E INDEPENDANCE BELGE ROYAUME-UNI : ONE PENNY CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 5 CENTS) 6 ^M\ETSTItAHIQH ^LBORNCXW°ci U. PLACE DE* LA BOURSE. VENDREDI 15 JUIN 1917. ABONNEMENTS : j 8 mois, ^ SHILLINGS.} CONSERVATION PAR LE ProgkÈ ^LEPHON E:H O L.BOR^N 17 73-4 TELEPH.: { J. En vente à Londres à 3 h. le jeudi 14 juin. 1 ! AN. Î2 SHILLINGS. J LA SITUATION Jeudi, midi. Loudres a été l'objet, hier, un pet avant midi, d'un bombardement aérier qui a duré près d'un quart d'heure e1 qui a fait de très nombreuses victimes Li dernier communiqué parle de 97 tué: et 439 blessés, parmi lesquels 26 enianti et 1G femmes tués et 122 femmes et 9-enfauta blessés! Les appareils ennemis — au nombri de 15, dit-on — volèrent à une trè grande altitude, et ceux que l'œil pou vait distinguer dans l'azur du ciel l'es semblaient à des libellules, dont les aile transparentes brillaient au soleil ave des reflets métalliques^ Un grand nombre de bombes furen lancées et presque toutes, malheureuse ment, tombant au milieu de quartier très animés à cette heure de la journée firent des victimes. Nous donnons, d'au tre part, les détails circonstanciés su ce raid, qui compte parmi les plus désas treux, au point .de vue des pertes en vie humaines, qui aient eu lieu jusqu'à c jour. . 1 . ' " Ce raid, on peu en être ceru.in, n sera pas le dernier, et la-niemieÈaérienr. n'est pas plus négligeuble^qùe celle de sous-marins. L'une et l'autre concouren à mettre fin au splene'.ide isolement dan lequel s'est complue si longtemps notr vaillante alliée, que cette guerre a mis aux prises avec deux problèmes, de 1 solution desquels dépend l'avenir tan politique qu'économique des Iles Britan piques. T^e sous-marin, qui constitue la me nace la plus grave pour le moment, n'es pas encore vaincu. La dernière statif tique le prouve, car le nombre des ba teaux de plus de 1,600 tonnes cemlc pendant la semaine dernière est remont à 22, alors qu'il n'était que de 15 la se maine précédente. Les navires au-des sofis de 1,600 tonnes coulés ou torpille se chiffrent à 10, les bateaux ele pêche 6 et les navires attaqués sans succès à 25 Cette ^recrudescence n'est pas tout fait inattendue, puisque M. llibot a dti claré*vendredi dernier que dans les mi lieux compétents en Grande-Bretagne o s'attendait à voir les Allemands reelou 1/ler d'énergie dans leurs attaques sous marines 11 parait que nos ennemis font usag actuellement de sous-marins de 1,00 tonnes, armés de deux canons d'asse gros calibre, et tout indique que les'Al Iwnapds travaillent d'arraehe-pied construire des sous-marins d'un rayo d'action oie p'.us en plus étendu et d'un puissance offensive dé plus en- plu grari de. I*es Alliés, de leur côté, travaillent fid vreusement à la construction de contre sous-marins de modèles différents et don on attend les meilleurs résultats. L 'youmai'® de Paris décrit un' de ce chasseurs de sous-marins, construit aux Etats-Unis, qui joignent à u armement très puissant une vitess oonsidérable (trente nœuds) et qu sont munis d'instruments perfectionné grâce auxquels l'approche des sous-ma rins est signalée à une très grande dis tanoe. Ces contre-sous-marins ont, e outre, l'avantage de pouvoir rester, pen dant nuelnue teniDS. en était d'immer sion, sans cepeuuuut puuvwi sous l'eau. Bref, la guerre contre les sous-marins ; va entrer bientôt dans une phase nouvelle, et c'est probablement la multipli-i cité des moyens de défense imaginée par s les Alliés qui a fait perdre aux Alle-; mands, comme quelques-uns d'entre eux commencent à l'avouer, l'espoir en la . victoire finale. j C'est l'amiral von Tirpitz qui a eu . raison lorsqu'il disait, au mois de février dernier, au moment où la guerre , sous-marine à outrance fut déclarée, "qu© cette décision venait un an trop tard." t Malgré leur activité, les sous-marins ne parviennent pas à affamer les Alliés ni à paralyser' leurs armées, qui conti-nuent d'opérer avec succès sur trois continents et dont les transports sil-lonneut, comme auparavant, toutes les mers. Sur le front occidental, les opérations a se poursuivent d'une manière très satisfaisante, et le général Sir D. Ilaig annonce que la bataille de Messines s est liquidée, pour nos Alliés, par la capture d'un total de 7,342 prisonniers, elont 145 officiers, 47 canons, 242 mitrailleuses et 60 mortiers de tranchées. Les derniers communiqués britanniques ne signalent que des actions secondaires dont la plus importante fut une contre-attaque allemande sur la Souciiez. Elle n'eut aucun succès et fut repoussée par l'artillerie et les mitrailleuses. Des raids isolés ont eu lieu un peu partout, tant sur le front britannique que français. Une attaque-surprise allemande en Argon ne (Haute-Chevauchée) e échoua, mais des duels d'artillerie très 0 violents sont en progrès à Nieuport, sur s l'Aisne, sur la Meuse et en Argonne. f L'abdication du Roi ïino, demandée s par les Puissances Alliées, s'est effectuée e sans incident, et c'est le prince Alexan-e dre, et non le prince-héritier (George) rl qui lui succède au trône. Le Roi Ale-( xandre a prêté serment, jurant de respecter la Constitution, et on assure que le nouveau souverain rappellera inces-" samment au pouvoir M. Vénizélos. On * affirme également que la Chambre véni-~ zéliste, dissoute par le Roi Constantin en " 1915, sera rappelée <»t qu'un ministère favorable à l'Entente sera constitué. u Le roi dépossédé est parti pour Tatoi, " sa résidence d'été, et on dit qu'il a ma-" nifesté le désir de se rendre en Suisse. s La cavalerie française est entrée mardi ^ matin à La.'issa (Thessalie), ce qui équivaut à la prise de possession de toute la à région agricole et de tout le réseau ferré, - dônt la ville est le centre. - 1 Les premières informations disaient n que les troupes françaises ne rencoirtrè- - relit aucune opposition, mais un télé- - gramme ultérieur de Paris, publié par les Central News, dit que malgré l'assu- e rance donnée par le général grec Baivas 0 qu'aucune opposition ne serait offerte, z les Grecs, dans les environs ele Larissa, - ouvrirent le feu contre les Français, qui répondirent. Les pertes françaises sont 1 de de îx officiers et quatre "hommes tués, e celles des Grecs se chiffrent à 60 hommes, s Les Français firent prisonniers deux co- jlonels, 51 officiers subalternes et 269 - hommes. Le général Baivas, traître à sa - parole, est arrêté. t Les chasseurs français occupent des e positions entre Baba et Larissa. Les villes s d'Elassona et de Tirnovo sont aux mains s de nos Alliés. i j A part l'incident susmentionné, l'or-e dre n'a pas été troublé, et s'il faut en i croire M. Apostol Alexandri, ex-membre s du cabinet Vénizélos, ce dernier acceptera le pouvoir et ramènera la Grèce auS côtés des Puissances Alliées, auxquelles i il fournira l'appoint d'une armée ele - 350,000 hommes. -I Attendons les événements OPERATIONS NAVALES Les pertes en mer Arrivées et départs des navires marchands de toutes nationalités et dépassant 100 tonnes dans les ports du Royaume-Uni (nor>-compris les bateaui de pêche et locaux) pour la semaine finissant !e 10 juin h 3 h. de l'après-midi : Arrivées, 2,767; départs,2,822 ; contre 2,693 et 2,642 la semaine précédente. Navires marchands britanniques coulés par mines ou sous-marins: Au-dessus de 1,600 tonnes, 22; au-dessous de 1,600 tonnes, 10; contre 19 et 9 la semaine précédente. Navires marchands britanniques attaqués sans succès par sous-marîns, 32; contre 15 la semaine précédente. Bateaux de pêche co«lés. 6; contre 12. La statistique hebdomadaire italienne renseigne 537 arrivées et 498 départs Cinq steamers et cinq petits voiliers o»1 été coulés. OPERATIONS AEKIErfNES L'ATTAQUE SUR LONDRE^ 15 avions bocîies survolent la cité — 9' tués, 439 blessés Trois bulletins ont été publiés hie; par lord French. Le premier, à 12 h. 3t du matin, dit que quinze aéroplanes en n émis ont été "entendus" traversant 1; côte d'Essex, passant dans le voisinag' de Nore vers 11 h. Il se dirigeaient ver Londres, se dispersant dès qu'ils avaien couvert la moitié de leur trajet. L' East-End de Londres a été attaqué. Le deuxième bulletin publié à 5 h. el< l'après-midi, signale que les première 'bombes ont été jetées sur les confin orientaux de Londres vers 11 h. 30 di matin. Dès lors de nombreux projec tiles tombèrent on succession rapide dans divers districts de l'East-End. Ui bombe tomba dans une gare sur un traii entrant en gare, sept personnes furen tués et dix-sept autres blessées. Un autre bombe tomba sur une école, tuan dix enfants et blessant une quinzain d'enfants. Un certain nombre de.maga sins ont été endommagés et des incen dies se sont produits. Jusqu'à présent 1 nombre des victimes signalées dans la ré gion de Londres est de 41 tués et de 12 Heesés. Cette liste est incomplète, et 1 nombre total des victimes peut être plu grand. Un certain nombre de bombes a éga lement été jeté sur le North Forelam et sur les rives» opposées ele la Tamise où quatre personnes ont été blessées. L raid sur Londres a duré environ quijiz minute\ Les aviateurs ennemis ont ét I attaqués par les candhs de la défense d l'est de Londres et un grand nombr d'aéroplanes du Royal Flving Corps e du Royal Naval Air Service sont parti en chasse, dès que l'ennemi a été signal au large de la côte. Plusieurs engage ments aériens ont eu liéu, mais les ré sultats de ceux-ci sont inconnus jusqu' présent. Le troisième bulletin, paru à 11 h. 3 du soir, dit : Les derniers rapports d la police signalent que, jusqu'à présent Iles victimes du raid d'aujourd'hui son au nombre de 97 tués, dont 55 hommes 16 femmes et 26 enfants, et de 439 blés isés, dont 223 hommes, 122 femmes et 9 enfants. Aucun dégât d'un nature militaire o navale n'a été fait. I.e communiqué aller and Aujourd'hui nos aviateurs ont jet des bombes sur le "fort" de Londres. le roi Gccr^a sur les lieux des sinistre Le roi George, dès qu'il a appris qu'i y avait eu un raid sur l'Est-End de Loti dres, a fait demander son automobile et accompagné de lord Cromer, a visité le 'différentes régions sinistrées. La promp titude du souverain à manifester sa S3*m pathie aux victimes a été profondêmen appréciée, et il a été chaleureusement a» clamé.- Treize bembes dans la Cité M. Bonar Law a déclaré hier après midi, à la Chambre des Communes, qu treize bombes étaient tombées dans 1 ■ cité, et que, d'après les nouvelles cou tnues, un appareil ennemi avait ét abattu. ' L'imagination boche délire Le "Berliner Morgenpost," dit un té lftgramme d'Amsterdam, annonce sous c titre imprimé en gros caractères: "L gouvernement anglais fuit Londres. Un télégramme hollandais dit que 1 gouvernement anglais envisage sérieuse ment la question d'éloigner de Londre le siège du gouvernement à cause ele attaques eontinuellos des aeroplanes aile mands. .jwuumwct—wumm. wro LA REPONSE D! LA FRANGE A LA RUSSIE Voici le texte de la réponse du gou vernement français à la proclamatio russe du 9 avril : C'est avec une entière satisfaction qu le gouvernement de la République frar çaise a pris connaissance de la proela-; ination du gouvernement provisoire russe, du 9 avril dernier, que l'ambassadeur de Russie lui a communiquée. Le gouvernement ele la République partage l'entière confiance du gouvernement provisoire dans la restauration des forces politiques, économiques ei militaires du | pays. 11 ne doute pas que les mesures annoncées pexur l'amélioration des conditions dans lesquelles le peuple entend mener jusqu'à la victoire la guerre con-' tre un adversaire qui menace plus que jamais leur patrimoine national permet-1 tront de le chasser ele leur territoire, ? d'établir définitivement leur liberté re- 4 conquise et de prendre ainsi efficace-k ment leur part dans la lutte commune : des Alliés. De cette manière, les efforts que nos ennemis n'ont cessé de renouveler pour semer la désunion parmi les Alliés et 5 pour faire accepter les rapports les plus 1 mensongers au sujet de leurs décisions réciproques seront rendus vains. Le • gouvernement de la République française, toujours confiant dans les sen-^ timents de son ancienne et fidèle alliee, est heureux de se sentir en entière com-j. munauté d'idées avec le gouvernement et a le peuple russes, au sujet des principes " dont sa politique n'a cessé de s'inspirer au exiurs du présent conflit. La France ne songe à opprimer aucun peuple ni aucune nationalité, pas même I ses ennemis d'aujourd'hui, mais elle veut ? que l'oppression qui a si longtemps pesé s sur le monde, soit finalement abolie, et que les auteurs des crimes, qui resteront pour nos ennemis, la honte de cette j guerre, soient châtiés. Laissant à ses ennemis l'esprit de conquête et la cupi-l dite dont ils sont inspirés .dans la paix ^ comme dans la guerre, la France n'as-1 pira jamais à arracher aucun territoire e à ceux qui en sont les légitimes posses- seurs. / j Rebutée dans tous ses efforts pour s maintenir la paix, forcée à répondre par . les arme» à la plus injuste des agressions, _ elle n'est entrée en guerre que pour défendre sa liberté et son patrimoine na-tional, et pour assurer dorénavant dans le monde le respect de l'indépendance ) des peuples. De même que la Russie a proclamé le retour de la Pologne à son ancienne indépendance, de même la ^ France salue avec joie l'effort fait en diverses parties du monde par des peuples ' encore enchaînés par les liens d'une dé-j pendance condamnée par l'histoire. Que ce soit pour conquérir ou recouvrer leur indépenelance nationale, pour revendi-' quer leurs droits au respect d'une civilisation ancienne ou pour secouer le joug de la tyrannie allemande, de nature à é peser si lourdement sur des peuples moins avancés sur la route du progrès, la seule fin de guerre qu'envisage la S France est le triomphe du droit et de 1 la justice. Pour elle-même, elle veut que ses fidèles , et'ïoyales provinces d'Alsace et de Lor-s raine, qui lui ont été jadis ari^c-hées - par la violence, soient libérées et lui - soient rendues. ^ Avec ses Alliés elle lut; t tera jusqu'à la victoire afin d'assurer la - restauration complète de leurs droits territoriaux et de leur indépendance politique et économique, ainsi que des indemnités réparatrices pour l£s actes inhumains et injustifiés de dévastation, a et pour les garanties indispensables - contre le retour des maux causés par les é actes de provocation incessants de nos ennemis. Le gouvernement de la République reste, comme le peuple russe, convaincu e que c'est efl s'inspirant de cçs principes e que la politique étrangère de la Russie ' atteindra les buts d'un peuple épris de c justice et de liberté, et que, dprès une " lutte victorieuse, les Alliés seront en me-s sure de créer une paix solide et durable s fondée sur le droit. Le gouvernement russe peut être assuré de ce que le goji-„ vernement français est désireux d'arriver à une entente avec lui, non seulement au sujet des moyens de continuer la lutte, mais aussi des moyens de la terminer, en examinant et concluant un ac-_ cord commun s'inspirant des idées qui f, dirigent leur conduite dans cette guerre. A cette réponse est joint le texte de e l'ordre du jour de la Chambre du 6 juin. .-!—Reuter. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — I.e comte Reventlow publie dans la "Tageszeitung" un article intitulé "Les Pays-Bas et l'Offensive britannique," qui fait évidemment partie d'une nouvelle campagne ele presse entamée pour intimider la Hollande. Incidemment, l'auteur discute ce qui arriverait si la puissance allemande était brisée en Belgique et si la bataille engagée devait se terminer défavorablement pour l'Allemagne. — Les Allemands confirment à discuter ce qu'ils feront de l'Alsace-Lorraine après la guerre. Le professeur Labaud, de l'Université de Strasbourg, examine trois des solutions proposées : incorporation dsHis la monarchie prussienne; partage entre les Etats allemands voisins ou transformation en Etat confédéré, faisant partie de l'Empire allemand. La' première des solutions est celle qui déplaît le moins au digne professeur ; il écarte énergiquement la troisième ; la principale objection qu'il fait à la seconde (qui consiste à donner la Lorraine à la Prusse, la plus grande partie de l'Alsace à la Bavière, et l'autre partie au Duché de Bade), c'est que les Alsacieni jouiraient de certains privilèges qu'ont les Bavarois en ce qui concerne l'armée, les chemins de fer, les postes et télégraphes, et cela, le doux professeur ne le veut pas. En réalité ce qu'il fant, d'après lui, c'est maintenir l'ancien système ou plutôt le renforcer: interdiction de la langue française et du patois local ; contrôle permanent des écoles de filles, où se cultivent, plus que partout nileurs, les sen-tim'eiits anti-allemands) suppression des privilèges des notables, etc., etc. Dédié aux pacifistes russes et autres. ETATS-UNIS — Le Sénat a aprpuvé le projet de loi qui permet au Président d'empêcher le ravitaillement de l'Allemagne par les neutres/ Ceux-ci n'obtiendront en fait de nourriture et de matériel que ce qui est nécessaire à leurs besoins. — Le capitaine Thierichens, ci dévant commandant du paquebot "Priz ETtel Friedrich/' et trois autres Allemands, sont poursuivis pour avoir introduit en fraude aux Etats-Unis, 19 chronomètres. De plus, le capitaine Thierichens est accusé d'avoir violé la loi sur la traite des blanches, en essayant d'emmener une femme à Philadelphie dans un but immoral.FRANCE La Commission du Budget va proposer des taxes nouvelles: une taxe d'un pour mille sur les paiements commerciaux ; une taxe sur les dépenses personnelles autres que la nourriture, le chauffage, l'éclairage et la loger; cette taxe serait de 5 p.c. sur les dépenses d'habillement, mobilier, etc., et de 10 p.c. sur les dépenses de luxe ; les droits de succession comporterait!#dorénavant un droit à payer au moment de l'entrée en jouissance et une taxe annuelle pendant la vie du bénéficiaire de l'héritage. y— Un accident s'est produit mercredi aux usines Renault, où un bâtiment de trois étages et d'environ 165 mètres de long, s'est effondré. II y a eu 18 tués et 60 blessés'. GRANDE-BRETAGNE „— Une sérieuse explosion de munitions s'est produite, hier, à Ashton-under-Lyne, Il y a eu un certain nombre de victimes, tués et blessés. Cet accident n'a aucun rapport avec le raid. — M. Ilolman, premier ministre de la Nouvelle Galles du Sud, est arrivé à Lonelres. ITALIE — Une crise ministérielle a failli se produire à propos de la déclaration du protectorat italien sur l'Albanie, qui semble avoir été décidé par le ministre des affaires étrangères, le baron Son-nino, à l'insu de ses collègues. Certaines divergences de vues existaient depuis longtemps entre différents membres du cabinet, et il semble qu'on ait mis à profit les événements actuels pour s'expliquer. Certains remaniements seront_ikp-portés dans les rouages administratifs. Reste à savoir quelle sera l'attitude de la Chambre vis-à-vis du Gouvernement. 88ème année. No 140

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