2meAnnée H036 Dix Centimes Du 2 au 8 Septembre 1916 u v ndépendant fibonnement: Cinq francs par an payable 1,25 par trimeetre ]o.urngWparaissant tous les Sameöis en 8 pages flöministralion el Redaction : 43, Rue öe Dampremy a Charleroi SOMMAIRE : Les Mois : Septembre. — Charité. — La Semainede Gmèrre, Aeamis. — La Vie Hebdomadaire, d'Artagnan. —Notre Album: Le soleil Jflohe, Jean Richepin ; Chanson d'un soir, GréGOIRE Le Roy£— Reveries du Violoneux, G. VANDEEVest ; — Souvenirs historiques: Prise de Sébastopol, Damas. — Chronique Littéraire : Les Maine, Flo»; Promenade, Flor : Volonté, Flor ; Adolescence, Maür. Lecomtse; — Binche : Exposition d'Art ; — Lectures (a suivre), G. Vanderves^, — Par Monts et par Vaux : Mont-sur-Marohienne et Monligny-le-Tilleul (suite et fin) Le Jtjif Errakt. — Theatres, Conférences.—Mvis et Arrêtés du Gouvernement. — Liste des Soldats beiges mortt pour la Patriè. ^ Mejz, . LES MOIS SEPTEMBRE Le septième mois de l'année romaine et le neuvième de la nötre C'est celui oü l'été finit et oü l'automne lui suocède. Pendant ce mois, la terre commence a se dépouiller de sa verdure. La seconde sève, celle qui doit accumuler dans les racines les principes de leur accroissement, finit de se développer, Chez les Romains, oe mois était • cons acre a Vulcain. Les principales fêtes eélébrées en septembre étaient les dionysiaques. On célébrait, sousfta nom.de.,ioyeuseg présentaient, suivant les e»s, des oaractères assez différents : les unes étaient des fèlcs champêtres ou populaires,les autres des fêtes d'iniliés,des mystères. Dans presque tous les bourgs grecs, le culte de Dionysos était l'occasion de processions grotesques, de banquets, mais nu lie part les fêtes dé Dionysos n'étaient aussi nombreuses et aussi brillantes qu'en Attique, au V° et au IV« siècles avant notre ère. D'après la légende la plus accreditee, Dionysos était fils de Zeus et de Sémélé, fille de Cadmos Pour ce mois, le vieux cultivateur n'a guère de dictons : Quand l'abricotier est en fleur, Jours et nuits ont même longueur. Quand est passé le vingt septembre L'aïeule reste dans sa chambre. Au point de vue historique, ce mois rappelle les massacres de septembre 179a, les lois d> exception que le gouvernement francais obtint de la chambre en septembre i835, après l'attentat de Fiesohi, la revolution beige en i83o, la ohute du second empire francais le 4 septembre 1870. Les jours heureux sont les 6, i5, 18 et 3o. - Les jours malheureux, les i3,16, 22 et 24 L'ange de oe mois est Huriel, le demon Thamuz, 1'animal l'ane, l'oiseau l'oie et l'arbre le buis. Notre Feuilleton L'abondance des matières nous oblige a imprimer notre feuilleton en un supplément que nous tenons a la disposition des lecteurs qui en feront la demande a nos vendeurs an en nos bureaux. La Part du Pauvre Report. . . 243.07 Quelques amateurs de musique de la rue i,3o 20,00 5,oo d'Hurtebise a Binohe . . Jp -. ., Un généreux anonyme XYZ, a Fioreffe Pour que notre petit ohéri soit sous la protection de la Sainte Vierge .■*£. Prix d'une insertion. S. C1.00 En voyageant a pied Helle. . . Wzf^t-''- 5.oo Pour la guérison complete de Jules . .2.00 . 277.37 Total 9§ CUERRB Les combats aériens devïeanentehaqua ioar plus teéqueE-tSS; ft'Mfl T^lrM**?. -pjös-^Söeu-RtP-jiaEs; Les élégants avions et les sveUes'dirigeables, qui, nagüère, évoluaient «sportivement» pour le plaisir de nos yeux, non seulement se heurtent aujourd'Jiui, tels jadis les légandaires et terribles abordages des corsaires, mais ils sèment leurs bombes dévastatrices sur les ville3 et les villages. La-haut, par-dela les nuages, dés canons, des mitrailleuses, des engins meürtriers, spécialement cpnstruits pour les combats aériens, jouent aussi un role dans la guerre actuelle. Lorsqu'un avion ennemi apparaït dans l'éther, l'adversaire vole audacieusement a sa rencontre et cherche a l'abattre par tous les moyens fbnt il dispose. C'est que l'oiseau mécanique est avant tout un espion « perfectionné » autrement utile que le cavalier, le cavalier ou le courageux et téméraire messager qui, déguisé, traverse les lignes ennemies, est arrêté et meurt fusilló pour «trahison » ! L'aviateur a peut-être observe la repartition des forces a combattre, il a determine leur prafondeur, leur déplacement, il a repéré la marche des convois de munitions et des batteries d'artillerie, il sait.'en un mot, tout ce quel'ennemi préparé en vue d'une attaque ou d'une defense prochaine. G'en est trop, car si l'aviateur rentre dans ses lignes munis de ces précieux renseignements, tous les moyens stratégiques si péniblement élaborós et mis en oeuvre par l'adversaire, deviendront inutiles, parce qu'ils seront, bientöt, audacieusement déjoués Vöïla pourquoi «l'espiotr» doit être anéanti, voila pourquoi on criblera de mitraille la carcasse métallique ou les ailes de tissus jusqu'a ce que cette merveille de l'esprit humain, s'ablme lamentablement sur le sol. On comprend dès lors toute l'importance des flottes aériennes dans les guerres modernes. Aussi bien, les Nations, mais particulièrement la France et l'AUemagne, s'im- Mézifa> posèrent de véritables sacrifices financiers pour doter leurs armées de cette nouvelle puissance combattive. On vit les deux grandes rivales construjre les « Zeppelins », les « Parceval », les «GrossV, les «Deutschland», le»«Générat-Ghaiigy», les «Glément-Bayard », les «Liberté», les «Villes de Paris», les ., « Golonel-Renard » et d'autres colosses aériens, puissamment armés, destines a se combattre et abrités— (avant la guerre) —-dans leurs -formidable^ colombieraT^WBHs" a" mMaubeuge,Yerdun,_Toji]| L SëitaT,"iTöTes, X:oMea Mulhouse, etc. fSuFcela indépendamment Hê'la nombreuse flotille des aeroplanes et des hydroplanes. Lorsque le programme d'exécution de la flotte aérienne fat accompli, on France, ce pays et l'AUemagne possédaient a peu prés, le même nombre de dirigeables et d'aéroplanes. L'armóe franchise d'aérostation comptait vingtcinq gros ballons, tant croiseurs qu'éclaireurs Les «croiseurs», nous dit un chroniqueur, sont destiaés aux longs trajets, peut-être même a la bataille audessus des armées terrestres ; ce sont de véritables dreadnoughts cubant 7000 metres, mesurant, bout-a-bout, iOO m. de longueur et emportant dans leur nacelle deux moteurs développant ensemble une force de 500 chevaux. Ces croiseurs ont une vitesse dépassant 50 km. a l'heure. Ils peuvent supporter 20 passagers ou, en cas d'attaque ou de bombardement, charger leur nacelle d'un poids équivalent de^, projectiles explosifs. Les « éclaireurs » sont plus légers puisqu'ils ne cubent que 4000 m . Leur longueur ne dépasse pas 60 m. Leur vitesse est a peu prés egale a celle des croiseurs, mais ils ne peuvent emporter que quelques passagers et la durée de leur course aérienne est moitié moindre que celle des croiseurs. Croiseurs, éclaireurs et aeroplanes se prêtent un mutuel appui. Ce sont cependant ces derniers qui offrent le plus d'avantage par leur extreme mobilité. La vitesse de l'aéroplane, sa légèreté, sa puissance ascensionnelle lui permettantde narguer le canon automobile, les mitrailleuses ou les shrapnells, en ogfcfaft une arme redoutable. Aussi bien, si on a * dire, avec juste raison, que la victoire dépend particulièrement d'une connaissance parfaite du terrain sur lequel sedéveloppgra' la bataille et des forces que l'on est appeié a Y t

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