L'indépendance belge

1630 0
10 februari 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 10 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xs5j961f3s/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

lO CO3ûLTÈ3.iQ0î.OSB CN BELGIQUE ET A PARIS C3 85' ANNÉE Mardi 10 lévrier 4914 ADMINISTRATION ET REDACTION 1 "2'rue dos Sables# Slruxellei BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bours» ABONNEMENTS : édition quotidienne EîlSiûBE. Il» «n 20if. 6eais. 10fr. 3naît, 5(f. UX£ti8OC8S!Sr.-0.l » 28 fr » 5 fr. » 8ir. H5JUKB " 43 fr. * 22 fr. » édition hebdomadaire iisteraatigoaie et ifOutre-m«ri ffl PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI xin » . as franc» L'INDÉPENDANCE THOIS ÉIHUOSS E.4R JÛVB. — SÎ3 PAGES BELGE SûNSEfiVâ.TIû'® VXSL IX PBOCEÊa •V» Jl\ Mardi 10 lévrier 1914 Les annonces sont reçues j A BRUXELLES : ans bureaux du jou' jai. A PARIS : il, piace de la Bourse, A LONDRES : chez MM, John-F. Jones & G®, n® Snow Bill, E. G.) à f Agence Haras, n° 4i3g Cheapside El. G.; et chez Nevroud & Fils, L&L îi0J 14-18, Queen Victoria Street, et T. B. BrowilÉ^ Ltd. n° 163, Queen Victoria Street. h AMSTERDAM : chez Nijgh & Van Ditmar, Rotin, 2» & ROTTERDAM même Iirrae, Wynharen, 413. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-BOiNQRlE et E% SUISSE, aur Agences de la Maison Rudolf MossSg $ ITALIE : chez MM. Haasenstein & Yogler, à Milo^ Turin et Rome. » Édition, du matin ■ A.ujourd'hui : Revue politique. LA DEï'ENSfi NATIONALE EN SUEDE. -Protestations socialistes. Eu Angleterre. — Voyages du Roi démentis. — Fiançailles prmcières. — Le règlement minier dans l'Afrique du Sua. En Espagne. — Attentat politique contre M. ûssorio. — Arrestations. Au Portugal. — Les républicains et le nouveau cabinet. Au Mexique. — Les attentats contre les trains. En perse. — Les éleotions. En Turquie. — L'accord anglo-turc. — La question' arménienne. Lettre d'Espagne. Note du Jour, par J.-E. En France. — Arrestation d'un espion allemand. — Au Maroc. La loi minière au Maroc. En Belgique. — La querelle clérico-flamin-gante.Chronique mondaine. Tablettes judiciaires, par Camille Roussel. Les Lettres et les Arts. Le deuxième concert du Conservatoire. Xni'ormatiqns iinancières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Revue hebdomadaire t'e la Bourse de (Paris (5S page). Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui oi. paru d'abord dans notre troisième écii tion, publiée le m?';n. BRUXELLES 9 février Revue Politique La question des chemins de 1er orientaux dorme lieu ù, des négociations as^ea délicates entre les envers gouvernements. Nos lecteurs connaissent la situation de l'ait : d'une part, la Serbie avait tout naturellement le désir de racheter le réseau établi sur son territoire, l'étatisation, étant le système qui prévaut pour toutes les voies existant en Serbie. Il est naturel que le gouvernement de Belgrade veuille être maître des voies de communication dans les provinces annexées. Par contre, l'Autriche-Hongrie prétendait préconiser le retour pur et simple de la ligne traversant le territoire serbe à la compagnie des Chemins de 1er orientaux, ce que les Serbes ne peuvent admettre sous aucun prétexte.C'est alors qu'un groupe français a proposé l'internationalisation des chemins de fer orientaux dans des conditions sauvegardant tous les intérêts en cause el donnant à la Serbie des garanties de contrôle suffisantes. Seulement, des difficultés existent en ce qui concerne l'équilibré à établir entre les différentes participations. C'est ainsi qu'il existe des tiraillements entre l'Allemagne et l'Ait-triche-Hongrie, le gouvernement de Berlin luisant valoir des revendications er ce qui concerne la partie orientale di réseau. D'autre part, l'Italie demande que l'Autriche-Hongrie lui abandonnai une partie des 50 p. c. qui lui sont réservés dans