L'indépendance belge

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s.n. 1914, 19 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ng4gm82p86/
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!iO OfôjoitïùmLôSM en 6ïi,eiQUE S? A PARIS <c 85' ANNÉE Jeudi 19 mars 1914 administration et rédaction 1 î'v rue de» ®able»9 Bruxelle» BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bourse abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE ItlSip. Un in 23 fr. 6 mais, >0 fr. 3 rocit, 5 fr. UIMUIIiffit.-ll.! - 28 lr. » -5 fr. - 8ff. ITflHISEd » 40 lr. » 22 fr » Hfr. édition hebdomadaire .'Internationale it tfOuire-rnerl » PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un ail SS francs Six 12S frauc* L'INDÉPENDANCE BELGE TBQIS ÊDIUOISS &VS. 30T3S. — STX PAGES COSSEB.VAKOS SAS LE PBOGIiis X" Î8 Jeudi 19 mars 1914 Les annonces sont reçues» A BRUXELLES î aux bureaux du jou'a&C A PARIS : il, place ùe la Bourse. X LON DRES : chez M M, John-F. Jones & G0, tfi Sno\r Bill, E. G. ; à ïAgence Havas, n° làâ* Ciieapsitie E, 0. ; et chez Nevrouà <& Fils, LtiS, jjc- 14-18, Queen Victoria Street, et T« B. fifowzte^ Lii p? lCi5, Queen Victoria Street, je, AMSTERDAM î chez Nijgh & Van Ditmar, Rokin, 2» & ROTTERDAM : même firme, Wynhaven, 113, ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et E& SUISSE, aux Agences ùe la Maison Rudoif Moss\ % ITALIE : chez MM. Uaasenstein & Vogler, à Milan, Turin et Rome. ÔI2ÏEW.YORK s T«Bt Browne. Lid, l, East^ Stre8W Édition du matin 1 «-Tïï-iTrii»iiiiiMii«nr",i"~*1"*—tt J A.ujourâ'hui >■ v Revus politique. En Angleterre. — Le budget de la marine ® aux Communes. — Déclarations de M. jj ChurçhilL — La question mexicaine. — j Les suffragettes. — La question de , l'Ulster. c Eû Albanie. — Le nouveau ministère. En Italie. — Le nouveau ministère. Au Pérou. — Incidents politiques. n Au Mexique. — Soldats fédéraux relâchés, jj — i-a -situation à Tampico. — Marche en avant des troupes de Villa. c Lettre do Turquie. Notes du Jour, par J.-B. . En France. — L'attentat contre M. Calmet- s te. — L'autopsie. — L'attitude de M"" g Caillaux. f A la Chambre. — L'affaire Rochette. — Le j l'apport Fabre. j £n Belgique. — Dans l'Armée. ci Chronique mondaine. v Chronique agricole. r Informations financières et industrielles.— ' Nouvelles diverses de nos correspon- s dants. ' J t' ~ t Les dépêches suivies de la lettre a sont celles qui ont paru d'abord dans noire première .édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru ifabord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre G sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, 18 mars Revue Politique La séance de la Chambre française a présenté hier un èrand intérêt — et il ïie pouvait en être autrement après le drame à caractère politique dont M. tiaston Calmette, directeur du « Figa-10», a été la victime. La démission de M. Caillaux se.produisaRt naturellement 3u lendemain de cè drame, les principaux éléments de la campagne de presse que M. Gaston Calmette avait commencée contre le ministre des finances Seyaient immanquablement être évolués devant la Chambre. On a dit, à .tort ou à raison, que M"" Caillaux a assassiné M. Gaston Calmette parce qu'elle redoutait la publication par le « Figaro » acte nouveaux documents intimes. La ré-Uaction du « Figaro » a formellement ïlémenti que M. Calmette eût jamais envisagé l'éventualité de la publication !de lettres intimes, la campagne qu'il Savait entreprise étant purement politique..Ceux qui ont connu M. Gaston Calmette ne peuvent douter de son tact, de sa haute correction professionnelle, niais, s'il n'a jamais songé à publier des lettres touchant à la vie intime de M. Caillaux, il entendait faire usage — et c'était son droit de journaliste — de documents touchant à la vie publique et politique du, ministre des finances. A plusieurs reprises, M. Calmette avait accusé M. Caillaux d'avoir favorisé les efforts du financier Rochette pour se soustraire aux coups de la justice. On avait fait allusion, à ce sujet, à l'existence d'un rapport du procureur général, M. Fabre, dont il résulterait que M. Monis, président du conseil dans le cabinet où M. Caillaux détenait le porte' feuille des finances, aurait exercé une pression sur l'éminent magistrat pour obtenir l'ajournement du procès Rochette, le ministre des finances ayant intérêt à cet ajournement. C'est cela qui a fait l'objet du débat qui s'est développé hier à la Chambre. M. Monis, ancien président du conseil, mis en cause par M. Delahaye, qui interpellait, affirma ;qu'il ignorait l'existence de ce rapport !d.u procureur général Fabre; M. Dou-mergue, président du conseil, s'écria que, désireux de faire la lumière, il avait espéré qu'on produirait ce document, mais'il constata qu'on n'avait rien apporté... Aussitôt, M. Barthou, ancien président du conseil, moïita à la tribune et donna lecture du rapport du procureur général M. Fabre, daté du 22 mars l^ll. M. Fabre y déclare que M. Monis le 1. .p sr ce jour-là pour le prier de remettre IV1 ire Rochette, à la demande, 'du ministre es finances, et le procureur général d c^der à cette pression après tvoir rt té pendant quelque temps. Voilà, le fait, extrêmement grave, et la Chambre a été t nime à penser que toute la lumière doit être faite, puisqu'elle. a décidé par 520 voix un supplément d'enquête sur l'affaire Rochette en accordant à la commission chargée de faire cette enquête des pouvoirs judiciaires. Il faut attendre les résultats de cette nouvelle enquête et les conclusions de la :ssicn, mais on comprend aiséne. •* ' ce coup de théâtre soit de nature >ubler profondément l'opinion hubli', En ce nui «soi. ne le remaniement 'du cabiïi' t Doumt. "ue nécessité par la démiss;in de M. Ce. t]aux, il s'est fait assez rapidement. On S simplement, procédé à une nouvelle répartition Mes portefeuilles : M. René RenOult. ministre de l'i. iérieur, a pris le po,' feuille des finances; M. Malvv, ministre du "commerce.1 a pris le portefeuille de l'intérieur, et M. Raoul Peret, sous-secr^-tçtire d'Et , à l'intérieur, a remplacé h Il MI II «II ■« Il ■■ IIIIIMII ■ III mil II 111 ni 11 II II Malvy au département du commerce. Ue cette manière, aucun élément nouveau n'a été introduit dans la coinbinai-e son Doumergue, mais il est à . craindre ! que la situation du ministère devant, le Parlement ne soit sérieusement ébranlée par les circonstances tragiques dans lesquelles s'est produite la retraite forcée de M. Caillaux. M. Salandra n'a pas encore officiellement constitué le nouveau cabinet ita-s' lien, mais 011 peut considérer qu'il a réussi dans ses démarches et que sa combinaison sera définitivement établie dans vingt-quatre heures. Cette combinaison, comme il était aisé de le prévoir, 'j s'appuiera surtout sur le centre droit, avec quelques contacts assez insignifiants à gauche. M. Salandra, qui appar-'e tient au centre droit, prendrait le portefeuille de l'intérieur avec la présidence du conseil; M. Rubini, de la droite, deviendrait ministre du Trésor; M. Fusi-nato, de la droite également, deviendrait titulaire du portefeuille de l'in-' struction publique; M. Riccio, du centre droit, deviendrait ministre des pos-„ tes, et M. Deri, du centre droit, ministre de l'agriculture. La gauche libérale \ serait représentée dans le cabinet par ' M. Martini, qui prendrait le département des colonies; par M. Daneo, qui deviendrait ministre de la justice; par ;s M. Ciufélli, qui irait aux travaux pu-u blics, et par M. Morelli Gualtierroti, qui i, prendrait la direction du département iS des finances. Quant aux portefeuilles , sans caractère politique, le marquis di San Giuliano serait maintenu aux affai-res étrangères; le général Tassoni deviendrait ministre de la guerre, et le por-tefeuille de la marine serait confié à - M. Millo. Ce qui est à noter, c'est que M. Schan-zer, une des personnalités les plus en = vue de la gauche démocratique et d'une compétence reconnue en matière flnan-b cière, a refusé le portefeuille des flnan-' ces. Il est évident que les personnalités de gauche ne veulent pas assumer de responsabilité c'-.ns une combinaison qui ne pourra en aucun cas compter sur l'appui de la gauche radicale et qui n'a " guère de chance de se maintenir long-temps au pouvoir, puisqu'elle ne vivra '• que ce que M. Giolitti voudra bien -1" qu'elle vive. Quant au programme du. Ie ministère en formation, il n'est pas défi-nitivement établi, mais il est infiniment l* douteux qu'il puisse se concilier avec les s' points essentiels du programme des 1- gauche, notamment en ce qui concerne îs l'instruction publique et les réformes 3- d'ordre social. à Nouvelles de l'Etranger w ALBANIE Le nouveau ministère Durazzo, mardi, 17 mars. On communique oH'kie lie ment la liste suivant© du nouveau cabinet. Sont nommés : Turk&an pacha, présidence du conseil et affaires étrangères; Bssad pacha, guerre et intérieur; Mufid bey, justice; Adamidj bey, finances; prince Bibdo-da, travaux pubiiics; Assan bey Prichtina, postes; Azâz bey, mines; Bouchi, agriculture; Durtuily bey, instruction publique. Les sous-secrétaires seront prochainement nommés. (a) ALLEMAGNE Élections complémentaires auReichstag Berlin, mardi, 17 mars. Deuxième circonscription de Posen : En remplacement du comte Mielczynski, démissionnaire, M. Klos, du parti polonais, est élu. Circonscription de Berna-Pagau : ballottage entre MM. von Liebert, du parti ae l'Empire, et Ryseeil, socialiste. (a) Garnison alsacienne renforcée Berlin, mercredi, 18 mars. Les journaux annoncent que la garnison die Schlestadt sera prochainement renfor-. eée de 400 hommes d'artillerie et de 12 piè-■ ces. I.a création d'un dépôt d'artillerie et de magasins de Tintendance eerait en outre projetée. (a) Avions .pour l'armée turque Vely bey, chef de l'aviation turque, et trois autres officiers sont arrivés hier dans l'intention d'effectuer des achats d'appareils pour l'armée ottomane. (a) L'ingénieur Diesel est-il mort ou vivant ? Berlin, mardi, 17 mars. La « Gazette du Soir » de Munich revient sur la première information dont» la « Dernière Heure » a parlé dans son édition de dimanche matin, relative à l'ingénieur Diesel, disant que celui-ci n'était pas mort et qu'il avait subrepticement quitté le navire q.ui le transportait en Angleterre pour gagner le Canada et s'y créer une nouvelle vie. La feuille municlioise ajoute, aujourd'hui, avoir appris de Bogenhausen, non loin de Munich, que la femme de l'ingénieur Diesel était partie pour le Canada, où elle, était allée rejoindre son mari. La « Gazette du Soir » fait ressortir que toutes les nouvelles publiées lors de la disparition mystérieuse de l'ingénieur l'ont été à, l'instigation des membres de sa famille. Toutefois, le journal fait encore les plus expresses réserves au sujet de cette nouvelle information. Ces • rése-rves s'imposent d'autant plus qu'à Munich, où nous nous sommes renseignés, on ne parait pas absolument convaincu de la véracité de ces déclarations. — On mande de Brunswick : S. A. R. la duchesse de Brunswick a accouché d'un fide. - (a) ANGLETERRE A qi La question de l'Ulster r! Belfast, mardi* 17 mars. Quatre mille vétérans du Sud de l'Afrique, incorporés dans la milice rebelle de l'Ulster, sont mobilisés pour demain. C'est, dit-on, la réponse de l'Ulster aux concessions du gouvernement. (a) Les suffragettes continuent Londres, mardi, 17 maars. Au oours d'une matinée thé&traie, à'laquelle assistaient le Roi et la Reine, des suffragettes causèrent du désordre. Elles ^ haraiiiguôremt les souverains et firent pieu- * voir sur le public des poignées de publica-tions sufîragistes. Dix femmes furent expulsées. (a) CHAMBRE DUS COMMUNES Fin de la séance de mardi M. Churchill continue : L'Ausitralie, la Nouvelle-Zélande et le Sud de l'Afrique de- " vront fournir à la marine impériale des moyens d'agir, de se ravitailler, de se réparer dans leurs voisinages et elles devront avoir des flottilles de sous-marins et de contre-torpilleurs pour défendre leurs cales de radoub, leurs docks, etc. & M. Churchill, dans sa péroraison, dit que n. la puissance navale donne à ■ la diplomatie g, britannique une grande partie de sa force. ja Elle assure a la fois la sécurité du pays, eJ son alimentation et la paix de l'Empire, c< celle de l'Europe et cette du monde. La n supériorité navale est plus nécessaire à p, l'Angleterre qu'à toute autre nation du S( monde. 1211e jesit pour l'Angleterre d'imper- ai tance vitale, étant donnée surtout l'étan- p due diu domaine d'outre-mer comme n'en possède aucune autre nation. Quoique la paix soit mieux assurée aujourd'hui dans Sl le monde, les causes susceptibles d'amener une guerre générale subsistent toujours. Aucune nation n'a réduit ses préparatifs militaires et navals. On s'arme avec plus d'ardeur que jamais. Tous las efforts pour enrayer ce mouvement ont été vains. 11 est donc du devoir étroit de l'amirauté bri- a tanniquie de veiller à maintenir toute sa , supériorité navale. L'ancien ministre Lee répond que M. v GhivrcMtl n'a pas tenu sa promesse de c.' maintenir une supériorité générale de 1 60 p. c. en dreadnoughts. Il n'a pas tenu non plus sies promesses en ce qui concerne la Méditerranée. Quatre dreadnoughts : deux Lord Nelson et deux pre-dreadmoughis, sont tout à fait insuffisants pour mainte- {( niir le prestige et les intérêts britanniques dans la Méditerranée, où l'Italie va f avoir six dreadnoughts avec un nombrecon-sddéraMie die pre-dreadnoughts. Il faudrait ^ construire cette année sept grands navires., au lieu de quatre. M. Winston Churchill poursuit : Tout j. indique qu'on cours de l'année qui commence on pourra finir de nombreux vais- ** seaux grâce à l'amélioration de la situa-tion pouir les travaux dans les chantiers de constructions navales, mais cela n'a aucun rapport avec une accélération intentionnelle ou un changement de politique navale. Dans ces conditions le budget naval i!M5-191G sera, à moins d'événements imprévus, d'un chiffre beaucoup moins élevé que celui d'aujourd'hui. Les causes quii contribuent à élever le chiffre - 'J du budget sont le combustible-huile^ la solde du personnel e<t le développement de l'aviation et de l'aéronautique. M. CliurcMl s'étend sur les avantages' J du combusti'bleJiuiie. Il est facile, dit-il, de s'en procurer, mais il est difficile de l'obtenir à un prix raisonnable. Il faut pouvoir s'adresser a des producteurs indépendants 1 das grands syndicats des huiles. Pour le moment l'usage exclusif de l'huile sera réservé aux croiseurs légers .' et aux grands navires de haute vitesse, ' mais les gros cuirassés continueront a marcher au ciharbon. ® M. Churchill passe aux hydravions, les uns très avantageux pour les reconnaissances et pour la surveillance des cû- , tes, les autres plus massifs destinés à jeter des explosifs. L'Angleterre a quinze v dirigeables navals construits et en cours de construction, dont dix de grandes di- ' mansions marchant a la vitesse de 45 milles à l'heure. M. Qhuitthill croit que les hydravions ' seront plus utiles encore que les dirigea- ^ bl.es, bien que ceux-ci puissent fournir de f plus longues courses, se mouvoir la niuit . et transiporter plus de choses. „ M. Churchill continue, disant que si la guerre était déclarée tous les navires pour-, raient prendre la mer- avec un personnel complet. Il n'y a aucune difficulté pour trouver des marins. L'augmentation de - cinq mille hommes est destinée a la période de 1915-1916. 1 M. Churchill fait ressortir la valeur et * la puissance balistique du canon de 15 pou-■ ces qui envoie ù 12 milles de distance un , 1 projectile d'une tonne. Dix grands navires en seront fournis avant que toute auitre ' 1 nation en ait un semblable. M. Churchill est de plus en plus convain-1 eu de la puissance des sous-marins. II dit ' que quarante navires de la marine rnar-' chande seront armés à la fin de 1914-1915, mais simplement pour se défendre contre ! une attaque d:s navires marchands en-; nemis. '■ L'Angleterre continue à maintenir sa proportion de supériorité de C0 p. c. en ' nouveaux drea.dnoug'hts par rapport aux ' navires construits par la marine étrangè-' re. En l'état actuel des choses il suffit de ! 'construire quatre grands navire pour maiîi-' tenir cette proportion, J a question mexicaine Répondant à une question, Sir Edward < Grey explique que .ni la nomination de, 1 Sir Lionel Cardon comme ministre bri-tan- t nique à Mexico, ni les conditions dans les- |. <, un iinaiMii quelles il a accepté le poste, ni sa visite en Angleterre en oe moment n'ont à voir quoi que oe soit avec des représentations qu'aurait faites une puissance étrangère, (a) ^ ] EN AFRIQUE DU SUD Pour les travaillistes déportés Le Cap, mardi, 17 mars. Le Sénat a voté en troisième lecture le biil ratifiant les actes du gouvernement pendant la dernière grève. (a) — On mande de Delîii : Aujourd'hui a commencé le procès de treize personnes de Delhi et de Lahore, accusées de sédi- 1 tion. Leur chef est en fuite. (a) ARGENTINE Un emprunt de 250 millions Buenos-Ayres, mercredi, 18 mars. j Le ..gouvernement a signé avec une mai- i son anglaise le contrat d'un prêt de 10 mil- ( lions de livres sterlings. (b) < AUTRÎCHE-HONGRiE Nouvel emprunt 1 On. mande de Vienne au « Temps » : ® Le gouvernement autrichien va publier dans1 le courant de la semiane deux ordonnances impériales, l'une élevant le contingent dès recrues de l'armée active et de la landwehr, l'autre assurant l'émission d'un 1 emprunt de 350 millions de oouronnes. Le ' contingent pour 1914 sera de 165,000 hommes pour l'armée commune dont 94,600 pour l'Autriche et 70,400 pour la Hongrie, soit une augmentation de 11,000 hommes sur le chiffre de 1913, et. de 29,000 hommes pour la landwehr, soit une augmentation j de 6,000 hommes. Les modalités du nouvel emprunt ne , sont pas encore réglées. ITALIE La crise Rome, mardi, 17 mars. M. Salandra a conféré longuement cet après-midi avec M. di San Giuliano. Dans un interview, publié par la n Tni-buna u, M. Cjiufalli a déC'J&ré que le nouveau ministère maintiendra les projets précédents sur le mariage civil et sur les religieux. ça) Le nouveau ministère De Rorjr , au « Matin u : Le nouveau ministère peut être considéré, à l'heure actuelle, comme virtuellement formé. Le cabinet de M. Salandra sera caractérisé par la présence de MM. Martini et Ciuftelli, de la gauche démocratique, et ' d'un troisième député de la même nuance, qui sera probablement M. Rava. M. di San Giuliano gardera son portefeuille, assurant ainsi la continuation de la politique étrangère. On peut donner comme oertaine, à l'heu-' re actuelle, la liste suivante : Présidence et intérieur : M. Salandra; " Affaires étrangères : M. di San Giuliano. Finances ou travaux publics : M. Ciuffelli ou Rava; [ Justice : M. Daneo; ( Trésor : M. Rubini; . Postas et télégraphes : M. Riccio, [ -auxquels la « Tribu-na » ajoute : Instruction publique : M. Fusinato. 11 manque encore les titulaires du portefeuille de la. guerre, que l'on pense être at-, trihué au général Grandi, et du portefeuille [ die l'agriculture, pour lequel on nomme M. ' Dari. Au point de vue parlementaire, le minis-. tèi'e comprendrait deux députés du centre droit, MM. Salandra et Dari; deux du cen-. tne .gauche, MM. Riocio et Daneo; trois de . la gauche démocratique, MM. Martini, Ciuffelli et Rava, non compris les trois sénateurs, MM. di San Giuliano, Millo et le mi-1 nistre de la guerre, non encore définitivement désigné. (a) Rome, mercredi, 18 mars. Les journaux commentent la constitution probable du ministère, d'après les prévisions déjà données. Ils font remarquer que ! la majorité ira de la droite jusqu'à la gauche démocratique, c'est-à-dire jusqu'aux démocrates constitutionnels. Ceux-ci, dit-on, n'auraient acoepté de faire partie du ministère qu'à la condition que le projet, de loi sur l'antériorité du mariage civil soit main-| tenu. Seront exclus de la majorité l'extrê-' me-droite conservatrice et l'extrême-gauche comprenant les radicaux républicains et les socialistes. (b) ï JAPON Le scandale dans la marine j Tokio, mardi, 17 mars. ^ Un des employés de la maison Siemens et C0, impliqué dans le scandale naval, s'est , pendu hier dans sa cellule. C'est Un Japonais nommé Yoshida,dont les ^ dépositions avaient causé de nombreuses 3 arrestations. 1! avait été arrêté lui-même e Pour- avoir servi d'intermédiaire entre la compagnie Siemens et certains officiers de marine. (a) t MEXIQUE Fédéraux relâchés e FortiiworUi, mardi, 17 mars. Le juge a rendu une sentence en faveur de la liberrté de 5,000 soldats fédéraux i mexicains qui s'étaient réfugiés sur le ter-i ritoire des Etats-Unis en janvier dernier z après la bataille de Ojinaga et étaient dé-tenus depuis lors dans une sorte de camp g de concentration à Fortbliss. (a-) A Tampico Washington, mamli, 17 mars. L'amiral Fietcher, des Etats-Unis, annon-i ce que les constitutionnalistes ont détruit e les pompes et brûlé les usines d'alimenta-.- tion des eaux à 7 milles de - Tampico, Les - -détails manquent, {a) Le général Villa Juarez, mardi, 17 mars. Le général Villa a quitté Chihuahua avant le lever du jour. Il marche avec se3 troupes vers le sm^ dans la direction de Tor-réon. (a) On se bat à Torreon New-York, mercredi, 1S mars. Selon une dépêche de Juarez, le bruit court qu'une bataille acharnée est engagée. Les rebelles seraient dans une position précaire. Les fédéraux auraient rencontré l'armée du générai Villa à Escalon au nord de Torréon. La bataille a duré toute la journée d'hier. (b) PÉROU Incidents politiques Pérou, mardi, 17 mars. Suivant une dépêche de Lima, des manifestations tumultueuses se sont produites devant La maison de .M. Leguila, qui, en sa qualité de vice-président, a pris la succession du président Bilinghurst, banni. Une vingtaine de personnes ont été blessées. Des ooups de pistolet ont été tirés par la populace, qui vocifère contre M. Leguila.La police a chargé et dispersé la foule. Das patrouilles de police parcourent la ville. La police a été doublée autour de 'a maison de M. Leguila et les troubles ont cessé. (a) PORTUGAL Représentât!! >. mouvementée Lisbonne, mardi, 17 mars. Une représentation théâtrale a eu lieu au bénéfice des amnistiés politiques sans ressources. A la sortie, des groupes d'individus crièrent : « Vive la République « et échangèrent des insultes avec les spectateurs. Plusieurs personnes furent conduites à l'hôpital. (a) RUSSIE Le gouvernement et la Douma (De notre correspondant.) Saint-Pétersbourg, mercredi, 18 mars. Bien que la séance secrète qui réunis- ■ sait soixante-six députés .et les membres du cabinet ait concerné exclusivement la situation internationale et les nouveaux crédits à voter pour l'augmentation des armements, on lui attache une importance toute .particulière pour l'avenir, en raison de sa composition même wu tous lei ■ partis étaient représentés, à l'exception • toutefois des socialistes. On voit, dans l'initiative qu'a prise le cabinet de s'entre- • tenir avec les membres du Parlement, son t désir non dissimulé d'entretenir avec 'a ' Chambre des relations tout au moins sup-i portables, relations qui avaient été tout dernièrement altérées par le ton du dis- - cours du ministre de la justice à propos 1 de lu réforme du Sénat. Les récentes nominations de MM. Goré- - mykine et Bark à la présidence du conseil et aux finances n'ont pas, paraît-il, amené l'unification' complète du cabinet. On s'entretient depuis quelques jours déjà du dé- 1 part prochain du ministre die l'intérieur, M. Maklakoff, qui est depuis quatorze mois seulement au pouvoir'. On prévoit aussi le départ d'autres ministres attachés plus spécialement à la politique, intérieure. Sans pouvoir donner une raison exacte à la retraite de M. Maklakoff, dont la situation paraissait avoir été raffermie par le départ de M. Kokovtseff, dont il était l'adversaire, le fait même de cette retraite, répandu par la presse libérale, serait assez symptoinatique par lui-même et confirmerait assez la nécessité que l'on ressent d'adopter une autre politique à l'éga/nd de la Douina en cessant de l'ignorer et de mettre obstacle à ses travaux. Cette dernière circonstance fait désigner le prince Volkonsky, ex-vice-président de la Chambre, comme l'un des meilleurs canr didats. Le choix de ces derniers n'en reste pas moins assez délicat. De -plus, étant donné la solution inattendue qui a très souvent été donnée aux crises ministérielles, - toutes les conjonctures sont possibles. On • cite, entre autre, le sénateur Kréjanowsky, " ancien adjoint de Stolypine, et le général " Djounkowsky, adjoint actuel. > Bien que la presse considère la retraite ; de M. Maklakoff comme certaine, l'opinion, ' qui s'intéressait aux derniers changements " ministériels, reste indifférente au bruit de cette nouvelle retraite. s Incident russo-allemand Mésaventure d'un officier russe. Saint-Pétersbourg, mardi, 17 mars. Les journaux commentent vivement une mésaventure arrivée au capitaine de navire russe Poliakoff, chargé d'une mission offi-s cielle en Allemagne, qui a été arrêté à Co-t logne au oours des fêtes de Carnaval. Il était accusé d'un vol à la tire par un ou-5 vrier, et il a été retenu en prison pendanj s dix jours malgré ses protestations, s Plusieurs députés annoncent qu'ils pose-i ront une question à ce sujet au gouverne-e ment. Celui-ci, par l'intermédiaire de l'ambassadeur de Russie à Berlm, a demandé des explications au gouvernement allemand et a prescrit une^enquête. Tout porte à croire que l'incident sera facilement réglé, (a.) ^ — Le général Tchilinsky est .nommé gouverneur général de Varsovie. (a) TURQUIE ;i Suicide d'un officier allemand Constantinople, mardi, 17 mars. Le lieutenant' allemand de Stangen, qui était en Turquie pour prendre du service dans l'armée ottomane, a été trouvé mort ,- ce matin dans une chambre d'hôtel. On t croit à un suicide. M. de Stangen était venu ici le 16 janvier, s II n'appartenait oas à ItapAe allemande active^ Les motifs du suicide restent inconnus. Il n'est pas mort immédiatement. Il fut transporté à l'hôpital allemand et expira seulement 1? soir. (a) Les missions étrangères Constantinople, mercredi, 18 mars. La Porte a renouvelé pour un an le contrat relatif à la n ssion militaire anglaise commandée par l'amiral Limpus et chargée de la réorganisation de la flotte ottomane. Le contrat arrive à échéance en avril procliain. La mission militaire allemande compte actuellement soixante officiers. Lefe È Turquie (De notre cor espondant.) Djavid bey et l'emprunt. — La question du Dodécanèse et l'A'din Railway. — L'Allemagne, la Russie et le facteur militaire ottoman. CONSTANTINOPLE, 12 mars. La nomination de Djavid bey en qualité de ministre des finances de Turquie présage le grand coup de collier qui sera donné à Paris pour la conclusion définitive et l'émission aussi prochaine que poss'bio du grand emprunt ottoman de liquidation. Dès la démission de Ri-faat bey, qui a été nommé sénateur,l'on a songé à mettre Djavid bey à la tête du Malié (ministère des finances) afin d'éviter les recotu's à la Sublime-Porte et de lui permettre de traiter directement en ayant carte blanche quant aux conditions à établir avec MM. Doumergue et Caillaux. Ceci prouve que les négociations franco-turques n'avaient pas dit leur dernier mot malgré les assurances du Tanine. et que, même théoriquement, l'on n'était pas d'accord sur le tout. Djavid bey va "donc se retourner (il a déjà, dit-on, esquissé cette évolution) et, en unissant le chiffre de l'emprunt- qu'il a. tout d'abord été chargé de conclure avec celui que l'on se réservait d'obtenir dans la suite avec le produit des monopolas, i il se flatte d'arriver' à un montant global de ë'00 millions à un milliard de francs, divisé, il est vrai, en plusieurs tranches (deux ou trois au plus). D'au-: très parlent, de 750 millions. L'on aurait ainsi une .seule et même opération de i crédit. C'est le moyen d'assurer au trésor ottoman quelques fonds disponibles là où avec les 550 millions gagés par la majoration- douanière de 4 p. c. et ac-, cordés jusqu'ici par M'. Caillaux, l'on ne sortirait point des embarras financiers ' actuels, vu la nécessité de payer une fou'e de dettes criardes et de rembour-' ser toutes les avances, y compris les Bons du Trésor értiis en deux séries 1 (1911 et. 1912). Tel. est l'espoir du cabinet Suïd Halim pacha, espoir dont la réali-: sation est maintenant confiée à Djavid : bey en même temps qûe. la charge de ; ministre responsable facilitant les pour-par ler-s. Pour le gouvernement français, les ré-> sultats à obtenir restent pratiquement 1 les mêmes. L'essentiel pour lui est de '■ lier 'ki Turquie et d'établir des condi-5 tions qu'il sera le maître de remplir ou ■ de faire remplir par le capital français 1 quand bon lui semblera et, cela, tant - en ce qui concerne la fixation du taux î d'intérêt que la fixation des émissions - par tranches. Sur le premier point 1 , est d'ores et déjà certain (sauf disposi- 2 tion nouvelle improbable) que le type - 4 p. c; de la rente unifiée ottomane ne - pourra pas être conservé et que l'em-i prient, quel qu'en soit le montant, se , fera à_5 p. c. La Serbie et la Grèce ont subi cette toi. à Paris et les groupes alle- - mands eux-mêmes ont demandé 'a 3 transformation en emprunts du type . 5 p. c. des séries non encore émises des a Emprunts-Bagdad, en justifiant leur doit mande par l'état des marchés et le fait . que le taux de, 5 p. c. apparaissait être celui auquel serait conclue la grande \ opération financière négociée par Djavid bey avec, le gouvernement français, j Les raisons invoquées par les groupes allemands existent également pour un a autre emprunt ottoman du type 4 p. c, non encore émis. C'est la seconde tran-I che de l'Emprunt-Douanes/lSll, d'un l montant nominal de 3,9S0,0(X) livres tttr-' ques. Or, comme cette seconde tranche doit, être remise aux gTOupes français en paiement de leur renonciation à toute participation dans le Bagdadbahn, tes Allemands ont exigé sa transformation de 4 en 5 p. c. afin que la conclusion de l l'emprunt à Paris soit possible. De mê-5 me a été converti en type 5 p. c. l'Ein-" prunts-Rout-es Nationales de 2 i/2 mil-' lions de livres turques, non encore émis, J lancé par la Banque Française pour >6 ' Commerce et l'Industrie et qui fut con-t clu à l'or'gine au taux de 4 p. c. Si après ce recul apparent sur toute la. ligne du " crédit de la Turquie, le cabinet Dou- - mergue qui lui a déjà imposé la paix lui impose aussi un contrôle ou an de- - mi-contrôle destin ' à rassurer les fu-3 turs souscripteurs français, tout en aug-t mentant les moyens d'action de la Fran-' ce en ce pays besogneux entre tous, le succès pour lui serait, visible et il pourrait lui paraître indifférent qu'il y ait - deux emprunts ottomans se suivant de près ou un seul emprunt d'un montant supérieur dans lequel seraient fondus les gages destinés tout d'abord à l'une et à l'autre de ces opérations.Le mal est que ces gages ne sont pas disponibles et . n'existent même pas en ce moment et 1 qu'il faut, pour les voir poindre à i'ftori- ■ zon, la -olution complète de toutes les 1 questions existant encore entre la Tur-1 quie et les puissances avec lesquelles elle a entamé des négociations (Angte- ■ terre, France, Allemagne.et Russie, sans ! compter les difficultés avec l'Italie, dont je parlerai tout à l'heure). Si je m'appe-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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