L'indépendance belge

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s.n. 1917, 20 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pc2t43k61b/
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No 68 L'INDÉPENDANCE |ROYAU^SE-UNI I ONE PEMMY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) mffllstkation et redaction: bureau a paeis: Se ste., high holborn, w.g. i. u»ilacb tEUPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.: | 238-75. MARDi 20 MARS 1917. En vente à Londres à 3 h. le lundi 19 mars. ( 3 mois, 9 shillings. ) abonnements : J 6 mois, 17 shillings. L Conservation par le Progrès. { 1 an, 32 shillings. j LA SITUATION. Lundi, midi. jfs dernières quarante-huit heures i lété fertiles en événements, et les i ises nouvelles se suivent avec une ra- : ité déconcertante. > Samedi après-midi on annonçait si-iltmément l'occupation de Bapaume : la destruction d'un Zeppelin ; diman- , i, ['entrée des troupes britanniques à ■ tonne et la démission du cabinet rjud; enfin, ce matin, Paris signale : oppation de Noyon et du plat-eau : nord de Soissons, tandis que le gérai Sir Douglas Haig annonce la ise de Chaulnes et de Nesle, ■ tte dernière ville ayant été occu-e simultanément par la cavalerie ; inco-britannique, qui, pour la pre-ère fois depuis l'offensive de Chain -gne, est rentrée en scène. la retraite allemande s'étend, à ; eure actuelle, depuis Mouchy (au sud ; Irras) jusqu'au nord de Soissons, ce i, à vol d'oiseau, représente une dis-ice de 120 kilomètres. les troupes britanniques ont occupé deux jours, en plus des villes déjà mmées, 60 villages, et, dans certains -leurs, l'avance, en profondeur, a été 18 kilomètres ! Les Français, 'du côté de Lassigny, Ire Roye et Noyon, ont avancé sur is de 20 kilomètres de profondeur , ns la direction de Ham, et tous les liages situés entre l'Avre et le nord ! Soissons, qui faisaient partie de la emière ligne allemande, ont été réoc-pés par eux. Jusqu'à présent on ne signale la câpre que de peu de prisonniers et d'aune pièce d'artillerie. IEn revanche, le pays abandonné par is hordes teutonnes est dévasté, pillé j en ruines. Maisons, monuments pu-lies, routes et carrefours ont été débite de fond en comble et les barbares . léti jusqu'à empoisonner les puits! ■A Eoye, un groupe de 800 civils qui tpnfausser compagnie aux Allemands Isalué leurs libérateurs avec des transits de joie. A Nesle également, une ftie de la population civile a pu rester prière et saluer les vainqueurs, te temps reste très favorable aux opé-lions et les aviateurs déployent une ac-"ité extraordinaire. L'ennemi fait pendant son possible pour les empê-:r de poursuivre leurs observations, et [communiqués officiels signalent un al de 58 appareils, tant ennemis «mis, abattus (dont 36 allemands). Les escadrilles alliées ont bombardé i hauts-fourneaux allemands de la ré-»! de la Sarre, ainsi que Francfort (à te de représailles pour le pillage sys-î&tique de Bapaume). [Pue Escadrille de contre-torpilleurs mands a bombardé la côte du Kent «3 sous-marins ont coulé trois va-'s américains. 1 u Mésopotamie, le général Maude ne l®e ni trêve ni repow aux débris de limée turque qui bat toujours en re- ' iite. |Le dernier rapport officiel émanant ' ra War Office signale une série d'enga-iKients d'arrière-garde sur la rive loite du Tigre, qui ont abouti à l'aban- 1 I11) par l'ennemi, de la position de lushaidie, où les Turcs avaient essayé ■enrayer l'avance de nos Alliés, mais ■général Maude les a obligés de conti-ler leur retraite dans la direction de -■marra.pans la matinée du 17, l'avant-garde - ûère-garde turque à quarante kilomètres au nord du lieu des combats du 14, it les débris de trois divisions turques s'éparpillent sur une distance de plus ie trente kilomètres ! Précédé et encadré par les canonnières qui remontent le Tigre et renseigné par les aviateurs sur tous les mouvements de l'ennemi, le général Maude poursuit vigoureusement ses succès et me laisse pas le temps aux Turcs de se •essaisir et de se réorganiser. Le nouveau gouvernement qui dirige provisoirement les destinées de la Russie régénérée, vient d'adresser à tous les représentants diplomatiques russes à .'étranger un télégramme confirmant les dia-ngements intervenus dans la direction des affaires publiques, et leur fait oart de la ferme résolution de respecter es engagements pris par le pays à .'égard de ses Alliés. "La Russie, unie aux nations alliées, guidée par les principes démocratiques lu respect dû à toutes les nations, pe-ies et grandes ; du libre développement le chacune; de la bonne entente entre ioutes ; est décidée à gagner à tout prix ^a victoire dans cette guerre qui lui a éé imposée et à établir une ère de paix basée srur une organisation .nationale stable, garantissant le respect du droit ît de la justice." "Pour atteindre ce but, la Russie jombattra à leurs côtés contre l'ennemi îommun, jusqu'au bout, sans arrêt et sans hésitation." C'est en ces termes que les fondés le pouvoir de la* Russie Nouvelle, qui, iemain, se prononcera librement sur la :orme de gouvernement qu'elle entend se donner : république ou monarchie jonstitutionnelle, ont tracé leur ligne de îonduite aux ministres et ambassadeurs accrédités à l'étranger, et cette réaffirmation solennelle de la volonté de vain-3re et de triompher du militarisme prussien est d'un excellent augure pour l'avenir. En quelques jours, la Russie a rat-trapé les siècles qu'elle était en retard, politiquement parlant, sur les autres nations, et les socialistes allemands et autrichiens qui n'ont pas encore trouvé l'énergie de s'affranchir de l'absolutisme monarchique, reçoivent des bords de la Neva une leçon qui ne sera pas perdue. Déjà le député Hoffmann, à la Diète le Prusse a osé dire que c'est le militarisme prussien qui est responsable de la guerre et de l'échec des négociations de paix, que l'Allemagne n'a pas gagné et ne gagnera pas la guerre, et que la po~ itique sous-marine est contraire aux droits des gens et de l'humanité. Yoilà des paroles qui doivent sonner lur aux oreilles de Guillaume II, mais il doit se préparer à en entendre de plus sévères encore. Nous les attendons. La démission du général Lyautey a mtraîné celle de tout le cabinet fran-jais et M. Briand, à la suite du refus le MM. Painlevé et Noulens d'accepter e portefeuille de la guerre, a cru devoir offrir à M. Poincaré la démission le tout le cabinet. Pendant dix-sept mois, M. Briand a porté le lourd fardeau du pouvoir et il se retire au moment où la victoire commence à sourire à la France et à ses Alliés. M. Ribot, sollicité pour constituer un jabinet d'union patriotique, n'a pas en-jore donné une réponse définitive. E N RUSSIE. • —h, i situation politique. — Les richesses du sol russe. — I La nouvelle réglementation des sociétés anonymes. (Nous donnons cette lettre à titre ocumentaire car, naturellement, elle d'une date antérieure aux graves événements dont la Russie a, été le péâtre.) Avant la session de la Douma, quelques jours la Douma ouvrira ■ session et le gouvernement du prince l_l fIne, ton gré malgré, sera forcé de ■présenter devant les élus de la nation. I® )' a pas de doute que ce contact du i®veau ministère avec la Douma se juste dans les mêmes conditions ■ celles qui marquèrent les rencontres les gouvernements précédents. jei] e*,r0 y aura-t-il encore plus de vi-r fle la part du bloc progressiste qui, ■' ! des mesures restrictives du gou-f enicnt, s'augmente d'un jour à l'autre et prend de plus en plus d'autorité devant le peuple. Quand le ministre Galitzine demanda l'ajournement à six semaines de la session de la Douma, il motivait sa demande par cette considération que les nouveaux ministres n'avaient pas le temps de prendre connaissance de tous les projets déposés à la Douma .et d'élaborer toutes les réformes qu'ils se proposaient de lui soumettre. Six semaines se sont écoulées et le gouvernement de Galitzine, le Taciturne comme on l'appelle en Russie, se trouve exactement dans la même situation que le premier jour de sa nomination. Aucun projet sérieux n'a été élaboré par l'ancien ministre, aucune réforme n'est étudiée. Le gouvernement fait dire par ses journaux qu'il désire sincèrement travailler avec les forces sociales organisées, les zemst-vos et les mumicipalités et le ministre de l'intérieur. Le gouvernement de Galitzine se trouve dans la même situation que les gouvernements précédents qui déclaraient vouloir travailler avec la Douma alors qu'ils travaillaient contre elle. Mais maintenant le conflit a atteint son point culminant et on peut craindre qu'il ne prenne une forme plus violente : Pendant ce silence forcé du parlement deux événements importants ont rempli la vie politique. L'un de ces événements est la conférence interalliée qui a eu lieu à Pétrograd et dont vous connaissez déjà par les télégrammes tous les détails et les graves résolutions. L'autre événement c'est la conférence instituée par ordre de l'Empereur pour élaborer les statuts du futur royaume de Pologne, que les Alliés sont fermement résolus de restaurer.On se trouve en ce moment devant quatre projets: (1) Le projet du parti des cadets dont l'auteur est le député Milioukoff; (2) le projet de l'ancien ministre des affaires étrangères, Sazo-noS. Disons incidemment que M. Sazonoff jouit en ce moment, en Russie, d'une énorme popularité, que son influence dans les sphères politiques est considérable et que tout le monde désire le voir à la tête du futur gouvernement qui jouirait de la confiance nationale; (3) le projet déposé par M. Vielopolsky membre du^Conseil d'Empire; et enfin (é) le projet du parti nationaliste présenté par le député Tchikhatcheff. Le projet du parti des Cadets s'en tient à ce principe que la question polonaise est une question essentiellement russe qui ne saurait être résolue que par les seuls pouvoirs russes et ne doit pas être soumise au Congrès de la Paix. Tout en reconnaissant à la Pologne son droit national, ce projet limite en même temps ses prérogatives essentielles et ne sort pas des cadres de la simple autonomie locale. Le projet Sazonoff. Le projet Sazonoff, d'élaboration plus récente,aborde le problème polonais avec des vues plus profondes et révélant une plus grande compétence politique. Du fait que les oauaes qui ont amené le partage de la Pologne n'existent plus à présent, le point de vue russe sur la question polonaise doit donc être modifié en conséquence. M. Sazonoff attribue à la question polonaise une importance internationale, mais seulement en ce qui concerne les frontières occidentales de la Pologne. Quant à l'établissement du régime politique de la Pologne, M. Sazonoff estime que cette question est une question intérieure russe que la Russie seule doit résoudre. Repoussant pure-. ment et simplement l'indépendance complète de la Pologne, s'élevant d'autre part contre une autonomie locale restreinte, dont les Polonais ne seraient jamais satisfaits, M. Sazonoff, dans son projet, conçoit une diète polonaise, composée d'une chambre des députés et d'un 'Sénat, mais le Tzar de Russie nommerait le gouverneur de la Pologne, le président du Conseil des Ministres polonais et tous les hauts fonctionnaires du pouvoir exécutif de Pologne. Toute loi votée par la Diète devant pour entrer en vigueur, être sanctionnée par le Tzar. La Diète ne serait compétente que poulies question d'intérêt local; tout ce qui concerne l'armée, les finances, les monopoles, les douanes, les conventions internationales, les impôts indirects, les monnaies, les postes et télégraphes, etc., serait du ressort des institutions de l'empire russe. Le projet du comte Vielopolski a pour base l'union réelle aveo la Russie d'un royaume de Pologne. La politique étrangère, la défense nationale, les douanes, les finances, etc., relèveraient comme dans le projet Sazonoff des institutions d'empire, mais toutes les autres questions ne regarderaient que; les seuls pouvoirs polonais. Enfin, le projet du parti de la droite, présenté par le député nationaliste Tchikhatcheff n'admet pas que la question polonaise puisse avoir un caractère international. Comme leader de la fraction nationaliste de droite de la Douma qui a toujours combattu les réformes proposées pour la Pologne, même l'autonomie locale, M. Tchikhatcheff estime que la Russie en résolvant la question polonaise doit avant tout garantir les intérêts de l'empire et du peuple russes. La question polonaise occupera une place très importante dans la future conférence de la paix, et, en attendant, dans les délibérations de la Douma et du Conseil d'Empire. Il manque un cinquième projet préconisé celui-ci par l'immense majorité des Polonais, à savoir le droit des Polonais de disposer librement d'eux-mêmes. La plupart des écrivains progressistes polonais insistent violemment sur la né cessité de convoquer parallèlement à la t Conférence de la Paix les élus de tous d les partis du peuple polonais pour lui b laisser librement décider de ses destinées, n ,, p L après-guerre. Tandis que la lutte politique des par- o tis devient en Russie de plus en plus d vide, sans toutefois perdre de vue l'ob- e jective : la fin victorieuse de la guerre, p les savants russes s'.occupent activement j de l'après-guerre, des moyens d'exploi- 1 ter les immenses richesses du pays, afin fj de n'avoir plus recours aux bons pffices c des Allemands. De très beaux résultats L «ont déjà acquis. Un savant ingénieur, li M. Nicola Wissotzky, a fait sur cette e question une conférence remarquable à v la Société des Ingénieurs de Pétrograd. L Le? faits cités méritent d'être retenus, c Par exemple, en Russie, nous n'avions s pas d'iode, le prix de ce produit, depuis c la guerre, était arrivé'à R. 150 le kilo, g Cependant en Russie il y a de l'iode tant q qu'on veut. Le professeur de l'Ecole des e Mines d'Ekaterinoslaw, M. Possarjews-ky, a réussi à extraire l'iode des varechs de la Mer Noire. Les expériences ont donné de brillants résultats : les va- 1 rechs de la Mer Noire sont plus riches 8 en iode que' ceux de l'Atlantique, et la 1 quantité immense des varechs dans la 1 Mer Noire assure à la Russie une source ^ inépuisable d'iode. Du reste, depuis 0 que l'extraction de l'iode se pratique c en Russie, le prix de cette substance est 1 tombé à R. 40 le kilo. c La même chose avec Te chloroforme. * Les professeurs de l'Université de Kiev * ont fondé une société qui fabrique le 1 chloroforme, produit dont les neuf-di- s xièmes nous étaient fournis par l'Aile- c magne. s L'arsenic nous venait exclusivement" F de l'Allemagne, puisqu'il était admis c comme un dogme qu'il n'y a de gise- s ments d'arsenic qu'en Silésie, près de e Reichensten où est construite l'usine *-célèbre où l'on prépare l'arsenic. Avant r la guerre tous les* produits arsenicaux c employés en Russie venaient de là. Or, ^ au Caucase, on a découvert des gise-ments d'arsenic capables de satisfaire B non seulement aux besoins de la Russie, t mais de fournir tout le marché mon- c dial d'arsenic. Les propriétaires de ces 1 gisements ont déjà commencé l'exploi- g tation. On sait quelles multiples appli- s cations trouve l'arsenic en médecine, c en agriculture, dans le tannage des r peaux, la fabrication du verre, etc. F Eh bien, malgré l'importance de ce pro- a duit, les propriétaires de ces gisements r du Caucase, qui connaissaient depuis longtemps leur existence, ne voulaient pas engager de capitaux pour l'extraction. Il a fallu la guerre et la hausse j considérable du prix de l'arsenic pour stimuler cette initiative privée. Egalement dans le Caucase, on a découvert d'immenses gisements de sou- j fre. Des expériences faites par deux in- , génieurs belges ont donné des résultats , très intéressants. Sur vingt-quatre ex- , périences il? ont obtenu en moyenne ,a l'5 kilos de soufre pur pour 320 kilos de minerai. En prenant en considération le manque de soufre sur le marché F pendant la guerre, l'exploitation des gisements du Caucace semble devoir r s'imposer. Les ministres du commerce '' et de la guerre ont du reste promis de c donner toutes facilités aux capitalistes 1' qui voudraient exploiter le soufre du Caucase qui pourrait concurrencer le e soufre de Sicile. g c L'opium. Un autre point, fort intéressant, de j la conférence de M.Wesotzky, c'est l'his- c toire de l'opium. Avant la guerre, l'o- I pium et tous les alcalo'ides dérivés de r l'opium, comme tout le reste, nous ve- 1 naient de l'Allemagne. Depuis la guerre s ces produits ont atteint des prix fan- p tastiquep : une livre de codéine se vend c R. 1,200. Cependant, dans le Tui'ke- r stan existe depuis longtemps une pro- s duction assez considérable d'opium. Or, 1 'non seulement on n'a pas encouragé e cette production, mais on l'a pourrai- r vie, d'après la loi. Dans les provinces c frontières de la Chine où de grands es- ( paces étaient plantés de pavots pour le o commerce de la contrebande d'opium, c on était particulièrement sévère. (ua.nd les autorités locales trouvaient e l'opium, elles le confisquaient et le ruiaient. D'après les calculs approximatif?, on brûlait par an, en moyenne, our deux millions de roubles dopium. La Russie est immense et, à priori, n doit y trouver tout ce qui pe trouve ans les autres pays qui occupent un space beaucoup moindre, et il n'y a as de raison pour que l'Allemagne ■uisse extraire de son sol plus que la tupsie, dont le climat, la faune et la ore sont les plus divers au monde. La onclusion du savant ingénieur cest que js capitalistes russes doivent renoncer à îur politique financière de spéculation t se faire les auxiliaires de ceux qui eulent arracher aux entrailles du sol îs richesses qu'elles renferment. A éfaut des capitalistes russes, M. Wet-otzky dit qu'il faut faire appel aux apitalistes étrangers, surtout aux Bel-es toujours hardis et entreprenants et ni sont devenus maintenant de? Alliés ncore plus cherp. Les sociétés anonymes. La formation des sociétés anonymes iarfois si lente et si difficile en Russie, attiré l'attention du ministre du commerce qui vient de déposer sur le Bu-eau de la Douma un projet modifiant 3S dispositions législatives concernant es sociétés. Jusqu'ici la procédure de onfirmation des statuts des sociétés ouvelles ou des changements de statuts e? sociétés existantes, était d'une len-eur désespérante. C'est ainsi que sur as statuts présentés un quart seulement reçoivent confirmation dans les ix mois, pour les autres le délai est rdinairement beaucoup plus long, un ■n et parfois même deux ans. En 1916, ar exemple, 173 sociétés anonymes ont ;épo?é leurs statuts; 60 ont reçu une olution définitive, les autres attendent ncore. On compte au Ministère du Commerce 272 dossiers de sociétés ano-ymes, en souffrance. Le ministre est i'avis qu'au lieu de la longue procé-ure de confirmation par les Chambres îgislatives et l'Empereur. Il faudrait dopter le simple système de l'enregis-rement. En attendant que le projet ■e loi soit examiné par la Douma vu 'urgence qu'il y a de modifier cette Ié-islation desuète, le ministre voudrait, e basant sur l'article 87 des Lois fon-< amentales, laisser au ministre du commerce le droit de confirmer, par sa pro-re autorité, les statuts des sociétés nonymes qui sont conformes aux statuts ;ormaux. Un changement important. Un autre changement important que omporte le projet du ministre est dans 5 droit des société? anonymes d'acqué-ir des immeubles dans les régions ou 'achat des immeubles, d'après la loi, st interdit aux étrangers et aux Juifp, 1 faut observer que, malgré cette prohi-ition législative, le Conseil des minis-res autorise ordinairement ces sociétés acquérir le?, immeubles d'ont elles ont esoin pour leur activité, mais le minis^ t'e désire que ce soir un droit acquiî our les sociétés. Le projet reste encore rebeile à l'admission des Juif? et des étrangers dans s Conseil d'administration. Il faut sur e point seulement cette concession que 3s étrangers et les Juifs peuvent être ' remplaçants" des directeurs. Mais il st probable qu'à la Douma le bloc pro-ressive insistera pur l'abrogation de ette disposition de la loi. Quant au capital social, dans le proi-et du ministre il est fixé au minimum [e R. 75,000 et au maximum pour les îanques de Copimerce de 5 millions de oubles. Toutefois le nouveau projet lisse intacte une des dispositions des tatuts ordinaires en vertu de laquelle la remière assemblée générale a le droit l'augmenter son capital et en pratique :Ous avons vu, ces derniers temps, plu-ieurs banques étrangères—deux hol-andaipes et une américaine — se fonder n Russie au capital de 5 millions de oubles et porter ce capital à 10 millions :e roubles dès leur première assemblée. )uant à la valeur nominale des actions ans le nouveau projet, elle reste, omme par le passé, de R. 100. J.-W. B. LA VIE DE PARIS. Les petites annonces et l'espionnage, ner des renseignements à la barbe de la — Les annonces amoureuses de Ville- police impuissante. Un décret les sou- messant. — Les petites annonces et met au visa préalable du Commissaire la trahison d'Ullrno. — Une annonce de Police. La remède rachètera-t-il le énigmatique. mal? C'est douteux. Il est si simple et si facile, à l'aide d'un langage con- Paris, le 5 mars 1917. ventionnel, sous prétexte de demander Après trente mois de guerre on s'est des capitaux ou d'offrir des emplois, de enfin aperçu que les " petites annonces " transmettre les renseignements qu'on des journaux servaient à des espions n'oserait même pas conner à la poste, pour communiquer entre eux et se don- Avant la guerre ce système était fré-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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