le projet d'internationalisation, tout comme la France a l'ait la par de la Russie dans la participation qu: lui serait réservée- L'accord est lent i se faire sur ces différents points, mais on ne désespère pas cl'y arriver, car i: formule de l'internationalisation des chemins de fer orientaux est la seule qu: puisse concilier les intérêts de la Serbie ,ct de l'Autriche-Hongrie. Le nouveau cabinet portugais est définitivement constitué sous la présidence de M. Bernardino Machado. C'est ur ministère de concentration républicaine, groupant à.la.lois des personnalités modérées et avancées. M. Bernardine Machado prend dans. la . combinaison lt portefeuille de l'intérieur et l'intérim di. département des affaires étrangères; lt portefeuille, de la justice est confié à une personnalité du groupe démocratique. M. Manoel Monteiro; à la direction des finances, on. a placé un spécialiste de.' questions économiques et. financières -M. Thomas Cabreira.qui appartient également au parti démocratique; le porte feuille de la guerre a été confié au géné rai Pereira, de Eça, qui n'appartient t aucun parti politique; M. Perez Rodri gues, ami personnel de M- Machado. de vient ministre de la marine; M. Achille Gonçalves prend la direction des travaux publics; M. Almeida Lima devien ministre de l'instruction publique, et. enfin, le gouverneur de l'Inde portugaise, M. Conceiro Costa, devient ministre des ' colonies. Ce ministère peut faire œuvre utile parce que logiquement 1; majorité démocratique do là Chambre e la majorité modérée du Sénat.devraien le soutenir, mais il semble bien etu'il s< heurtera aux môme difficultés, à la Hau te-Assembléë, que celles qui déterminé rent la chute du cabinet Afîonso Costa car le groupe unioniste du Sénat a dé cidé de le combattre énergiquement.Or prétend même que les conservateurs on si bien la certitude de l'impossibiliï: pour M. Bernardino Machado «-"g ou vernçr .qu'ils ont déjà pris toutes leur dispositions pour la formation d'un cabinet de droite. Leurs espoirs scrapt certainement uéçus, car lui >..,ii<. .vJC ! droite se heurterait à l'opposition irréductible ue ta majorité tsv.>..t,ci'uuque ue la chambre ui:s ueputc-s et provoeiuerait au Portugal une crise politique dans laquelle le nouveau régime lui-même risquerait de sombrer. 11 est certain, en effet, que les réactionnaires escomptent les difficultés actuelles pour essayer, une lois de plus, de. miner le régime républicain et de préparer une tentative de conire-révolution. Des bruits alarmants oui couru ces jours .derniers au sujet des menées des conspirateurs royalistes à la frontière hispano-portugaise. A Madrid, on dément formellement ces menées, mais if ne faut pas oublier que lors des précédentes tentatives réactionnaires ce fut dans la région frontière des deux pay? que se prépara le coup de force contre le gouvernement républicain, coup de force qui échoua d'ailleurs assez piteusement. Ce n'est pas à. l'heure où l'on s'efforce d'organiser dans les principales capitales d'Europe un mouvement d'opinion, en faveur de l'a libération des prisonniers politiques portugais, qu'ils soient royalistes, républicains ou socialistes, que de nouvelles menées réactionnaires peuvent se produire utilementM. Kokovtzof, président du conse:' des ministres de Russie, va-t-il se reti-rer? La nouvelle Ue cette .retraite circule avec persistance dans les milieux politiques russes et on précise même que le président du conseil donnerait sa démission le 20 février prochain, date du quarantième anniversaire de son entrée au service de l'Etat. Ce qui semble acquis, c'est que la retraite de M.' KOkovt-zof est décidée en principe. Depuis plusieurs mois; le conseil d'Empire a fait-une situation difficile au premier ministre eu contrecarrant systématiquement sa politique. De plus, M. Kokovtzof .serait en .opposition :d,e