut être basé que !S sur des hypothèses. p- « Allez, donc voir à la commission du ;s budget du Reichstag ! », s'écrie M. Emmel. e- On a parlé du gouvernement personnel de M. Zorn de Bulach. Il n'en existe pas. Tout au plus y a-t-il des divergences de vues entre les autorités civiles et militairés. (A ce moment, les interruptions devien-nent si violentes que M. Ricklin est obligé i- d'intervenir.) Nous sommes loin d'avoir it songé à critiquer la population de Saverne, é" ajoute l'orateur. Nous n'avons fait que ■n constater les incidents qui se sont produits. e" Une discussion s'engage alors entre le !e secrétaire d'Etat et M. Emmel au sujet de la franchise d'impôt des Rois et des 'e princes. s- M. Zorn de Bulach continue : D'après la Constitution, le statthalter n'a aucun droit de s'immiscer dans les questions militaires. . « Hélas ! », soupire M. Emmel. îe Le secrétaire d'Etat essaye ensuite de la justifier. l'attitude du Kronprinz. Le repro-s- cho adressé au .Kronprinz est famx et in-3- juste. Enfin, il affirme que le gouverne-:n ment, dans toute cette affaire, n*a eu en i- vue que la défense des intérêts du pays, i- Au moment où la parole va être donnée i» â M. Wolff, M. Emmel demande le renvoi r- de la discussion. >r Sa proposition est acceptée. Là suite des a- débats est renvoyée,à demain à 10 heures du matin. W CUBA — M. Pablo Dssvernine, ancien ministre de Cuba à Washington, est' nommé ministre des affaires étrangères, en rempla-cernent de M. Cosme de la Torrienta, dé-missionnaire. (a) GRECE Z Lâ QUESTION DES ILES u On négociera Constantinople, metviredi, 14 déoembre. Dans certains milieux diplomatiques, le bruit ooiurt que tant du côté de la Turquie "d cpie de celui de la Grèce on serait disposé à -3 entamer des négociations dii'ectes fxiu:- ré-la soudre la question des îles, in ' é- La réponse de la Triplice i- Londres, mercredi, 14 décembre, le Les notes italienne, austro-hongroise et a- allemande, sauf quelques légères différente ces. de forme en çe qui concerne les lies 3 occupées par la Grèce, sont en subsiance - identiques. Quant aux lies occupées par l'Italie, le gouvernement italien, on le sait, maintient ses promesses de les restituer à la Turquie, mais il déclare que la date et les ■ conditions de cette restitution forme- 1 . ront l'objet d'un accord ultérieur entre les 1 gouvernements italien et ottoman, confor- 1 3 mément au traité de Lausanne. Les gouver- ' nements alLemand et austro-hongrois dé- £ , clarent adhérer au point de vue du gouver- c B nemen-t italien. Vienne, mercredi, 14 janvier. D'après la «Wiener Allgemeine Zeitung», s la remise de la note,' à Londres, contenant la réponse de la Triplice, qui devait avoir lieu hier, n'a pas été effectuée parce que . l'ambassadeur d'Allemagne a dû partir ino- i i pinément. La réponse de l'Allemagne sera c 3 remise probablement par le premier se- 1 . crétaire de l'ambassade d'Allemagne. c L'information d'après laquelle la note des j puissances de la Triplice n'aurait pas une te- i - neur identique a été confirmée au journal t 1 de source compétente. Toutefois, il s'agit e uniquement de différences de style. Lo con-s tenu de cette note est exactement le mê-. me. La remise des .notes particulières de dif-. férammient rédigées a été préférée, afin de bien faire comprendre qu'une attitude con- i certée e,t s'opposant à celte d'un autre grou- < ■1 pe de puissances a été jugée superflue dans . La question des îles, dans laquelle les puis- i sances suivent déjà ■ des lignes s-uffisam- i ment parallèles. (a) 1 l ITALIE i i L'organisation de l'aviation militaire < s Rome, mercredi, 14 janvier. La « Tribuna » publie un exposé sur une < nouvelle organisation de l'aviation, tendant ' - ù. lui donner une plus grande importance, i -, La « Tribuna.» dit qu'à la fin de l'an- I - née l'Italie aura un minimum de dix-sept i = escadrilles d'aviateurs et treize dirigea- 1 btes. Le projet d'organisation vise l'auto- 1 nomie du personnel, la création d'un insti- 1 tut central aéror.autique, la création d'un 8 corps .de volontaires aviateurs et la créa- ' tion de deux commandements,. l'un pour le ■ t plus lourd, l'autre pour 1e plus léger que' i ' l'air. (a) ' 3 Nouveau démenti Rome, mercredi, 14 janvier. ' Une note officieuse déclare que la nou- ' a veHe de la vente par l'Italie à la Turquie d'un croiseur du tvpe « Pisa » est fausse. 