L'INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO j CONTINENT. . 15 OENTIMEt HOLLANDE 6 CENTS ruDOR^Jou^rtmoR^^f0^ „ MARDI 5 NOVEMBRE 1918 ' p MOIS, g SHILLINGS ILIDOIt^ ilOUSÈi, TUDOIt ST.. E.C. 4. 11. PLACE DE LA BOURSE „ . , ABONNEMENTS < 6 MOIS. 17 SHILLINGS TELEPHONE: CITY 3350 TELE.: 311-57 et 238-75 En Vente à Londres à 3 h. le lundi 4 novembre (j AN> 32 SHILLINGS LA SITUATION Lundi midi. La guerre Les dernières nouvelles sont splendi-des. La victoire, en chantant, nous ouvre la barrière... En Flandre et en Argonne, aux deux extrémités du vaste front occidental nos armées marchent sus aux Allemands battant précipitamment en retraite ; en Italie la résistance autrichienne s'est définitivement écroulée et les légions alliées se sont emparées de Trente et de Trieste, les deux villes irrédentées enfin libérées du joug allemand et magyar ; en Serbie, Belgrade a été reconquise et ce pays si douloureusement éj>p6uvé est virtuellement soustrait à la domination étrangère. La multiplicité des événements militaires est telle qu'il ne nous suffirait pas de toutes nos colonnes pour les relater et les commenter comme ils le méritent Force nous est donc de les résumer succinctement.Le groupe d'armées du roi Albert a continué sa brillante,avance en Flandre. Les troupes belges, à la suite d'engagements secondaires sur le canal de la Lys. exécutées avec le concours précieux de chars d'assaut français, a repris progression vers l'est; marchant le long de là frontière néerlandaise,elles se sont transportées à 15 kilomètres de leur point de départ, l'ennemi se retirant hâtivement vers le canal de Gand-Terneuzen. Au nord de G^nd elles ont porté leur ligne à l'est d'Everghem et de Batvelde, atteignant le canal de Terneuzen à Langer-burg. De leur côté les unités franco-américaines du général Dégojutte sont ar-rivées aux approches immédiates de Gand, dont la capture peut être réalisée à l'heure actuelle. Plus au sud nos alliés ont établi une tête de pont au delà de j l'Escaut, dans le voisinage de Welden-neder-Emawe, et ont occupé Aude-naerde dans la journée de vendredi. Sur leur droite les troupes du général Plumer ont traversé l'Escaut à Pottes. Au cours de cette avance remarquable les armées belge, franco-américaine et britannique ont libéré un nombre considérable de villes et villages, parmi lesquelles Eecloo, Waerschoot, Somergem, Lovendegem, Tronchiennes, Nevele, Deynze, Nazareth, Cruyshauten, Aude-narde, Avelghem, etc., capturant également des milliers de prisonniers et une quantité importante de matériel, ^ont 1 inventaire n'a pas encore pu être fait. Entre Tournai et Valenciennes aucune opération sérieuse ne s'est produite, mais au delà de Valenciennes la Ire armée britannique a conquis de nouveaux succès, ayant amené la prise de Valenciennes et la capture de plus de 5,000 prisonniers, ainsi que de quatre tanks et de plusieurs canons. L'ennemi bat en retraite vers l'est, poursuivi par nos alliés, dont les avant-gardes sont entrés dans les villages de Villers-Rol, de Jeulain, Curgies, d'Estreux et d'Onnaing et des combats locaux ont eu lieu à l'ouest de Lanûre-eies.Entre l'Oise et la Serre il n'y a rien à signaler en dehors d'escarmouches au nord de Parguy-au-Bois. Sur le front de l'Aisne l'infanterie du général Guillaumat a fait une nouvelle avance et a capturé La Croix-au-Bois et Xivry. Une bataille d'une rare violence s'est développée en Argonne et dans la région de la Meuse, Sjiir la gauche les bataillons du général Gouraud ont capturé Semny et ont transporté leur ligne sur la rive méridionale du canal des Ardennes, qui est occupé sur une distance de deux kilomètres et demi entre Semny et Neu-ville-et-Day. Sur la droite française Longwé et Primat ont été occupés. Au delà de ce dernier village nos alliés avancent vers le nord, en dépit d'une résistance désespérée et des obstacles naturels, que présente l'extrémité septentrionale de