vues avec le ministre des voies et communications, qui a reproché au président du conseil de n'avoir pas donné à l'emprunt des chemins ele fer le caractère et la forme d'un emprunt d'Etat-. Il est probable, dans ces conditions, que M. kokovtzoi' désire se retirer, bien que la confiance du Tsar lui soit personnellement acquise- Quant h son remplacement-, on fissure que 1-poste de premier ministre serait suppp-mé et que le conseil de la Couronne serait- désormais présidé, de droit par le ministre le plus angien. Dans le cas présent, ce serait M. Kharitonof, contrôleur d'Etat. Ce serait, en fait, un nouveau .recul dans la voie de la réaction, car le président du conseil a du moins une certaine responsabilité personnelle devant la Douma, tandis qu'avec le système qu'on préconise toute responsabilité, mémo nominale, disparaîtrait. La défense nationale eo Sue j Protestation socialiste Stockholm, dimanche, S février. Le par ti socialiste avait organisé aujourd'hui une grande démonstration à -Stockholm pour aroteste-r contre la manifesta tion des paysans. Un cortège comprenant environ 30,000 personnes des deux sexes . s'est rendu devant le conseil d'Etat, où le feadeir socialiste, M. Branting, a lu une adresse demandant une diminution au lieu d'une augmentation des sacrifices militaires et de favoriser le travail dans la pais i' et la fraternité. Le président du conseil a répandu que malgré sa sympathie profonde pour le ta-, vail, la paix et la fraternité avec toutes les nations, il est absolument convaincu que le peuple suédois sera encore forcé de lai-i re de nouveaux et grands sacrifices pon: . la défense nationale, mais le gouverne ment ne cédera pas à des exigences qui sont surtout formulées pour, la prolonga tion du sereice de l'infanterie, et iï est tou jours persuad' que cette question devra être résolue seulement après les nouvelle-élections législatives. Aucune crise ministérielle ne parait ira médiate. (a) : tavelles de l'Étranger ANGLETERRE Voyage royal démenti Londres, dimanche, 6 février. Aucun arrangement n'a été pris en vui d'une visite d-u' Roi au Tsar et- à l'e'mpe reur François-Joseph. Les bruits qui on circulé à cet égard paraissent tirer leur ori gine des nouvelles erronées qui ont circul l'an dernier au moment où le Roi et la Rei no firent une visite strictement de famill à la Cour de Berlin. Aujourd'hui, on décia re officiellement que les souverains rentre ront directement à Londres après la visi te qu'ils doivent faire à Paris au printemp prochain. (a) Les îiançailles de la princesse Hélène Londres, dimanche, 8 février. On annonce qu'il n'y a aucun fondemen dans la nouvelle que les fiançailles du prin ce de Gallos avec la princesse Hélène se raient annoncées en avril. (a) Le règlement minier dans lAîrique du Sud Le Cap, dimanche, S février, i La commission sur le repos dominical -t soumis son rapport sur la partie concer • i ant les mines. Elle est favorable à la ces ■ sation du broyage le dimanche. Elle déclo 3 re que de ce fait la production totale d l'industrie minière serait diminuée au moins ele 4 p. c. et propose de donner trois ans aux mines pour accorder te chômage , du dimanche. (a) Les scandales dans la marine Chatham, lundi, 9 février. Le commissaire en chef Lowry, inculpé j de détournements sur les fonds navals s'é-leraoî a plus de IL000 liv. st., a été condamné aujourd'hui à trois ans de travaux f"îvA'--. Ib) AUTRICHE-HONGRIE Les Allemands de Bohême Prague, lundi, 9 février. La conférence des députés allemands qui a eu lieu samedi a été très orageuse. Le Résident a dû quitter le fauteuil. Dimanche, au Casino allemand, une conférence plénière a réuni les députés allemands de Bohème, des membres du Parlement à Vienne et les anciens députés à la Diète de Prague. L'assemblés a décidé, à l'unanimité moins une. voix, de prendre part aux négociations tchèques-allemandes si la question de la délimitation nationale en Bohème doit figurer au premier plan. Le député 'i'urnwald de Reichenberg a donné sa démission. ta ) BULGARIE Les relations serbo-bulgares Sofia, dimanche, S février. Le ministre de Serbie est arrivé, (a) ESPAGNE Attentat contre M. Ossorio Barcelone, dimanche, 8 février. Un meeting avait été organisé aujourd'hui par les partisans de il. Maura pour entendre un .discours politique de M. Ossorio, partisan de ia politique de M. Maura. On se rappelle que -M. Ossorio fut gouverneur 'te Barcelone au moment dès événements sanglants de 1909. Quelques instants avant l'ouverture du meeting, la polit.: dut dispersai' les groupes radicaux et exercer une surveillance étroite sur le local ele.la .réunion. Celle-ci se déroula assez tranquillement, mais à l'issue de la conférence ct .au moment où l'automobile de M. Ossorio, revenant du meeting, arrivait sur la place Cat^'uina, douze coups de revolver retentirent sans atteindre personne.D« nombreux vivats en l'honneur de M. Maura y répondirent. La police chargea et dispersa la foule et l'automobile de M. Osso-ro put poursuivre sa route vers le-palais du-conseil général. Peu" «près, an moment du passage, d'automobiles qui furent- pris pour celui de M. Ossorio, plusieurs coups de feu se firent .entendre, partant de divers groupes. Un agent de. publicité qui se trouvait dans un des automobiles eut 'a poitrine traversée d'une balle ot succomba. Dix-neuf arrestations furent opérées. (a) Arrestations Plusieurs des individus arrêtés étaient porteurs de revolvers. Quelques-unes de ce3 armes étaient fratehement déchargées. Le gouverneur s'est rendu auprès de M. Ossorio aussitôt après l'agression dirigée contre celui-ci pour lui exprimer ses regrets. Dès l'arrivée de M. Ossorio-à Barcelone et sur les indications du ministre de l'intérieur, un service spécial avait été oi-ganisé pour assurer sa sécurité personnelle tant aux abords qu'à l'intérieur du local du meeting, et plus particulièrement pour veiller sur la personne de l'orateur i l'entrée et à la sortie de la réunion. D'après les derniers renseignements, l'agent de publicité b'essé au cours des incielents de l'après-midi et que l'on avait signalé comme ayant été tué, a repris connaissance, mais son état reste très erave. (a) GRECE LA QUESTION DES ILES Athènes, lundi, 9 février. Plusieurs journaux considèrent que le maintien ici de Ghalib bey devient difficile a la suite des déclarations qu'il a faites récemment au sujet des iles de la mer Egée. Cependant 1' « Enibros » estime que le rappel de Ghalib bey n'aurait aucune signification, puisque ses déclarations réflè-tent l'opinion de la Porte. Celle-ci ne.dissimule jamais, dit le journal, l'importance attribuée par elle a cette question, par sui-; te, sans doute, des encouragements qu'elle reçoit de, quelques puissances. Il ne se trouvera pas en Grèce de gouvernement pour renoncer volontairement aux îles. Le journal conclut : Si la Turquie veut la guerre, nous chercherons a l'éviter par tous les moyens possibles, mais nous n'hésiterons pas si nos intérêts sont en périt. La « Nea Imerea « croit que. la résistan-ese tomberait dans les vingt-quatre heures si l'Angleterre faisait de la question des îles un ti casus belli ». (bj HAÏTI Election présidentielle 1 Port-au-Prince, dimanche, 8 février. ' Le Président O.reste Zamor a été élu pré-1 sident da la République d'Haïti. (a) MEXIQUE Les attaques contre les trains Juorez, dimanche, 8 février. On prépare un train spécial pour portei secours aux victimes de l'incendie du tun nel de C-uinbre. A la demande de M. Bryan, le généra: Bonavides a ordonné que 300 solelats rebel ' les conduiront un autre train en avan ' p°ur empêcher une attaque des bandes d< " Maximo Gastillo. (a) Un succès des fédéraux New-York, lundi, 9 février. Une dépêche ele