L'indépendance belge

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s.n. 1918, 02 Juli. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pk06w97h0v/
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88e annee No 154 L' INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE...... 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS- TUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.G. 4- 11. PLACE DE LA BOURSE TÉLÉPHONE: CITY 3960 TEL.: 311-57 et 23S-75 MARDI 2 JUJLLET 1918 En vente à Londres à 3 h. le lundi 1er juillet fi MOIS, 9 SHILLINGS ABONNEMENTS 6 MOIS. 17 SHILLINGS 1 AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Lundi midi. Les nouvelles des opérations militaires continuent à être très réconfortantes, tant en Italie qu'en France. Le 15 juin, sur le plateau d'Asiago., en dépit de l'héroïque résistance des troupes, les Autrichiens, beaucoup plus nombreux, avaient pu s'emparer du Mont di Val Hella. C'était dans le front des montagnes, un point dangereux, comme une porte ouverte sur la plaine, lant qu'il était occupé par l'ennemi, l'armée d.i général Diaz pouvait être attaquée en flanc et surprise. Aussi, le général en chef des armées italiennes, qui se montre un excellent tacticien, habile et prudent, a-t-il tenu à écarter ce péril. Après un feu intense d'artillerie les Italiens ont attaqué, soutenus par des détachements français et anglais, la puissante position du Mont di Val Bella. Ils ont livré une lutte acharnée èt brisant le front ennemi ils ont pu s'en emparer. Au cours de ce{tc ! action victorieuse les assaillants ont fait prisonniers 21 officiers et 788 soldats autrichiens. A l'Est, entre la vallée de j Frenzela et la Brenta, les Italiens ont pu [emporter, également d'assaut, un point | d'observation fortifié, situé au sud de à Sasso Rosso, capturant 31 hommes. L'offensive autrichienne parait donc f bien finie. Généralement la presse ita-I lienne estimait que la lutte sur la Piave avait coûté aux armées de l'empereur I Charles de 150,000 à 180,000 environ. ■Dans un.speech à la. Chambre Haute le F docteur Wekerlc, premier ministre hon-f grois, a reconnu que les pertes autrichiennes avaient été de cent mille hommes environ. . . . C'est un aveu qui se ! rapproche de la vérité des faits. Le suç-[ ces italien a été ainsi reconnu par le chef t du cabinet hongrois, en dépit de la per-. sistance qu'il a mise à faire croire aux [ 50,000 prisonniers tombés aux mains des j siens, chiffre que l'état-major de gérïé-ral Diaz a démenti nettement. Pendant que les Italiens poursuivent S brillamment leur action, les Français af-1 firhiènt également — comme toujours I d'ailleurs — leur vaillance. Vendredi ils s'emparèrent, ainsi que | nous l'avons annoncé, d'une série de po-l sitions entre Ambleny et Saint-Pierre-I Aigle, en obtenant un riche butin : 1,200 | prisonniers, des canons, de nombreuses Imitrailleuses, etc. Samedi ils ont re-| poussé de violentes contre-attaques sur " le terrain pris et 'dimanche, en cueillant i 100 prisonniers, ils ont fortifié les posi-P lions conquises dans toute la région de [ Saini-Pierre-Aigle. La réaction alle-| mande n'a rien rapporté et cette partie 1 du front français, adossée à la forêt de \ illers-Cotterets, devient de plus en plus j solide. Ce sont les Zouaves et les Maro-j cains qui ont eu l'honneur de l'attaque : surprise de vendredi, appuyée par des f chars d'assaut de' petite taille, que les' Anglais appellent " Baby Tanks." Pendant que les Français améliorent ainsi leur ligne au delà du plateau de Morte-tontaine, d'un autre côté, non loin d'Amiens, à l'ouest de Hangard, et au sud d'Autreche.s,.où ont eu lieu, lors de : la première grande offensive allemande, des combats épiques, les troupes de Pé-tain ont li\ ré hier de petites attaques raids heureux, qui leur ont valu des prisonniers*. Mais c'est au sud de l'Ourcq j que les Français, entre Xosloy et Passy-| en-Valois, ont obtenu l'avantage le plus signalé. Ils ont avancé de 800 mètres sur un front de trois kilomètres environ, fre compensés de leur initiative par un fegain de 275 prisonniers. La,caractéristique du jour c'est cjue Echaque rencontre avec l'ennemi vaut aujourd'hui aux Alliés un certain nombre s de prisonniers. Les Anglais, lors de leur S avance à l'est de la forêt de la Nieppe, ;. n'ônt-il pas compté 400 prisonniers? Nos t alliés ont repoussé line attaque ennemie 1 contre l'un de leurs postes avancés près de Menin, à l'est d'Hazebrouck, tandis que dans un raid accompli au cours de la journée de dimanche, ils capturaient f quelques Teutons. Et la grande offensive allemande? La semaine dernière en nous affirmait qu'elle allait être déclanchée sur le front britannique; aujourd'hui on ne signale plus les préparatifs de l'ennemi. Ce qui n'empêche que les Alliés veillent et que notamment les Français, en dépft: de la confiance dont ils font preuve, organisent le camp retranché de Paris, désireux d'être prêts1 aux événements et de leur faire face'avec une suprême énergie. C'est afin de démoraliser les Parisiens que les Allemands ont envoyé leurs Gothas sur la grande capitale quatre fois la semaine dernière. Procédés d'intimidation qui n'ont nullement déprime la population et sont sans aucune influence sur ses défenseurs. * * * Constatant fa situation alimentaire désespérée du peuple autrichien, l'empereur Karl a adressé une instante demande au Kaiser par lettre autographe, qui fut remise par le prince de"Fursted-berg, et après un examen de la situation, au grand cfuartier générai en présence des représentants du ministère de l'alimentation en Autriche et en Hongrie, ii semble que l'Allemagne vient au secours de son alliée. Mais pour y arriver il a fallu réduire la répartition des vivres dans l'empire allemand. A Berlin il fut annoncé samedi que la ration de pommes de terre était rédu'te de sept à trois/livres par semaine. Ln remplacement des quatre livres supprimées il sera accordé 400 grammes de farine d'avoine. C'est bien dire que l'amélioration de la situation en Autriche entraine une aggravation de la disette en Allemagne. Comment les Austro-Allemands pour-•ront-ils atteindr-e. les-pçoi haines•réGpltg.s? Et par surcroit on annonce que les blés de Roumanie ont beaucoup souffert des basses températures et des pluies, de sorte que le déficit des moissons est certain. Tout cela.n'est pas de nature à nué-liorer la situation politique, et les dér la-rations du ministère hongrois Wekerlé, parlant à la Diète, vendredi, que nous signalons ci-dessus, paraissent singulièrement démoralisantes. • Voici, d'après l'agence Reuter, l'extrait: du compte-rendu de la séance: Le député M. Zlinszki pos>a la question : A combien s'élèvent nos pertes? Le premier ministre répondit: "Le ministre honved signala récemment le nombre de 8,000 prisonniers. D'après des renseignements plus récents, ce nombre doit être porté à 12,000 hommes capturés par les Italiens, alors' que 50,000 prisonniers italiens furent faits par nos troupes. Quand il s'agit d'une offensive et d'une retraite, ces chiffres ne doivent pas être considérés comme étanr excessivement élevés. Plus pénible est la perte en morts, blessés et malades. La majorité de celle-ci se classe parmi les malades. Lors de la dixième et onzième offensives italiennes nous avions perdu entre 80,000 et 100,000 hommes. Dans la dernière bataille nos pertes ont été toutefois d'environ 100.000 hommes. (Sensation.) Je me vois dans l'obligation de faire cette triste constatation. Ces chiffres comprennent les tués, les blessés, gravement et légèrement, et les exténués ramenés à l'arrière. (Sensation et cris de " Uniquement des Hongrois.")Est-ce que le ministre, désespérant de la situation, serait plutôt disposé à pousser vers une solution finale, définitive ? Quoi qu'il en soit, l'Empereur a écrit au Dr Seidler que, tout en constatant les diffiéultés à créer un ministère, il n'était pas disposé à accepter la démission du ministère actuel. Par contre, l'empereur Karl a décidé de convoquer le Reichsrat poui le 16 juillet. Que sortira-t-il de cette session G'est ce que l'avenir nous apprendra. 11!)- l>I■ "nmII 1WIIMIHWU*JAWUJUTHBMlwiM—iMimira ; SUR LE FRONT OCCIDENTAL OPERATIONS NAVALES I.'armée tchécoslovaque en France Engagement au large de la côte belge I M. Poinearé a présenté ce matin, dans L'Amirauté britannique annonce: la ione des armées, un drapeau à l'armée Le 27 juin, dans la soirée, quatre de tc-heco-slovaque en France. Comme nos destroyers patrouillant au large de î armée polonaise cette armée a son la côte belge aperçurent huit destroyers ^statut spécial; ses unités sont comman- ennemis. Nos destroyers se dirigèrent dées par des officiers tcheco-slovaques et vers l'est à toute vitesse, engagent l'ac- j Par des ôfficiers français. tion à longue portée. Après- que celle- ci eut duré un quarb-d'heUre, 1Jennemi fut renforcé par trois autres destroyers, et nos forces se retirèrent dans la direction de leurs soutien0 L'ennemi cependant n& les suivit pas, et l'action fut rompue. Aucun dommage n'a été subi par nos navires. Le convoi hollandais On sait que la réquisition des navires hollandais pour les gouvernements alliés ont eu pour conséquence l'interruption du trafic avec les Indes Néerlandaises, et le gouvernement liol' indais avait décidé de former un convoi pour assurer le transport des fonctionnaires du gouvernement et de'leur famille, ainsi que de matériel de guerre e< de marchandises pour le gouvernement. Le convoi a dû être retardé parce que le gouvernement britannique s'opposa;i à <fe que le cargaison comprenne des teintures allemandes; celles-ci devront être débarquées. OPÉRATIONS AÉRIENNES Nouveaux raids sur Paris De nouveaux raid? ?u'r Paris ont été. exécutés: l'un dans la nuit de vendredi à samedi, les bombes causant peu de dommages et pas de victimes ; l'autre en deux tentatives dans la nuit de dimanche à lundi, la première tentative avortant, là seconde permettant aux Boches'de lancer quelques bombes dans les faubourgs. L'activité alliée .De nouveaux bombardements aériens ont été exécutés en A.llemague par les avi^tpurs britanniques. L'aérodrome ennemi de Bolchen a été attaqué pour la troisième fois au cours de la même semaine, des bombes é'ant jetées d'une hauteur peu considéra ble et des mitrailleuses tirant sur les ha-igars. Six touches ont été observées sur î'usine fabriquant Jes-gaz empoisonne* k iiannheim, sur laquelle nombre de bombes lourdes ont été jetées. Les gares et les voies de garage de Thionville, ainsi que l'aérodrome de Frescaty (près de Metz) ont aussi été bombardées, ainsi que l'aérodrome de Iiaguenau et les casernes et la gare de Laudau. Trois appareils allemands furent abattus; deux appareils britanniques ne sont rentrés de cette expédition.. Des- combats on't eu lieu au-dessus de Thionville et de Mannheim, au cours desquels trois appareils allemands ont été abattus et trois forcés à descendre, dont deux désemparés. Deux aéroplanes britanniques ne sont pas rentrés de Thionville. Sur le front de bataille les combats aériens ont continué. Le 29 les Britanniques ont abattu 17 ajrpareils allemands, et en ont désemparé 6 autres; ils ont lancé 36A tonnes de bombes au cours de cette journée et de la nuit suivante; trois appareils britanniques ne sont pas rentrés. Le 30, ils ont détruit 9 appareils allemands, et en ont désemparé 8 autres. Au cours de cette journée et de la nuit suivante, ils ont lancé 33£ tbnnes de bombes, notamment sur les chemins de fer à Lille, Courtrai, Comines, Estaires et ^Tournai ; 5 appareils britanniques ne sont pas rentrés. Les aviateurs français ont détruit 15 machines et en ont mis 19 hors de combat au cours de vendredi et de samedi. Ils ont aussi bombardé des objectifs allemands, lançant 52 tonnes de bombes, dont 5 sur des troupes se préparant à une contre-attaque dans la région de Cutry. Le lieutenahf Fonk, en abattant trois aéroplanes allemands le 25 juin et deux le 27, a atteint le nombre de 49 victoires. Les aviateurs, américains ont abattu trois appareils ennemis dans la région de Toul à la fin de la semaine. LA PAiX ALLEMANDE Le oomt-e von Roon publie dans les "Gôrlitz Nachricliten" le modeste projet suivant des conditions de guerre et de paix allemandes : Pas d'armistice ni d'interruption dans li guerre sous-marine. Rejet de toute tentative d'arrangement aussi longtemps qu'un soldat britannique se trouve en territoire français ou belge ou avant que les Allemands se trouvent dans ou devant Paris. Placement de la Belgique sous la puissance allemande au point de vue militaire et économique. Annexion de la côte des Flandres et de lji côte française jusque et y compris Calais.- Annexion de la région minière française de Briey et de Longwy, ainsi que des forteresses de Bel-fort, Toul et Verdun. Restitution de toutes les colonies allemandes. Cession par la Grande-Bretagne à l'Allemagne des stations navales et charbonnières à spécifier. Restitution de Gibraltar à l'Espagne. Livraison de toute la flotte britannique à l'Allemagne. Restitution de l'Egypte, avec le canal de Suez, à la Turquie. Partage de la Serbie et du Monténégro entre l'Autriche et la Bulgarie. L'Allemagne doit être indemnisée de ses frais de guerre par le paiement de 225 milliards de francs à payer par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Franoe, et par la mise à sa disposition immédiate de quantités déterminées de matières premières. Les parties occupées' de la France et de la Belgique doivent être conservées jusqu'à l'exécution complète des conditions de paix. SOUS LE JOUC ALLEMAND (Suite.) Les prisons sont surpeuplées, trois et quatre hommes étant placés dans des. cellules fpites pour 1111 seul. La literie n'est pas changée pendant des mois et les prisonniers reçoivent un essuie-mains par mois, qui doit servir à tous les usages. La nourriture 11'est généralement pas mangeable et les prisonniers, qu'ils soient' simplement accusés ou déjà condamnés, sont soumis aux pires' traitements. S'ils ne se précipitent pas pour se mettre en position devant leurs gardiens, s'ils parlent cîans la ,cour, s'ils tournent la tête lorsqu'ils sont en position, ils sont sans pitié frappés à la figure. Parfois, au cours de la nuit, ceux qui sont condamnés à la déportation sont avertis qu.'ils ont à se préparer à partir le lendemain matin. S'ils crient de colère ou pleurent d'angoisse en recevant cette nouvelle, 011 les bat jusqu'à ce qu'ils tombent évanouis sur le carreau. Et tous ceci ne constitue pas des potins. J'ai eu l'occasion de rencontrer plusieurs personnes dignes de foi qui ont été spectateurs ou victimes de pareilles scènes, particulièrement à Anvers. Comme avocat, je suis à même de donner quelques détails des "séances de la Cour înilitaire allemande de Bruxelles; ces séances ont lieu dans une grande salle du second étage du ministère de la marine. Les juges siègent de 8 heures du matin jusque tard dans la soirée. L'accusateur public, après avoir exposé la cause en allemand, entend les agents allemands et les témoins à charge. L'avocat a une tâche très difficile et très pénible, car il ne peut examiner le dossier et ne peut conférer avec son client. En pratique il ignore tout de la cause lorsqu'il arrive devant la Cour, et il doit improviser une défense pendant les débats. L'accusé est interrogé en allemand, les questions étant traduites par un interprète. La sévérité des juges allemands est bien connue. Pas de semaine ne se passe sans qu'il n'y ait trois à quatre,..exécu-tions. A Anvers, 24 personnes ont été récemment condamnées à mort le même jour. — "Times." LA LIBERTE POUR LES RACES SLAYES M. Lansing, secrétaire d'Etat aux Etats-Unis, a publié la déclaration suivante : "Depuis la publication par notre gouvernement, le 29 mai; d'une déclaration relative aux aspirations nationales des Tchéco-Slovaques et des Yougoslaves, des fonctionnaires allemands et austro-hongrois ont cherché à donner à cette déclaration une interprétation fausse et à la dénaturer. Afin qu'il ne puisse y avoir de doute su» la signification, le secrétaire d'Etat annonce que la situation est la suivante: les Etats-Unis veulent que toutes les branches de la race^ slave soient complètement affranchies de la domination allemande et autrichienne." LES EVENEMENTS EN RUSSIE Le chemin de fer Mourman Un steamer armé britannique ayant un vice-consul britannique à bord, se dirige vers Petchenga (entre la frontière norvégienne et le-chemin de fer mourman) d'où il poussera probablement une pointe le long du fleuve Pasvik. On sait que surtout depuis que la Finlande a passé sous la domination allemande, les troupes finlandaises ont fait de nombreuses incursions en territoire russe dans la direction du- chemin de fer mourman qui, au temps où la Russie combattait avec nous, donnait aapès aux Alliés en Russie par le port de Kolo. libre de glace. De Petchenga on annonce qu'une force russe importante et bien équipée avance par les montagnes. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE | — On annonce officiellement à Berlin que la ration dé pommes de terre est réduite de 7 livres à 3 livres par semaine , 400 grammes de farine d'avoine ou d'autre farineux sera distribué pour compenser la différence. — On annonce d'Amsterdam qu'une forme bénigne d'influenza sévit parmi les ouvriers des grandes usines de Riïfïels-heim et Starkenburg, en Allemagne. AUTRICHE-HONGRIE L'Empereur a adressé à von Seidler une nouvelle lettre autographe disant que hien que la tentative faite pour sut-monter les difficultés du cabinet actuel n'ait pas encore réussi, il désire que ce cabinet reste en fonction et ou® h Reichsrat reprenne ses séances le 1€ juillet. BULGARIE —• Herr Erzberger a, d'après le journal italien "Tempo," accompli récemment une mission à Vienne, en vue de la rentrée,.de l'église bulgare dans le giron de l'église roumaine. La réussite de pareil projet à l'intervention de l'Allemagne unirait encore les liens de celle-ci avec le Vatican. ETATS-UNIS — Le gouvernement a accordé l'extradition, demandée par ia France, de Frank J. Goldsall,.ex-soldat français,arrêté en mars dernier et inculpé du vol de 17 millions et demi au préjudice dit gouvernement français dans l'eTécution de contrats pour la fourniture de wagon» et de moteurs. — Il y a un' an,' il y avait moins de 45,000 hommes employés dans les chantiers navals américains: Aujourd'hui il y a plus de 300,000 mécaniciens et ouvriers employés à la construction des navires et plus de 250,000, en outre, employés à fabriquer les chaudières, machines, etc., qui entrent dans la construction.PAYS-BAS — Le gouvernement a autorisé l'ex* portation de nouvelles pommes de terre dans le cas où il est établi formellement qu'elles doivent servir à l'usage domestique des pays intéressés, en conformité avec les accords existant. La moitié des stocks sera -réportée en parts égales parmi les belligérants. J/Allemagne a promis d'exporter en juillet 50,00Q tonnes de charbon en Hollande. — Il résulte d'un communiqué semi-officieux publié à L • Haye que les marchandises voyageant en transit par chemin de fer d'Allemagne en Belgique par le Limbourg hollandais comprennent parfaitement divers produits destinés à l'armée allemande et notamment du boî« de construction.- En fait, seuls les aéroplanes, les armes et les munitions, et les produits alimentaires pour l'armée son) exclus du transit: SERBIE — Vendredi dernier l'anniversaire de la bataille de Kossovo, jour de fête nationale serbe, a été célébré solennellement à Côrfou et dans l'armée serbe. Des manifestations eurent lieu à cette occasion à Rome sous les auspices d' comité italo-yougo-slave. wi—nr—11 mu 11 ihiiiwii» 1 imi iw n—iiiiiiii m DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Lundi, 10 h. 20 matin. Un poste ennemi dans le bois d'Aveluj a été pris hier par nos troupes. La nuit, nous avons exécuté un raid entre les tranchées ennemies à l'ouest de Deman-court; quelques prisonniers ont été fait.: au cours de ces rencontres. De bonne heure, dans la. nuit, nous avons réussi une petite opération au' nord-ouest d'Albert, capturant 34 prisonniers et quelques mitrailleuses et améliorant nos positions dans cette localité. Une contre-attaque ennemie plus tard dans la nuit fut repoussée. L'artillerie ennemie a été active au nord d'Albert, au sud-est d'Arras, à l'est de R,obecq et'dans le voisinage de Merriâ et du canal Ypres-Comines.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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