L'indépendance belge

1955 0
24 februari 1914
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s.n. 1914, 24 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wh2d796g05/
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S&pTO 'C3©33tt;ia3d.'©sl BN. BELGIQUE ET A PARIS c 85s ANNÉE Mardi 24 février 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION ÏYS me des aiable», Bruselle» BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bcurs» ABONNEMENTS : édition quotidienne BELSIQBL Hum 21! fr. 8 «ois, 10 fr. 3 moi», 5 fi lUXEKS0URG(6r.-B.) » 28 fr, i5 fr. » 8fi CTHIKII » 40 lr, * 22 tr. » 12 fl édition' hebdomadaire llnternational* et ifOutre-nurJ » PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un au SS franci Six 12S franci L'INDÉPENDANCE BELGE 5H01S fCTUQSS PAS. JûtB, — SIS PAffEi CK5EETATIOT TX& XX JffiOEE X' S» Mardi Vt îévrier 1914 ! — Les annonces sont reçues s Jà BRUXELLES ; ùus bureau.': tîu )0\x"ûik A. PARIS : ii, place de la Bourse# A LONDRES : chez Mil, John-F0 Jones & C3, n? || Snotr Bill, & C.; ùT Agence Ha vas, n» lifL ^ CLeapside E. G.; et chez fteyroud & Fils, LhL a0' -4-18, Queen Victoria Street, et T. B, BroWï»% Ltd, n° 163, Queen Victoria Street, Si AMSTERDAM : chez IN'ijgh & Van Ditmar, Rokin, 2% fil ROTTERDAM ; même lirme, Wynhaven, 413» ® ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et W, SUISSE, aux Agences ne Ja Maison Rudolf .Ùo3S^ Si ITALIE î chez Mil. Haasenstein & Vogler, à Milan» Turin et Rome. 'fi^îîEVV-YORKt T,B, Browne< Ltd, 7, East 4?nâ Street Édition de matin « ç5£fcfcà -ma.. nwti/«ffrT4i'itaa<» Aujourd'hui : Revue poliiiaue. LA QUESTION DES ILES ET LA FRON TIERE D'ALBANIE. — Le Dodécanèse — Le futur roi d'Albanie. — La joie i .Yatoua. Au Mexique, La protection des sujet; étrangers. En Turquie. — Les concessions en Asie Mineure. En Roumanie. — Les élections. En Chine. - Une'ville mise à sac par le: rebelles. — Missionnaire français tué. La Vie à Berlin. La Vie à Paris, par Jean-Bernard. En France. — Le débat sur l'armée à lî Chambre. — Vote de l'enquête. Eû Belgique. — Charité chrétienne..( Chronique mondaine. Tablettes judiciaires, par Camille Roussel Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspon dants. Revue hebdomadaire de la Bourse de Pa ris (5b page). Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dan; notre première édition, publiée à 4 lieu res de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont pan d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre 0 sont celles qui on paru d'abord dans notre troisième .édi-',iori, publiée le maiiji. I !- " BRUXELLES 23 février Revue Politique La réponse da la Grèce à la not< des puissances relative à l'Ëpire et au.-îles de la mer Egée contraste singuliè rement par le ton et la mesure avec h réponse de la Turquie. La réplique grec que ne récrimine pas contre les cléci sions prises; elle se contente de souh gner délicatement ce que certaines cl< ces décisions peuvent avoir d injuste e elle préconise, en ce qui concerne 1 Epi re, certaines rectifications hautsmen désirables si I on vèut assurer des rela lions correctes entre la Grèce et l'Alba nie. Cette attitude conciliante de la Grè ce victorieuse et qui pourrait, du l'ai même de ses victoires, se montrer exi geante fait d'autant meilleure impres sion que la protestation violente de li Turquie vaincue a Vivement choqu l'opinion européenne. Le gouvernement d'Athènes considèr que la question des îles et la questioi des frontières gréco-albanaises en Epir sont étroitement liées. Cette liaison res sort du fait que toutes deux comportan des intérêts internationaux, on dut s'ei remettre aux puissances pour leur don ner des solutions acceptables pour tou.-En ce qui concerne les îles, la Grèc l'ait, valoir avec infiniment de raisoi qu'en remettant Imbros, Tenedos e Cast-éllorizo à la Turquie les puissance pourraient demander an gouvernemen ottoman des garanties efficaces pour qu les populations grecques de ces îles con servent les libertés religieuses et poli tiques dont elles jouissent actuellemenl 11 est juste que les populations grecque remises sous la domination turqu jouissent des mêmes garanties que ce! les qui sont données aux minorités mu sulmanes placées sous domination grec que. De même, il est indispensable qu les puissances fassent comprendre a 1 Turquie que les îles attribuées a la Grt ce ne pourront, jamais être l'objet d'aï laques ou d'opérations hostiles, quel conques puisqu'on empêche la Grèc :1e les fortifier et d'en faire des base militaires ou navales- Tout cela est trè juste et répond à des réalités politique précises que les puissances ne peuven méconnaître sans risquer dc_ comprc mettre dangereusement l'avenir dans 1 mer Egée. En ce qui concerne l'es frontière gréco-albanaises en Epire, la Grèce de plore amèrement que des régions d culture et de conscience nationale grec que depuis des milliers d'années soier attribuées à l'Albanie, mais elle s ir cline devant la décision des pui; sances et s'engage à n'opposer aucun résistance, à n'encourager directemer ou indirectement tout mouvement qv tendrait à modifier l'état de choses étab par les puissances dans l'Albanie d Sud, Pourtant, le 'gouvernement. d'Athi nés suggère certaines modifications qi. pourraient être apportées au tracé de 1 irontière par la commission internatic nalc. C'est ainsi qu'il voudrait, pour de raisons ethnologiques, stratégiques t économiques, que certains villages d la vallée d'Argyrocastro fussent inco: porés il Ja Grèce. En échange de ces vi lages, la Grèce offre de prolonger 1 cote albanaise jusqu'au cap de Pagani et de payer à l'Albanie une somme c' 2,500,00.0. francs. Le gouvernemei d'Athènes demande également que d( ïaranties soient données aux popul; .ions grecques en Epire albanaise en < qui concerne le maintien de leur langu :le leur organisation religieuse et, se aire. Cela'est de droit et l'on ne pei louter que les puissances feront cor prendre à l'Albanie qu'il y a là un d <oir qui s'impose à elle si elle ve jérieusement consolider la paix int fiëure et. ne pas s'aliéner dès le cléb «S sympathies de toute la populatit , grecquo incorporée dans l'Etat absolument factice créé par l'Europe. Mais la Grèce ne fait pas de tout cela une . condition « sine qua non » de son acceptation des décisions des puissances. [ Cette acceptation est définitive dès à présent et ce n'est pas. à Athènes que . surgiront les difficultés nouvelles, s'il doit s'en produire. La formalité de l'offre de la couronne d'Albanie au prince de Wiècl a eu lieu dans les conditions prévues au château de'NeuvVied. C'est Essad pacha qui conduisait la délégation albanaise et qui a prononcé le discours par lequel, au , nom de l'Albanie entière, la souveraineté est offerte au prince de Wied. Le prince a répondu, en allemand, qu'il avait conscience de la grandeur de la lâche et de la lourdeur des responsabilités et qu'il se consacrerait désormais de toutes ses forces à sa nouvelle patrie. L'allocution d'Essad pacha et la réplique du prince de Wiecl furent assez banales de ton. On n'y trouve aucune indication précise quant à la situation en Albanie même. Ce n'est que lorsque ie nouveau souverain sera établi à Du-razzo et lorsqu'on abordera réellement l'œuvre d'organisation administrative et . politique du nouvel Etat que l'on pourra se rendre compte des chances qu'aura le prince Guillaume de s'imposer vraiment au peuple albanais. Sans doute, les puissances s'efforceront de lui faciliter la grande tâche qu'il entreprend, mais il ne faut pas se dissimuler que cette tâche sera particulièrement difficile étant donné la création factice de l'Etat albanais et le manque d'homogénéité d'une nation où des éléments très différents de race, de mœurs, de. langue s'opposent traditionnellement les uns aux autres. Le prince s'est mis d'avance sous la tutelle de la Triplice, en raison de l'influence spéciale que l'Autriche et l'Italie exercent en Albanie pour la sauvegarde de leurs propres intérêts. Dans quelle mesure cette tutelle à peine déguisée s'accordera-t-elle avec la concep-' tion de l'Albanie totalement indépen-: dante qui prévaut officiellement? L'ex-- périence à faire peut seule nous fixer t sur ce point capital. La Qgi£stÎG!î des lies eî la franttère d'Albanie Les Grecs évacuent l'Albanie Valona, dimanche, 22 février. Le général Deweer a reçu un rapport du commandant du détachement de gendarmerie albanaise, qui se trouve près du village de Skra-par, disant que le commandant des troupes grecques disloquées i Skrapar s'était présenté à lui annonçani qu'il avait, reçu du gouvernement l'ordre d'évacuer la région et d'abandonner la lo. 1 calité à la gendarmerie albanaise. 1 Ce luit semble indiquer que les troupes grecques ont commencé A évacuer les ter-! ritoires occupés. . (a) Les -fies du Dodécanèse .Constantinople, dimanche, 22 février. 3 Dans les cercles diplomatiques italien; t on dément que de nouvelles négociations! t officielles soient engagées avec la Porte ai s sujet de l'évacuation du Dodécanèse. Cette t évacuation ne pourra avenir lieu que lors 3 que seront exécutées les clauses du trait* - de Lausanne concernant le départ des der - niers militaires turcs de la Libye et que se ront réglées les dépenses causées par 1; s prolongation de l'occupation du Dodéca- S nèse. D'après des. informations d'autres cet- - des bien informés, on assure qu'il faudr; - encore un certain temps pour la promul e gation de l'iradé accordant la cancessioi 1 ds la ligne d'Ail alie à Bourdour au groupi " italien, pour laquelle en ce moment il y ; r seulement une. décision du ministre de " travaux publics. (a) 5 , Valona en fête, s Valona, dimanche, 22 février, s La ville a revêtu un air de-fête à l'an t nonce que le prince de Wied avait accep - té la dignité souveraine offerte par la «e } putation albanaise. I-a foule, portant l'c tcndaird albanais, chantant des airs patrio " tiques et poussant des vivats en l'honneu - du ltoi, a parcouru les rues de la ville. e L'après-midi a eu lieu un meeting ai - cours duquel plusieurs allocutions patrie t tiques ont été prononcées. 11 a été dorm - lecture d'un télégramme adressé au rc - d'Albanie dans lequel le peuple albanais es p prime à Guillaume ltr, roi d'Albanie, s [' reconnaissance et son respect et l'assur ! de sa pleine confiance. •i Après avoir parcouru en cortège encor ■l une fois les rues d,e la ville et en poussin ; de nouveaux vivats en l'honneur du rc ' d'Albanie et de la famille royale, la foui a s'est dispersée tranquillement. (a) s La délégation albanaise Waldenbourg (Saxe), 23 février. ? La délégation albanaise partira ce soir à S heures par la voie de Dresde pour Vien r." où elle arrivera demain à 8 heures d Cl matin. a Le rca et la reine d'Albanie resteron ® encore ici quelques jours. (t>) Nouvelles de l'Étranger D- — î ANGLETERRE î M. Churchill en hydravion é- - Portsmouth, lundi, 23 février, .it M. Winston Churchill a traversé cc mati in 'e Soient en hydravion,. JCiUltlUIl Affaire d'espionnage Londres, lundi» 28 février. Le nommé Frédéric Gould et sa femme, Maud Gould, ont comparu ce matin devant le juge de Bov,-street sous l'inculpation d'espionnage.La femme a été arrêtée à Charring Cross hier après-midi, dans He train continental. Un inspecteur da la sûreté a déposé que la femme avait sur elle un billet de retour pour Ostcnde. Après son arrestation, il a trouvé dans le wagon trois enveloppes contenant des documents relatifs à la marina anglaise. En arrivant à Bowstreet la femme a laissé tomber des pièces sur lesquelles étaient inscrites le nom de Pe-tersen.L'inspecteur se rendit ensuite dans une maison du faubourg.de Southfields où il a arrêté le nommé Gould. En procédant à une perquisition dans la maison il a découvert plusieurs documents relatifs à la marine anglaise. Le juge ayant demandé aux accusés ce qu'ils avaient à dire, la femme a déclaré ne. pas connaître le contenu des enveloppes. Elle a ajouté qu'elle se rendait à Ostende et de là à Bruxelles. Gould a déclaré également que ,sa femme ignorait la nature de sa mission. Ge dernier serait un sujet, anglais exerçant ïa profession de marchand de cigares. (b) Le juge de Bowstreet a renvoyé à mercredi la suite des débats. AUX INDES Peshawar, dimanche, 22 février. UnC expédition est partie de Newshera pour châtier la tribu qui opéra.récemment des razzias en territoire britannique, (a) CHINE Une ville mise à sac Missionnaire français tué Shanghaï, dimanene, 22 février. Les Pères catholiques français de Shan-, giuu ont reçu des lettres décrivant le sac de Linn-Tchao, dans le Ngan-Honi, par le « Loup blac » et l'assassinat du Père jfttch. Les Pères Rich, Uibert, Allain et de la Taille éiaient x'éuiiis à Linn-Tchao pour passer uans la retraite la fête du Nouvel-An chinois. Le-bruit courait qu'il y avait des brigands dans le voisinage, mais les habitants se préparaient à célébrer la fête comme de coutume, l'assurés par l'attitude. c.alme du commandant Wang, qui semble avoir lutté de son mifcux oontre les bandits bien supérieurs en nombre. Ou peut dire que lé nombre des bigands qui attaquèrent la ville fut de 0,000 ù. 7,000, tandis que Wang ne disposait pas même de 100 hommes. Le dimanche 25 janvier, à i h. 30 du matin, les Péres furent réveillés par un rugissement général. Ils virent un,e parti© de la ville en flammes. A 9 h. 30, les portes de la maison furent enfoncées et les bandits firent, irruption, demandant de l'argent, et. des armes. Des pourparlers s'ensuivirent et les brigands "devinrent un peu plus calmes. Ils pillèrent la maison et dirent aux Pères Gibert, Allain et de la Taille de venir devant le « Loup blanc ». On laissa le Père Rich parce qu'il était le plus vieux. Les trois autres furent, alors emmenés, non sans avoir été fart maltraités par les bandits, qui leur tirèrent la barbe et. leur firent subir d'autres, insultes durant la traversée de la ville, qui était en flammes en plusieurs endroits. Un des bri-; gands parut plus indulgent qua les autres - et il donna a.u Père Gibert la -permission de retourner à la maison pour protéger si i possible le Père Rich. La première chose ■ qu'il trouva à son entrée fut le cadavre du Père. Rich, recouvert d'un drap. Tous les i bâtiments étaient en feu, à l'exception de l'église, qui ne fut pas endommagée. 11 semble que lorsque le Père Rich fui ■ laissé à la maison,. il se rendit à l'église i pour prier. Au bout do quelque .temps il re: * vint vers la maison. Il rencontra deux bri-i gands qui firent feu sur lui. Les deux bal-: les l'atteignirent. Il mourut immédiate-i ment. Un domestique-trouva.ensuite moyer 5 de couvrir le corps à l'êndroit où il se trou; valt, sans être aperçu. Le Père Gibert n'avait plus autre chose à faire que de rejoindre le Père Allain et le Père de la Taille. Tcus trois furent conduits devant le « I-oUf blanc », qu'ils décrivent comme un, personnage d'aspect très imposant. Le « Lour " blanc » les traita avec courtoisie et il pa-" rut fort contrarié du meurtre du Père Rica, " Il déclara qu'il n'avait aucune ammosité r contre l'Eglise catholiqua II protégea les Pères et leur permit d'enterrer le Père 1 Rich avec, tous les rites catholiques. Mais * au moment où' la lettre du Père Gibert, S '■ laquelle sont empruntés ces détails, fut en. 1 voyée par un ami à Liautcheou, les trois " Pères «étaient encore captifs. On sait de-1 puis qu'ils sont arrivés en lieu sûr. Il sem- * ble que 1e « Loup blanc: » ait évacué la ville de Linn-Tchao après l'avoir mis il, sa,c J et en avoir brûlé les neuf dixièmes, (a) l MEXIQUE Mesures de défense allemandes Vera-Cruz, dimanche, 22. février. Lo croiseur allemand « Dresd'en » a envoyé cette nuit à la légation allemande h Mexico deux mitrailleuses avec 40,000 cartouches. Les deux mitrailleuse? étaient çon-a voyées par des marins allemands en civil. ! W L'affaire Benton a Washington, lundi, 23 février. On annonce qua l'ambassadeur d'Angle teiTe aurait demandé qu'on procède à uni enquête au sujet de la disparition des ci • toyens anglais Lawrence et Curtiss, qu sont allés à Juarez pour chercher leur- am M. Benton. Le président Wilson et M. Bryan, secré taire d'Etat aux affaires étrangères, ont ei hier un© conférence au sujet de l'afîain n Benton. Ces hommes d'Etat n'ont fait au cune déclaration sur leur entretien,,' UU Iliauii Les omis de M. Benton ont commenc des. démarches en vue d'obtenir qu'on leu remette le corps, afin que l'on puisse pre céder à un examen du cadavre, de façon constater la manière dont M. Benton es mort. M. Edwards, consul américain à Juare2 a reçu une dépêche du général Villa an nonçant que les quinze Américains mar quants pour lesquels on a fait des rechei ches sont probablement des reoraes arcU ricaines dont le général Villa a refusé 1 concours et que l'on à renvoyées i Juareî Le consul américain ajoute que l'on n' aucune nouvelle de MM. Lawrence et Cut tiss. (a) Un projet de nouvelle république New-York, lundi, 23 février. Les nouvelles de Chihuahua signalent u: bruit persistant suivant lequel on songerai à établir une nouvelle république dans 1 nord du Mexique. Les initiateurs de c mouvement seraient actuellement en trai; d'achever leur plan. Les chefs rebelles déclarent que ce son ces projets qui retardent l'attaque de Toi réon Les généraux Carronza et Villa décla rent qu'ils n'ont d'autre but que de prove qper la chute du général Huerta. Ixi nouvelle république engloberait le Etats de Sonora, Chihuahua, Coahuile Nuevaleen, .Tamaulipas et peut-être de S: naloa, (a) ROUMANIE Les ballottages Bûkarcst, dimanche, 22 février. Le scrutin de ballottage pour les élection du premier collège de la Chambre des dé putés a donné les résultats suivants. Son élus ; libéraux, 7; conservateurs, 4; conseï vateurs démocrates, 2. Parmi les élus fi gorent MM. Pherekyde, Arion, Demetr Grcceanu et Pierre Caip, anciens minis tresj (a) RUSSIE — On mande de Saint-Pétersbourg : I. copiité des projets de loi a émis un vœ unanime préconisant l'abolition complèt du passeport pour les personnes désirât voyager à l'étranger,. (a) TURQUIE L'emprunt (De notre correspondant.) ' • Constantinople, le 19 février. Le gouvernement, ici, est plus que j; mais suspendu aux résultats des négocii lions de Djavid bey à Paris. L'annone que l'emprunt attendu ne serait que de 51 millions de francs (montant nominal), surexcité le cabmet Saïd Halim, qui a t légraphié ù Djavid de tout faire pour él ver si possible ce chiffre,donné comme m; xi-mum. Cinq cents millions de francs se réduisai en fait à quatre cents et quelques m: lions, sont loin de suffire, en effet, à l'œ vro de liquidation que l'on a en vue. D'à t-re part, les pourparlers traînent en lo: gueur, at selon une opinion courante dai les granit; établissements financiers de n tre ville, l'emprunt i\e pourra pas 6t: émis avant le mois d'avril prochain e peut-être même, plus t-rd. D'ici là, le gouvernement a un beso: pressant d'argent, et on se demande cor ment il y pourvoira. ■ Les quatre cent mil livres turques avancées tout récemment .' gouvernement, ne sont pas exclusiveme: sortis de la Banque Ottomane comme < a voulu 1e" faire croire. La Banque, oaut risée par son comité de Paris, n'a ver; que 150,000 livres. Le reste a été four par la Dette publique (150,000) et la Rég des tabacs (100,000). Mais pour empêch le mauvais effet qu'aurait pu produire spectacle de tous ces recours à différent caisses, l'on a dit que la Banque Ottomai et la Régie avaient tout fait. Si l'empm tarde, une nouvelle émission de bons -Trésor est possible sous réserve toutefc de l'approbation de la Banque Perrier, a par le contrat signé aivec elle, le gouvern nient, ottoman s'est interdit une pareil émission jusqu'au 31 mars n. s. (a) La réorganisation de l'armée Une ère nouvelle Paroles; belliqueuses d'Enver pacha (De notre correspondant.) Constantinople, 20 février. Sous l'impùLsion d'Enver pacha et de ■mission militaire allemande, l'armée ott mane fait des progrès étonnants. Les st dats font huit heures d'exercices par joi et reviennent fatigués des manœuvres, q sont soumises à «Je nouveaux règlement Irfs officiers travaillent énormément n'ont pour ainsi dire que le temps de ma: ger et de dormir, tellement leurs journé sont pleines. Ces jours derniers, à Andi nople, Enver paclia, s'adressant aux o' ciers de la garnison, leur a dit qu'il faite absolument laver la tache infligée à l'a niée ottomane par le,s récentes défaites < Macédoine et en Thrace qui ont diminué patrie. « J'ai, a-t-il ajouté, mis 5,000 de v camarades à la retraite; j'en mettrai 5,0 autres à la retraite si l'on ne travaille p assidûment et san irépit. Tant pis po eux et pour leurs familles, je n'en aurc aucune pitié, car c'est un mal qu'ils se l raient fait à eux-mêmes. Allons, haut 1 cœurs et forgez vos armes parce que l'enr mi veille et l'épreuve est prochaine,plus pi chaîne peut-être qu'on ne le croit. J'ai pi . note de tous les besoins de votre pla forte, approuvé vos manœuvres et pars s ' tisfait pour Stamboul. »• Cotte allocuti doire raison a ceux qui ne pouvaient poi 1 croire qu'Enver pacha fut nommé pour i faiblir l'armée turque et qui soutienne ■ au contraire que sa nomination signifie 1 préparation à la guerre réparatrice et,ce! ; malgré la réducticn apparente du budg ■ militaire de 1330 (Ibli). Ces jours demie: Enyeç ïSUfflffltaDt èi P#â w jeupç Cr] 5 cier bien coiffé et pommadé lut ordonna r lico d'aller faire couper ses cheveux i - brosse, les Officiers devant .avoir autre ch 1 se à faire, dit-il, que de's'occuper de leu t cheveux. Le général Liman von Sanders a, 1 ,' aussi été sévère dans les cireonstanc que voici : Un colonel , et deux lieutenant colonels, chefs de service au ministère < la guerre, étant arrivés dans leurs b reaux, Liman tira sa montre et leur fit i marquer qu'ils étaient en retard de tre minutes. Or; ajouta-t-il, « en AUemagn l'on ne fait grâce aux officiers que de cil minutes par an. Vous.n'avez donc plus qi deux minutes jusqu'au ' 1S ' février 191 veuillez régler vos montres sur la mienne Cette prescription de ponctualité a frap; tout le corps d'officiers, ottomans et elle i été répétée dans les oasernes. L'on affirn t maintenant que, dans deux mois, l'arm 3 a fait plus de progrès qu'elle n'en aurc 3 fait en deux ans avec l'ancien systèn ! d'instruction. Ce résultat. doit intéress les puissances en général 'et spécialeme: t la Russie, qui se livre maintenant à û . essais de mobilisation. Officier traître fusillé Constantinople, dimanche, 22 février. Le lieutenant Kémal,- condamné ù mo 3 pour avoir abandonné son posle à Janir et pour avoir fourni à l'ennemi des plai . de forts, a été fusillé ce matin à Stambov W La concession cle chemin de fer en Asie-Mineure Constantinople, dimanche, 22 février. 3 Des informations de source sûre et co . firmées dans les cercles diplomatiques a t noncent que le ministère des travaux p _ blics a accordé définitivement la conce . sion du chemin de fer, Adalia-Bourdour 3 un groupe de capitalistes italiens qui avt . formé ici une .société ottomane et ave obtenu, l'été dernier, un droit d'étude d voies ferrées du bassin d'Adalia. Ghal Ijey, fonctionnaire du ministère des t: e vaux publics, paitira demain accompagi .i des ingénieurs italiens pour airêter le tr e cé définitif. Ce tracé ne pourra. pour t moment avancer que jusqu'à une distan do 40 kilomètres de la ligne anglaise Smj ne-Aidin, attendu que des négociations so poursuivies à Londres entre lès représe tants du groupe italien et le groupe angl£ concernant la renonciation dé l'Anglefer d'interdire la construction de la ligne au-t là de 40 kilomètres. En outre la r -ncont là ligne italienne avec ,1a ligne d'Aidi qui n'est pas encore terminée, rencont des difficultés ainsi qu'on le prévoyait., I IU Incident turco-russe ? Constantinople, dimanche, 22 février. ^ Un soldat réfraetaire turc escorté p *[ deux soldats, s'étant enfui, s'était réfug au consulat de Russie. Les soldats y péi trèrent aussi pour l'arrêter, mais ils fure retenus prisonniers. D'après les renseigi ^ monts reçus, le chef du cabinet du minisl * de l'intérieur a présenté des exaises. I deux soldats ont. été remis en liberté. is £ — Djavid bey, ancien directeur du « 1 nine » est candidat comme député .union! ^ à Constantinople. ., — On attend dans le courant de la : moine cinq nouveaux officiers franc: chargés de la réorganisation de la gend; rnerie. — Le ministre des finances a décliné proposition do la Banque de Russie au s jet d'une avance sur les bons du Trésor. s6. i La Yie ù Berlin iS (De notre correspondant.) ie la M. de Jagow sur la sellette. — Une as; is dation des gardiens de la paix interdi ir — La police d'à-côté. — Une fabrique d e- dultères, — Une erreur judiciaire devî le le Reichstag. — L'affaire du « Simplic simus » à Munich. BERLIN, 19 février. Nous nageons, en co moment-ci, da la police, uans les mœurs et dans le c me. il ne îaudrait pas croire que mœurs ont empiré, ni qua l'admmist tion policière ait pris plus d'importar la en ces quelques semaines, pas plus q J- la criminalité ait augmenté. Non, '1- n'est pas le l'ait. lr Tout simplement, disons qu'au. P ai lement prussien, tout comme au Kei< s- slag, on discute les budgets de la pol Et et us la justice. M. de Jagow a été, comme il fall ; sy attendre, l'objet de très vives at fi" qnes de la part des partis de gauche " la Chambre des députés prussiennei. 'r_ qu'on lui reproche le plus c'est d'àv empêché la formation d'une société c ja « Schutzleute ». )s Lcs gardiens de la paix n'avaient po 30 'an'1 P®3 autra chose en vue que de s' as cupèr à la fois du sort des veuves et< ,r orphelins, pour le cas où l'Etat no si is Viendrait pas à leurs besoins d'une faç e- efficace, ils voulaient aussi avoir i es société qui leur procurerait des plais c. entre les heures de service- En haut 1: o- on a craint que l'affaire ne tourne ■i-3 rouge, que des hommes qui ont, par; c.e il, plutôt à se plaindre d'une; discipl a- pas toujours juste n'en viennent à p >n 1er un peu trop de le.ur situation. De nt â passer aux réclamations, puis aux if- vcndications, il n'y a qu'un court c. nt min, qui conduit direc-telnent au soc la lisme. a, Que les agents de la paix ne soi* et pas contents en général, j'en suis ci 's, vaincu- Je. peux même dire que j'en fl- la certitude, Il a nue tfeajnei d'i il- nées, un officie:- de police m'en faisaii 'n l'aveu. o- Les agents sont recrutés,. par vois rs d'examen, parmi les anciens sous-officiers. Or, cle tous les postes offerts aux ui soldats, c'est justement ceux de la polies ce que personne ne veut Donc, n'y en-, s- trent que ceux qui sont forcés par ua -e mauvais classement.. u- Une fois là, les plus intelligents, d'* e- sons les plus débrouillards, n'ont qu'u-is ne aspiration, c'est d'entrer dans une e, autre administration,quelle qu'elle soit-. "I Les prisons, par exemple, qui viennent ie immédiatement avant la police, dans la 5, mésestime des candidats, semblent un. ■" paradis auprès du poste de police, ^ L'emploi d'agent do police, en Allema> a gne, est, en effet-, tout ca qu'il y a da Ie plus ingrat. Les hommes prennent un * service de vingt-quatre heures, pendant " lequel ils sont astreints à un double ^ travail de surveillance de la voie et de! bureaucratie, qui est à charge à touteg' at les natures. Les hommes paresseux d'imagination, qui aiment à passer les longues heures de faction dans la rue, où ils soi mêlent au mouvement intense, ou déambulent lentement dans les avenues n désertes, se complaisent peu au remue-a ment de bulletins verts, blancs, rouges,, 18 bleus, et au classement indéfini des ha«; '• bitants par catégories spéciales. Les autres, au contraire, ceux qui sont nés ronds-de-cuir, et aiment le maniement de la plume, se trouvent mal-de se relever la nuit pour faire des ron«' des monotones. Rien d'étonnant donc à ce quG per-< a* sonne ne se plaise dans cette adniinis^ ll" tration-, où l'on perpétue avec intention s" le mélange de fonctions si diverses afiru ? de maintenir plus étroitement la popuf •it lation sous le joug de la police. J* n y a quelques mois on interdit d9 ? la même manière aux pompiers da iJj s'unir, toujours sous le prétexte falla-a" cieux que la discipline ne pourrait qu'y, percii'e. A cette époque, des protestai a- tions s'élevèrent, qui bientôt se turent,' le Ainsi on sera-t-il pour les sergents de; ce ville. Demain on n'en parlera plus, r- Le ministre de l'intérieur, 1VI. von! nt Dal'lwitz, a pris le président de police n- sous sa haute protection. 11 a vanté les! iis grandes qualités administratives de M., re Jagov/. Eh! bien que- là-dessus les avis e- soient assez partagés, ou comprend le ro prestige d'un homme qui ose faire quel--n, que chose dans un pays où chacure re semble obéir au mot. d'ordre de ne a) montrer aucune initiative. Mais où M-t von Dalhvitz a un peu forcé la mesure, c'est quand il a dit que la grande, la suprême vertu du président de police <rt ar de ne se laisser influencer par aucun: ^ parti. Que lui faut-il donc? A moins, ii ^ est vai, que l'on ne dise que M. voni Bt Jagow, dans les affaires d'Alsace, ne s'est pas laissé entraîner par les conseri ' vateijrs ,qu'au contraire c'est lui qui a; entraîné ce parti. En quoi on aurait en, coro raison. » * » Pendant que la police officielle ôtaii 'a- sur la sellette à la Chambre prussienne^ ite la police d'à côté faisait les frais dé laj discussion au Reichstag. ;e- Partout se trouvent des Sherlock-Hoi-i Lis mès pour faire, pour le compte des pfer-i nr- sonnes privées, ce que la police fa'.tj pour le parquet. Nulle part cette insti-i ia tution ne fleurit autant qu'en Allema-i ;u. gne. C'est à croire que chacun fait suivre sa femme pour la prendre en flai i grant délit d'adultère, ou son beau-pèrel a-fin d'acquérir les preuves qu'il est s temps de lo faire enfermer et de pren-i dTe en mains la gestion de sa fortune. Car les « détectives 11 sont le plus sou-i vent employés à démêler — ou à emi broiyller — des affaires de famille. Un grave député du centre nous ai révélé l'existence d'un * Institut » qui' so- a pour spécialité de « construire » ries te. cas ^'adultère. Si c'est Monsieur qu'il .a] s'agii do compromettre, la chose est as* ,^t sez simple. Après avoir capté sa con-is. fiance, au cercle, dans la société de jeu de boules ou dans quelque endroit où il fréquente, on l'entraîne une nuit au cabaret et on lui fait boire des vins gé-< nérqux. A un moment donné, on le re? : met aux mains d'une prostituée dû* , * ment stylée. Il n'y a plus qu'à faire lq ^ consiatation. ce En. ce qui concerne Madame, la pro* ue cédure est souvent plus difficile. Il faut parfois, comme on l'a dit-à la tr'bune, que le directeur élégant — le directeur est toujours un homme élégant — s'in-' troduise jusque dans le salon de la maî-; " tresse de maison sur laquelle il a jeté lte ses vies. Il va de soi que dans ce cas, sûr tle l'impunité, puisque le complice j11' a tout intérêt à se taire,le détective peut la" oceassionner tes plus grands ravages , à moraux. Une histoire est encore à la mémoire ™ de tous, en Allemagne, de ce détective lLS qui alla jusqu'à devenir l'amant d'une jeune boi|ne qu'il soupçonnait d'avoir lr* e-ommis un crime et qui parvint à sug-dc- gérer à la jeune fille qu'elle était coûtes pable, au point d'en tirer des. aveux, ib- SUI- lesquels il la dénonça, on Pour suivre toujours"la même voie, ne on a parlé hier d'un cas où le policier irs d'occasion avait touché la bello prime eu de sent vingt-cinq mille mark pour au avoir construit un faux assassinat d'un lit- mari par sa femme... ne Mais le gros fait, celui qui a amené ar- la discussion au Reichstag, à l'occasion là- du vote du budget de la justice, est une re- erreur judiciaire commise en province ie- et sur laquelle le parquet s'entête à ne ia- pas revenir, malgré toutes les présomptions d'innocence de la condamnée, rnt Une nuit, un cultivateur, dans un m- petit, village de l'est, était assassiné. Ar-ai Taché de son sommeil par un bruit m-tn- split^, il s'çtEuÇ ley§ pour m rendrg

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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