L'indépendance belge

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15 december 1914
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s.n. 1914, 15 December. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zs2k64c261/
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85ême anné#< No. 533. L'INDEPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, MARDI 15 DECEMBRE 1914. Conservation par le Progrès. COURAGE TO THE LAST. Courage jusqu'au bout. Cher ami qui me lisez, connaissez-vous les superbes établissements de la Société John Cockerill, à Seraing? Oui, n'est-ce pas, car il est bien peu de Belges qui ne les aient pas visités. A part les associations d'ingénieurs pour qui cette visite était toujours un sujet d'études et un objet d'admiration, tous les congrès qui se sont tenus en Belgique ont fait de l'excursion à la Société Cockerill un des clous de leur programme. Mais, outre ces savants, ces industriels, ces grands commerçants, ou ces philanthropes qui venaient contempler svec orgueil, avec admiration ou avec envie, suivant le pays qu'ils représentaient, l'expression la plus haute de la science technique et de l'habileté mamelle, dont notre pays offrait tant et de si admirables exemples, il y a lieu de signaler l'empressement avec lequel les masses ouvrières, autant celles des Flandres que celles de Wallonie, venaient y chercher un sujet d'étonnement «t de fierté ! On connaît le nombre formidable des sociétés de tout genre que comptait la Belgique. Chaque fois qu'une manifestation politique, un tournoi musical ou une fête régionale donnait l'occasion de faire circulèr un cortège dans les rues de nos grandes villes on était toujours surpris de voir s'avancer la vraie forêt des bannières, des drapeaux, des oriflammes que ces sociétés faisaient flotter avec orgueil, disant leurs cohortes endimanchées.Eh bien ! Dès que cessait l'hiver,, ilj îi êUi.t pour ainsi dire pas un'dimanche, pas un jour de fête où l'une de ces sociétés ne fît de la visite de notre célébré tfablissement national le but d'une excursion. 4 L'une des merveilles qui les frappaient le plus dans ce royaume du fer et de l'acier, c'était la grande salle de machines, où les gaz des hauts-fourneaux, autrefois rejetés inutilement dans l'atmosphère, actionnent aujourd'hui d'énormes moteurs et développent les quelques 20,000 chevaux qui sont ensuite transportés et distribués électriquement dans toutes les parties' de l'immense usine. A ces admirables engins dont les puissants organes luisent comme des bijoux, à ces énormes dynamos tournant à des vitesses vertigineuses, qui donnaient aux visiteurs la nette vision de la domination de l'homme sur la matière, on construit un abri digne de les recevoir. Un hall immense, et haut comme une vaste cathédrale, permet à l'œil d'en Misir l'ensemble écrasant. La blancheur des murs revêtus de céramiques émail-'ées, reflète en tous sens la lumière qui tombe des hautes verrières. Et sur ces murs, les visiteurs intrigués voyaient surgir à intervalles réguliers, coupant 'uniformité des carreaux, une sorte de blason ! Au quatre coins d'une croix rutilante, des coqs, la crête haute, une patte levée, semblaient lancer au ciel la fi. ere devise qui se lisait sous chaque écus-son : "Courage to the last !" On se faisait expliquer et l'on appre-j nait que c'était l'emblème et la devise adoptés par le grand ingénieur anglais, I J°hn Cockerill, dont on avait admiré, "ans la cour d'honneur, la statue entoure des quatre types de robustes travail-| eurs wallons, le mineur, le puddleur, le Orgeron, et le mécanicien. Il y â bientôt un siècle que John