L'indépendance belge

1282 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 12 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/639k35nb1w/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

SCème année. No. 137 L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY, BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : l'UDOR HOUSÈi, TUDOR ST., LONDON. E.C. TELEPHONE: CITY 3960. BUREAUX A PARIS : 11. PLACE DE LA BOUESE. TELEPH.: {2 38-" 75.^ LONDRES, SAMEDI 12 JUIN 1915. / 3 MOIS. 9 SHIILTNGS. ■, ABONNEMENTS : J 6 MOIS. 17 SHn LINGS. !-( 1 AN, 32 SHILLINGS. ) Conservation par le Progrès SOMMAIRE. LA SITUATION : Lignes allemandes percées à Hébuterne.— Succès russes en Galicie.—La Note des Etats-Unis à l'Allemagne.—• Nouvelle activité des troupes serbes. Un ministère national.—Jules Destrée. Pourquoi un gouvernement national et les arguments qu'on oppose. Les racines du paci= tisme.—Camille Roussel. Lettre d'Italie.—Mario Borsa. Lettre de Grèce.—S. P. Faits menus, menus propos.—Bob. Conférence Lorand. Le sort de M. Fulgence Masson. A l'Association de la'Presse belge. En Belgique. Au King Albert's Hospital No. 3.—G. V. Les Belges à Saint Albans. Echos. Etc. LA SITUATION. Samedi, midi. On connaît enfin le texte officiel, si impatiemment attendu, de la seconde note adressée par les Etats-Unisàl'Allemagne au sujet de la destruction du " Lusita-nia.»Disons tout de suite que quoique ferme de ton, la Note 11e constitue nullement l'ultimatum auquel, après la " bruyante sortie " de M. Bryan, 011 croyait devoir s'attendre, et qu'elle laisse, au contraire, la porte ouverte à de nouveaux pourparlers diplomatiques. Le gouvernement américain demande, il est vrai, au gouvernement impérial l'assurance qu'il ne soit plus porté atteinte dorénavant ni à la vie des citoyens américains voyageant à bord de navires de commerce appartenant aux uatious belligérantes, ni aux droits des*navires américains," mais eu même temps le gouvernement républicain se déclare prêt à accepter la suggestion du gouvernement impérial d'agir comme intermédiaire entre lui et le gou vernement britannique, en vue de rendre moins terribles les conditions de la guerre actuelle. Le -fait le plus caractéristique de la Note est que celle-ci ne se borne pas à revendiquer les droits des Etats-Unis et de leurs citoj'eus,. mais, qu'elle place ay-dessus de ces droits bien définis, les principes purement humanitaires méconnus par l'Empire allemand en vouant à la mort, 'délibérément, plus de mille êtres inoffensifs qui n'avaient pris aucune part à la guerre. En plaçant le conflit sur ce terrain extradiplomatique, le cabinet de Washington a non seulement fait une œuvre hautement humanitaire, mais il a indiqué au gouvernement i m péri al le moyen de sortir " honorablement" du dilemme devant lequel il se trouve placé. Comme le disent les officiels de Washington, la guerre n'est au bout de cette Note que si l'Allemagne la désire, c'est-à-dire, si elle renouvelle ses attaques contre les vies et les navires américains. La liste, déjà si longue des victimes des sous-marins teutons, s'est accrue encore depuis hier du chalutier " Britan-nia " et du schooner " Express," qui portent à quarante-cinq le total des navires de commerce et des bateaux de pêche coulés depuis samedi dernier. Sur ce nombre, trente-quatre étaient de nationalité britannique, six neutres, deux français, deux belges, un russe. On annonce d'autre part que le sous-marin "U 4," autrichien, a réussi à torpiller sur les côtes d'Albanie un croiseur britannique, que le communiqué viennois signalait comme ayant été coulé mais que l'amirauté britannique affirme être arrivé à bon port. Le grand succès remporté par les Russes sur le Dniester modifie totalement la situation militaire en Galicie qui hier semblait assez sérieusement compromise. Le danger qui menaçait Lemberg est", pour le moment, écarté, et la brèche que le général von Linsingen était parvenu à faire dans les lignes russes est bouchée. Venant après la brillante attaque russe à Mosciska, le succès de nos alliés prouve que le grand-duc Nicolas garde la situation bien en mains, et que s'il est obligé de céder du terrain, il le fait payer chèrement à l'adversaire. Quoique sérieusement handicapées par la pénurie de munitions, les troupes russes ont montré à Mosciska et à Zarawno qu'elles n'ont rien perdu de leurs magnifiques qualités combattives. Sur le front occidental, les Français ont encore accentué leurs progrès, notamment au sud de Hébuterne, où ils percèrent les lignes allemandes sur un front de deux kilomètres de longueur sur un kilomètre et demi de profondeur. Le butin fait à Neuville-Saint-Vaast prouve combien ce succès a dû être seiv sible à l'ennemi, et 011 comprend le laconisme des derniers bulletins teutons qui ne parlent pas plus de leurs échecs sur le Dniester et à Hébuterne, qu'ils n'ont osé parler jusqu'à présent de la destruction de deux de leurs dirigeables.Sur le théâtre méridional de la guerre il n'y a pas de changement, et dans teï Dardai)elles il semble y avoir un nouvel arrêt dans les opérations, le dernier bulletin de Paris se bornant à signaler que les troupes alliées ont consolidé les résultats obtenus le 4 juin. Les troupes serbes qui, depuis quelques semaines, avaient été perdues de vue, font de nouveau parler d'elles. Non seulement elles ont pris l'offensive en Albanie, où elles s'apprêtent à occuper Durazzo, mais on apprend qu'elles se préparent à attaquer les Autrichiens dès que les inondations dans la vallée du Danube rendront possibles de nouvelles opérations militaires dans cette région. L'état sanitaire de l'armée et de la population s'est beaucoup amélioré ; l'épidémie de typhus est enrayée, et le choléra, tant redouté, n'a pas même fait son apparition. La question de l'augmentation de la production des munitions de guerre reste à l'ordre du jour. Les efforts faits en Grande-Bretagne sont sérieux, et M. Lloyd George, au cours d'un discours adressé à des représentants d'usines métallurgiques de la Galles du Sud, a trouvé cïes paroles énergiques pour démontrer l'impérieuse nécessité de fournir à l'armée les munitions dont elle a besoin. L'Australie, le Canada et l'Afrique du Sud offrent leur concours et on peut espérer que d'ici quelques jours l'industrie sera en mesure de faire face à toutes les exigences de l'armée. En France, les mesures nécessaires ont été prises déjà et en Russie ce problème important à également trouvé la solution qu'il comportait. UN MINISTÈRE NATIONAL. Notre confrère à Londres, "La Métropole," a donné son appréciation sui la proposition de créer un ministère national. 11 estime que l'agitation de presse en faveur de ce ministère esl "purement artificielle." "Elle ne peut, dit "La Métropole,' que faire plaisir à quelques politiciens avides d'un marocain flambant neuf et de satisfaire quelques ambitions." La "Métropole" ajoute qu'il est bien inutile de réclamer un ministère national "pour nommer un bourgmestre, préparer des achats de graines ou d'instruments aratoires en vue de la récolte de 1916, ou, plus simplement encore, se croiser les bras. " Cet argument, si spirituel qu'il soit, ne nous paraît pas bien convaincant. Enfin, pour " La Métropole," "c'est lorsque nous serons rentrés victorieux chez nous et non pendant cette terrible crise qu'il conviendra de déterminer la participation de nos hommes d'Etat à • l'exercice du gouvernement en vue de la reconstruction de la Belgique." " La Métropole " ne pourrait-elle : consulter ses lecteurs sur l'opportunité d'un ministère national? Elle se rendrait compte ainsi elle-même s'il s'agit ' d'une agitation purement artificielle. Car chacun peut, plus ou moins, ap- . précier ou entrevoir tout ce qu'il y a à étudier, tout ce qu'il y a à modifier, à ' perfectionner, et tout ce qu'il y a à créer, et à organiser pour le moment où nous rentrerons en Belgique. 1 Il faut pourtant bien se rendre compte ' de ce que nous réserve l'avenir et ne pas 1 se trouver devant les difficultés sans savoir comment les surmonter. C'est pourquoi, pour le bien du pays, : et dans cet intérêt seul, nous réclamons ' la collaboration aux affaires gouvernementales d'hommes appartenant à des 1 opinions diverses et la participation effective des autorités économiques et indus- 1 triclles à la rédaction du programme des mesures, lois et décrets à yrendre ei vue de la reconstitution de la patrie. La "Métropole" paraît bien d'accon avec nous sur la question de ce principe Mais nous différons d'avis quant à 1; date et au mode d'application. Bornons-nous, pour le moment, ; faire cette constatation. • M. Jules Destrée, lé distingué e sympathique député de Charleroi, de soi côté paraît partager notre manière di voir, car voici la lettre qu'il adresse < la "Métropole": Monsieur le Rédacteur en Chef Vous voulez bien m'inviter à parle franc au sujet du Ministère National. Je n'ai malheureusement pas le loisi de vous développer ma manière de voir 1 Je note seulement mon complet accord avec vous sur la nécessité d'une i activité plus sérieuse de la part de notre . Ministère des Affaires Etrangères et sur 1 celle de la collaboration constante des leaders de l'ancienne opposition qui est, 1 comme vous le dites fort bien, le vœu de tous les Belges. Vous vous plaises à croire qu'elle n'a t jamais été négligée. S'il en était ainsi, 1 on n'aurait pas réclamé un ministère na-' tional, puisque nous l'aurions eu. 1 Veuilles agréer mes sincères salutations.(signé) ' JULES DESTRÉE. 10 juin 1915. Il serait intéressant de connaître l'opi-. nion d'autres personnalités. POURQUOI UN GOUVERNEMENT NATIONAL— ET LES ARGUMENTS QU'ON OPPOSE. Un gouvernement national est nécessaire : (1) Pour empêcher des suspicions parmi nos soldats—suspicions qui sont le résultat de faits que "l'Indépendance Belge" a exposés à différentes reprises. (2) Parce que la forme d'un gouvernement national est la seule qui soit juste, ce que personne ne nie—et que son principe est issu du Droit... (3) Parce que le contrôle est de toute nécessité pour maintenir l'impartialité gouvernementale entre tous les citoyens, à quelque parti politique qu'ils appartiennent. . Voilà les trois points essentiels qui militent en faveur d'un gouvernement national. Quels sont les arguments qu'on oppose? Ils peuvent se résumer ainsi: .. (1)Le Parlement ne peut être réuni et, par conséquent, un changement de ministère ne peut avoir lieu. (2) Les personnalités qui seraient désignées pour faire partie de ce gouverne» ment national seraient dans une situation morale inférieure lors de la rentrée en Belgique. (3) Certains des membres du ministère n'ont pas de travail utile à accomplir actuellement, dans leurs départements. Les réponses à ces arguments sont aussi courtes que décisives, et les voici : (1) Le Parlement n'a que faire en ce qui concerne la nomination des minis-très, puisqu'il est convenu, de commun accord, que b trêve des partis doit exister. C'est le Roi qui nomme les ministres et non le Parlement. Et l'intérêt national exige la présence de représentants de tous les partis dans le ministère. (2) Les personnalités qui entreraient dans un ministère national ont pour devoir de placer les intérêts moraux du pays au=dôssus de leurs convenances personnelles. (3) Le travail de tous les ministres dans un ministère national est important, parce qu'il comporte le contrôle sur les actes gouvernementaux dans l'intérêt de l'impartialité et du respect de TOUS les droits... Nous ne voulons pas polémiquer ni en dire plus. Mais nous constatons que les réponses résumées cMessus sont irréfutables si l'on se place à un point de vue qui n'est pas un point de vue politique. Et les journaux qui osent prétendre que ce sont des politiciens qui proposent la création d'un gouvernement national sont eux-mêmes des politiciens qui tâchent de dissimuler sous une accusation purement gratuite les visées politiques qui sont les leurs. Il ne faut rien ajouter à cela. LES RACINES DU PACIFISME. . . Les "nouvelles."—L'aveuglement des Allemands.—Les théories absurdes.—Les erreurs de M. Bryan. Samedi.—Série de "nouvelles" favo rable aux Alliés aujourd'hui. Ces nou velles méritent d'être énumérées : Vie toire russe en Galicie, succès italien ; Monfalcone, avance des Serbes sur Du razzo, léger progrès aux Dardanelles la y'Note" des Etats-Unis, succès er France... Voilà une "Dernière Heure" qui n< manque pas de certains appâts... Un fait, peu important, mais qui es de nature à montrer quel est l'état d'es-prit en Allemagne, c'est le silence de; journaux d'Outre-Rhin ne soufflant moi de la destruction des Zeppelins en Belgique. Il rie faut piis que l'opinion publique allemande sois éclairée : on peut expliquer par ces petits faits îasituation mo-"aie de la population allemande : elle agi] dans l'ignorance où ses maîtres la maintiennent—et, dès lors, on comprend que :es aveuglés par-la persuasion... du censeur, se sacrifient pour les maîtres er question. Cette malheureuse populatior "essemble aux victimes de l'escla\agc, adis. Lorsqu'un propriétaire d'esclave voulait séparer, par exemple, des enfants Je leur mère, pour les vendre, il évitai! a haine de ces martyrs en leur disant : 'On me force à vendre vos enfants; :'est l'acheteur qui m'y oblige, et je suis ,'raiment désolé!"... La haine des mar-:yrs se reportait sur l'acheteur qui 'obligeait" leur maître à les vendre. Et e maître coupable, pour faire croire à ses bons sentiments, versait quelques armes de crocodi'es... La population allemande est dans la nème situation morale. Les autocrates qui la dirigent com-nettent des crimes et disent : — Ce n'est pas moi| c'est l'ennemi. - Si je vous fais tuer par milliers, c'est - de la faute de l'ennemi. Tapez dessus... Et ces malheureux étant maintenus, ( pour la plupart, dans l'ignorance—ils perpètrent avec enthousiasme des crimes qu'ils croient constituer des représailles ' alors que ce sont des attaques...t ' Au point de vue philosophique, tout cela possède un intérêt...désolant. Du même genre est l'intérêt qui s'attache aux déclarations de M. Bryan, quant au pacifisme. Dans son .manifeste au peuple des Etats-Unis, il s'écrie: — La force est le vieux système qui doit être supprimé : le nouveau système, c'est la persuasion. Et, avec raison, il vitupère contre les "chiens de guerrfc." Mais quel illejgisme en ce qui concerne les faits ! On en arrive à se demander si l'honorable M. Bryan a été mis au courant des faits de la guerre ; ou bien si son absorption complète par l'amour dii pacifisme l'a empêché de connaître ces faits?... En effet, l'Allemagne déclare : — Mon système à moi, c'est la Force, et je vais jusqu'au bout de ma force, sans souci de l'innocence, sans souci des crimes à commettre. Je me moque des sentiments humanitaires. Et l'Allemagne commet ses crimes, elle use de sa force qui est formidable, elle tue des innocents, elle se rit des théories de M. Bryan, et elle dit : " Je trouverai toujours un savant théoricien pour justifier mes crimes — ou tout au moins pour les expliquer." Tandis que tous ces crimes sont commis, M. Bryan fait des discours sur le pacifisme. S'il était aux mains de l'Allemagne. 0 celle-ci lui mettrait un bandeau sur 1; bouche et il devrait se taire : n'est-c pas ce qui le menace si les Prussien étaient victorieux? M. Bryan devrai aller faire un "petit tour" en Bel gique, pour voir... En réalité, agir comme le fait M Bryan, c'est trahir les intérêts du paci fisme. Comment ? Si l'Allemagne était victorieuse, ell imposerait sa force. Or, le pacifisme m peut pas exister par l'obligation du res pect de la force. Cela est inhumain e ridicule, et la guerre perpétuelle serai un résultat de la situation anormale. La conclusion est simple : en laissais les crimes s'accomplir par la force, ei laissant les innocents sans une défensi universelle, en défendant les théorie: qu'il défend, M. Bryan trahit les intérêt: du pacifisme. Il nous fait l'effet d'un gourmand qui aimant les pommes, passerait son temp: à couper les racines de tous les pom miers qu'il rencontrerait. Aimant le pacifisme, il atteint, par se: théories insouciantes des faits, les ra cines mêmes du pacifisme. CAMILLE ROUSSEL. LETTRE D'ITALIE. Nous recevons de M. Mario Borsa rédacteur en chef de l'important jour nal, "Il Secolo," de Milan, la leilrt suivante, dont nous remercions vive ment l'auteur Milaxo, 6 juin 1915. Monsieur et Cher Confrère, La guerre que l'Italie a entreprise n'est pas seulement une guerre pour h rédemption de ceux de ses enfants qu restent encore ,sous le joug autrichien C'est aussi une guerre pour la défense cju droit, de la liberté et de la civilisation européenne. Cela est compris pai tous les esprits cultivés d'Italie et cela, voivs le aussi, mon cher confrère, Ma;s peut-être ignorez-vous que notre guerre est ainsi comprise même par une grande partie de notre population plus humble qui, en ces longs mois d'attente et de préparation, a. acquis,la conviction qu'une grande injustice a été commise en Europe et que l'Italie, pom être digne de son honneur national cl de ses traditions historiques, devait aider à la réparer. Une preuve de ce que je vous dis vous la trouverez dans cet épisode que j'ai le plaisir de porter à la connaissance de vos lecteurs : dans de nombreuses villes, nos réservistes sont partis au cri de ' ' Viré la Belgique !" Ces cris s'entendèrent à Domodossola, à Florence, à Ferrara e1 dans beaucoup d'autres villes. Pendait 1 que le train partait et que les parents saluaient en pleurant les êtres chers qui s'en allaient au front, les réservistes se penchaient et criaient avec enthousiasme : ".Vive l'Italie! Vive la Belgique !" Qui donc a appris à nos ouvriers et à nos pauvres paysans à joindre ces deux noms dans une même pensée? Qui leur a donné l'idée de la grande injustice consommée en Europe? Heureusement, en ces longs mois de préparation, ils ont été nombreux ceux qui sont allés au-milieu du peuple italien prononcer le nom de la Belgique avec autant de respect et de vénération qu'on prononçait, au temps de la première barbarie, le nom des martyrs. Mais parmi ces hommes généreux, la première place revient à deux de vos illustres compatriotes : les députés Georges Lorand et Jules Destrée.Lorsque, en ces derniers jours, nous recevions la nouvelle des réservistes qui partaient au cri de " Vive la Belgique ! nous disions, dans notre rédaction : " \oilà la bonne propagande de nos amis Lorand et Destrée." Et de < même que nous disions cela entre nous, je vous demande la permission, mon cher collègue, de le pouvoir dire aussi dans les colonnes de " l'Indépendance Belge. " Lorand et Destrée ne sont plus en Italie, mais notre pensée reconnaissante les suit, surtout en ce moment, parce que c est eux qui.ônt tant coopéré parmi nous à la sainte croisade pour la revendication du droit européen. Nous n'oublierons jamais comment ils l'ont fait. Le tact, la délicatesse, la finesse avec lesquelles — étant donné leur situation — ils ont su parler sans choquer aucune susceptibilité, sans jamais dépasser les bornes qu'eux-mêmes — propagandistes. étrangers en Italie — s'étaient rigoureusement imposées. Georges Lorand, qui parle italien comme chacun de nous, a visité d'un bout à l'autre toute Ja Péninsule. Il n'y a pas, on peut dire, une petite bourgade qui n'ai pas entendu sa parole honnête et franche en défense de, sa Belgique

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes