L'indépendance belge

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25 februari 1918
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s.n. 1918, 25 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q814m92f9r/
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L' INDEPENDANCE • I ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) .-JMINXSTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: ÎUDOR BOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE TELEPHONE: CITY 3960 TELE.; 311-57 et 238-75 LUNDI 25 FEVRIER 1918 En vente à Londres à 3 h. le samedi 23 fevriei* (3 MOIS, 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS : -j 6 MOIS. 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES, il AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Samedi, midi. . Ai Jéricho est tombée. Plus heureux que pr Josué, qui mit sept jours.pour investir Pi et prendre cette ville, le général Allenby, va sans le concours des fameuses trompettes gc hébraïques, a pris la place en un jour; jo: les troupes montées australiennes sont a ' entrées dans la ville jeudi matin et se M sont établies sur la ligne du Jourdain ("à M l'est), à l'Auja (au nord). L'avance sei britannique des coteaux à l'est de Jé- V< rusalem, vers les plaines du Jourdain, m; s'est accomplie presque san,s opposition lc'c de la part des Turcs. lj : A vrai dire, Jéricho n'a plus l'impor- l'c tance qu'elle avait au moment où les Juifs faisaient leur entrée en Terre Pro-. ge mise. Toutefois, elle offrait aux Turcs or un point de jonction précieux, deux se routes y bifurquant, l'une venant du po nord, l'autre du chemin de fer de ta l'Hedjaz, donnant une communication tic directe avec Constantinople. so: La nouvelle avance du géiïéral s'£ Allenby menace sérieusement le con- m: trôle turc sur la voie ferrée d'Hedjaz et de Ici sécurité des forces ottomanes dans le et si d, si fréquemment harcelées par les la troupes du grand Shérif de la Mecque. N< Sur le front occidental on en est tou- les jours aux coups de mains, préliminaires tr< d'opérations importantes. Dans la nuit ét< r'u jeudi, un fort, contingent ennemi a du pénétré' dans deux postes britanniques A! dans le voisinage' de Ja voie ferrée ro: d'Ypres à ïtoulers, emmenant quelques bii prisonniers. D'autres tentatives de ce qu genre faites dans le secteur de Merckem re. et dans la région de Kloostermolen, à pa l'o-uest-de la forêt d'Houthulst, sur le front belge, ont été tenues en échec par fr< le feu précis de notre artillerie et de nos ra mitrailleuses. en L'artillerie a montré quelque activité qu dans les environs de la route d'Arras à vr Cambrai, à l'ouest de Lens, et au nord.- pr est d'Ypres, ainsi que tout le long du re: front français, et principalement dans ét; les régions de la forêt de Pinon, de Che- ou vreux, et de Californie (front de de l'Aisne), de la Butte du Mesnil (Cham- l'e pagne), de-l'Hartmannsweilerkopf et le pe Doller, en Alsace. so: Sur le front méridional les duels d'ar- ho tillerie ont été assez vifs de Stelvio di (frontière suisse), à l'Astico, et les bat- l'a teries italiennes ont exécuté des salVes P< sur des trompes ennemies sur le plateau vi< d'Asiago et sur le mont Grappa. Les m; patrouilles britanniques ont eu des ren- ao cpntres avec des effectifs autrichiens im- rm portants, sur la rive gauche de la Piave, co: au cours desquels nos Alliés ont avancé tri jusqu'au l'île Folina (Piave moyenne), l'T infligeant des pertes sérieuses à l'ennemi a ; et lui prenant du matériel de guerre. m; En Russie, bien que Lenine et Trotsky ail aient confirmé par un courrier spécial à lei Berlin leur acceptation de conclure une le paix aux termes dictés par l'ennemi, les trempes allemandes continuent à envahir tri l'ancien empire des Tsars, avec la plus na grande décision, leurs avant-gardes re; s'étant déjà rapprochées de 80 kilo- vo mètres de Pétrograd. En Estlionie, où fçn un régiment national a passé du côté des vit I Allemands, Hapsal a été occupée, faisant prévoir la chute .prochaine de Reval. Presque toute la Livonie lettonne est envahie ; au sud-est, dans le voisinage du gouvernement de Vitebsk, l'importante jonction de Riezhitsa, à 80 kilomètres a 1 nord de Dvinsk, a été capturée; à Minsk, l'ennemi a atteint la route de Moscou, pendant qu'à l'est il s'est non seulement emparé du triangle fortifié Volhynien-Lutsk, Dubna, et Rovno— mais il a également fait sa jonction avec lc'ri forces ukraniennes à Novogradvo-1} nsk, soit à environ 192 kilomètres à l'ouest de Kieff. La marche en avant de l'armée austro-germane continue ainsi sur tout le front oriental de Riga à Kieff. Les Allemands se sont habilement servis des Bolshévistes pour détruire toute organisation militaire, puis, craignant que le mal révolutionnaire ne s'étende vers l'ouest, ils se sont hâtés d'intervenir en Russie. Ils s'assurent d'abord, un butin énorme en matériel militaire de toutes espèces, puis des ressources financières considérables, et enfin ils tiendront en mains, en gage, la capitale et six ou sept provinces russes. Nous disions antérieurement que ce gage les Allemands, 11e le lâcheraient que contre le paiement de 20 milliards dont il a été question dans le traité secrètement discuté avec Trotsky. Aujourd'hui, les Allemands annoncent qu'ils s'installeront à Pétrograd pour trente ans : c'est bien la Russie, la Grande Russie, conquise par l'Allemagne, ce qui va, naturellement, renforcer les exigences des pangermanistes. Les Bolshévistes sont, à présent, eK frayés de leur œuvre, ou du moins le paraissent. Ils-font appel à la nation toute entière. Tout,en attaquant la bourgeoisie qui, d'après le comité bolshéviste, reoe- • vrait les Allemands avec des fleurs (c'est probablement faux, bien que l'on doive respirer dans les villes où les passants étaient ou dépouillés an coin des rues, ou abattus à coups de fusil), ils demandent que tous les citoyens luttent contre l'envahisseur jusqu'à la mort. Mais que peut donner cet appel au peuple 1 Où sont les armes nécessaires? Où sont les hommes indispensables pour former et diriger les légions qui répondraient à l'appel du Conseil des Commissaires du Peuple? Une- guerre de partisans parviendrait-elle à gêner les armées allemandes dans leur ravitaillement? C'est douteux. Il semble donc que les Allemands arriveront à Pétrograd sans rencontrer de difficultés sérieuses et ils en triompheront. Mais qu'adviendra-t-il de l'Ukraine? La République Ukrainienne a admis les conditions de paix austro-aile-mandes et pourtant les troupes austro-allemandes marchent sur Kieff. S'installeront-elles aussi dans cette ville et dans le reste de l'Ukraine? • Que doivent penser et éprouver les patriotes russes devant ce cataclysme? La nation toute entière a-t-elle perdu tout ressort? Malgré'tout, on espère toujours voir apparaître les indices d'une réaction fçrte et sérieuse; mais, hélas, rien ne vient. LA GUERRE EUROPEENNE « » « SUR LE FRONT OCCIDENTAL _ 2 «Troupes américaines sur l'Aisne f Un certain nombre d'unités améri- , caines avaient été mises en ligne depuis r quelque temps au Chemin des Dames c pour y compléter leur instruction. Il ] avait été interdit de signaler ce fait. Au- icuid'hui que leur présence a été révélée ^ à l'ennemi' par des rencontres de pa- c trouilles, cette interdiction est levée. ; OPERATIONS NAVALES Nouveau bateau espagnol coulé Le transatlantique espagnol "Clau- c dio Lopes" a débarqué à Cadix 28 sur-vivants du steamer espagnol "Mar Cas-pio" (2,723 tonnes), de Bilbao, qui a été canonné et coulé par un sous-marin allemand samedi dernier, alors qu'il se 1 rendait à New-York, ayant à bord une a cargaison de Liège et d'autres marchan- c dises d'une nature que le capitaine refu- r ta de divulguer. c OPERATIONS AERIENNES L'activité britannique Jeudi, les aviateurs britanniques ont abattu sept appareils allemands et en ont mis deux autres hors combats, nt perdant que trois appareils. Pendant la nuit 678 bombes ont été jetées sur différents objectifs allemands, dont trois cents sur un aérodrome au sud-ouest de Le Cateau. Dans la journée 300 bombes avaient été jetée sur des logements ennemis et, des ateliers de chemin de fer à Courtrai, â Ledeghem et au sud-est de Douai. Le sort de Garros et Marcha! Une note a été publiée par le consulat français de Rotterdam, démentant de la façon la plus catégorique, l'information disant que les lieutenants-aviateurs Garros et Marchai s'étaient échappés d'Allemagne en Hollande. Un dirigeable détruit Un dirigeable français qui avait fait une patrouille en mer au large du Havre, a étp accidentellement détruit au moment où il regagnait sa base. Son pilote, le major Fleury, et l'opérateur de T.S.F. i ont été tués. , LES MANŒUVRES AKTIV1STES Gand, capitale des Flandres, contre les ^ Aktivistes • .1. Que les quelques centaines d'akti-ti- vistes, qui prétendent assurer, grâce à [u l'appui de l'Allemagne, l'indépendance te de la Flandre et qui ne sont en réalité es que des traîtres à la solde de l'ennemi, à ne représentent en aucune façon lés pôle pulations flamandes et n'en expriment m nullement les véritables sentiments, ïé e est une chose qui ne fait de doute pour _ personne. 3c S'il fallait pourtant une preuve nou-□- velle et convaincan que ces renégats à sont loin d'être le: porte-parole du peuple de Flandre et qu'ils sont au contraire 3_ complètement et énergiquement désait voués et reniés par l'immense majorité ]s de leurs compatriotes, nous la trouve-3S rions dans la délibération suivante qu'à i- prise à l'unanimité, dans' sa séance du !- 28 janvier, le conseil communal , de 30 Gand et qui est une protestation aussi ls cinglante que solennelle contre Ils m menées aktivistes. is Voici le texte de ce document reçu par s, l'"Echo Belge" : e, ''Le Conseil communal de Gand, mis s. au courant par la presse et notamment je par la "Kôlnische Zeitung" dans son nu-1- méro du 22 janvier dernier, des déci-a sions prises par un Comité qui s'est àttri-ît bué le titre cle "Conseil des Flandres"; &s Considérant que les façons de faire de e- ce Comité constituent une flagrante in-st fraction à la Constitution et aux lois du 1- pèuple belge et qu'elles ne visent à rien i- m-oins qu'à la destruction de l'unité et 3« de l'intégrité de la Patrie belge; Considérant que la tçès grande majo-h rite-de la-pepalatioa^léaappxuuve-et coïi-1- damne ces procédés de toute la force de ;e son amour pour la Patrie, qu'ils sont le ie fait de quelques personnes agis.sant sans 3- y avoir aucune qualité ou sans posséder st le moindre mandat légal, n'obéissant qu'à re des mobiles que le pays entier a désap-ts prouvés de la façon la plus formelle aus-9, sitôt qu'ils furent connus; 1- Considérant que les façons de faire de •e ce Comité sont d'autant plus critiqua-ie bles qu'elles se produisent au moment ù où la Patrie se trouve sous le joug de 3S l'étranger et que la population est émît pêchée de faire connaître ouvertement à ses véritables sentiments; u Considérant qu'en Belgique,-en dehors r- de l'occupant, il n'existe d'autres auto- 2- rités légales que celles établies par la at Constitution et s- Considérant qu'il apparaît^nécessaire 1- de faire connaître à l'empire allemand n les sentiments de réprobation de la pôle pulation gantoise; ie Proteste à la l'unanimité, au nom de 3- h' population gantoise qu'il représente d- et des sentiments réels de laquelle il est 1- convaincu, contre les agissements du is soi-disant Conseil des Flandres, dénie à c; comité toute autorité légale ou effec-1- tive, condamne sévèrement ses actes ,a comme étant une trahison contre les in-it térêts sacrés de la Patrie et proclame de rs toute sa force et avec "la r>lus grande n ér.ergie sa fidélité à la nation, au roi, et ie au gouvernemçTit du peuple belge. Décide que la présente protestation ï_ sera transmise au chancelier de l'empire allemand et aux représentants de l'autorité allemande en Belgique." Ajoutons que, dès le lendemain, le texte de ce document—en flamand et en lt: fiançais—a été répandu, en tracts, dans n la ville et les environs, et que la popu-lation ne cachait pas sa très vive satis-a faction de voir ses véritables sentiments si bien traduits et.si fidèlement expri-1S més par_ les élus" gantois. 'e C'est un soufflet appliqué de main de maître par la cité de Jacques Artevelde it sur la vilaine figure des traîtres du Con-"t. seil des Flandres. Inutile de dire que i> ces messieurs en ont senti la brûlui'e sur leur joue, à laquelle le rouge de la honte .ne peut plus monter, et qu'ils se sont t 'empressés d'assaillir de leurs plaintes les autorités boches. n Celles -ci ne pouvaient manquer de chercher -le moyen de venger l'affront sanglant infligé à leurs créatures, aux valets qui leur rendent, moyennant fii ances, de si inappréciables services. Aussi ne sera-t-on pas étonné d'appren-it dre qu'elles ont décidé de poursuivre de-vant leurs tribunaux militaires tous les it conseillers communaux de Gand, i>ourg-e mestre et échevins en tête. Sur quel texte de loi, sur quel article , de code les officiers allemands vont-ils 1 s appuyer pour condamner ces braves gens, ces bons patriotes à une amende, à la prison ou à l'exil ? Nous l'ignorons, mais, quand il s'agit de condamner, les Boches ne sont pas en peine. A la dernière heure le bruit courait, mais nous s'avons pu le contrôler, que tous les conseillers communaux de la ville de Gand seraient d'ores et déjà mis' er: état d'arrestation, en attendant la parodie de justice qui les frappera. Mais ce 11'est encore pas cela—-est-il besoin de lè dire ?—qui va rendre le Conseil des Traîtres bien populaire en Belgique occupée ! Où perce le bout de l'oreille teutonne La déconvenue subie par les agents de l'Allemagne à Anvers où leur manifestation scandaleuse leur attira, de là part des Flamands de la grande ville, une intervention assez désagréable,' inspire à une feuille "aktiviste" cet appel à la force contre le droit : "Tout d'abord nous avons senti plus ■ fort que jamais que nous devons à l'avenir traiter les fransquillons (nom donné à leurs adversaires par les "aktivistes." N.D.L.R.) comme un danger public. Us ont soif de notre sang et cela dans le sens le plus réel du mot. Si l'Etat de Flandre- veut vivre, il doit commencer par annihiler ce petit monde aussi brutalement que possible. S'il ne peut pas rapidement user des moyens de force nécessaires à cet effet, tant pis pour lui. Un ennemi- désespéré, qui dispose des moyens que possèdent 110s adversaires, ne peut être dompté que par la foroe brutale." Une fois de plus, les serviteurs de l'Empire des Hohenzollern comptent sur la puissance des baïonnettes prussiennes pour imposer aux populations flamandes, qui les détestent, un régime dont ©IL-s •ne veulent à aucun prix. AUVOURde la GUERRE ALLEMAGNE — Le Kaiser est attendu à Riga la semaine prochaine. -— Le traité de paix avec l'Ukraine et le renouvellement des opérations contre la Russie ont obtenu au Reichstagf une approbation presqu'unanime. Seuls les députés polonais ont protesté avec énergie, tandis que le député socialiste indépendant Ledebour a déclaré que le traité avec l'Ukraine était contraire au principe de la libre disposition des peuples et que ce traité ferait des Polonais des ennemis éternels de,l'Allemagne. — Après de longues négociations entre le gouvernement de Bade et le chancelier impérial allemand, le Grand Duché de Bade maintient sa demande d'une indemnité de Fr. 625,000 en compensa tion des dégâts commis par les aviateurs alliés sur son territoire. AUTRICHE-HONGRIE — D'après un télégramme dé Budapest à la "Gazette de Francfort," 'e cc-mte Narck Karolyi, cousin du comte Michel Karolyi, qui a eu avec son parent depuis quelque temps-des différends, vient de déposer contre son cousin, entre les mains des autorités militaires, une accusation de haute trahison. L'autorité militaire a estimé que les preuves fournies étaient suffisantes pour justifier l'ouverture d'une instruction. • Les ministres du honved auront à prendre 'a décision* définitive. On assure que les 'membres du parti hongrois, au cas où l'affaire aurait des suites, provoqueraient un débat à la Chambre sous prétexte que l'immunité parlementaire aurait été violée. ETATS-UNIS — On a arrêté à New-York un nommé Rousselot, qui se faisait passer pour marquis de Castellot et pour ami intime du roi d'Espagne. U avit extorqué diverses sommes d'argent et fabriqué un permis du gouvernement pour visiter les navires dans le port de New-York. U chercha aussi à obtenir ,de 1a. banque Morgan un emprunt de 250 millions pour son ami le roi d'Espagne, disant qu'en cas de réussite de l'emprunt le Roi promettait de se ranger aux côtés de l'Entent^. New-York en rit encore. FRANCE — A la Chambre française, M. Pain-levé, a protesté contre la campagne menée pour faire croire au pays que pendant huit mois un ministre de la guerre avait étouffé une affaire de trahison. U déclara que Igs commission d'enquête envoyées en Italiei ayant été mises sur une fausse piste, étaient revenues les mains vides, et que ce n'étaient que les ■ révélations d'Amérique qui avaient permis d'agir. — L' " Humanité " publie le texte de deux documents excitant les Français à ( la révolution, qui ont été adressés à M. Reiîaudel. L'un de ces documents dit notamment : Parmi les rédacteurs du présent manifeste se trouvent de bons Français, dont les noms ne vous sont pas inconnus, et Cjui déchireront le voile du mystère derrière lequel ils doivent se cacher maintenant, lorsque l'heure de la justice inexorable luira à L'horizon. Français, préparez-vous pour le jour où nous vous dirons : " Pour le salut de la France et de l'humanité, aux barricades!"L'origine allemande de ces pamphlets est nettement prouvée par certaines particularités dans les expressions, le caractère typographique et la ponctuation. GRANDE-BRETAGNE — L'Union Nationale des Mineurs d'Ecosse a décidé par une grande majorité de ne pas contribuer à fournir les hommes demandés par le nouveau projet du gouvernement relatif aux effectifs. — Un grand, nombre de femmes se trouvent actuellement sans emploi par suite de la fermeture de certaines usines de munitions; un certain nombre d'usines travaillaient notamment pour la Russie, et ce travail est naturellement arrêté. Le gouvernement britannique -i nommé une commission pour examiner les mesures de secours éventuels et autres à prendre. — Le comité nommé par le gouvernement pour faire enquête 3®Er le traite — ment des prisonniers de'guerre britanniques, à publié son rapport relatif à la période d'août à décembre 1914. Il montre qu'on a traité ces prisonniers « avec cruauté délibérée. Parmi les procédés employés le rapport cite : "Les blessés furent laissés sans soins médicaux au cours de voyages qui duraient de 2 à 5 jours. Les officiers et les hommes blessés et Aon blessés, étaient en-caqués dans des wagons à bestiaux, non nettoyés et remplis de fumier. Aucun installation sanitaire. Privation délibérée de nourriture et d'eau, même les infirmières de la Croix-Rouge allemande les refusant aux prisonniers. Des élèves de la province de Sask;:l chewan ont adressé au lord maire de Londres une nouvelle somme de £798 (Fr. 19,950), pour le National Com-riittee for Relief of Belgium, portant £14,106 (Fr. 352,650), le total des sommes reçues de la même source pour cette œuvre. Les donateurs se" recrutent dans 1,700 écoles, dont la plupart de petits établissements perdus da is la prairiç, fréquentés par 15 à 25 élèves de toute nationalité. GRECE — Un décret royal mobilise cinq classes de la seconde circonscription militaire.-j— Les jugements et les condamnations des rebelles de Lamia ' continuent; la peine capitale a été prononcée dans plusieurs cas. ITALIE — A la Chambre italienne, le député Pirolini a déclaré que la Société de Surveillance suisse s'acquittait mal de sa tâche et que de nombreux produits pas-saient d'Italie en Suisse et de là en Allemagne. Il fit appel au gouvernement pour montrer plus de vigilance et recourir à des mesures plus sévères. ROUMANIE — La presse allemande annonce que von Kùhlmann et le comte Czernin vont commencer des négociations avec, le .général Averescu afin d'élucider aussi rapidement que possible les relations des Puissances Centrales avec la Roumanie. Zéju/Fssxztsuu DERNIERE HEURE Nouvelles condamnations en Belgique Suivant 1* "Echo Belge," une affiche placardée à Mouscron ((Flandre occidentale) dit que le tribunal militaire allemand a condamné à la peine de mort Achille Debacker, garde-convoi. Henri Debavay, chef-manœuvre, et Jules Leu-ridan, garde-cortvoi, ont été condamnés à 15 ans de travaux forcés. Debacker a été exécuté. 89e année

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