la^ forêt d'Argonne. Le matériel capturé ici est très nombreux et comprend 14 canons, dont cinq de gros calibre, et plus de 2,000 prisonniers ont été comptés jusqu'à présent. Dans la journée d'hier la 4e armée française, poursuivant son avance, a emporté, au cours 'le combats désespérés, les' villages de J'oyes, de Belleville, cfk Quatre-Champs, de Nirval, des Alleux et de Châtillon-sur-l^ar, et a entièrement occupé les Bois de \ oncy et de Chesne, complétant ainsi la conquête de la forêt d'Argonne. Sur la droite française la Ire armée américaine a poursuivi son avance-victo rieuse, après avoir brisé la résistance ob- ' stinée de l'ennemi. Parmi les localités les . plus-importantes qui sont tombées entre ses mains se trouvent Champigneule, Beffu et Morthomme, Verpel, Sivry-lez- ' Buzancy, Themorgue, Briquenay, Bu- 1 zancy, Villers devant Dun et Cléry-le- ' Petit, faisant au cours de sa progression plus de 4,000 prisonniers, dont 192 officiers. , La 2e armée américaine a exécuté de ' nombreux raids en Woëvre, capturant plusieurs prisonniers. L'avance franco-américaine en Argonne est d'une importance primordiale, i C 'ot une menace directe à la ligne Metz- ; Charleville, qui traverse Montmédy et < qui constitue la principale voie de ravi- : taillement pour les armées allemandes combattant sur l'Aisne supérieure, sur la Serre et sur l'Oise supérieure. j L'Autriche-Hongrie s'est rendue au < général Diaz. Cette reddition met vir- < tuellement fin à la campagne de l'armée -italienne, qui cependant peut encore rendre d'immenses services à l'Entente. Les < hostilités contrç les troupes austro-hon- < groises ont cessé ce matin à 3 h., les Al- 1 liés ayant conquis en une dizaine de jours e des trophées inappréciables, parmi les- c quels 100,000 prisonniers et 2,200 ca- 1 nons. Les troupes italiennes ont occupé ] Trente et ont atterri à Trieste, tandis 1 que la cavalerie italienne pénétrait dans i Udine, à 40 kilomètres de Gorizia. < Dans les Balkans les armées d'Orient j continuent également leur brillante avance. La cavalerie française a eu plu- ; sieurs engagements victorieux avec des détachements ennemis dans la région des i Portes de fer, sur le Danube. J Les troupes serbes ont atteint ce 1 fleuve, entre Semendra et Belgrade, le 30 octobre, et ont bombardé les convois et les monitors ennemis. Poursuivant leurs succès, elles ont capturé Belgrade le 1er novembre. Le commandant de la ^ Ire armée serbe a fait son entrée solen- ^ nelle dans la capitale, libérée exactement ^ 45 jours après le début de l'offensive al- j liée sur le front macédonien. D'autres j unités serbes ont traversé le Kolubara au ( nord de Valievo, et rrîarchant sur Shabatz. Après la capture de Belgrade nos al- ^ liés ont refoulé les Allemands et les Au- ^ trichiens, retirés sur la rive droite du Danube. La Ire armée serbe a atteint la frontière bosniaque, et de ce fait le terri-toire serbe est, pour ainsi dire, entière- Q ment libéré. " Dans le Monténégro les forces yougo- c slaves s'approchent de Podgoritza, ville j distante d'environ 25 kilomètres de c Cettigne. La politique L'Autriche a signé l'armistice, les troupes italiennes occupent le Trentin et ont débarqué à Trieste; les Serbes sont à Belgrade et la république est proclamée à Sofia. * Ainsi les événements se précipitent, et 1 nous arrivons à la fin du terrible drame. E L'Allemagne isolée et dont les armées I sont terriblement menacées, doit ou capi- c tuler à bref délai ou aller à une catas- 6 trophe complète. ^ Nous ne connaîtrons que demain les ^ conditions de l'armistice conclu avec 1 l'Autriche, mais on peut être certain que le conseil des Alliés aura pris toutes les garanties nécessaires. D'ailleurs, l'ar- t mée autrichienne est en pleine débâcle, r les régiments se rendent à la merci des s Italiens, dont le butin est; en outre, énorme. 