L'indépendance belge

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20 februari 1918
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s.n. 1918, 20 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ft8df6m588/
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89e année Mo 44 L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: MERCREDI 20 FEVRIER 1918 ("3 MOIS, 9 SHILLINGS. TUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE IYICHWKEUI rCVKfÇK 1»10 ABONNEMENTS:] 6 MOIS. 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. TELEPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 En Vente a Londres a 3 n. 18 mardi 19 fevrier U AN 32 SHILLINGS . .. _ * LA SITUATION Mardi, midi. Les Allemands, qui durent céder le saillant formé par leurs lignes entre Ta-hure et La Butte du Mesnil sur les côtes de Champagne, à la suite de l'atJtaque virprise lancée par les Français avec la coopération si efficace de l'artillerie américaine, le 13 février dernier, viennent de réagir violemment dans le but de rentrer en possession de cette précieuse position. Leur attaque, précédée d'une soigneuse préparation d'artillerie, fut déclanchée au sud-ouest de la Butte du Mesnil et se heurta bientôt à la défense résolue de nos vaillants Alliés. Quelques éléments ennemis parvinrent néanmoins à pénétrer dans quelques tranchées avancées, mais après un combat corps à corps livré avec cette fougue dont seuls les Français sont capables, l'avance ennemie se transforma en une défaite complète, toutes les positions convoitées par les assaillants, restant solidement aux mains dt ieurs défenseurs. Cette affaire coûta cher aux Allemands, qui outre la perte de plusieurs prisonniers, abandonnèrent dî> nombreux cadavres sur le terrain. Le communiqué de Paris d'hier après-midi se complète par l'annonce de violentes actions d'artillerie dans la région du bois Mortier et de Vauxaillon. Jusqu'à présent le communiqué du soir ne nous est pas parvenu. Sur le front britannique des détachements ennemis en reconnaissance dans les environs de Gavrelle (secteur d'Arras) et l'est d'Epéhy, ont été refoulé avec pertes et. les troupes portugaises ont exécuté d'heureuses opérations de détail dans le voisinage de Neuve Chapelle, faisant quelques prisonniers. Dans le secteur de Messines, des patrouilles britanniques ont infligé de nombreuses pertes à l'ennemi.Le correspondant du "Times" près da G.Q.G-. britannique en France croit pouvoir annoncer qu'il devient de plus en plus évident que la gçande offensive allemande dans l'ouest est près de devenir une réalité. Pour autant que cette action '"'colossale" concerne le front britannique, tout semble indiquer qu'elle vise plus spécialement les divers secteurs entre Arras et Saint-Quentin. L'artillerie ennemie s'y est encore montrée très active ces jours derniers, tonnant également avec fracas au nord de Lens, dans le voisinage d'Armentières et en Flandre, dans les environs de Zonnebete et au nord-est d'Ypres. Les Autrichiens semblent vouloir tenter une nouvelle poussée su- "Denise. Leurs batteries de tous calibres ont intensifié leur tir dans différents secteurs vers l'embouchure de la Piave, et leurs patrouilles ont déployé une activité inaccoutumée dans les environs de Cortel-lazzo, sans parvenir toutefois à s'assurer le moindre succès. Sur les autres parties du front l'initiative r^ste à nos Alliés, dont l'artillerie et les éclaireurs sont constamment'à l'action, harcelant l'ennemi et lui infligeant des pertes sensibles. Les Gothas sont encore revenus hier soir, mais ils se sont vainement heurté aux défenses de Londres. Ce troisième raid a prouvé l'heureuse efficacité des mesures prises pour refouler les pirates de l'air dont le courage excelle principalement dans l'attaque criminelle des villes ouvertes. Les aviateurs britanniques en représailles de oes attentats, ont fait une nouvelle incursion en Allemagne et ont bombardé les casernes et la gare de Trêves, ainsi que les aciéries et la gare de Thion-ville.La guerre est donc de nouveau déclarée entre l'Allemagne et la Grande Russie. En donnant, au Comité exécutif bol-shéviste, des détails sur la fin des négociations de Brest-Litovsk, Trotsky a déclaré que les conditions allemandes comportaient la mainmise sur la Pologne, la Lithuanie, Riga et les Iles de Moon, ainsi qu'une indemnité-de £800,000,000 probablement en or (20 milliards de francs). Krylenko, le commandant en chef bol-shéviste, que l'on avait dit capturé, en appelle dans un ordre du jour récent à son armée, aux soldats russeis, pour aller au-devant des soldats allemands et leur conseiller de se révolter contre leurs oppresseurs, leurs généraux et leurs officiers: "Dites-leur que leurs pères et leurs frères <jui demandent la paix sont fusillés dans les rues de Vienne et de Berlin. Dites-leur que la Russie ne désire pas continuer et ne continuera pas la guerre et qu'elle démobilisera son armée." Mais l'Autriche ne parait nullement disposée à suivre l'Allemagne. Elle en a assez. La "Vossische Zeitung" est plutôt inquiète sur l'impression qu'a produite en Autriche-Hongrie la menace de la reprise des hostilités. Ce journal s'étend sur les commentaires qui ont paru à ce sujet, dans la presse viennoise et s'étonne du silence gardé par le journal semi-officiel "Fremdenblatt." Il reproduit l'appréciation de la "Neue Freie Presse," qui accentue le fait que les frontières de l'Autriche-Hongrie ne touchent pas à la Russie, et que, dès lors, l'Autriche ne doit pas, contrairement à l'Allemagne, intervenir. En gros caractères, 1' "Arbeiter Zeitung," journal viennois, donne son avis très nettement: "Il sera évident pour tous les Autrichiens que l'Autriche ne peut, ne doit participer et ne participera pas à une nouvelle guerre contre la Russie si l'Allemagne s'y décide. La Russie a déclaré que l'état de guerre était terminé, et nous devons, dès lors, déclarer que l'état de guerre est également terminé pour nous. De.plus, nous désirons entier immédiatement en négociations de paix avec la Russie pour la reprise des relations diplomatiques et économiques."Néanmoins, les armées allemandes sont en marche : le Kaiser rêve de voir ses soldats entrer à Pétrograd. Les troupes allemandes ont..pagsp la,. Dvina sans rencontrer de résistanoe. De Dvinsk, sur la Dvina, part le 1 chemin de fer direct. Dvinsk, Askrov, Pskov, Pétrograd. Mais quelles conditions de transport présente actuellement cette voie ? De quel matériel peuvent disposer les Allemands ? On sait que la voie russe est plus large que la voie allemande et que, par conséquent, les locomotives et wagons allemands ne peuvent y être utilisés. Or de Dvinsk à Pétrograd il y a plus de 500 kilomètres, et quelles ressources les Allemands trouveront-ils sur oe parcours ? Pendant oe temps, la guerre civile continue tant en Ukraine qu'en Finlande. Une brève dépêche de Pétrograd annonce que Kieff a été de nouveau repris par les troupes révolutionnaires. C'est le 8 février que les Bolshévistes ont réoccupé Kieff à l'aide de nouvelles troupes de renfort, un cordon de troupes ukrainiennes ayant été refoulé. La lutte en Finlande se poursuit sans relâche. On annonce un combat à Ta-vastehus, entre Tammerfors et Helsing-fors. Deux batteries d'artillerie légère et plusieurs détachements de troupes russes ont quitté Helsingfors pour renforcer les Gardes Rouges, Les unités en garnison à Pétrograd ont reçu l'ordre de fournir chacune un détachement de 100 hommes pour le service actif en Finlande. Quoique les Gardes Blancs, c'est-à-dire les ' troupes anti-bolshévistes, semblent améliorer leur position, les télégrammes de la Finlande sont confus. Les Gardes Rouges bolshévistes sont les maîtres dans le sud et les Gardes Blancs dans le nord; ces derniers étaient signalés à Vilppula, où ils s'organisaient pour l'attaque. Tammerfors est à 40 milles vers le sud-ouest de Tavastehus plus loin au sud, sur le chemin de fer vers Helsingfors.La pauvre Russie saura oe que-..coûte un essai de révolution sociale: c'est partout le vol, le pillage, le meurtre, la guerre entre les citoyens russes et le démembrement de la patrie. Il semble qu'un pas ait été fait vers l'apaisement, dans la situation créée en Angleterre par les discussions relatives au conseil de Versailles, le général Ro-bertson ayant accepté le commandement de l'armée d'orient. Cette décision annulera les efforts de certains brouillons qui se servaient du nom du'général, probablement sans son approbation, pour leurs desseins particuliers. La presse allemande, qui commente les récents événements à la Chambre des Communes, et espère voir tomber M. Lloyd George, jetait déjà des cris de triomphe. Espérons au contraire que le gouvernement britannique sortira plus fort de la crise. Tandis que les derniers partisans du "splendide isolement" critiquent ici les décisions de Versailles parce qu'elles peuvent placer à certains moments des réserves britanniques sous le commandement d'un général étranger, les Etats-Unis adoptent une attitude toute différente et donnent leur appui sans réserve aux mesures militaires prises à Versailles, qu'ils déclarent les plus adéquates pour faire face à la prochaine offensive allemande, considérée comme le dernier effort de l'Allemagne pour remporter la victoire. D'autre part, M. Wilson et le peuple américain désirent conserver leur liberté d'action au point de vue purement politique. C'est pourquoi, alors que les délégués militaires américains coopéreront d'uné manière absolue à toutes les discussions militaires, les Etats-Unis s'abstiendront de toute participation politique aux conférences des Alliés, et n'y enverront qu'un "observateur" politique, qui n'exprimera pas d'opinion, mais se contentera de tenir son gouvernement au courant. sue LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Grande activité Le dernier communiqué du G.Q.Q. Belge dit : Le 17 février notre artillerie a réduit au silence plusieurs batteries allemandes et bombardé les organisations ennemies vers Saint-Georges, Dixmude et Kloosterschool. L'ennemi a canonné nos tranchées et nos communications dans les régions de Ramscapelle, Per-vyse, Saint-Jacques, Cappelle et Merç-kem. Il y a eu des rencontres à la grenade à Dixmude. L'activité de l'artillerie a été faible dans la nuit du 17 au 18 février. Le Allemands, qui ten-taient~de s'approcher ri'tin de nos postes au sud de Dixmude, ont été repoussés par notre fusillade. Le 18 février il y a eu un duel d'artillerie et un bombardement des ouvrages allemands sur tout le front. Nos batteries ont vigoureusement attaqué plusieurs batteries ennemies dans une action vers Mannekens-vere et Slype^ OPERATIONS AERIENNES LES DERNIERS RAIDS SUR LONDRES L'attaque de lundi Le raid exécuté hier soir a été un coup nul. Des avions ennemis avaient traverse la côte de l'Essex vers 9 h., se dirigeant vers Londres. Aucun des aviateurs ennemis n'a franchi les défenses de la capitale et jusqu'à présent ni victimes ni dégâts ne sont signalés. Les attaques de samedi et dimanche Le total des victimes causées par le raid de samedi soir, pour tous les districts survolés, est de 11 tués : 3 hommes, 5 femmes et 3 enfants, et de 4 blessés : un homme et trois enfants. Le raid de dimanche soir semble avoir été exécuté par six ou sept appareils, dont un seul est parvenu a franchir les défenses de Londres. Les victimes causées par ce raider sont de 16 tués : 13 hommes et 3 femmes, et de 37 blessés : 27 hommes et 10 femmes. 1 Raids britanniques en Allemagne Les aviateurs britanniques ont été très actifs ces 36 dernières heures. Outre d? nombreux travaux de reconnaissance, ils ont exécuté un grand nombre de bombardements sur divers objectifs, y compris les aéradromes ennemis dans les environs de Lille et de Tournai, un grand dépôt de munitions près de Cour-trai, etc. Dix appareils allemands ont été détruits et six autres ont été contraints de descendre en mauvais état, au cours de combats aériens. Trois-appareils britanniques ne sont pas rentrés. Dans la nuit du 17 au 18 février, des attaques ont été dirigées contre des aérodromes au sud de Gand et à l'ouest de Tournai, contre la gare et des ateliers de chemins de fer de Conflans, où de nombreuses conflagrations ont été observées. Le 18 février, les escadrilles britanniques ont bombardé les casernes et la gare de Trêves, ainsi que la gare et le- aciéries de Thionville. A Trêves, une bombe a fait explosion dans une usine à gaz, près des casernes, et d'autres dans la ville, où deux incendies se sont déclaré. Tous les appareils britanniques sont rentrés de ces diverses expéditions. D'autre part, les aviateurs de la ma rine britannique ont bombardé l'aérodrome d'Uytkerke, au sud-ouest de Zee-brugge.Raids sur Bruges Le "Telegraaf" apprend de la frontière que des attaques aériennes ont été exécutées sur Bruges et Zeebrugge dans la soirée de dimanche. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Un traité secret contre les anarchistes On a publié à Pétrograd le texte d'un traité secret signé en 1904 entre l'Allemagne, l'Autriche, le Danemark, la Roumanie, la Russie, la Serbie, la Suède et la Norvège, la Turquie et la Bulgarie, pour collaborer à la répression du mouvement anarchiste. Le traité prévoit l'extradition des anarchistes sujets des Puissances contractantes et la création d'un bureau central d'information de police. Le* traité est accompagné d'un mémorandum du comte Lamsdorf, alors ministre des affaires étrangères, qui montre qu'il considérait comme anarchistes tous ceux qui prenaient part au mouvement révolutionnaire russe et spécialement les Juifs. Il dit aussi : Le Vatican pourrait nous rendre un grand service en mettant le gouvernement russe en possession des renseignements qu'il possède sur l'organisation destructive de la franc-maçonnerie juive, -dont les ficelles sont tirées de Paris. La guerre civile Suivant un télégramme reçu de Bresr-Litovsk par la "Reichspost" de Vienne, M.- Holubovicz, premier ministre ukra-nien, aurait déclaré que la bataille qui se développe près' de Kieff commence à tourner en faveur des forces de l'Ukraine commandées par le ministre Petljura. La ville est investie de tous côtés. Suivant un télégramme de Pétrograd du 16 février, des combats ont lieu dans let rues de Kieff. Les gardes blancs ont délogé les gardes rouges.de l'arsenal et ont tué plus de 1,500 ouvriers. Les membres du Comité révolutionnaire de Kieff ont été fusillés en masse. Les troupes du Soviet, comprenant des régiments maximalistes, ont attaqué les officiers et les cadets de la garde blanche, campés au monastère de Pet-cherck.On annonce que le général Alexeieff a pris l'offensive et a gagné une bataille dans le voisinage de Veronezh. La ville es1- entourée de cosaques et sera prise sous peu. Au cours de ces derniers combats, il y a eu plus de 3,000 tués et blessés de part et d'autre. Des informations de Sibérie disent que le gouvernement sibérien demande que les forces du Soviet évacuent les districts soumis à sa juridiction. Krasno-yarsk est menacé par les cosaques. En Finlande L'indépendance de la Finlande, à peine établie, est déjà menacée. Des forces russes combinées avec des hordes d.' socialistes indigènes appartenant à la basse classe, inspirés par la passion 'maximaliste pour tuer et détruire, occupent à présent toute la Finlande du sud, en dessous de la ligne Bjôrneborg-Sor-davala, et y répandent la terreur et la désolation, non en vainqueurs, mais en brigands. Pour tenir cette invasion en échec, le général Mannerheim, un Finlandais, qui occupait antérieurement une haute situation dans l'armée russe, rassemble et équipe actuellement environ 100,000 hommes à Vilppula, au nord de Tammerfors, cette dernière étant occupée par le général rysse Sventotchy, disposant fort probablement d'une bonne artillerie. Une bataille sera certainement livrée à Vilppula, dès que le général Mannerheim sera prêt. Les gardes rouges sont vraisemblablement de même fotee que les gardes blancs. Tous les paysans appuyent ces derniers et leur four nissent leurs dernières provisions, chevaux et hommes. Helsingfors, Viborg et Abo sont entièrement isolées et les contes les plus terrifiants de crimes, de vols, circulent au sujet de ce qui s'y pa§se. La région entre Vasa et Tornea a été évacué dès le début de février, des gardes rouges et les troupes russes qui s'y trouvaient ont été capturées, ainsi qu'une grande quantité d'armeis et de munitions. Dans fa Finlande du nord les paysans se sont battus désespérément et ont perdu environ 500 tués et blessés. » ARRESTATION DE M. HUMBERT Le sénateur Charles Humbert a été arrêté lundi matin par ordre du capitaine Bouchardon, au château du Mesnil-Guil-laume, récemment acheté par 'lui à Li-sieux; il a été amené à Paris en automobile . L'EFFORT DE8 ETATS-UNIS M. Olly James, dans un discours de deux heures au Sénat, a réduit à néant les - critiques du sénateur Chamberlain. M. James a reconnu que certâines erreurs avaient été commises et dit qu'il n'en pouvait d'ailleurs en être autrement, mais il a montré les merveilles accomplies par le gouvernement américain. En Grande-Bretagne, a-t-il dit, jl a fallu deux ans pour arriver à la conscription; en Amérique nous l'avons eue en trente jours. Il a fallu construire des cantonnements ; ils sont sortis de terre comme par enchantement, bien qu'ils aient nécessité l'emploi d'un milliard de pieds cubés de bois; mais cent mille hommes y ont travaillé. Il a fallu construire aussi des centaines de mille kilomètres de routes; puis 1,500,000 hommes ont été transpor- . tés vers les camps, sans qu'un homme ne perde la vie ; ces hommes ont dû recevoir l'instruction militaire et il a fallu les envoyer en Europe, où il y en a actuellement non des milliers, mais des centaines de mille ; une centaine seulement ont été noyés. Tout cela n'est pas l'œuvre d'un gouvernement endormi. M. James a également fait connaître que, contrairement à l'espoir de l'Allemagne, on a pu réparer assez rapidement les navires ennemis internés, dont les équipages avient endommagé la machinerie. Un mois après la-déclaration de guerre, un des navires allemands ainsi endommagés put être lacé à la disposition des Alliés pour transporter des munitions et des approvisionnements, et depuis cette époque les autres sont entrés peu à peu en servi oe. Actuellement, un tonnage de 700,000 tonnes a été ainsi ajouté au tonnage allié, non compris les sept navires autrichiens achetés avant la déclaration de guerre à l'Autriche. AUTOUR de la GUERRE GRANDE-BRETAGNE — D'aucuns croyaient que lord Derby secrétaire d'Etat pour la guerre, donnerait sa démission à la suite de l'incident Robertson; on apprend de bonne source qu'il n'en est rien. — Des inondations soudaines consécutives à une sorte de typhon, ont causé ' un réel désastre à Umfolosi, village da Zoulouland (Afrique du Sud). La station de chemin de fer, de grands magasins et des centaines de cottages ont été balayés par les eaux. Un grand nombre l'habitants blancs, indiens et noirs ont été no^és. RUSSIE — On annonce de Pétrograd que-le général Alexeieff a subi un échec sérieux et est en pleine retraite. — Les troupes russes évacuant l'Arménie, les Turcs envahissent au fur et à mesure le pays. Pauvres Arméniens ! — On annonce de Copenhague que des troupes allemandes vont prêter mair.-forte aux Gardes Blancs flnlaijdais. — Kaledin, l'hetman des Cosaques, se serait suicidé. Son successeur, le général Nazaroff, mobilise tous les cosaques de 18 à 45 ans. DERNIERE HEURE Nouvelle attaque en Champagne Le communiqué français d'hier soir, ai rivé tardivement, dit qu'en Champagne les Allemands ont fait, dans l'après-midi, une nouvelle tentative au sud-ouest de la butte du Mesntl. Ils n'o.nt pu atteindre les lignes françaises. Dans la nuit du 17, des escadrilles françaises ont. exécuté de nombreux-raids contre les gares de Thiaucourt, Thionville, Metz-Sablons et Pagny-sur-Moselle.Trotsky et Lénine en fuite (?) D'après des nouvelles de Copenhague, le gouvernement bolshéviste a été renversé par les Socialistes révolutionnaires. Lénine et Trotsky seraient en fuite.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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