Cock-0ri" venait implanter, sur cette terre ^allone où s'est pratiquée et perfection-I sans cesse, depuis l'époque celtique, "idustrie du fer, le premier haut-four-n?au au coke, qui fut l'embryon de la grande industrie sidérurgique moderne. °ckerill trouvait chez nous à la fois le j 'arbon, le minerai, mais surtout les I ^mmes habiles et courageux qui lui f '?lent indispensables pour ériger et : a're vivre son nouvel établissement, i M n'y réussit pas sans difficulté. Bien es ^°'s les tourmentes politiques, les Cr 'ses commerciales vinrent mettre son ffUvre en péril. Mais rien ne parvint à ! a attre. " Courage to the last ! " Cou-d^e jusqu'au bout ! Telle est la noble I lse qui l'a soutenu dans toutes ses I UttPs l'a conduit à la victoire. Et | après lui, elle n'a pas cessé d'être le sou tien de ses successeurs, lorsqu'ils ont eu à développer si magnifiquement l'œuvre du fondateur, et surtout à défendre l'industrie belge sur le marché mondial contre de redoutables concurrents, servis par des richesses naturelles supérieures et soutenus par de puissantes influences politiques. Mes chers compatriotes, je voudrais que cette devise qui, prophétisant en quelques sorte l'union des deux races, a animé une œuvre joignant l'esprit d'entreprise et la ténacité des Anglais à l'habileté professionnelle et à l'activité des Belges, s'ajoutât désormais à notre devise nationale et vînt la compléter ! Déjà nos soldats, par l'inlassable héroïsme dont ils ont fait preuve à Liège, dans les plaines du Brabant, à Anvers et dans les tranchées de l'Yser, ont montré qu'ils l'avaient adoptée. Que tous les Belges les imitent ! Courage to the last ! ô vous qui, demeurés en Belgique, devez subir tous les jours le contact déprimant des envahisseurs et souffrir l'outrage de leur insolence ! Courage to the last ! vous aussi qui avez dû prendre le chemin de l'exil pour sauver des êtres qui vous sont chers, et qui devez lutter âprement pour les soutenir, en attendant le jour du retour ! Courage to the last ! vous qui avez tout perdu, paysans dont les fermes ont été brûlées ou détruites par les bombes ; industriels, commerçants et ouvriers qui avez vu vos usines et vos demeures s'écrouler et se briser sous la botte du Teuton, les fruits du travail de toute une vie. Courage to the last ! vous qui avez vu vos familles dispersées et qui cherchez encore aujourd'hui dans l'angoisse à en rassembler les membres épars sur le sol hospitalier de l'Angleterre ou de la France. Courage to the last ! vous encore dont les fils combattent pour la défense du dernier lambeau de la patrie qui n'a pas encore été souillé par l'envahisseur, vous les pères et les mères, les femmes et les fiancées qui attendez anxieusement chaque jour la lettre vous annonçant que votre enfant ou votre bien-aimé vit encore ! Courage to the last ! enfin, vous tous qui aurez à reconstituer le patrimoine national, qui devrez relever nos villes détruites, reconstruire nos usines et nos fermes, rétablir nos routes, nos chemins de fer et nos ponts, faire refleurir nos industries, nos arts, et notre commerce, et porter de nouveau nos produits sur tous les marchés du monde. Courage to the last ! Suivons l'exemple de ce roi qui a tout perdu sauf son âme, de cette noble reine dont aucun revers n'a pu abattre le cœur ! Courage to the last ! Le jour de la délivrance approche, et bientôt flotteront de nouveau fièrement sur notre sol débarrassé de l'ennemi détesté, les trois couleurs devant lesquelles les plus grandes nations du monde s'inclinent maintenant avec respect ! H. HUBERT, Professeur à l'Université de Liège. LES CORBILLONS. "Corbillon"... Semi-néologisme: cela vient de corbillard — et cela vient aussi de corbeau, sans être synonyme de petite corbeille... Pourquoi ce néologisme ? On en est plutôt, actuellement, à créer des canons et non des mots. Mais, pourtant, il faut des mots adéquats pour qualifier les hommes, les choses — et les attitudes... " Corbillon " doit plaire — et voici pourquoi. On sait que le siège du Bourgmestre de Bruxelles n'est pas occupé, en ce moment. Le Collège échevinal de la Capitale, mû par un sentiment de respect et d'estime à l'égard d'Adolphe Max, qui se trouve actuellement détenu dans une forteresse de Silésie, n'a pas voulu qu'on remplaçât cet homme qui perdit sa liberté. Le Collège échevinal de Bruxelles fit là une chose noble et pure : il y a des sentiments qu'on comprend mais qui ne s'expriment pas, car ils sont faits de délicatesse infinie, constituant le véritable hommage à l'héroïsme. Des Corbillons veillaient. Voici qu'un journal belge vient en un article intitulé " Un homme" (Ah ! mon Dieu, quel homme ! dirait la dame de ia chanson), de déclarer que Bruxelles pos sède un nouveau bourgmestre, un homme qui... un homme que... bref, un homme, admirable. Cet Homme (un disciple de Nietzsche, sans doute,comme les Allemands les aiment), est une Energie— et il le prouve très bien puisqu'il est bourgmestre de la Capitale sans l'assentiment du Collège et sans celui de la population... Cet homme, nous dit le journal prosterné en une admiration religieuse, se nomme X... Puisque X... il y a, nous sommes heureux de constater, nous, que M. Adolphe Max n'est pas mort ; il est toujours le seul Bourgmestre de Bruxelles, quoique se trouvant aux mains des Allemands —et le Collège échevinal est là pour continuer sa tâche. Le journal paraît ignorer cela—et il a tort... Il semble suivre (lui et son ami X...) le corbillard du bourgmestre Max... Corbillons ! Non ! Les Bruxellois et les exilés bruxellois le crient : le siège de bourgmestre de Bruxelles ne peut être occupé que par un homme : Adolphe Max ! Et lui seul a droit au titre. Le Collège des Echevins de Bruxelles, en refusant de nommer un nouveau bourgmestre, a montré à l'Allemand que la dignité belge ne s'incline pas devant la force brûtale — et qu'au-dessus de celle-ci existent des sentiments délicats que nul ne peut vaincre. Et c'est une grande douceur pour les âmes, cette pensée que les petites mesquineries politiques ne sauraient distancer la délicatesse de tels sentiments ! Les Corbillons peuvent courir et voler — et rêver de corbillard... Il n'y a pas de mort! Qu'ils se le disent! NOTES DU JOUR. Paris, le 8 décembre 1914. Nous voici de retour à Paris. Quel soupir de satisfaction. La ville a le même aspect qu'il y a trois mois; l'animation n'est ni plus intense, ni plus ralentie. Dans le rapide de Bordeaux à Paris il y avait trois ministres et quelques douzaines d'attachés de cabinet avec leurs dames — ou leurs connaissances. Mais tout le monde s'est fort convenablement conduit. Dans le wa-gon-restaurant, pas un mot n'a été dit plus haut que l'autre et le Champagne, presqu'à toutes les tables, a été remplacé par la pudique bouteille d'eau gazeuse. Seul M. Thomson s'est permis un petit écart—et encore—le ministre du Commerce a demandé un supplément de dessert et s'est fait servir deux bananes à la place de l'orange un peu acide du menu. Faiblesse de gourmandise vraiment bien vénielle et qu'on ne saurait reprocher à l'ami de M. Clemenceau. Pour les autres, on n'a pu rien observer, rien critiquer, et le garçon, qui s'attendait à un fort supplément, maugréait. — Ah! dame, ce n'est pas comme au Chapon Fin, ici. Pauvre Chapon Fin, restaurant à l'aspect triste dans une petite rue maussade, quelle réputation de gaîté ne lui a-t-on pas faite ! La mérita-t-il vraiment durant ces heures tristes ? Beaucoup l'assurent, quelques-uns > le nient, mais tout le monde le croit. M. Clemenceau lui-mè-me, par ses vivacités contre " Céli-mène, " par ses juvéniles invectives à l'occasion de la fameuse automobile de 60 chevaux réquisitionnée et trouvée, un soir, après l'heure du couvre-feu préfectoral, M. Clemenceau a continué à répandre cette croyance. Ah ! elle est fortement ancrée dans la cervelle du populaire, où elle prend les allures d'une légende, et, ce soir, après ses premiers souhaits de bienvenue, ma concierge m'a demandé à demi-voix : —" Et, à Bordeaux, dites, Monsieur, est-ce vrai que quelques-uns se désennuyaient dans un restaurant qui s'appelle d'un nom de volaille? —" Le Chapon Fin? —" C'est précisément ça. —" Ah ! vous savez, on a beaucoup exagéré ; il y a du vrai et du faux. Il ne faut pas croire tout ce qu'on dit. —" Ah ! tant mieux, car, nous ici, nous ne songeons pas à rire et nous avons les yeux tournés du côté de la guerre ; du côté de la victoire. Il en aura coûté âux nôtres." Cette brave femme a son mari et un de ses fils sur le front. Les parisiens que nous avons retrouvés partagent tous cette belle confiance; tous "regardent du côté de la victoire"; ils attendent avec une résignation pleine de sérénité. Ce sera long ! C'est le refrain que j'entends de tous côtés, dans toutes les classes et dans tous les milieux .et on ajoute aussitôt : " Il le faut pour que ça finisse bien ! " Pendant ce temps, nos parlementaires rentrent, discutent et passent inaperçus ; on se montre seulement ceux qui reviennent du front et dont quelques-uns se sont couverts de gloire. On cite notamment l'ami intime de M. Caillaux, M. Ceccaldi, le député de l'Aisne qui, engagé comme simple soldat au début de la guerre, s'est conduit avec vaillance et a gagné ses galons de caporal, de sergent et de sous-lieutenant sur le champ de bataille. Il en est de même de M. Chevillon, le jeune député des Bou-ches-du-Rhône qui, parti il y a quatre mois dans les mêmes conditions que son collègue, est, lui aussi, sous-lieutenant, après avoir été cité deux fois à l'ordre du jour pour sont attitude héroïque. A la bonne heure, cela vaut mieux que la politique. Les généraux font vaillamment leur devoir, eux aussi, et on commence à percer l'anonymat des première batailles. Nous avons appris que les belles manœuvres de la Wœvre étaient exécutées par la deuxième armée, commandée par le général Gérard, qui a été fait Grand Officier en même temps que les généraux Sarrail et Dubail. La lettre d'un ami nous a même donné ce détail triste. Pendant que se poursuivait la campagne, la générale Sarrail est morte subitement, et on ne put prévenir le mari qui a appris la nouvelle par hasard, en lisant dans un village pris d'assaut un journal vieux de quelques semaines. Ce n'est voiler aucun secret que de dire combien ce ménage de militaire était uni et quelle douce atmosphère de bonheur enveloppait ce foyer que le général trouvera détruit à jamais quand il reviendra vainqueur et glorieux. JEAN BERNARD. LETTRE DE HOLLANDE. Petites nouvelles.—Le congres socialiste.—La question de Bernstein. Après l'école belge d'Amsterdam que l'avocat Albéric De Swarte dirige, voici que vient de s'ouvrir à La Haye l'école belge fondée par le Dr. Ganzburg d'Anvers, et l'avocat Percy. L'ouverture a été une petite solennité émotionnante pour tous les Belges. Les enfants ont chanté la Brabançonne et des discours ont été prononcés par le Dr. Ganzburg, ■ l'échevin de l'instruction publique de la . Haye, M. Percy, M. l'avocat Dupont et ( le soussigné au nom des députés belges présents... Les compatriotes ont été fortement impressionnés par les événements du Camp de Zeist où neuf Belges internés ont été tués. Le gouvernement hollandais a ordonné une enquête et l'on peut être certain que celle-ci sera faite impartialement avec le sincère désir de punir les coupables s'il en est, et aussi de prévenir le retour d'aussi regrettables incidents. Le mouvement belge en Hollande ne se ralentit pas. Au contraire, il s'accentue, les artistes, les musiciens, les littérateurs, les peintres se produisent. Aux réunions des Belges on donne régulièrement des conférences. La population hollandaise sympathise de plus en plus avec nos compatriotes. Comme on le sait déjà, le congrès socialiste des neutres à Copenhague a été remis à janvier. Je doute fort qu'en janvier il en soit encore question. Les neutres avaient avant tout un devoir à remplir, c'était de protester contre la violation des traités, contre la brutale agression des Allemands en Belgique, contre l'atteinte portée au droit d'un peuple travailleur et pacificateur. Dans les premiers jours de mon séjour en Hollande, je vis les socialistes hollandais fêter l'anniversaire du socialiste allemand Kautsky et adresser à celui-ci des télégrammes de félicitations. C'est là une coutume respectable. La vieillesse est un monument de la nature qu'on admire et qu'on salue. Mais je me disais que les socialistes des pays neutres se seraient honorés en adressant ne fût-ce qu'un mot de fraternelles' condoléances à leurs camarades belges frappés en plein cœur par la violation du droit per- Nous publions ci-dessous la troisième liste des itinéraires actuellement en service de la London General motor-buses dans Londres, les faubourgs et la campagne. 1 Q CLAPHAM JUNCTI0N S HIGHBURY BARV. 1 J Toutes les 4 min. Tarif 5d. (54 min-) ,Via Battersea Bdg. Bd., King's Ed., S oane St., Piccadilly, New Oxford St., Bosebery Ave., Upper St.. Islingtnn. TURmAM GREEN S WEST N0RW00B. L Toutes les 8 à 9 min. Tarif 7d. (91 min.) Via Goldhawk Ed., Bayswater Ed., Eegent St., Whitehall, Vanxhall Bdg., South Lambeth Bd., Stockwell Ed., Atlantic Rd , Herne Hill, Norwoofl Ed. 71 CR0UCH iXD S SIDCUP. — 1 Toutes les 10 min. Tarif 9d. (126 min.) Via Green Lanes, SouthgateEd., Bank, London Bridge, Gt. Dover St., Old Kent Ed., Lewisham High Ed., en suite via Kltham Ed., F ots Crav Ed _____ mCROUCH END & SK00TERS HILL. Toutes les 10 min. Tarif 7èd. (112 min.) Comme le No. 21 jusqu'à Lewisham, en suite via Belmont Hill. Lee Ed.. Shootcrs Hill Rd. 9 7 HOMERTON i PUTNEY STATION. L Toutes les 6 A. 7 min. T irif 5èd (92 min.) Via Graham Ed.. Kingsland Rd., Liverpooi St., Bank. Holborn, Shaft sbury Ave., Pic adilly, Sloane S'.. K ngs Rd.. Parsons Or en. MarbleArchetBarkingle-îd manches. Tarif 5d. 7 7 OXFORD CIRCUS t BARKIN6. Toutes les 4 à 5 min. Tarif 5J. (82 min.) Via Oxford st., Holborn, Cheapside, Bank, Aldgate, Commercial Ed., Barking Ed., Ripple Bd. 74 HAMPSTEAD HEATH 8 PIWL1C0. *- " Tontes les 2 à 3 mins. Tarif 3'/2d. (47 mins) Vià Malden Bd., High St. Camden Town, Hampstead Ed., Tottenham Court Bd-,Char-ing X WhiteHall. Victoria St.. WiHon Bd. 7 ç VICTOR A STATION S SEVEN KINSS. ^ J Tontes les 3 à 4 mins. Tarif 6d. (104 mins) Via Grosvenor Pl., Piccadilly. Bond St., Oxford St., Holborn, Bank, Aldgate, Mile End Ed., Stratford Bdy. Bomfori Bd.. Ilfor i High st. nTWICKENriAM S HISHGATE. Tontes les 4 à 5 mins- Tarif 6d. (105 mins) Viâ Bichmond Ed., Kew Ed.. Tnrnham Green. Hammersmith Bdy., Church St., We bourne Gve., Praed St., Hampstead Ed., Camden Twn.. Kentish To ni. 9 9 GOLDER'S GREEN STATION & WANDSW0RTH t0 BRIDGE. Tontes les 5. mins. Tarif 5d. (59 mins.) Viâ. Finchley P.d., Fortune Green Ed., West End line, Kiiburn Sta., Notting Hill Gâte, Kensington Ch., Avonmore Bd., Nortk End Ed.. Wniham Grn. ? ft VICTORIA STATION 8 OLD S0UTHSATE ^ " (Chase Side). Toutes les 8 mins. Tarif 6'/2d. (79 mins ) Viâ Victoria St., Whitehall, Chaing X Ed.. Tottenham Ct- Ed., Hampstead Ed. Camden Ed., Seven Sisters Bd., Finsburv Pk , Green Lanes. Wo d Grn-, Aldermans Hill. High St. 70» VICTORIA STATION & S0UTHGATE. L- Jn (Cherry Tree.) Tontes les 8 min. Tarif 6d. (75 min.) Via même itinéraire que le No. 29 entre ces deux stations. 1 A PUTNEY (Higb St.) £ HISHBltRY STATION. Tontes les 4 à 5 min Tarif 5èd. (74 min,) Via Fulham Palace Bd., Lillie Bd., Brompton Bd., Knigh sbridge. Park Lane, Marble Arch, Oxford St.. Baker St., Marylebone Ed., Enston Bd., ' entonvi le Bd.. Up^er St. "Une liste complété de tous le3 itinéraires actuellement en service peut être obtenue à titre gracieux sur demande à The Advertising Department, London General Omnibus Co., Ltd., Electric Railway House, 94 Broadway, Westminster, S.W. ———■gwmfcTT"- EBMi'iiya ■.Twurwr i aétrée par l'Allemagne. Bruxelles, siège du bureau de l'Internationale, envahi par les troupes étrangères, au mépris de tous les traités, n'était-ce donc rien pour ceux qui représentent la justice et l'humanité? On n'y a pas songé. Je connais plus d'un à qui cet oubli a laissé une pénible impression. On connaît la question posée par le député socialiste allemande, Ed. Bernstein, question bien timide, mais révélant des dissentiments dans la social-démocratie allemande. Dans le " Volksblatt fur Anhalt," Heine, après David, répond à Bernstein et se pose en adversaire de la thèse de Bernstein : Bernstein affirme que les conditions du 4 août auraient changé, et bien qu'il ne s'exprime pas clairement à ce propos, on peut et on doit en tirer la conclusion que le 2 décembre nous devrons prendre une attitude autre que celle du 4 août. Il me serait plus agréable si des débats de ce genre n'avaient pas été commencés parce-que je considère que l'accord dans l'attitude de la fraction et de tout le parti est encore plus» nécessaire maintenant qu'il y a quatre mois. Heine explique alors que les conditions du 4 août n'ont pas varié. Au contraire, la patrie est encore plus menacée qu'alors on ne le pensait. La guerre contre les puissances occidentales doit être menée à bout aussi bien que celle contre la Russie, parce que le triomphe des alliés de la Russie serait une victoire russe avec toutes ses conséquences. Que pous le voulions ou pas, nous devons combattre à l'Ouest. De ce côté, n'y a-t-il pas de menaces? L'Angleterre a établi le programme d'une guerre de 20 ans contre l'Allemagne et les leaders ouvriers anglais se déclarent d'accord avec le but de cette guerre de destruction. Socialistes français et belges embouchent la même trompette. Les puissances occidentales ont amené ses Hindous et des Nègres sur le champ de bataille. Est-ce que Bernstein tient une invasion de ces hordes dans nos provinces rhénanes peuplées et florissantes pour un mal moindre que l'inondation de la Prusse orientale par les Russes? Je penserais volontiers que la perte en biens et en sang serait plus grande en Allemagne occidentale qu'en Allemagne orientale. Et que diraient nos soldats en France et en Beleiaue aui mènent un combat héroïque et tout

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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