la Vera-Cruz annonci ejue les troupes gouvernementales se son > emparées hier soir de presque tout l'appro visionhamemt. de pétrole du général Villa Iï resterait seutement. aux chemins de fe - internationaux mexicains un approvision s neoaent gour six jours. Les assurances données aux Etats-Unis Washington, lundi, 9 février. -Après avoir eu une conférence avec M. Wilson, M. Bryan a annoncé eju'il avait reçu du général Villa l'assuranese que dans le cas où une atteque serait dirigée contre Torreon, les sujets espagnols seraient protégés. (a) PORTUGAL Le nouveau cabinet et les républicains Lisbonne, dimanche, S février. 1 Les sénateurs et députés de l'Union répu ; blkaine, dans une réunion tenue aujour-I el'hui, ont résolu» par 73 voix contre 13 et 3 abstentions, avec leurs chefs, MM. Dal-meida et Camacho, de refuser leur appui à tout ministère composé par M. Bernardino Machado ou quelque autre formé dans les mêmes conditions. Les droites ont déjà tout préparé pour constituer le ministère si elles sont invitées ù le former. (a) Lisbonne, lundi, 9 février. M. Bernardino Machado compte se présenter aujourd'hui devant le Parlement avec le. cabinet qu'il. a composé. 11 est probable que le portefeuille des. colonies, de la marine et de l'instruction publique' changeront de titulaires. lvo groupe de corijonclum républicaine persiste dans son hostilité au cabinet, (a) RUSSIE Les partis politiques à la Douma On nous écrit de Saint-Pétersbourg : Les efforts continuent à la Douma en vue de cosistiiuer une majorité. Dix octo-bristes droits qui ne sont encore rattachés A aucun parti-forment pour 1e moment l'espoir sur lequel les nationalistes comptent pour former une majoritédroite et imposer leur candidat à la présidence. Les séances plénières se continuent trois fois jxir semaine,marquées par une abstention persistante de la part dies députés, piréféoiant se réunir avec leur traction pour discuter la ligne de conduite à adapter. On assuîre dans les milieux bien informés que le chef du parti octobriste, l'ancien député et président Goutchkoff, maintenant conseiller municipal, conserve toujours sur les membres élu parti une influence lui permettant de leur dicter conduite. La crise" parlementaire actuelle peut trouve^, comme on ne cesse de le répéter, une issue dans une crise "ministérielle toujours en s ou s-question. (a) SERB'sE Le nouveau ministre de Bulgarie Belgrade, lundi, 9 février. M. Tchaprachikof, le nouveau ministre de Bulgarie à Belgrade, est arrivé. (b) TURQUIE Les réformes en Arménie Constantinople, dimanche, 8 février. L'ambassade de Russie déclare que l'ac-■ cord est établi entre la Turquie, et la P>us-sie et qu'il n'existe plus aucune difficulté au sujet des réformes à effectuer en Arménie. (a) — Le ministre de la guerre est parti en inspection pour Andrinople. (a) Lettre d'Espagne (De notre correspondant.) Les combats recommencent entre Kabyles et Espagnols autour de Tetuan. — Sensibles pertes espagnoles. — La pressa réclame une politique plutôt pacifique. MADRID, 1" février. La presse de Aladrid a accueilli avec sagesse les dépêches concernant les derniers combats près de Tetuan. Dans le télégramme oftic'el, le commandant en chef générai Marina donne les détails suivants sur le combat; « Dans le but de chasser les Maures ennemis des zones rapprochées de Ma-laien, Kalalien et de Beni Salen, où ces derniers jours ils commirent des agressions, à peu de distance de la route, j'ai décidé que ce matin la brigade Beren-guer ferait une sortie avec déploiement sur un Iront étendu, appuyé par le général Torres Ascarraga, venant de « ciel Puencon », avec une- partie de sa brigade. En arrivant i hauteur du flanc gauche dû général Beranguer, près du village, les forces ennemies ouvrirent les hostilités. Deux compagnies espagnoles engagèrent, dans un ravin, un combat de corps à corps obligeant les Kabyles à abandonner leurs positions. » L'ennemi laissa en notre pouvoir ele nombreux morts, des blessés et deux prisonniers, avec 'eurs Mauser et neuf fusils abandonnés. Les pertes de l'ennemi sont estimées à quarante ou cinquante morts et de nombreux blessés. Nos troupes se sont repliées en bon ordre- Le général Aguileva prit le commandement des deux brigades pour coordonner leurs mouvements. Nos pertes sont assez importantes à savoir :1e commandant Cuevas et le lieutenant Aizpurua morts. Un commandant, un capitaine, deux lieutenants blessés; le . lieutenant de cavalerie, Arsenio Marti-, nez Càmpos, petit-fils du maréchal de • la Restauration, a été grièvement blessé; doux élèves lieutenants de cavalerie blessés; un caporal espagnol1 tué, seize soldats indigènes morts, vingt deux blessés. Le général Beranguer a été félicité ' pour te succès de ses troupes. » Beranguer était secondé, dans cotte opération, par de la cavalerie, des sol-■ elats indigènes, le régiment de Major-7 tju; et. plusieurs batteries d'artillerie el ' :îe mitrailleuses, ce qui n'empêcha p.i? les Kabyles de foncer sur l'arrièrç-gar- de de la colonne jusqu'au «Rio-Martin», oii plusieurs escadrons vinrent au secours des Espagnols, qui se retiraient. Les dépêches officielles l'ont un grand éloge du commandant Cuevas, âgé de 33 ans seulement, et professeur de l'Ecole militaire, ainsi que du lieutenant Aizpurua sorti à peine de l'Académie et tombé à 21 ans. Je n'ai pas besoin de vous dire que le combat et les pertes des Espagnols ont fait sensation dans.les cercles politiques et financiers. Mais dans les milieux militaires. on dit de nouveau que des gens aussi résolus que les Kabyles ne seront vaincus que par des mesures énergiques. A.-E. H. FRANCE fcMotes du Jour :L/a n e currsspujicLuM.) Des députés, qu; ont du temps à perdre, ont ctemanué au ministre de l'intérieur si le jeune prince Napoléon qui vient de naître sur le tard, à la princesse Clémentine était soumas à la loi qui interdit le séjour de la France aux chefs clés lamilles ayant régné et à leur fils aînés. Le ministre a répondu qu'il ne pouvait pas y avoir de doute, que le texte était lormel.et que.ee bambin de.quelques jours était banni comme son père. Là-dessus des journaux plaisantent et l'ont de l'esprit , c'est toujours facile quand il s'agit d'une question qui semble froisser le bon sens. Il est bien évident qu'il y a quelque chose de ridicule à inteinlire l'accès du territoire à un enfant au maillot qui ne saurait être un danger quelconque pour la solidité du régime. Aussi bien, le ministre n'a fait que formuler la théorie légale ; en fait la nourrice du petit prince peut venir tout à son aise promener le bébé, personne ne l'arrêtera ni à la frontière, ni à la porte du Jardin du Luxembourg. D'autant que cette loi d'exil est assez mal appliquée. Il y a quelques années, le duc d'Orléans, -lors fort épris d'une chanteuse du Grand-Opéra, venait fréquemment i Paris et il avait pris.l'habitude de se déguiser, en domestique pour ne pas.être reconnu- Dès son entrée sur le territoire,, le prétendant, était filé et le préfet, de police savait heure par heure quel était l'emploi de son temps. Le préfet ne devait pas s'ennuyer, à la lecture de ces rapports circonstanciés. Le prince Victor est aussi venu assez fréquemment à Paris et, il y a deux ans, il est allé dîner chez son partisan M. Gauthier de Clagny, alors député de Sei-ne-et-Oise. La police attachée à sa personne avait même eu l'idée de faire coucher le prinoa à la belle étoile. La campagne de M. Gauthier de Clagny est assez éloignée de Versailles et il "avait été convenu qu'après dîner, en rentrant à Paris, une des roues de l'automobile se détacherait; on aurait ainsi forcé le prince à rentrer à pied ou à attendre un véhicule, au hasard d'une rencontre fortuite. C'eût été amusant et pittoresque. Mais il se troûva que cette nuit-là, la pluie tomba en abondance; obliger le prince Victor à errer dans les champs, dans la boue, c'eût été l'exposer à quelque rhume grave. L'agent de la sûreté qui conduisait l'automobile sous le costume d'un chauffeur renonça à son projet et conduisit tout tranquillement son client chez M. Chassaigne-Guvon, aujourd'hui président du conseil municipal et ami du prince. On voit ejue si la surveillant tendants est minutieuse, elle n'a rien de bien rigoureux et ces messieurs peuvent venir leur aise rendre visite à leurs amis. Si un complot sérieux était préparé, la loi permettrait de prendre des mesures pour le prévenir; elle n'a pas d'autre but. Reste la question de savoir si celte loi est juste et nécessaire. Ceci est une'tout autre affaire. Il est bien évident que- le séjour obligatoire des prétendants à l'étranger n'empêche nullement de comploter et leur surveillance est plus malaisée qu'en France. D'ailleurs, l'exil est un« mesure imp'e et nous sommes fort de l'avis de Victor Ilugo proclamant qu'il ne faut exiler personne. Les républicains ont trop eu à souffrir des proscriptions ordonnées par la PiOvauté et l'Empire pour pouvv-ii soutenir une pareille loi d'exception que ne justifient nullement la sécurté du régime et la raison d'Etat qui, neuf fois sur dix, est une raison mauvaise, exécrable. J.-B. Echec électoral de l'aviateur Blériot L'aviateur Blériot se présentait dimanche comme candidat radical-socialiste à une élection partielle au conseil général dans le canton sud de Versailles. M. Blériot n'a obtenu que 1,852 voix, tandis que sen concurrent libéral, M. Perim-ard, était élu avec 2,072 voix. (a) La loi minière au Maroc Enfin, voilà la loi minière ou plutôt le « règlement minier », comme on l'appelle, définitivement promulgué au Maroc. Notre colonie va pouvoir enfin se lanoei dans la voie des mines, car tout était jusqu'à ce jour à peu près paralysé sous ce rapport. C'est le 2G janvier que le Sultan a signi le règlement minier du Maroc. Le 28, le général Lyautey, en ce qui concerne • France, l'a contresigné. Enfin, c'est le . . fes ri; r que, simultanément, les autorité: espagnoles et françaises l'ont promulgué II y a deux parties dans ce règlement.La première contient 01 articles et statuts sur l'avenir des mines au Maroc, sur les règles qui doivent être suivies dorénavant pour les permis, les ooncessions, etc. L'aultre, en quatre articles seulement, mais fort longs, organise la solution pour l'arbitrage des litiges existants. Ils sonl nombreux et importants, comme on le sait Examinons la première partie. La règlement minier Tout d'abord il y a le classement. Définition. — Le règlement distingue les ■mines auxquelles il s'applique, comprenant les « minières » de toutes natures,. les « graphites », le3 « combustibles fossiles,, les terres rares et les « carrières et tour-i bières » dont l'exploitation est régie par de simples règlements de police. Les gise« ments de « phosphates », de « nitrates ■>„ de « borates », les « salines » et les « gise> ments de potassium » rentrent dans la catégorie des mines, ainsi que . les source» e* eaux souterraines salées. C'est là ung innovation. Les droits coutumiers des indigènes son! respectés. Permis de recherche. — La recherche des mines est libre en principe; mais le droit de recherche, dans un cairé de un à qua> tre kilomètres de côté, n'existe qu'en vertu) d'un permis délivré par le service des mi« nés, pour trois ans (taxe de 20 centimes par hectare et par année, payable d'avance). Le permis est négociable Ctase da transmission, 300 francs); cette proposé tion est très libérale. Permis * d'exploitation. — Il est accordâ par dahir chérifien, après une demandai publiée, au titulaire d'un permis de recher» che non périmé. Il porte sur une superfli cie de 100 à 2,000 hectares. Il entraîne le» charges ci-après 1. Taxe une fois versée de 500 francs. 2. En cas de transmission! droit de 50» francs. 3. Taxe annuelle qui est fixée, pour les mines- de fer et de combustible, à un fraûe par hectare, la première année, deux francâ ta deuxième année et fr. 2.50 ensuite. Pour les autres mines à fr. 1.50, 2.50 et 3.50.t C'est l'impôt progressif, on le voit, mais il est singulièrement lourd pour les grands périmètres. 11 est certain que l'on veut par ces taxes diviser là propriété minière et ne pas l'immobiliser en quelques mains! avec de larges périmètres. C'est le petit clan forcé. /t. Taxes sur.le produit (tas mines,perçu# à 18. sortie du territoire chérifien, 3 p. C„ ad valorem,sur les subatanoes extraites,les métaux bruts, les alliages, 10 p. c. sur l'or.i Phosphates, salines, eta — Leis gisement^ de phosphates, nitrates, etc, ne peuvent être concédés que par l'adjudication publi« que. Le Maghzen se réserve l'exploitation des salines. Concessions. — Le mode de concession des ruines proprement dites présente d'ail« leurs une supériorité marquée sur celui qui est aujourd'hui en vigueur en Algérie ? Da même que la Tunisie, le Maroc sera libre de concéder lui-même ses mines, ait lien d'être obligé d'attendre le consentement da la métropole, ainsi que l'exige le régime algérien. L'exemple de la Tunisie prouva, que cette décentralisation ne peut que don« ner les meilleurs résultats au point de vu a du développement minier. Voies ferr/es. - - Celles que voudraient construira les exploitants ne pourront êtra commencées qu'après l'approbation du ser« vice des mines. L'Etat chéiifien est toujours libre de les racheter,, ou encore d'en utili* ser l'usage public en fixant les tarifs au« dessus d'un certain minimum. Incapacité des fonctionnaires. — Ni les fonctionnaires français ni chéniliens, ni leurs parents jusqu'au deuxième degré na peuvent obtenir, directement ou indirectement,des permis de reehenclie ou d'exploitation. Ils ne peuvent pas non plus être mandataires ou représentants des intéressés dans ces affaires. * * * Arrivons maintenant à la procédure qui permettra de résoudre les litiges antérieurs au règlement minier et en particulier ceux qui naîtraient des prétentions du groupe da MM. Manrsesmann., On sait que cette seconde partie du rè« glement mimer a été soumise à l'approbation des puissances signataires de l'acta d'AI-gésiras. Voici les traits essentiels de cette procédure.Dans un délai de quatre mois, « toute personne ou société qui croirait avoir des droits, titres ou réclamations à présenter» s'adressera à une commission arbitrale, qui comprendra un représentant du Maghzen et " d'un membre nommé par chacune des puissances dont les requérants éventuels sont les ressortissants », la commission sera présidée par un surarbitre choisi par le roi de Norvège parmi les magistrats ou anciens magistrats noivégiens. Elle siégera à Paris. Cette commission pourra se transporter là où elle le jugera utile afin de se procurer les moyens d'information. Elle aura des pouvoirs étendus pùur préparer lès transactions; elle pourra décider, par exemple, s'il y a lieu d'accorder les permis de recherche ou les permis d'exploitation aux personnes ou sociétés qui allégueraient des droits antérieurs à la prejmulgation dit nouveau régime minier. Elle pourra déterminer elle-même les périmètres de recherche ou d'exploitation, fixer discrètement des droits de permis de recherche, etc. La commission tranche souverainement un grand nombre de questions, notamment: La Validité des droits de recherche ou d'exploitation antérieure au nouveau ré-■ gime; : L'indemnité qui peut être due aux possesseurs de droits non fondées juridique-- ment; L'attribution de permis de recherche ou d'exploitation pour des motifs d'équité;

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes