L'indépendance belge

1982 0
03 augustus 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 03 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/v97zk56p3x/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

L'INDÉPENDANCE ■ R©YAUrë5E-UNI : QHE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 5 CENTS) I" AD^MIO^T EKDACnON. f5, D.-iNE STR., IIIGH HÛLBOBN. W.C.L ( 3 1 t iS V et TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.: { 233-75. VEMDSÎEDS 3 AOUT 1917. En vente à Londres à 3 h. le jeudis 2 août. — — v ■— ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. 1 ABONNEMENTS : j 6 MOIS, 17 SHILLINGS. [CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. { 1 AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION I Jeudi, mi'di. ! Comme il fallait s'y attendre après I les pluies diluviennes des dernières qua-I rante-huit heures, l'avance franco-bri-P tannique a ete arretee pai le mauvais | temps et les troupes alliées se sont bor-I nées à consolider le terrain conquis et à I repousser les contre-attaques ennemies. Celles-ci ont été nombreuses et, d'une I façon générale,-«plus rapides que lors de | l'attaque de Messines. Tant à l'est qu'au I nord-est d'Ypres, les Allemands lancèrent j leurs troupes à l'assaut des nouvelles, po-| sitions britanniques, mdis partout, sauf I sur deux points, elles furent repoussées [ avec des pertes sanglantes. Nos alliés restent maîtres des hauteurs de Pilkem^ qui jouent le même rôle au nord d'Ypres que le faisait au sud la crête de Messines et le saillant d'Ypres, pour la défense duquel nos amis ont fait preuve deux, ans durant d'une ténacité extraordinaire et bien britanni-! que, <a disparu. La première phase de la bataille a donné tous les résultats qui en étaient 1 attendus, et l'arrêt forcé dû aux condi-r tions atmosphériques défavorables ' ne [ sera pas de longue durée. 11 n'empêche que la visibilité réduite est tout à l'avantage des Allemands qui, ayant perdu depuis longtemps la maîtrise des airs, ne pouvaient tirer aucun-parti de leurs aviateurs. De plus ils [ étaient mieux familiarisés que les trou-j pes britanniques avec les particularités l du terrain. C'est uniquement grâce à ces i circonstances que l'ennemi est parvenu à ■ refouler nos alliés de Saint-Julien et à I progresser légèrement le long du chemin ■ de fer Ypres-Roulers. Ces succès locaux, achetés 'd'ailleurs I au prix de sacrifices énormes, servent de B ,prétexte aux Allemands pour -dire qu' "à I la suite de contre-attaques impétueuses, I dégénérant en oorps-à-corps, l'ennemi a I été ou bien rejeté hors de notre zone de I combat ou refoulé dans la zone avancée | des cratères." On remarquera que lés Allemands, pas- ■ sés maîtres dans l'art de travestir I les dépêches (ils ont fait des progrès de-I puis la dépêche d'Ems) appellent champ I ou zone de cratères tout le territoire as-I sujetti au bombardement de l'adversaire, I ce qui leur permet, tout en avouant leur I échec, de lui donner l'apparence d'une [ affaire de médiocre importance. Le seul village perdu qui soit mentionné dans le communiqué' du général von Ludendorfî est celui de Bixschoote, : pris par les Français, mais Pilkem et k-s , autres localités conquises par les Alliés sont simplement passées sous silence. Alors que les communiqués britannique et français font état de la légèreté ' relative des pertes alliées, Berlin les amplifie démesurément et encense toutes i les ''tribus'.' de l'Empire ayant participé dans la grande bataille des Flandres, une des plus formidables 'de la troisième année de guerre qui vient de finir ! Mais, prudemment, le communiqué 'ajoute que les chefs et les troupes envisagent avec confiance "les batailles futures auxquelles il faut s'attendre!" Le Kaiser, qui subit une nouvelle at-| taque d'éloquence, n'a pas craint de se ; rendre ridicule en proclamant, dans un | message adressé à son peuple et à ses i troupes, à l'occasion de la conclusion de B la troisième année de guerre "que dans I les grandes batailles en Occident elles (ses troupes) restent maîtres de la situation."Et dire que le même Kaiser, trois jours avant, télégraphiant du front oriental, parlant de ces mêmes armées i de l'ouest, disait que par leur belle téna- r*""*" i cité et par leur esprit de sacrifice elles , "repoussaient l'ennemi," Ce qui signifie , bien qu'elles sont sur la défensive 1 - Ce qu'il faut retenir de foute cette lit- , té rature et de tout ce verbiage, c'est que non seulement l'anxiété chez'Mos ennemis grandit, et que la situation militaire est devenue si mauvaise qu'ils n'osent pas en faire l'aveu au peuple, "incapable de supporter la vérité." Le peuple allemand est berné par ses dirigeants. On lui cache la véritable situation militaire- et navale, comme on lui cache la situation politique et diplomatique.Grâce à l'état de -siège qui existe en fait, l'opinion publique en Allemagne est muselée, et le gouvernement et le Kaiser savent que le jour où le peuple se rendra ^compte que les Allies ne feront la paix qu'avec une Allemagne débarrassée du militarisme et de l'autocratie, il les jettera par "dessus bord. j Les hommes responsables en Allemagne, | malgré leurs assurances pacifiques, pour- -suivent une politique d'agression et de. sujétion, et il suffit de voir ce qu'ils font ^ J en Belgique, où ils exterminent la popu- . lation, la terrorisent ou cherchent à la ( diviser, pour se rendre compte de ce que j l'Allemagne officielle entend par paci- j fisme et réconciliation. Le régime actuel en Allemagne doit disparaître coûte que coûte, et le peuple allemand doit y contribuer lui-même, ( sinon la paix, quelle qu'elle soit, ne sera j qu'un vain mot, une chimère. j C'est, il faut l'espérer, ce que les so- j cialistas alliés feront comprendre à leurs j "camarades" des Empires Centraux, si ( la nouvelle Conférence internationale qu'il est question de convoquer à Stock- j holm doit jamais se réunir, £ar il ne faut se faire1 aucune illusion, la paix du j monde ne sera réellement assurée que si } le peuple allemand a fait le nettoyage t nécessaire chez lui. Or, pour que le peuple allemand con? tribue à cette oeuvre d'assainissement, il faut que son idole, le militarisme, qui , personnifie le culte de la force brutale, soit définitivement discrédité, détruit. Ét c'est pour cela qu'une seule chose en ce moment compte : la situation sur les différents théâtres de la guerre. Celle-çi s'améliore de jour en jour en t notre faveur. s L'offensive dans les Flandres, quoique paralysée momentanément, permet les 1 plus légitimes espoirs ; sur l'Aisne, les ^ Français, renouvelant ' leurs exploits de Verdun, tiennent victorieusement tête j aux assauts furieux d'un ennemi aux abois ; en Russie, où tout semblait perdu, j la situation redevient plus satisfaisante, et en Italie comme en Macédoine, elle j est tout à l'avantage des Alliés. r C Aux dernières nouvelles, les Russes résistaient avec succès sur les rives du Zbrucz (frontière russo-galicienne), dont ( les Allemands se disaient maîtres, mais au sud du Dniester l'ennemi a fait de légers progrès dans la direction de Czer-novitz.Au sud de Brody, les Allemands ont essayé d'entamer les lignes de nos alliés y en vue d'entraîner le centre russe dans la débâcle des armées du sud, mais cette i tentative a échoué et les réserves russes g amenées sur la ligne de combat n'ont p;>s flanché. Signalons, à titre de commentaire, le.s pertes britanniques dues aux sous-marins allemands et qui, pour la semaine 1 écoulée, sont en diminution de trois na- ■ vires de plus de 1,600 tonnes, compara- j tivement aux chiffres de la semaine pré- -cédente. C'est, on le voit, à peu de chose ] I près, le "statu quo." ' « L'OFFERSIVE EN FLANDRE la pluie entraya.les opération.3 — Gain: et reculs — 500 J prisonniers Mercredi, midi 7. -— Des opération! secondaires entreprises la nuit dernièn au sud du canal d'Ypres à Comme: nous ont permis d'améliorer notre nou velle ligne. Des contre-attaques ennemies livrée; hier après-midi et dans la soirée contr< nos nouvelles positions à La Basse-vill( et immédiatement au nord du cana' d'Ypres à Comines, ont été victorieuse- ( ment repoussées. Plus au nord, dans le.voisinage du ( ' chemin de fer d'Ypres à Roulers, une , autre contre-attaque allemande a été t 3 écrasée par notre artillerie au cours de ] ! la nuit. f i Le temps continue à être défavorable ■ aux opérations. Une pluie violente ] tombe depuis le début de l'après-midi < s d'hier. 1 i Nous avans exécuté, la nuit dernière, < i un raid victorieux à l'est de Bois Gre- ( l nier. j Mercredi, 10 h. 10.—La pluie a continué à tomber toute la journée. A la suite d'une heureuse opération locale exécutée aujourd'hui sur notre nouveau front de combat, notre ligne a e été légèrement avancée dans le voisinage de la route de Zillebeke à Zand-voorde. » e Sur le flanc gauche de notre attaque, lS «os alliés ont gagné du terrain le long ^ de la rive est du canal de i'Yser. Dans la nuit, nos nouvelles positions ,e à l'est et-au nord-est d'Ypres, entre Westhock et St-Julien, ont été violem-ment contre-attaquées par de puissantes l" forces ennemies. 1L Nos troupes ont victorieusement ré-sisté aux tentatives répétées par l'ennemi de nous refouler des positions im-11 portantes situées sur le terrain élevé e capturé hier dans ces parages ; mais, !t sous le poids de ses assauts et après un e combat opiniâtre, nous avons été for-'s cés de retirer nos troupes avancées du e village de St-Julien. Le combat a été particulièrement vif pour la possession du village de West-hoek, duquel nos troupes tiennent à pré-" sent les confins occidentaux. e Dans l'après-midi, l'ennemi a de nou-* veau attaqué dans le voisinage de la ■" voie ferrée d'Ypres et Roulers, et à sa a deuxième tentative est parvenu à en-e fcr'er dans nos positions avancées sur un front étroit. Le combat continue toujours.t Le nombre de prisonniers capturés e par les troupes britanniques au cours des opérations d'hier dépasse 5,000 a hommes dont 95 officiers. Quelques canons et un certain nombre de mitrail-leuses et mortiers de tranchée ont éga-® lement été capturés, mais des chiffres 11 exacts ne peuvent encore être données. e Hier,,malgré le temps qui rendait "" les vols presque impossibles, nos aéro-e planes se sont tenus en contact toute la lï journée avec l'avance de notre infanterie. Les aérodromes, l'infanterie et les g transports ennemis ont également été attaqués avec succès à l'aide de bombes et de mitrailleuses. Les quelques appa-. reils ennemis qui ont tenté de prendre l'air ont été attaqués et six "d'entre eux '' ont été abattus. Trois de nos appareils ne sont pas rentrés. 11 s Le communiqué français En Belgique, dans la pluie persis-n tante, nos troupes continuent à organiser les positions conquises. Les captures britanniques ' Le nombre de prisonniers allemands ' faits par les trompes britanniques au e cours du mois de juillet s'élève à 4,039 v hommes, dont 85 officiers. Ces chiffres ' comprennent les prisonniers capturés J hier et ayant atteint les centres de ras-ç Humblement à six heures du soir. Le matériel capturé dans la même période _ comprend huit canons de campagne, cin-u quante-trois mitrailleuses et trente-j. deux mortiers de tranchée. - sua LE FSONT BELGE Furnes bombardé t Le communiqué officiel du 6.Q.G. s belge du 1er août dit: Il y a eu une lé-s gère activité d'artillerie sur notre front. e Les Allemands ont tiré plusieurs obus s sur la ville de Furnes. 3 ,, Combats sur l'Aisne et sur îa Meuse Paris, mercredi, 14 h. — La lutte e d'artillerie a été maintenue sur tout le front de l'Aisne. A l'est de Cemy, de - puissantes oontre-attaqnes nous ont per- - mis de faire des progrès à plusieurs e points et de faire une trentaine de prisonniers. Sur la rive gauche de la Meuse, , dans la région entre Avocourt et la Côte 304, les Allemands, après une prépara-■ tion d'artillerie qui dura plusieurs jours, ont attaqué ce matin les positions 1 que nous leur avions prises le 17 juillet e dernier. L'ennemi n'est parvenu à at-é teindre que certains éléments avancés de e notre première ligne, où il a été tenu en échec par notre feu. e Paris, mercredi, 23 h. — Au nord de e l'Aisne il y a eu de l'activité de la pa'rt i des deuxvartilleries, principalement dans le secteur deCraonne-Hurtebise. A l'ouest , de Cemy, les Allemands ont attaqué à - différentes reprises, mais nous les avons repoussés partout, faisant une trentaine do prisonniers. Sur la rive gauche de la Meuse, dans la région du bois d'Avocourt et de la Côte 304, l'ennemi n'a pas renouvelé ses attaques de la matinée. Sur la rive droite du fleuve, il y a eu un duel d'artillerie sans action d'infanterie. « * Le communiqué allemand affirme que des attaques françaises ont été repous-sées sur le Chemin des Dames, et que des attaques allemandes ont été oouronnées de succès sur le plateau au sud de la ferme de ,La Bovelle. Il affirme, également que les troupes allemandes ont avancé des deux côtés de la route de Malancourt à Esnes. Au cours de ces deux actioaS'4es Allemands auraient fait 2,000 prisonniers. SUi LE FRONT MERIDIONAL > Echec autrichien Les troupes autrichiennes après une violente préparation d'artillerie, ont attaqués les avant-postes italiens dans la vallée de la Chiese, mais ont été refoulées avec pertes. EN AFRIQUE ORIENTALE Vifs combats Après un vif combat, l'ennemi a été refoulé avec pertes des positions situées sur le Lugungu, à 99 kilomètres d'Iringo et à Neulira's, à 88 kilomètres au sud de Mahenge (qui se trouve à mi-chemin entre le lac Nyasa et la mer). Dans la région de Kilwa de violentes chutes de pluie ont empêché la poursuite cle netre avance pendant quelques jours, après notre action victorieuse à Narongombe, mais le mouvement en avant a été repris à présent, et l'ennemi bat en retraite vers la vallée du Mbem-kuru, dans la direction de la frontière portugaise. OPERATIONS 1AÏALE8 Les pertes en mer Arrivées et départs des -navires marchands de toutes nationalités et dépassant 100 tonnes (non compris les bateaux de pêche et locaux), dans les ports du Royaume-Uni, pour la semaine finissant le 29 juillet, à 3 h. de l'après-midi : Arrivées, 2,747 ; départs, 2,776, contre 2,791 et 2,791 la semaine précédente. Navires marchands britanniques ou-lés par mines ou sous-marins, de plus de 1,600 tonnes, 18; de moins de 1,600 tonnes, 3, contre 21 et 3 la semaine pré-cédentfe.Navires marchands britanniques itta-qués sans succès par.sous-marin, 9, contre 15 la semaine précédente. Aucun bateau de pêche britannique a été coulé, alors que la semaine préié- dente un seul l'avait été. * * * La statistique hebdomadaire italienne renseigne 610 entrées et 536 sorties contre 558 et 499 la semaine précédente. Quatre bateaux à voiles italiens, dont un dépassant 250 tannes, ont été coulés contre deux steamers et un bateau à voiles la semaine précédente. Un steamer italien a été attaqué et endommagé, mais il a pu être sauvé. Le "Bafavier II" Le "Batavier II,'' récemment attaqué et coulé par un sous-marin britannique, est l'ancien bateau hollandais de ce nom qui avait été capturé il y a quelques temps par les Allemands et qui naviguait depuis sons pavillon allemand. Sous-marin interné Un sous-marin allemand, le B.X. 23, entré dans le port de la Corogne, sera interné à Ferrol (Espagne). Le commandant et les hommes refusent (le faire connaître la cause de l'accident (?) OPEitlTIOlS AERIENNES La SOe victoire de Guynemer Le capitaine Guynemer, le fameux aviateur français, a abattu son cinquantième appareil ennemi dans les lignes françaises. En réalité ce n'est là que le "chiffre officiel" des aéroplanes détruits par cet "as" intrépide, qui a descendu beaucoup plus de cinquante avions depuis le début de la guerre, les autorités de l'aviation française ne comptant que les victoires duement contrôlées et remportées en deçà des lignes françaises. Camp de prisonniers bombardé Un aviateur allemand a bombardé "'avec succès" un camp de prisonniers allemands, dimanche dernier, à Amiens. m mmm ei ponoii Comme il fallait s'y attendre, le gouvernement allemand dénient les révélations du "Times" art sujet de la séunion de Potsdam, du 5 juillet 1914, entre personnalités militaires et politiques de l'Autriche et de l'Allemagne. Voici la forme du démenti : "Le Wolff Bureau est autorisé à déclarer que les affirmations du "Times,'' avec tous leurs détails, sont de pures inventions. Ni au jour cité, ni à aucun autre jour de juillet 1914, une conférence commune n'eut lieu, avec ou sans la participation du Kaiser. De plus, nous déclarons de nouveau que le gouvernement allemand s'est abstenu de toute intervention dans la rédaction de l'ultimatum autrichien à la Serbie et que le gouvernement allemand ignorait complètement son contenu avant son envoi. Le- "Times" appuyé ses allégations sur des déclarations faites par le député Berr Colin à la commission centrale dû Reichstag. La déclaration de ce député fut immédiatement réfutée à la commission par le gouvernement." * * Le "Times" dit que l'autorité sur laquelle son correspondant fonde ses révé- * lations l'empêche d'attacher la moindre importance à ce démenti tardif. L'assertion que le gouvernement allemand s'abstint de toute intervention dans la rédaction de l'ultimatum autrichien à la Serbie et que le gouvernement allemand en ignorait, jusqu'à sa publication, le contenu est notoirement fausse. Elle est contraire aux diverses preuves qu'on en possède. La "Westminster Gazette" a publié "un compte-rendu du discours de Herr Haase, au Reichstag le 19 juillet, dont nous extrayons le passage suivant : "Bien que la résolution relative à la paix soit un progrès sur l'attitude antérieure, elle n'est pas acceptable par le paj'ti de lp, minorité; de plus, pe que la résolution dit au sujet de l'origine de la guerre ne tient pas devant l'histoire, et» la minorité refuse de se prêter à des déclarations contraires à la vérité- Il en est de même en ce qui concerne les fai-blès explications du chancelier." Nous n'oublions 'pas l'ultimatum autrichien à la Serbie et les préparatifs autrichiens contre la Russie, ni la conférence à Berlin le 5 juillet 1914, ni l'activité cle Tirpitz et Falkenhavn à cette époque." Il est caractéristique que cette allusion au 5 juillet 1914 fut supprimée dans les compte-rendus des séances du Reichstag publiés par la presse berlinoise et par les principaux journaux de province, et qu'aucun membre du gouvernement ne s'aventura à la contester. D'autre part le "Nieuwe Rotter-damsche Courant" publie à nouveau une lettre de son correspondant de Berlin, du 4 septembre 1914. Cette lettre disait que le Kronprinz avait fait donner à l'Autriche l'assurance qu'elle pouvait compter sur l'Allemagne, quelles que soient les conséquences qui puissent résulter de son action envers la Serbie. Le correspondant ajoutait que même si la Serbie avait entièrement accepté l'ultimatum de l'Autriche, celle-ci aurait ensuite demandé d'occuper Belgrade jusqu'à ce que toutes les conditions imposées soient exécutées. ÂÛTOUiTdc !a GUERRE AUTRICHE-HONGRIE —Le Dr von Seidler, premier ministre d'Autriche, a fait connaître aux chefs de. parti qu'il était chargé de remanier le ministère de manière à lui donner un caractère permanent. SRANDE-BRETÀGN E — Une explosion a eu lieu dans une usine de munitions en Galles du Sud. Des dégâts sérieux ont été causés à l'usine. On signale jusqu'ici 6 tués et 3 blessés. I 88ème année. No 182

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes