L'indépendance belge

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03 januari 1915
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s.n. 1915, 03 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5717m04z4r/
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S6ème année, No. 348. L' INDEPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BFT.GR \ CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tl£>or House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, LUNDI 4 JANVIER 1915. registered at the g.p.o. conservation par le progres. as a netvspaper. LA GUERRE ET LA SOCIAL DEMOCRATIE. D'où vient que la conscience du prolétariat allemand n'ait pas été secouée d'un frisson de révolte et soit restee sourde aux appels de la justice.'' Il y a là un cas psychologique auquel le marxisme n'est peut-être pas étranger. ÇJu'on se souvienne de ses dog'mes fondamentaux : la conception matérialiste de l'histoire qui fait du facteur économique la base et comme le pivot de l'évolution sociale tout entière. D'après cette doctrine, les autres manifestations de l'activité humaine — dans l'ordre esthé-tiqùe, psychologique, moral, juridique et politique — ne seraient que des "épi-phénomènes" produits, causés et déterminés par le régime économique dont ils ne sont rien plus que les reflets. Ainsi donc, le taux des salaires, les formes d'industrie, les modalités du travail, 1e distribution de la propriété sont la clei de voûte qui commande et ordonne toutes les parties de l'édifice élevé pai le génie inventif des hommes groupés en société. Sans doute, on ne peut contester l'influence réelle qu'exerce U structure économique sur les autres organes de la vie collective. La vérité es1 qu'il y a, entre tous les phénomènes sociaux, des rapports d'interdépendance et des mouvements d'action et de réaction réciproques. Mais il est aisé de con cevoir l'insuffisance et le danger d'unt théorie qui, par la bouche de disciple: dépassant sans doute la pensée du mai tre, enseigne que, sans exercer aucum action indépendante, toutes les formes jusqu'aux plus élevées, de l'activité so-cîuîe, "sorti . n connexion'étroite avec k régime économique auquel elles empruntent une valeur purement secondaire ei dérivée. On pouvait croiie que cette thèse n'é tait pas sortie du domaine purement idé ologique, mais il faut bien se rendre compte qu'elle a, en pratique, complète ment faussé la mentalité de la Social démocratie. Celle-ci, imbue des précep tes de l'orthodoxie marxiste, ne voit plu: dans le cours des événements que le dé roulement nécessaire et l'enchaînemen inévitable de faits dont la cause est strie tement économique. La guerre elle-mêmi apparaît dès lors comme une nécessiti inéluctable due à des fatalités économi ques, et qu'il faut accepter, en faisan litière de toute considération morale. Di sorte qu'il aura suffi de dire aux prolé taires allemands, pour les transforme en soudards et en reîtres : La guerre es 1e résultat du malaise commercial et d< la crise industrielle. Soyez vainqueurs et vous obtiendrez, comme fruits de h victoire, un relèvement de vos salaires, et une amélioration de votre condition matérielle. Qu'on nous entende bien, il ne s'agit pas d'imputer la responsabilité du fléau qui ravage l'Europe au matérialisme économique, mais de montrer que celui-ci ne contient aucun élément moral qui pût tenir lieu de frein et faire contrepoids aux menées d'un militarisme belliqueux. Pareille doctrine, en effet, prête à tous les abus, et glisse aisément par des déviations successives à l'extrême et au pire, car elle méconnaît étrangement le rôle éminent joué par les facteurs d'ordre intellectuel et moral sur les destinées des peuples. C'est l'orgueil de l'humanité d'avoir conquis peu à peu, sur la barbarie primitive, des notions de justice, de droit et d'honneur; d'avoir constitué, par l'effort lent des générations successives, tout un patrimoine d'idées et de sentiments, dont le reniement met un peuple au ban de la société des nations.L'étiage moral d'un pays, et son vrai degré de civilisation, se mesurent à ce que vaut pour lui, la fidélité à la foi jurée, le respect des traités, la dignité, la fierté de caractère, le culte de l'honneur. Ce sont là des sentiments pour lesquels la Belgique a versé son sang, mais qui ne pesènt pas dans la balance de la Social-Démocratie et ne rentrent pas dans le cadre de la Kultur allemande — .cette Kultur que les 93 Intellectuels^ signataires du fameux manifeste — tous Herren Professor mâtinés d'Excellence^ '-^rorlaméûl inséparable c1u militarisme prussien. Que peuvent-ils dès lors comprendre à ce que sentait si profondément ce jeune écolier chinois, résumant, avec une noble simplicité, dans une composition sur la guerre, la fière réponse belge à l'ultimatum allemand : " Je suis un pays, et non une route." Telle fut en effet leur erreur — et leur crime, et nous n'aurons de cesse que pareil forfait ne soit châtié et rendu impossible dans l'avenir. Il faut épargner t à jamais au monde les horreurs d'une - guerre d'extermination, comme celle que ; les hordes dévastatrices allemandes ont ; déchaînée sur la Belgique. Aussi, de même que Rome victorieuse t- sut imposer aux peuples de son immense : empire la grande "paix romaine," de - même les Alliés imposeront à l'Allema-' gne vaincue, la paix libératrice, la : grande paix européenne, sous un régime : de libre démocratie qui en est l'indispen-, sable sauvegarde. i JULES COUCKE. LES UNS ET LES AUTRES. III est, décidément, très difficile d'être \ compris.-- Nous en faisons l'expérience, s ces jours-ci encore On sait, en effet, que " l'Indépendance belge," désireus~ de maintenir 1 opinion belge à l'étranger, a ouvert ses colonnes aux représentants autorisés de tous les ^ partis—et qu'elle publie des articles de -collaborateurs éminents et d'opinions <-absolument opposées.... Or, parce que nous avons publié un * article de M. Henry Lafontaine, séna- J teur, prix Nobel pour la Paix, et dont j on connaît la science et les travaux, s nous recevons de vives protestations de < la part de certains de nos lecteurs. Il ne ■> nous déplaît pas de publier, à titre d'exemple, deux de ces protestations-car elles montrent qu'il est bien difficile ( d'obtenir la liberté d'opinions : Monsieur le directeur. Quel dommage Que vous, qui accomplissezune > œuvre vraiment nationale, vous laissiez se glisser ; dans vos colonnes des articles blasphématoires comme celui de M. Henry Lafontaine. Noël de Feu et de Sang," inséré dans votre édition de ce < jour. Vous êtes ie seul quotidien belge important t paraissant en Angleterre actuellement; dès lors • y ou 3 êtes lu par la quasi-totalité de nos compatriotes exilés dont vous froissez profondément ainsi les convictions religieuses d'un grand nombre Je ne doute pas d'ailleurs que plus d'un ■ qui n'ont pas la Foi, désapprouvent entièrement , une telle dissertation, particulièrement déplacée dans les circonstances présentes, et je gagerais 1 que vous l'avez laissé insérer par quelou'inad- ( vertance, car je vous suis depuis les premiers • jours de votre éclosion, à Londres, et ne puis que ] rendre hommage au tact et à la modération avec lesquels vous vous acquittez de votre mission. Cette mission vous la comprenez parfaitement en relevant les courages et en exhortant à la confiance, de façon si constante et si persuasive, et le bien que vous faites ainsi, chaque jour, doit être si grand, que oelui qui, comme moi. voit un i obstacle dans votre chemin, a le devoir de l'écar-er. C'est dans l'intérêt de notre Patrie que vous ervez si glorieusement! Veuillez agréer, etc., 29 décembre 1914. X. Voici le second lettre...exemplaire : le 1er janvier 1915. Monsieur, Profondément indigné par l'article injurieux in-itulé " Noël de feu et de Sang," et signé Henry ^fontaine, de votre numéro du 29 décembre, je je puis m'empêcher de protester contre cette prône utrageante pour les opinions religieuses de tous es catholiques. Quoique même les discussions des partis ne oient pa3 do mise actuellement, je les admettrais ■nocre, mais quant à fouler aux pieds d'une naniera aussi grossière les^ sentiments du monde latholique. c'est dépasser là les bornes permises : ['autant plus que " l'Indépendance," étant le seul :rand journal belge paraissant en Angleterre, die aurait dû ménager un peu plus les opinions de ■es lecteurs. En conséquence je cesserai dès au-curd'hui d'acheter quotidiennement votre feuille. Recevez, je vous prie, etc., CHEVALIER DE X. Nous avons supprimé les signatures le ces lettres. Nous ne doutons pas que nos corres-jondants nous en sachent gré—après ivoir compris... Mais, répétons-le, de tels incidents sont de nature à prouver combien difficile est la tâche de respecter la iberté d'opinion !... Comment pourrions-nous accomplir lotre programme patriotique si nous supprimions l'opinion d'hommes au-;orisés—au profit de quelques idées seulement ? Et que deviendrait l'opinion Delge (dans son entité et que nous roulons maintenir intégrale) si nous écoutions nos correspondants?... C'est un problème que nous sou-nettons à la sagacité de tous. MEFIONS-NOUS DES SENTIMENTS FAUX! Toujours la question des "Belges dt dedans" et des "Belges du dehors.' Elle est, malheureusement, de celles qu ne laissent pas de paix et qu'il faut reprendre pour s'efforcer de supprimer les sentiments faux qui, malgré les efforts, créent des malentendus entre Belges — entre "Belges," sai s qualificatifs... Les Allemands seuls ont intérêt à ce que de tels sentiments existent... C'esi pourquoi' il faut tâcher de les réprima au plus vite. A Bruxelles (le croirait-on ?) un de nos conseillers communaux les plus sympathiques, M. R. Bon, se fiant à un écril paru dans un journal publié sous la surveillance allemande, a protesté publiquement contre ceux qui auraient qualifie les Belges restés en Belgique de "mau vais patriotes"... Nous n'avons jamais qualifié les Belges restés en Belgique de " mauvais patriotes"... Celui-là seul qui travaille ai profit de l'envahisseur est un mauvais patriote: nul autre... Mais, on le voit, il est nécesaire de réagir contre des erreurs capables dt créer le trouble dans les relations entn Belges. Erreurs abominables et qui dans les heures présentes, constituen une faute grave et douloureuse ! Nous continuons à recevoir, à ce su jet, des lettres qui nous prouvent que, d< part et d'autre, les "sentiments faux' se développent... Nous croyons devoir arrêter la publi cation de telles lettres — sur un te sujet... "Efl tt'fet, autantniouA sontmes décidé i accueillir les opinions de tous sur de; sujets d'ordre philosophique, politique e moral intéressant à des titres divers, la défense de la Belgique — autant i nous est impossible d'imprimer les lettre: qui ne pourraient qu'exciter des colère: — et produire de nouveaux malentendus Nous sommes heureux de rendre hommage à nos correspondants pour le tor de leurs lettres — mais ils comprendron comme nous que, si bonnes que soient leurs intentions, elles pourraient atteindre un but différent de celui qu ils \ i- ■ sent... Mais nous conserverons ces lettres pour le jour où une discussion sur les • " sentiments faux " pourra se produiie, dans l'intérêt de la vérité, et sans qu elle soit de nature k servir l'ennemi.... En attendant ce jour, que nous souhaitons proche, car ce sera celui de la retraite de l'envahisseur, nous aimons ; à répéter ce que nous avons dit déjà : — Les Belges qui sont restés en Bel-: gique ont eu leurs bonnes raisons pour ■ y rester dans certains cas — et les Belges ■ qui ont quitté le territoire ont eu. eux 1 aussi, de bonnes raisons pour partir et • non pas " fuir " cornmes certains le disent, bien à tort, car les Allemands le ■ disent aussi, pour des raisons à eux. L'intérêt des Belges est de ne pas i penser comme les Allemands. Ajoutons, une fois de plus, que ' 1 Indépendance Belge," désireuse de sup-' primer tous les " sentiments faux " entre les Belges, continuera, pour cette ' raison même, à protester énergiquement , contre les actes cles administrations com-: munales, qui créent des " taxes sur les absents "... La création de telles taxes ne consti-' tue plus, cette fois, une question de " faux sentiments "... Elle constitue une grave injure contre des compatriotes qui, - à l'égal de ceux qui font bonne besogne 1 en Belgique, ont accompli leur devoir Et si une protestation devais s'élever t au sein des Conseils communaux, tant à > Bruxelles qu'ailleurs, c'est une protesta-: tion contre l'injure faite à des compatriotes—une injure injustifiée et injusti-I fiable... i Cela, " l'Indépendance Belge " ne ces-; sera de la répéter... Autant elle n'admet pas l'injure à • l'égard des " Belges du dedans " ; autant i elle proteste contre l'injure adressée : aux " Belges du dehors "... UNE CONVERSATION AVEC M. HENRY CARTON DE WIART. Les Déclarations et les Impressions du Ministre de la Justice. On sait que M. Carton de Wiart, Ministre de la Justice, est venu passer quelques jours en Angleterre. Nous avons eu l'occasion de converser avec lui — et lui avons posé différentes questions auxquelles il a bien voulu répondre : — De nombreux fonctionnaires du Département de la justice se plaignent, avons-nous dit, de ne pas avoir de réponse formelle quant au devoir qui leur incombe: doivent-ils rester à l'étranger ou rentrer en Belgique, pour y remplir leurs fonctions ? — Il est aisé de comprendre que les instructions données par l'Etat à ses fonctionnaires et agents diffèrent suivant la nature des services publics auxquels ils sont attachés. Le même souci patrie?, tique qui défend à l'Etat de favoriser, en quelque mesure que ce soit, les opérations de l'ennemi en ce qui concerne l'utilisation de nos voies ferrées et de nos lignes télégraphiques, doit nous déterminer à assurer, au profit des Belges demeurés au pays, la continuité d'une activité belge d'ordre essentiellement moral et intellectuel, telle que celle des services dépendant du Département de la Justice, cultes, ordre judiciaire et notarial, bienfaisance, protection de l'enfance, etc. C'est pourquoi les instructions données aux fonctionnaires de ces divers services comportent pour eux, d'une manière générale, le devoir de demeurer au siège de leurs fonctions. Ce principe doit céder toutefois devant les impossibilités, soit matérielles soit morales, qu'il convient d'examiner dans chaque cas et de façon consciencieuse. Je ne puis que rendre hommage au dévouement et à la clairvoyance avec lesquelles ces instructions ont été comprises par ceux auxquelles elles s'adressaient. La dignité de la magistrature belge, pour ne prendre qu'un exemple, est un des traits que nous pourrons souligner avec le plus de fierté dans l'histoire des jours si difficiles que nous traversons. Nombreux sont ceux qui ont poussé le sentiment du devoir jusqu'à l'héroïsme, et la Patrie belge ne l'oubliera pas. — Ainsi donc, la question du retour est une question de conscience personnelle. Mais le gouvernement retire-t-il sa confiance aux magistrats qui demeurent à l'étranger? — Non. Il y a des cas que je pourrais citer. C'est, je le répète, une question de conscience personnelle, à ratifier, dans chaque cas, par le département de la Justice. — En ce qui concerne les greffiers? — Ils sont soumis aux volontés des chefs des Parquets, dont ils sont les auxiliaires. Nous passons à un autre ordre d'idées et demandons au ministre ce qu'il pense de notre situation militaire—et il nous répond en évoquant des impressions d'hier : — Les quelques jours que je viens de passer au milieu de nos troupes en ce coin inviolé de la West-Flandre, m'ont permis d'admirer l'endurance et la bravoure de nos officiers et de nos soldats, unis dans un même sentiment d'énergique confiance autour de leur chef : le Roi. L'exemple que donne celui-ci en partageant simplement et vaillamment les fatigues et les peines de la vie militaire contribue singulièrement, comme vous pouvez le croire, à exciter les courages ! Et quel spectacle plus noble et 'Everyman' 21, Royal Terrace, Edinburgh Journal international de Littérature, de Politique, et de Science sociale. Rédacteur en Chef : CHARLES SAROLEA 'Everyman' est le meilleur hebdomadaire a dix centimes publie dans l'Empire britannique. 'Eweryman' publie chaque semaine un supplément belge spécial et est l'organe de la politique de reconstruction belgo-britannique. 'Everyman' par la propagande de M. Charles Sarolea, a deja réuni 1,000,000 frs. (un million de francs) pour les victimes belges de la guerre. 228 plus émouvant que celui de cette jeune Reine qui entend, elle aussi, prendre sa part de tous les dangers et demeure aux côtés du Roi pour exercer chaque jour l'apostolat du dévouement et de la charité ! " Il est curieux de comparer aux soldats anglais et aux soldats français nos petits soldats belges ejui ont l'occasion de révéler depuis ces cinq mois de guerre cles vertus que nous-mêmes nous ne leur connaissions pas. On les prendrait tous pour des vétérans, même ceux qui se sont engagés avant l'âge de milice, tant cette campagne les a aguerris ! Certes, ils ont généralement moins de cor- ■ rection dans la tenue que le brave " Tommy " anglais. Leur menton n'est pas toujours rasé. Leur tunique est parfois déboutonnée. Mais quelle ferme volonté de " tenir bon" on sent chez chacun d'eux, et quelle ardeur brille dans leurs yeux lorsqu'on évoque à leur pensée la vision de leurs familles et de leurs villages qui les attendent là-bas, derrière la ligne ennemie! Jamais on ne rendra suffisamment hommage à la valeur qu'ils ont déployée dans cette dure bataille de l'Yser où ils ont brisé définitivement l'effort de l'envahisseur. Si rigoureuses que soient les intempéries de cette saison de pluie, de vent, de gelée, ils en prennent leur parti avec une simplicité où se combine la goguenardise wallonne et la ténacité flamande. Toutes les traditions de chez nous se retrouvent dans leur façon de vivre leur rude métier d'aujourd'hui. En arrière d'une de leurs tranchées je voyais une tombe fraîchement creusée, où repose un de leurs camarades. La tombe surmontée d'une croix rustique, est semée de sable. Dans le sable ils ont piqué des coquillages et des fleurs artificielles qui dessinent des emblèmes religieux et militaires. Et cela est fait à la façon naïve de ces petits autels de mai que les fillettes de nos villages flamands dessinent laborieusement au bord de nos grand'routes pavées, au seuil des petites fermes coiffées de tuiles rouges. La confiance réciproque entre officiers et soldats fait plaisir à voir. Et je sais que le sentiment excellent que j'ai emporté de ce contact avec nos troupes au feu est partagé

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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