1 Les Yougoslaves, qui ont saisi la flotte c autrichienne complète, sauf le Dread- ( nought " Viribus Unitis," qui a été coulé c par les Italiens, ont eu le beau geste de j la mettre immédiatement à la disposition r des Etats-Unis, ce qui produira une ex- a cellente impression à Washington. t Enfin, la Serbie a vu se tenir à Sera- c jevo un grand conseil national qui a pro- f clamé l'union de la Bosnie et de l'Herzé- r govine à la Serbie, dont le programme c primitif arrive ain^i à son accomplisse- c ment, après tant de luttes et de misères. r Il ne nous reste plus après la libération F complète de la France toute proche qu'à 5 souhaiter la prompte délivrance de notre pays, qui aura tant souffert, et puissions-nous revoir nos belles villes sauves et intactes.En France la constatation de la barbarie apportée à la destruction méthodique, complète et froidement préméditée de à l'industrie minière et métallurgique— comme elle l'a été chez nous—détermine un mouvement en faveur de la mise à la disposition des industriels lésés des établissements cornme ceux de Krupp, de Thiessen et de Mannesman, y comprises leurs agglomérations, qui recevraient nos travailleurs pendant la réédification de nos ateliers ; ce ne serait que justice. » w» qwi| — 111,1—!■ IH SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Notre nouvelle offensive G.Q.G. belge, 2 novembre.—A,la suite des combats de ces derniers jours l'ennemi a abandonné ce matin ses positions sur le canal de dérivation que nos troupes ont franchi. A l'aube, au nord du canal de Bruges et Gand nous avons occupé Eecloo, Vrafoxhoet, et porté nos lignes jusqu'au canal de la Lieve; entre le canal de Bruges à Gand et la Lys, nous avons dépassé Meerendré, Overpoucke, Baesvelde et Bairle. G.Q.G. belge, 3 novembre.—Au cours de la journée du 3 novembre nos troupes ont continué à poursuivre l'ennemi en retraite.Malgré les difficultés de la progression dans un terrain coupé de nombreux cours d'eau et canaux sur lesquels tous les passages sont détruits, nous avons poussé notre front jusques à la ligne jalonnée par De Katte (1,500 m. ouest de Selzaete) l'est d'Ertvelde, l'ouest de Cluysen, la rive ouest du canal de Gand à Terneuzen à hauteu de Langerbrugge, Evergem et Tronchiennes, et conquis après vif combat les abords de Gand vers Aesne et Zweynaerde Everghem, sur la rive ouest de l'Escaut. Un avion allemand a été abattu le 1er novembre par le tir de nos pièces a>iti-aériennes. te martyre ûé Douai M. Henri Duhem a fait au conseil municipal de Douai un récit impressionnant des dernières journées de l'occupation allemande, de l'évacuation de la ville, qui comptait encore 7,000 habitant, de l'envoi en Allemagne de tous les hommes de dix-huit à soixante ans, sous la garde de cavaliers.' "Des magistrats, des personnalités, dit-il', tiraient«des charrettes ou poussaient des brouettes où ils avaient réuni leurs souvenirs. Le pillage systématique commença aussitôt; il avait été préparé par des experts venus d'Allemagne, qui avaient examiné les richesses artistiques du musee, des églises, etc." M. Duhem raconte ensuite les incendies allumés par l'envahisseur: 261 maisons furent la proie des flammes. Il expose que les Allemands tirèrent sur Saint-Amand, où étaient demeurés un millier d'habitants, après leiir avoir donné l'assurance qu'ils ne tireraient pas. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Il résulte des communiqués du «quartier-général qu'au cours des journées et nuits des 2 et 3 novembre, 17 appareils allemands ont été détruits et 7 désemparés. 2 ballons ennemis ont été incendiés. Environ 24 tonnes de bombes ont été lancées, dont une partie d'une faible hauteur sur les troupes, transports, et batteries ennemies. 13 appareils britanniques sont manquants. if La sainte frousse La "Norddeutsche Zeitung" publie oe télégramme officiel qui traduit clairement la sainte frousse qui règne à présent en Allemagne : "Pour des motifs d'humanité et pour la préservation des œuvres et des trésors de la civilisation de part et d'autre, le Gouvernement allemand, par l'intermédiaire du Gouvernement suisse, a' proposé aux autres belligérants de limiter mutuellement,' à l'avenir, les attaques aériennes à la zone des opérations militaires. Les forces aériennes allemandes ont reçu l'ordre de se conformer à cette proposition au début d'octobre. Néanmoins, nos ennemis ont de nouveau exécuté des attaques sur un certain nombre de villes allemandes, qui ont eu à déplorer de nombreuses victimes parmi 1-a population civile." LA SITUATION MILITAIRE EN SIBERIE Arrivée des Alliés à Qmsk L'arrivée des premières troupes alliées à Omsk a été chaleureusement accueillie dans tous les milieux officiels, car elle permet d'avoir confiance dans la réalité du concours des Alliés. La situation générale, considérée dans son ensemble, n'est pas des plus satisfaisantes. Les Tchèques se retirent dans l'Oural^ via le Transsibérien, pendant que sur le front d'Ekaterinburg, ils parviennent tout au plus à garder leurs positions et manquent toujours d'armes, de munitions et d'équipements. Les Tchèques, de plus, ont souffert de lourdes pertes, sont exténués et demandent à être rapidement renforcés. Les nouvelles forces russes en Sibérie ne jouissent pas d'une entière confiance dans les milieux bien informés et la propagande bolshé-viste est très active parmi elles. La question des prisonniers n'est pas aussi aiguë à Omsk qu'à Irkoutsk, mais elle subsiste, et bon nombre d'entre eux sont employés à des occupations civiles sans gardes et ont de nombreuses occasions de stimuler les intrigues bolshé-vistes. Quantité de prisonniers, par exemple, sont employés dans les grands dépôts de remonte à Omsk, sous prétexte' que d'anciens soldats de cavalerie sont plus à même de conduire les chevaux que de jeunes recrues. Il semble que, pour n'importe quel objet, la main-d'oeuvre des prisonniers est considérée comme supérieure à la main d'oeuvre locale, à cause de la démoralisaton des ouvriers par les salaires élevés et des idées bolshévistes au sujet des heures de travaiL Tout revers dans l'Oural serait de nature à stimuler lec activités bolshévistes en Sibérie. La meilleure garantie contre quelque chose de ce genre est l'apparition des drapeaux alliés et la présence de forces alliées. — (Times.) LA REVOLUTION EH AUTRICHE Ils veulent s'nnir à l'Allemagne Bâle, 31 octobre.—Les journaux de Vienne disent que plus d'un tiers des membres du conseil national de l'Autriche allemande ont signé une proposition, demandant la, séparation de l'Autriche allemande des autres Etats autrichiens et son union, comme royaume, avec l'Allemagne, sous le soeptre d'un Habsbourg.—Havas.Un gouvernement provisoire On mande de Vienne au "Berliner Tageblatt : Dans le gouvernement que l'Autriche allemande a constitué, ont été nommés secrétaires d'Etat: Affaires étrangères:- M. Adler, socialiste;Guerre: le chef d'escadron ïfeyer, agrarien allemand ; Intérieur: M. Matau, socialiste; Finances: M. Steinwender, national allemand ; Commerce: M. Urban, national alje-mand;Bien public: M. Junkel, chrétien social ; Instruction publique : M. Pascher, national allemand; Justice: M. Roller, national allemand ; Agriculture : M. Stocker, chrétien social ; Prévoyance sociale: M. Hanusch, socialiste ; Travaux publics: M. Zertrik, chrétien social; Alimentation : M. Lœwenfeld, ancien chef de section au ministère; Hygiène publique : M. Paupp. Le conseil d'Etat provisoire s'est réuni avant-hier à midi, à Vienne, avec les , délégués de l'Assemblée nationale, pour la prise de pouvoir du gouvernement. Le Conseil national joue le rôle d'un organe de consultation adjoint à l'As- • semblée nationale. Il ne doit pas être considéré comme un organisme auto-nome. ' 1 LA RESTAURATION DE LA BELGIQUE Une promesse américaine La restauration complète de la France et de la Belgique dévastées, après la ' guerre, a été promise dans une résolution adoptée par la Convention des Manufacturiers et Exportateurs américains, réunie en session. L'assemblée représente environ 1,000 firmes, disposant d'environ 250 milliards de francs. La résolution adoptée est conçue comme suit: "I£n reconnaissance de l'héroïsme déployé et ' des sacrifices subis par la France et la * Belgique pour la protection de la civili- 1 sation contre un ennemi qui a attaqué leurs industries, il est résolu que les manufacturiers exportateurs d'Amérique qui, en commun avec leurs compatriotes, ont décidé de se consacrer à la défaite inconditionnelle des "armes allemandes, prennent l'engagement de prêter toute assistanoe à la France et à la Belgique pour leur restauration après l'obtention de la victoire." L'Association demande instamment que les oentaines de soldats américains actuellement en France reçoivent une instruction qui les rende aptes aux fonctions de représentante commerciaux de la nation à l'étranger. La résolution demande au ministre de la guerre dJutiliser on plus tôt les bons offices des organismes créés dans les camps tels que la Y.M.C.A. et autres, tant dans les établissements militaires du pays qu'à l'étranger, pour qu'ils donnent leur assistance en cette matière. AUTOURdela GUERRE ALLEMAGNE — Le "Lokal. Anzeiger" apprend qu'une commission comprenant des membres des divers partis du Reichstag a déjà discuté la question de savoir si les hommes d'Etat principaux, auxquels on reproche l'échec des soi-disant tentatives de négociations de paix à la fin de 1916 et au commencement des1917, seront appelés à en rendre compte. Le journal ajoute qu'on poursuivra probablement F affaire. , — La presse allemande reproduit une circulaire répandue dans toute la Bavière et préconisant une paix séparée pour la Bavière. L'énergie avec laquelle cette circulaire est répudiée semble prouver qu'elle représente un sentiment largement répandu dans le pàysi AUTRICHE-HONGRIE — Une nouvelle version est donnée au sujet de la'mort du comte Tisza. Il aurait été tué non dans la rue mais dans sa maison, en présence de sa femme, par trois soldats qui s'étaient introduits chez lui. CHINE —• Les Alliés sont peu satisfaits de Ja toléranoe excessive dont fait preuve la Chine au sujet de l'internement des sujets ennemis et de son attitude envers eux d'une manière générale, et ils se proposent d'adresser au gouvernement chinois une note plus énergique. Jusqu'ici 10 ennemis seulement ont été internes, et oe sont presque tous des gens pauvres et inoffensifs, tandis que les propagandistes allemands actifs restent en liberté. DANEMARK — Depuis le début de la guerre, les Danois ont détruit 4,171 mines, la plupart de celles-ci au large de la côte ouest du Jutland. Pendant le mois de septembre, phis de 800 mines ont échoué sur la côte du Jutland. FRANCE — M. Durne, député socialiste, qui en se promenant dans un fàubourg de Va-lenciennès avait été atteint par une balle, a succombé à sa blessure. M. Me-lin, autre député de Valenciennes, qui l'accompagnait, a également été blessé. — Le général Langlois, l'écrivain militaire, à la retraite depuis quelque temps, vient de mourir à Nice. MAROC — L'insécurité augmente dans la zoup espagnole au Maroc. Les géitéraux Joi dana et Barrera, qui commandent resjvc tivement à Tetouan et à Larrache, om publié des ordres interdisant aux militaires comme aux civils de sortir de c deux villes sans être accompagnés. SUISSE — Les cours du mark allemand et de b. couronne autrichienne sont tombés forte ment à la Bourse de Genève. On a coté hier Fr.72.10 pour 100 marks et Fr.41.85 pour 100 couronnes. DERNIERE HEÛH Le communiqué britannique ATTAQUE SUR UN FRONT ETENDU Lundi, 9 11. 50 matin. A l'aube, ce matin, nous avons attaqué sur un front étendu au sud de l'Es* caut. On signale que les premiers résultats sont favorables, t 89e année No 261

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