1 r ■ ' <■ • JAPON i J. LA CATASTROPHE DE KAGOSHIMA Tokio, mercredi, 14 janvier. ■ Un télégramme du bureau de l'admi-nis-e tration des forêts des environs de Kago-shima annonçait hier soir que de nouvel-les et fortes secousses de tremblement de il terre s'étaient produites. Le capitaine du [- cuirassé japonais « Tone » télégraphie i- qu'il ne reste pas âme qui-vive à Kagoshi-i, ma. Le bruit court qu'un vaisseau, ayant it à bord 307 passagers qui s'y étaient réfugiés après la première éruption, a été cou-a lé par la seconde éruption, e ,S Le volcan en éruption dans l'Ile de Sa-kourachima s'ést partiellement écroulé | dans son propre cratère. L'éruption com-e mence à diminuer d'intensité. (a) t- L'étendue dH désastre Nagasaki, mercredi, 14 janvier. s Suivant des télégrammes radiotélégra-L" phiques, la ville de Kagoshima est ense-s velie sous une épaisseur de 15 pieds de e cendres. Six cents maisons se sont effondrées. L'Ile de Sakourachima est considé- : 'J rée comme perdue. Elle est enveloppée de '' masses de fumée à travers lesquelles jail-lissent des gerbes do flammes. La chaleur 1 est si intense qu'aucune embarcation ne 1 peut approcher. Un typhon souffle. Les 1 grondements souterrains continuent, (a) ® MONTÉNÉGRO Les ciselions e Cettigne, mercredi, 14 janvier. Voici tes résultats définitifs des élections, s pour la Skoupchtina. Sont élus : 46 mem- i e bres du parti gouvernemental et 16 mem- ( s bres de l'opposition, dont 9 radicaux. , (a) , PORTUGAL it i La grève des chemmots Madrid, merdredi, 14 janvier, e La direction générale des chemins de j i- fer de Madrid à Caeérès et au Portugal a i- reçu ce matin l'ordre de suspendre le dé- • .- part du rapide de Lisbonne où les cliemi-n nots ont déclaré la grève, aujourd'hui. Lisbonne, mercredi, 14 janvier. , e Un train, parti de la gare centrale et qui ( li portait un détachement de la garde républicaine chargé de garder l'embranchement . s des lignes du Nord et de l'Est, n'a pas pu s dépasser la. station de Braco de Prata, près de Lisbonne. Les grévistes ont fait dérailler une locomotive sur la ligne de l'ouest, j entre les stations de Mafra et de Malvei- , ra. Toutes les mesures sont prises pour , que le service des postes souffre le moins ; possible. (a) » * * Lisbonne, mercredi, 14 janvier. Un service d'automibiles est organisé. ( pour le transport de la correspondance entre les points desservis par tes chemins de fer du Nord et de l'Est, dont les employés c sont en grève. Les autos sont également e chargés du transport des voyageurs. Les k revendications des cheminots concernent i. seulement le service de leur caisse de secours. (a) Explosion Iisbonne, mercredi, 14 janvier. Une explosion s'est produite à la pou-it drerie de Chelas, près de Lisbonne. H y a i- un tué. Cette explosion n'a aucun rapport e avec la grève des. cheasinots, .(«) ROUMANIE ar it, Nouvel-An à Bucharest, mercredi, 14 janvier, et A l'occasion du Nouvel-An, le roi Carol ie- a adressé à l'armée un ordre du jour dans es lequel il rappelle que l'armée a exécuté fi. >r_ dèlement son devoir en accomplissant ■r. faits importants de l'année dernière. Il ajoute que la rapidité et l'énergie avec lfes-t T. quelles cette action grandiose a été esécu» tée rehaussent la gloire de l'aimée. SUÈDE nt La guerre à l'alcool >ir De StoekhoLtii au u Matin » : ne La commission parlementaire de tempé-» o- ranc« a présenté son rapport sur la venu ra aes spiritueux. Le .rapport préconiserait tâ- i'interdicaioii de la vente des spiritueux aux particuliers et d'en aocorder te moiio- es paie à une société privilégiée. • L'importa-. te- lion des vins ne serait pas atteinte par cet* al te mesure. . (a) TURQUIE Pourparlers turco-russes if-- Constatitinople, mercredi, 14 janvier, de Les pourparlers turco-russes ont conti-. n- nué hier entre le grand-vézir, Enver pacha u- et l'ambassadeur de Russie. ns Les points principaux qui. ont été examw is- nés sont la mission militaire allemande,; n- les réformes ù introduire dans l'empire ottoman, l'admission d'un conseiller russe à la Dette publique ottomane et diverses questions pendantes, tels qu'un "appui > éventuel de la Russie à la Turquie. Sur 1e premier point, Enver pacha a dé-ne cJaré que la mission militaire allemands nt n'a pour but que de donner à l'armée un» :e. instruction technique militaire. Le géné-nS n- Liman von Sanders ne sera qu'un simpla pt inspecteur recevant des ordres du minis< j. tre de la guerre. II n'aura aucun commun. ,o- dement effectif. A l'expiration des cinq aiu ti- nées, la mission retournera en Ailemaga?., m Sur le deuxième point, M. de Giers a dé» :a. çlaré qu'il se. montrerait conciliant au. suie iet des réformes arméniennes. Le rôle desj ne inspecteurs étrangers sera déterminé pa" les desiderata de la Porte, mais les conseillers techniques étrangers auront lé droit d'en référer aux puissances sur tous les u. différends qui pourraient.-s'élever. Lje Sur le troisième point, il a été conv vis} que la Russie aurait le droit d'être représentée au conseil d'administration de ia Dette ottomane pur un délégué désigné par le gouvernement russe. ^ En ce-qui concerne les questions actuellement pendantes, elles ont été rapidement résolues. Enûn, la Russie a promis, de prê-,0„ ter à la Turquie son appui diplomatique pour la réalisation d'un grand emprunt, èt ^ dans la question des îles. (a) lu Le général von Sanders lie i promu maréchal :u" Constantinople, mercredi, 14 janvier. n' Le général Liman von Sanders est pro- u*. mu au grade de maréchal turc. (a) iu- ; Lettre de Turquie (De notre correspondant) Les unionistes et l'armée. — Le cabinet Saïd Halim pacha. — Les dangers futurs. CONSTANTINOPLE, le 7 janvier, e Le cabinet. Saïd Halim pacha croit ,. pouvoir braver la Russie en s'appuyant ,. sur l'Allemagne.' Telle est la significa-e tion principale de l'élévation d'Enver . bey, qui a à peine trente ans, au rang r de ministre ue la guerre, commandant e à de vieux maréchaux et généraux de s division blanchis dans les batailles et que cette promotion a, naturellement, offusqués. 'Et ce mécontentement a été visible. Mais il s'agissait aussi de chasser de l'armée les Ententistes et tous les officiers ayant plus ou moins' pactisé avec la « Ligue "militaire » qui a amené s* jadis la retraite du cabinet Mahmoud ■" Chevket pacha et son remplacement par -" celui présidé par Ahmed Mouktar pa--cha dont feu Kiamil pacha était le principal conseiller. Aussi apprit-on ces jours derniers qu'Izzet pacha, ministre de la guerre sortait, était devenu tout à coup impossible. Pourquoi impossible? Parce qu'il favorisa, dit-on, cer-taines tendances pouvant mettre en rei a lief ceux qui, dans l'armée, sont honnis '" par les unionistes et qui, à Tchataldja, " leur inspirèrent tant de craintes après l'assassina de Nazim pacha. Dès qu'Izzet pacha, à qui l'on décerne aujour-■i d'hui un brevet de mollesse, se lut com-" promis de la sorte, on lui intima l'ordre t de donner sa démission et il rentra dans J le rang sans éclats et sans protestations s vaines. La disgrâce était dès lors sùs-■- pendue sur la -tête de tous les anciens ligueurs, de tous les lronueurs, de ceUx, - enfin que l'Union et Progrès déteste et r dont il se méfie. On parlait de quarante s à cinquante victimes prêtes à être fràp>-pées à l'état-màjor et dans les corps d'armée. Mais le Tanine ae ce matin dépasse de beaucoup ces chiffres. Selon lui, 280 généraux de division, généraux de brigade, colonels et lieutenants-colo-nels sont mis à la retraite d'office. C'est e stupéfiant, et l'on se demande après cela '1 si l'armée ottomane n'est pas' décapitée et comment l'on remplacera tous ces î3 chefs militaires au moment où la situa-1 tion politique, dans le proche Orient, n'est pas claire et parail même recéler des dangers, ne fût-ce que du côté de la Grèce, d'où pourrait partir l'étincelle embrasant cette partie de l'Europe et même l'Anatolie. Décidément, le Comité a et ses adhérents ne reculent devant rien, 't Cette nouvelle coupe sombre, comprenant Ahmed Abouk pacha, Hadi pacha,

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes