L'indépendance belge

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s.n. 1915, 09 April. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ww76t0j31c/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES ■ Administration et Rédaction, Tudor Hquse, Tudor Street, E.C. t r*xttm>r*e n u-nn cregistered as a TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, VENDREDI 9 AVRIL 1915. newspapeej Conservation par le Progrès. SOMMAIRE. I A SITUATION: Dans les Carpathes.—L'avance française entre la Meuse et la Moselle.—Tentative d'assassinat contre le sultan d'Egypte.—Les rapports hoilando=aIlemands.—Manifestations francophiles en Italie. La guerre, creuset d'idées.—-H. Lafontaine. La justice en Angle» terre.—Camille Roussel. Lettre d'un Norvégien.—Dr Kristian B. R. Aars. Roumanie. Lettre de Hollande.—Dr Tcrv.agne. Billet Parisien. —Jean-Bernard. L'anniversaire du Roi Albert.—Georges Vcrdavaine. Faits menus, menus propos.—Bob. En Belgique. Réédification de la Belgique. Tribunaux anglais. Echos. Aux Belges.—Le Père Marcel Dubois. Nécrologie. Bibliographie. Partie Financière. LA SITUATION. Vendredi, midi. Les Autrichiens contestent la victoire que les Russes annoncent avoir remportée dans les Carpatlies. Ils déclarent que la bataille qui se poursuit depuis huit semaines s'est terminée par un succès "indiscutable" des armées autrichiennes qui ont fait prisonniers plus de 10,000 soldats russes non blessés, et ils ajoutent que la bataille continue. Le dernier paragraphe du bulletin de Vienne est exact et on signale de Pétrograd que les Autrichiens ont reçu des renforts importants provenant de la région de Kosziowa où les Allemands ont suspendu leurs attaques, ainsi que de la frontière de la Prusse-Orientale où la nature du sol, détrempé par le dégel et la pluie, rend impossible, provisoirement, toute opération. Les Russes occupent maintenait tous les sommets de la chaîne principale des Monts Beskides, à l'ouest d'Ustriziki Gornia, sur une étendue de près de cent kilomètres et le front d'attaque sur le versant hongrois des Carpathes s'étend depuis la rivière Toplia à l'ouest jusqu'à Uszok à l'est. Toutes les routes de ce secteur, qui convergent vers Debreczin, dans le cœur de la Hongrie, sont fortement organisées pour la défense. L'ennemi y /iit-.posfi f)ov sPJjlfiffifiBt rîe fort oc réserves en hommes mais de plusieurs forts récemment construits et bien armés. Les Russes rencontreront là une résistance opiniâtre, d'autant plus que, de l'avis de tous les critiques autorisés, ces opérations décideront probablement du sort de l'Autriche-Hongrie. On croit en effet que, si les armées austro-allemandes ne parviennent pas à arrêter le flot menaçant des armées russes dont l'objectif est Budapest, la Hongrie contraindra l'Autriche à faire des ouvertures de paix à la Russie. Il va de soi que, tant que cette heure critique n'aura pas sonné, on démentira, officiellement, tous les bruits relatifs à la paix. En Woevre, les Français, en dépit de fortes pluies, et malgré les furieuses contre-attaques de l'ennemi, ont maintenu toutes les positions conquises les jours précédents et ont même fait quelques nouveaux progrès dans le Bois-Brûlé.Aux Eparges les pertes allemandes ont été terribles et c'est par centaines que les cadavres allemands y jonchent le sol. L'étendue des progrès réalisés entre la Meuse et la Moselle depuis le 1er avril est décrite dans un communiqué officiel publié à Paris hier et dont on trouvera plus loin le détail. Il en ressort que le cercle de fer et de feu autour des positions allemandes de Saint-Mihiel se resserre de plus en plus et que le moment approche où il se fermera complètement. Des nouvelles du Caire annoncent qu'un détachement isolé de troupes ottomanes a essayé d'exécuter un raid contre le canal de Suez. Tout s'est borné à l'échange de quelques coups de feu à quelques milles de distauce d'El Kan-tara et les cavaliers ennemis se retirèrent sans qu'il y ait eu de victimes. D'autre part, une tentative d'assassinat, dirigée contre le Sultan d'Egypte, a échoué. La balle du meurtrier n'a fait que toucher la voiture du prince Hussein Karnel qui a continué sa promenade au milieu d'une ovation enthousiaste. Le meurtrier, un indigène,, a été arrêté. Il a avoué avoir voulu tuer le Sultan le jour de son accession au trône, mais de n'avoir pu exécuter à ce moment son projet par suite des mesures militaires prises à cette occasion. Il ne faudra pas s'étonner de trouver dans ce complot la main des Jeunes Turcs, dignes élèves des maîtres assassins teutons. Un bruit sensationnel mais que, heureusement,rien n'est venu confirmer, a cûUru hier à Londres., On disait que iig* re2«ti»»6-e«4>»é-ie»-Peya-Sas et 1 '-A Jlç* magne étaient à ce point tendues qu'une rupture semblait imminente. A la suite de ce bruit le tau x des assurances maritimes couvrant les risques de guerre pour des navires hollandais a subi une forte hausse. Renseignements pris aux sources autorisées, rien ne justifie ces alarmes. Il n'en reste pas-moins vrai que l'attitude des' Allemands à l'égard des navires marchands hollandais a suscité aux Pays-Bas un ressentiment très vif qui se traduit par des protestations véhémentes et le Gouvernement hollandais,, si soucieux de sa neutralité, entend obtenir de la part de l'Allemagne les justes réparations, morales et matérielles, auquelles elle a droit. Les journaux allemands et notamment la perfide " Koelnische Zeitung," font courir maintenant le bruit que le " Mé-déa," coulé par les sous-marins allemands, avait de la contrebande de guerre à bord, fait qui serait confirmé par les papiers du " Médéa." S'il en était ainsi — et le fait est formellement contesté par les Hollandais — on j>eut se demander pour quelle raison les Allemands ont tardé jusqu'à présent à répondre à la note officielle de La Haye. Il sera intéressant de suivre le développement futur de cet incident qui pourrait être gros de conséquences. LA GUERRE, CREUSET D'IDÉES. Je reprends le titre de votre correspondant masqué sous les initiales K. Z., non pour approuver le principe néfaste que ce titre implique tacitement, mais pour affirmer avec lui qu'il faut que des hommes en cette heure d'incertitude et d'angoisse brandissent des idées comme des épées, pendant que d'autres hommes hélas ! brandissent leurs épées pour le triomphe des idées. Je crois aussi que la guerre est un creuset, mais il faut le dire bien haut, le crier sans cesse et avec âpreté, c'est un creuset d'alchimiste. Ce n'est pas un creuset de chimiste. Les politiciens et les diplomates ne sont pas des savants, ce sont des rebouteux, des sorciers du moyen-âge, et comme ces derniers ils cherchent la solution des problèmes vitaux de la sociologie dans des mixtures infâmes de sang, de crime, de meurtre, de mensonge, et de terreur. Ils espèrent de l'ignoble marmite, où ils triturent des cadavres d'hommes, de femmes, et d'enfants, faire sortir la pierre philoso-phale qui doit leur assurer la fortune et l'enrichissement de ceux qui leur ont permis, dans un but de lucre égoïste et monstrueux, d'accomplir leur satanique et sanguinaire besogne. Le chimiste n'a pas besoin de faire pleurer des créatures, de broyer d js cœurs, d'affoler des cerveaux, de mutiler des mains, tous ces outils merveilleux de la pensée humaine, pour accomplir son œuvre de progrès, de lumière, et de vie. Toutes les splendeurs de la civilisation moderne n'oint pas fait couler une larme par le fait des hautes intelligences qui les ont conçues et réalisées. Le sociologue, dans son laboratoire moderne, au milieu des livres qui lui révèlent les erreurs de l'histoire et lui apportent les espérances inassouvies des peuples, n'a pas besoin d'espérances folles et stupides, de stratégie, et de tactique, de massacres immondes d'existences joyeuses et d'énergies juvéniles pour concevoir et construire le monde fraternel de demain, la vaste cité de la concorde humaine. Mais pour cela il faut que les charlatans odieux, qui du haut de leur tréteaux impériaux et gouvernementaux abusent des foules, éblouies par l'éclat de leurs parades illusoires et hypocrites, soient définitivement voués aux gémonies et réduits à l'impuissance. Et cette idée doit dominer toute l'issue de l'horrible lutte : il laut que tous ceux qui sont imbus des anciennes méthodes de la politique de domination et d'hégémo- j nie, qui sont les tenants et les déformés de la diplomatie de caste} qui sont les chanceliers de la folie militariste, soient exclus des délibérations qui assureront la paix future. Si cet ostracisme n'est, pas appliqué avec une rigueur indomptable et féroce, nous assisterons de nouveau à des marchandages écœurants, à d'ignominieuses transactions, à des réserves «machiavéliques, à d'insidieuses réticences. Tous les artifices des conférences de jadis se retrouveront autour du tapis vert et se feront un jeu de brouiller les cartes, de les biseauter sans vergogne et de préparer les tours d'escamotage qui leur permettront de perpétuer les malentendus, les rancunes, les envies, les suspicions et les craintes qui ont amené l'épouvantable drame actuel. i Il faut les chasser tous des chancelleries de demain ; il faut que des hommes de franchise et de loyauté soi'ent seuls appelçs à représenter Iles démocraties enfin libérées de leur béate admiration pour les dynasties royales,diplomatiques et politiques. Ce n'est pas parce que des hommes portent des noms vénérés qu'ils sont vénérables. Nous sommes à l'aube des temps nouveaux. Pour les faire surgir il faut, des hommes nouveaux.Malheur aux peuples s'ils ne le com prennent pas et si, dans leur excès de nisère et de souffrance, ils livrent une ois de plus leur sort à la ruse et à 'habileté de ceux qui n'ont rien su prévenir,et qui n'ont prévu, pour résoudre es différences internationales, que le < ■ecours à une force brutale, armée non slus de courage et d'héroïsme, mais de out ce que la mécanique et la pyro-echnie ont inventé de plus atroce pour :ucr à distance des combattants invisibles.Si la géante tragédie que nous vivons i l'heure'présente ne parvient pas à il-uminer les yeux des masses, à ouvrir eurs oreilles et à libérer leur voix, vrai- 1 nent elles ne méritent pas que des mar-yrs se soient levés pour les arracher à 1 a peste, à la faim, à la torture et à l'es-rlavage. Elles méritent de végéter sans ' in dans l'effroi du lendemain. Mais je ' ;ens déjà des poings se fermer dans 'ombre, des poings de femmes et des )oings de prolétaires, et l'heure est prochaine où ils se dresseront en une. : elle menace que les trônes les plus juissants chancelleront sur leurs bases 't que le monde assoiffé de vérité im- ; posera sa volonté de vivre en paix aux sires suppôts des autocraties démasquées et honnies. H. LAFOXTAINE, Sénateur belge. LA JUSTICE EN ANGLETERRE. ; L'assassinat d'un enfant. Vendredi.—Ce n'est pas pour satisfaire une vaine curiosité que nous parlions de l'assassinat de la petite Marguerite Nally, âgée cle 7 ans, dont le corps fut retrouvé, dimanche dernier, un peu avant minuit, à Ajldersgate Street Station... On trouvera ces détails de la première instruction judiciaire à notre troisième page. rP<- <_{ ru"L co qui se produisirent en Belgique et restèrent impunis: notamment celui de la petite Van Kalke, il y a quelques trente années, à Molenbeek-St-Jean, et, plus récemment, celui commis à Bruxelles, rue des Hirondelles... De tels crimes prouvent que, dans le domaine criminel comme dans le domaine social (la guerre actuelle en est une preuve), certaines lois naturelles existent contre lesquelles il faut s'efforcer de se prémunir... Ceci constitue tout le problème social et, on le sait, c'est par l'étude approfondie des lois naturelles qui doivent régir le Droit que l'on parviendra seulement à trouver les solutions satisfaisantes pour les démocrates... C'est notre conviction profonde, et elle s'appuie sur des faits nombreux et importants. Mais, à propos du crime cité, les détails de l'organisation judiciaire anglaise apparaissent sous une forme de nature à intéresser vivement les Belges. C'est pourquoi nous tiendrons nos lecteurs au courant de la longue instruction que ce crime va produire : les différences entre la justice belge et' la justice anglaise apparaîtront, par les faits, au cours de cette instruction... — Mais objectent aussitôt ceux qui voient superficiellement les choses, il n'y a en tout cela que de la banale chronique judiciaire!... Non, il y a pius. Il y a beaucoup plus. Et c'est là une chose qui n'est pas encore comprise généralement : c'est que les formes judiciaires, pour les peuples, sont représentatives du Droit tel que les gouvernements de ces peuples le comprennent. Or, précisément, le Droit, " mi.xturë " par les gouvernements autocratiques, fait le malheur des peuples. Nous ne souffrons actuellement de la guerre qtu, parce que le gouvernement prussien s'est mis en tête de créer un Droit faux, le Dioit de la force, et parce que les populations allemandes, ignorantes ou trompées (la Kultur est une vaste erreur et les " professors " allemands se sont laissés fasciner par le miroir aux alouettes) ont suivi les praticiens du Droit faux... C'est dans le détail des principes d'organisations judiciaires que peuvent se retrouver les principes, bons ou mauvais, dont le Droit d'un pays est fait... Par exemple, en Angleterre, un principe démocratique, qui reflète l'état d'esprit (non superficiel, mais profond) de la population, c'est l'existence du jury en toutes matières judiciaires. Cette préoccupation de la législation anglaise de ne rien accomplir en justice sans que la "vox populi" soit entendue, prend ses racines dans le Droit le plus puissant: c'est une des pierres angulaires de l'édifice social entier. Et si l'on étudie ces questions, on constatera que cette préoccupation devrait s'étendre aux lois internationales aussi bien qu'aux lois particulières.La justice en Angleterre nous donne de grands exemples à ce sujet. Voilà bien des années que (en des temps meilleurs) nous avons répété cela. Fasse que la période douloureuse que nous traversons, et durant laquelle l'acuité des pensées se développe, porte des fruits à ce sujet. CAMILLE ROUSSEL. LETTRE D'UN NORVÉGIEN. Sentiment d'un neutre. Bien souvent on nous pose cette question : Où sont en réalité les sympathies dans les pays neutres. Est-ce que ces peuples sont neutres dans le sens que leurs sympathies sont partagées 1 On aurait facilement cette impression en lisant nos journaux, parce que le pays a peur de froisser les belligérants. Les journaux par cette raison n'ont jamais donné un reflet bien clair de la critique sévère et de l'indignation violente, que provoquait ici la politique du 'gouvernement allemand. Nos socialistes même ont montré une prudence extraordinaire, par la raison spéciale qu'il ne faudrait pas froisser les socialistes allemands.Avant la guerre nous éprouvions les meilleurs sentiments pour la population allemande, comme pour celles de la Belgique, de la France et de l'Angleterre, et nous avons cru que le peuple allemand se croyait sincèrement entraîné dans une guerre de défense. Défendre les frontières de l'Allemagne contre la Serbie et ses alliés, voilà la grande tâche qui exigeait jusqu'à la violation du territoire belge. Le gouvernement ne cessait pas de le répéter et le peuple allemand le croyait, de sorte que nous avons pu garder notre sympathie pour la population ' et pour l'armée allemande. Aujourd'hui les choses commencent à changer. Nous avons tout le temps eu le soupçon que le gouvernement à Berlin ! poursuivait des buts plus ambitieux que ceux indiqués par les journalistes et les hommes de science. Il semble que le peu- ' pie allemand, peu à peu, a été entraîné i dans cette idée, qu'il faisait une guerre : de conquête. Aujourd'hui le peuple même n'est plus disposé à exiger la res- , titution du territoire belge, de tout ce ] qu'on lui a pris et de rendre à la Belgique ; tout l'argent qu'on a prélevé sous prétexte de tribut de guerre. , Or, cette constatation est déplorable, i Les liens de sympathie qui unissaient la : nation allemande aux autres, commen- ] cent à se défaire. ] Nous sommes en paix. Plus que cela, nous sommes des amis fervents de la i paix. Nous désirons que.tout le monde obtienne ce bonheur, et nous avons désiré que même l'Allemagne puisse", a voir la paix au meilleur marché possible. Nous voyons avec, douleur que la chose chaque jour devient plus difficile En juillet les deux Puissances centrales auraient pu assurer la paix sans le moindre sacrifice. Quoiqu'on puisse penser des sentiments agressifs de la Serbie et de ses alliés, il n'y a pas de doute que l'Allemagne, en suivant les invitations de sir Edward Grey, aurait pu conserver la paix. Quand l'armée allemande commença sa marche vers Paris, nous avons compris que cette jnaix n'était plus à entrevoir sans frais, que tout au contraire, elle coûterait cher. Quand à la violation de la neutralité de la Belgique, nous la déplorons presque autant pour le peuj^le allemand que pour les Belges. Nous comprenons, que la paix devient plus difficile chaque jour qui se passe, sans que le royaume de Belgique ne soit évacué, et sans que les contributions de guerre commencent. Espérons que ce sera la dernière. Nous assistons à la guerre sous-marine et à la lutte mercantile. De ces choses mieux vaut pour nous neutres ne rien dire. Nous tâchons ici de conserver nos sentiments pour le peuple allemand, mais c'est difficile parce que nous le voyons approuver toutes les actions horribles de l'Etat-Major allemand. Nous espérons encore, que chaque Etat pourra retrouver la paix au meilleur marché possible, mais il nous semble que pour les deux monarchies centrales des sacrifices bien sérieux seront inévitables. C'est pourquoi les vrais amis de l'Allemagne souhaitent que le gouvernement de ce pays change sa politique de fond en comble. Dr KRISTIAN B. R. AARS. Kristiania, 22 mars 1915. ROUMANIE. Le journal " l'Indépendance Roumaine" a publié dans son numéro du 5/18 mars une violerrte attaque contre, notre correspondant à Bucarest. Nous rappellerons à cette occasion que nous laissons à nos correspondants la plus grande liberté. Nous leur demandons de nous exposer ce qu'ils voient, ce qu'ils apprennent et nous ne leur imposons qu'une seule obligation : d'être sincères. Au lieu donc de paraître vouloir atteindre notre correspondant dans ses ressources, ce qui est peu généreux, l'auteur de l'article de " l'Indépendance Roumaine" aurait dû nous prouver que notre correspondant n'avait pas dit 'a vérité. Il aurait dû nous démontrer que les hautes sphères roumaines sont favorables aux Alliés ; ce qu'il n'a pas fait, et nous le regrettons "à tous égards. LETTRE DE HOLLANDE. L'opinion publique. La patience hollandaise à propos de la question du " Médéa" est mise à une rude épreuve. Voici qui vous donnera une idée de l'état d'esprit du pays. Ce sont des extraits des journaux appartenant aux divers courants d'opinion. " Het Algemeen Handelsblad" déclare : Il nous est impossible de comprendre quel prétexte peut être invoqué concernant le dernier acte qu'une des parties belligérantes a commis à l'égard de notre flotte commerciale. Le "Médéa" transportait un article—des oranges— qui ne se trouve même pas parmi les articles de la contrebande conditionnelle. Un blocus réel de l'Angleterre n'existe pas ; tout le monde peut constater que les services réguliers vers l'Angleterre sont maintenus et que la navigation commerciale est plus intense que jamais. En examinant sous cet aspect le fait de couler le "Médéa" il s'agit là d'un acte de violence et d'arbitraire qui ne peut pas être considéré comme une erreur regrettable, Ce fait, comme celui de jeter des bombes sur des navires néerlandais, ne peut être expliqué que si l'on» accepte que le gouvernement allemand est à peu près assuré qu'aussi longtemps que des troupes et des navires étrangers n'attaquent pas notre pays, tout acte d'arbitraire et de violence est permis contre des sujets néerlandais ou la propriété néerlandaise. Nous sommes persuadés qu'une indemnité entière doit être exigée de l'Allemagne,. une indemnité concernant aussi bien le bateau que la cargaison. Ce dernier acte de l'Allemagne produira, nous en sommes certains, un vif désappointement et un sentiment d'amertume dans le pays ; il ne contribuera pas à rendre les sentiments à l'égard de l'Allemagne plus amicaux. " De Nieuwe Rotterdamsche Courant," 26 mars 1915, publie un article 86ème année. No. 83 &

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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