L'indépendance belge

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s.n. 1917, 09 Juli. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pv6b27qz00/
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8 Sème année, No 160 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE: 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: 5, DANE -STR., HIGH HOLBORN, W.C.l "TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 BUREAU A PARIS: 11, PLACE DE LA B0UE3B. TELEPH.:) UIM. LUNDI 9 JUILLET 1917. En vente à Londres à 3 h. le samedi 7 juillet. ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS.' ABONNEMENTS8 MOIS, 17 SHILLINGS. J-CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. Il AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Samedi, midi. L'offensive russe a été reprise dans les secteurs de Brzezany et de Zlaczow, cù nos Alliés ont fait, le 1er et le 2 jiiillet, un total de 15,000 prisonniers. Le communiqué de Pétrograd ne parle encore que d'un violent duel d'artillerie dans la direction de Zlaczow (sur, la ligne de chemin de fer Lemberg-Tarnopol), d'escarmouches entre d^achements russes et allemands près de Dzikelani (10 kilomètres au sud de Brzezany),. et d'un bombardement erçnemi à l'est de Lipnica-Dolna (15 kilomètres au sud de Brzezany), mais Berlin annonce, dans un communiqué du soir, qu'une nouvelle bataille est engagée dans la' Galicie Orientale. Il ajoute que des attaques en masses compactes ont eu lieu entre Zbo-row et Koniuchy, ainsi qu'à Brzçzany, et qu'elles ont été dispersées avec des pertes sévères pour l'ennemi. Il y a lieu de faire remarquer que c'est dans des termes à peu près identiques que l'état-major allemand annonçait, lundi dernier, la première offensive de l'armée- révolutionnaire russe qui eut le splendide résultat que l'on sait. Attendons donc le communiqué de Pé* trograd, qui nous renseignera plus exactement sur ce qui s'est"passé. L'essentiel pour le moment est que nos amis se remettent sérieusement de la partie et qu'ils engagent le maximum de foroes possible de l'ennemi, de façon qu'il ne puisse^ non seulement phis envoyer de renforts sur le front occidental, mais soit contraint d'en retirer pour les expédier sur le front oriental, qu'il a certainement dû dégarnir pour résister et oontre-attaquer comme il l'a fait pendant ces dernières semaines, sur le front franco-britannique. „ On dit ' que le général BroussiloS a donné des ordres ên vue d'une offensive générale sur tout le front russo-roumain, ît les .dernières nouvelles semblent indiquer que cet ordre a reçu u'n commencement d'exécution. En plus des opérations dans le secteur de Brzezany et sur la ligne de Tarnopol-Lemberg, les Allemands signalent un très violent bombardement ^à Zwyzvn 'sud-est de Brody), à Brody et à Srnor-?on.D'autre part, Berlin parle de préparatifs d'attaque de la part de l'infanterie roumaine au sud de la vallée de 3asin, sur le froet de l'archiduc Joseph 1°Autriche, et d'une plus grande agitation de la part de l'ennemi sur le bas Danube, c'est-à-dire sur le front du général von Mackensen. Sofia complète ces renseignements par 'annonce d'un feu d'artillerie, de mi-railleuses et d'infanterie — ce quj ressemble fort à un combat en règle — entre rultche et Mahmudia (au nord de la Dobroudja). Bref, tout le front oriental se réveille ;t le bruit des canons russes et roumains :onne le glas des dernières illusions de îos ennemis. La presse viennoise est douloureusement affectée par la reprise des opéra-ions sur le front oriental. Le "Neues .Vîener Tageblatt" constate que M. Ke-■ensky est devenu l'instigateur impla-;able de l'offensiv^russe qui a débuté ur un point qui indique l'intention de enquérir du territoire 'tr.uvgerl La "Neue Freie Presse" pousse le jé- : i • mm, m~4 ç suitisme jusqu'à dire que c'est là la récompense de la Russie pour la bienveillance et la magnanimité dont les Puissances Centrales ont fait preuve en s'abstenant d'intervenir pendant que le chaos régnait à Pétrograd ! Les raisons de l'abstention austro-allemande ne sont certainement pas d'ordre sentimental. Elles tiennent uniquement à l'épuisement des forces chez nos adversaires, qui ne disposent plus de réserves humaines suffisantes pour exécuter un mouvement offensif de grande envergure. Car ce n'est certainement pas le hasard qui fait coïncider avec la reprise d€ l'offensive rxjsse l'arrêt subit des contre-attaques allemandes dans les secteurs de Verdun et de l'Aisne, et point n'est besoin d'être prophète pour prédire que si les opérations actives reprennent sur le front russo-roumain, nous pouvons nous attendre à une passivité plus grande de l'ennemi sur notre front. La grande attaque allemande au nord de l'Aisne, mardi dernier, était sans doute la dernière, et les sacrifices que les Allemands y ont faits constituent probablement la dernière tentative de l'ennemi de reprendre aux Français la crête formée par le Chemin des Dames. Les derniers communiqués de Paris signalent cependant encore une grande activité d'artillerie dans les secteurs de Braye-en-Laonnkis, La Royère, Laffaux et Vauxaillon, ainsi que dans les secteurs adjacents de Champagne, depuis le Mont Cornillet jusqu'à Taliure. Dans ces deux régions, des attaques d'infanterie allemandes ont été repoussées, et nos Alliés en oiit profité pour réduire deux saillants et faire quelques prisonniers.Il est intéressant de constater que les Allemands, au cours de leur dernière tentative sur l'Aisne ont utilisé une partie des jeunes recrues de'la classe de 1918. Les vagues d'assaut avancèrent sac au dos, œ qui indique que l'adversaire comptait non seulement prendre, mais garder les tranchées françaises. Sur le front britannique, ' le général Sir D. Haig se borne à signaler des raids ennemis dans le secteur de Bullecourt et une recrudescence de l'artillerie sur les deux rives de la Scarpe, ainsi que dans les secteurs de Messines et d'Ypres. Le communiqué du Havre mentionne une lutte de bombes dans la région de Het Sas et un bombardement intermittent sur différents points du front. Oïl attend avec une certaine curiosité le discoure annoncé du chancelier allemand, qui sera, croit-on, une réponse à celui de M. Lloyd George à Glasgow. Le chancelier de l'Empire fera probablement des déclarations nouvelles au sujet de la paix, et tout indique que malgré l'attitude bruyante des pangermanistes il annoncera son accord avec la formule "ni annexions, ni indemnités." C'est là du moins ce que fait envisager le député Wolfgang Heine qui, ayant eu une conversation avec M. de Bethmann-Hollweg, se déclare en mesure de pouvoir dire que "le chancelier serait prêt à conclure une paix à l'est et à l'ouest sans annexions et sans indemnités." Encore quelques offensives fr#nco-bri-taniques et russe, et le chancelier ffera des concessions plus complètes, comprenant les réparations. ■WUM.'gWIMP lim ■ V LA GUERRE EUROPEENNE OPERATIONS NAVALES Perte d'un bateau pêche mines Un des bateaux pêcheurs de mines d< la marine britannique, employés dans la Méditerranée, a heurté une mine le 4 juillet dernier et a coulé. . Dix hommes de l'équipage sont manquants, et on suppose qu'ils ont été tués par l'explosion. QpEMip» m&mm Collision entre un Zeppelin et un aéroplane Un Zeppelin et un aéroplane sont entrés en collision, mercredi dernier, au-dessus de l'aérodrome de Gand. L'aéroplane a été détruit et est tombé.Les deux ? aviateurs qui le montaient ont ete tués. Le Zeppelin a été endommagé et a été contraint d'atterrir, cassant son hélice en touchant le sol. 75,000 aviateurs américains Un projet de loi a été déposé par M. Dent sur le bureau de la Chambre des .'Représentants des Etats-Unis, ay^nt pour objet de former un corps de 75,000 aviateurs bien entraînés. Une autre proposition sera déposée plus tard, demandant à la ^Chambre un crédit de Fr. 3,000,000,000, pour assurer un approvisionnement Suffisant d'appareils. Ôaisïïf ÏÂBTA LE"ïM?iL-LEUR " BOUTf-FEU " Du ."Petit Parisien" : Vous pensez bien qu'on y pense, qu'on en parle sans cesse ici. On pense aux nôtres d'abord qui, nés pour la plupart à Toulon, quittent le port pour aller guetter, patrouiller, poser des mines le long des côtes ennemies, combattre s'ils le peuvent... Tous s'en vont avec l'espoir d'attaquer les vaisseaux-fantô-1 mes de la flotte a-utricl; onrfs, toujours 3 fuyants, ou — qui sait? comme l'autre jour le sous-marin "Circé" — de rencontrer et de couler un des pirates alle-e mands, insaisissables autant qu'impu-1 clents. Car, d'ordinaire, à peine les voit-on 8 qu'aussitôt ils ont disparu. 1 L'héroïque torpilleur d'escadre le • "Boute-Feu" qui vient, avec son vail-" lant commandant, le lieutenant Chau-e vin, d'être cité à l'ordre du jour de l'ar-" mée, en apercevait deux le jo^ir même B où il sautait dans l'Adriatique. Avec quelques autres dé nos navires de 3 guerre, le Boute-Feu poursuivait à l" toute allure plusieurs unités autrichien-5 nés qui, sorties en coup de foudre de s leurs repaires, venaient par surprise de nous couler une dizaine de drifters. 1 Les hommes • étaient en tenue de com-3 bat : tous avaient leur ceinture de sauve- 2 tage. Tout à cohp, on aperçoit un - navire dont on ne distingue que l'ar- - rière... Ami? Ennemi? Impossible de 3 le canonner avant d'en être sûr... On file à toute allure, on approche... Le temps - de donner un ordre, quand le comman-3 dant reprend sa jumelle, frrrt ! plus 3 rien, qu'une traînée d'écume... On sau-( poudre de grenades l'endroit suspect. - Mais était-il parti à droite, gauche, en 2 avant, en arrière? La mer est large! ï Un instant après, nouvelle apparition, nouveau plongeon,, nouveau saupou-t drage. Une des grenades éclate. A t-; elle touché? Qui le saura? Mais, lorsque quelques heures plus tard, uno-cxp!os-> • !• : \ ida-Ei-,:.? fendait 5 lo "Boute-Feu" en deux, la gjemière 3 pensée de l'équipage fut : "Les brigands ! - ce sont eux qui nous torpillent!" Ce ; n'était pas eux, on le sut ensuite, mais 3 une mine jetée dans son sillage par un î des vaisseaux qu'on poursuivait. 3 Le "Boute-Feu" coulait presque aussitôt... Du premier coup, le commandant était séparé de l'arrière, restant seul à l'avant avec une vingtaine d'hommes. . Hs avaient déjà franchi le bastingage, - prêts à plonger..._JI leur crie de mettre 3 deux chaloupes à la mer. Et de suite ils r obéissent, les braves garçons ! Il regarde s la manoeuvre ;et soudain le voici dans l'eau jusqu'à la ceinture, la main encore ; sur la passerelle ; il coulé", il remonte, ; une épave le frappe violemment à la tête, - l'emberlificote ; il recoule à six ou huit mètres et se trouve dans une ombre opa- - que. Il se croit égaré dans les soutes, • perdu... Non 1 c'était le "mazoïit" — i des résidus de naphte — qui sortait à ■ flots du bateau crevé. Il remonte à la ■ surface et voit l'avant tout droit au-des-: sus de sa tête, gigantesque. Ya-t-il l'é-: craser? C'est de l'autre côté qu'il dis-i paraît. Cette fois, il est sauvé- Un des pau-. vres matelots, blessé aux jambes, hurlait ; à côté de lui ; il l'attrape par le cou, le maintient... Un quart d'heure plus tard, les patrouilleurs italiens les ra- ■ massaient... Mais douze hommes, tués par l'explosion, avaient disparu ayec le bateau, hélas-! Drame rapide, terrible, qui, chaque , jour à chaque heure, sur toutes les eaux, menace nos héroïques marins, drame dont • j'ai vu l'émouvant et douloureux reflet sur le mâle visage du commandant du ( "Boute-Feu," -n- un chef... AUTOUR de la PAIX Les socialistes français et la paix Le comité du Parti socialiste français i a rédigé sa réponse au questionnaire i hollando-scandinave. Il proclame en substance le droit indiscutable de la France ' aux provinces qui lui ont été violem- ; ment arrachées en 1871, malgré l'assemblée solennelle des représentants à l'As- j semblée de Bordeaux et même, dans la j suite, au Reichstag. Cependant, afin de ] rester fidèle au principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et à per- 1 mettre au peuple d'Alsace-Lorraine de consacrer la réparation finale du droit < violé, les socialistes français consentent i à un plébiscite qui aurait lieu l'année ( qui suivrait la conclusion de la paix et sous le contrôle de la Société des Nations. a Le paragraphe relatif, aux responsabilités de la guerre est très long ; il détaille toutes les causes qui ont amené le conflit et établit la terrible responsabilité des Puissances Centrales. A Stcckholtn La première réunion plénière des délégués de la paix a eu lieu à Stockholm vendredi, et les délégués russes se sont rencontrés avec les délégués allemands majoritaires et minoritaires, les représentants hongrois et d'autres nationalités. Les débats sont tenus dans le plus grand secret. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE —D'après un télégramme de Berlin à Amsterdam, la réouverture du Reichstag s'est faite le 5 courant sur un discours du président, qui a dit notamment: "La guerre continue à faire rage. Quel affreux total de misère et de détresse aurait pu être épargné au monde si nos ennemis avaient accepté. l'offre magnanime (?) du Kaiser de trouver une paix; qui sauvegarde l'honneur et les intérêts de toutes les nations. Les buts "de nos ennemis restent les mêmes : le démembrement et la destruction de l'Allemagne et de ses alliés. C'est notre devoir à tous de résister par tous les moyens et de défendre l'Allemagne, coûte que coûte. Le Reichstag a discuté én première lecture le projet de loi prévoyant un crédit de 15 milliards de mark. Le mi-nistre des Finances a déclaré à ce propos : Nos dépenses de guerre se sont élevées pour la période de février à mai, à 3 milliards de mark par mois. L'augmentation est due à des dépenses pour des armes, des munitions, des secours et au payement d'intérêts. Le montant des souscriptions au dernier emprunt, plus de treize milliards de mark, a dépassé nos espérances. Au 21 juin, 96 p.c. de cette somme avaient été payés. La réserve d'or de la Reichsbank. était montée au 15 juin jusqu'à 2,533,000,000 mark, mais depuis elle a diminué de 76,000,000 mark. L'or, sous forme de monnaie ou de bijoux, doit être envoyé à la Reichsbank. — Le "Berliner Tageblatt" signala nu'un certain nombre de grands incendies se sont produits en Allemagne. Le village de Bogusice, près de Lomza,a été presque entièrement détruit par le feu et le village de Maslarvice, comprenant cinquante-six fei-mes, a été réduit complètement en cendres? — Suivant-'la "Zeitung" de Berlin, la banque impériale allemande émettra des bons du trésor, ->qui seront convertis à leur valeur nominale, lorsqu'ils arriveront à échéance, en titres du septième emprunt de guerre allemand à contracter prochainement. ARGENTINE — On croit savoir que la note de protestation argentine à l'Allemagne a été snvoyb« mercredi et squ'elle demande , les excuses immédiates et des indemnités pour le torpillage de 1' " Oriana " et lu " Toro," en plus de la garantie que .e pavillon argentin sera respecté, ' quelles que soient les eaux dfcns lesquelles il se trouve. On croit génerale-nent que la rupture des relations diplo-natiques sera consommée cette semaine. ■ BELGIQUE — Deux des quatre voies de la ligne Bruxelles-Anvers ont été enlevées par . es Allemands. Du matériel roulant i '■ également été enlevé par les Allemands ] sur d'autres lignes. — On estime à 25,000 le nombre des 1 Belges qui ont été déportés de la seul? srovince de Namur. -— Une amende de Fr. 125,000 a été ' nfiigée à la ville d'Anvers pour avoir ' •efusé de réparer les dégâts causés/pat ! a guerre dans différents quart.ers ' ESPAGNE ! — Le Roi a signé, jeudi, un arrêté i ifdonnant la démission du chef de la 1 naison militaire du Roi et du général i lommandant les hallebardiers, le géné- i ral Azmar, ainsi que des aides de eamp constituant la maison militaire royale. GRANDE-BRETAGNE — M. Holman, premier ministre de la Nouvelle Galles du Sud, a manqué d'être tué par un éclat d'obus sur le front britannique en France, au moment où il visitait une tranchée en compagnie du générai-major Holmes. Le premier ministre n'a pas é|é blessé, mais il a subi un choc violent, dont il stouffre béaucoup. — Nous avons signalé hier qu'une bombe avait failli tuer M. Holman. Nous apprenons aujourd'hui que le général Holmes, qui l'accompagnait, a été tué à ses côtés. GREGE — M. Vénizélos. prépare les bases d'une forte armée grecque pour renforcer les troupes alliées dans les Balkans.— La Chambre des Députés a été convoquée pour le 15 juillet. Elle préparera les élections pour l'assemblée constituante.— Des conversations ont lieu entre les gouvernements grecs et italiens; il est probable qu'elles ont trait au remplacement des troupes italiennes se trouvant à Janina (Epire), par un corps d'armée grec. ITALIE — Après la séance secrète du Sénat, celui-ci a exprimé sa confiance dans le gouvernement. ROUMANIE Un télégramme de Budapest annonce la mort, à l'âge de 77 ans, de M. Titu Majorescu, l'homme d'Etat roumain bien connu, qui fut premier ministre jusqu'en 1914. RUSSIE „ —- Une déclaration du général Brous-siloff, publiée par l'Agence russe de Berne et reproduite par le "Matin," dit: "Mon offensive de 1916 aurait terminé la guerre, si les actes du haut commandement (russe) avaient été en harmonie avec cette action. Ce qui ne fut pas le cas. C'est la retraité de 1915 qui a fait de moi un révolutionnaire."' — Le drapeau du contingent de femmes de Pétrograd a été béni mercredi dans le square de la cathédrale Saint-Isaac. Le premier détachement corn* prend plus de 200 femmes et jeunes filles, -les cheveux coupés, revêtues d'uniformes d'hommes et armées de fusils. Le drapeau du contingent est or clair avec des lettres noires et une croix au centre et porte le nom de Mme Botchkareva, son commandant, dans un des coins. De nombreux cosaques se trouvaient derrière le sqtiare et se dressaient sur la pointe des pieds afin de ne pas perdre te moindre détail de la cérémonie. Parmi les inscriptions remarquées sur les diverses bannières, on lisait : "Parmi les Cosaques, il n'y a pas de déserteurs," et "Ne trahissez pas les Alliés." Les femmes volontaires de toutes les classes se tenaient sur quatre rangs d'un côté du square, commandées par Mme Botchkareva, qui a déjà été décorée de deux croix de Saint-Georges pour actes rie bravoure sur le front, oû elle a participé à plusieurs entreprises dangereuses. Derrière les femmes volontaires suivaient les femmes de "six pieds" de la *arde -navale, puis encore, un corps des plus habiles cavaliers russes. — Un débat mouvementé, auquel ont pris part les ministres socialistes Tsere-;elli, Skobeleff et Tchernoff, a'eu lieu à ■a réunion du 4 juillet du Congrès des délégués ouvriers et soldats de 'toute la Russie. Une résolution félicitant l'ar-née et faisant appel aux ouvriers pour a soutenir a été votée à une grande najorité. SUEDE — Un banquet avait été projeté pal* J es journalistes neutres actuellement à Stockholm pour le 6 juillet prochain en 'honneur des journalistes étrangers jrésentement dans cette ville^afin de :réer un moyen de rapprochement entre ionfrères des pays belligérants. Les ;orrespondants britanniques ont unani-nement déeidé de ne pas assister à ce )anquet. Les correspondants français et •usses agiront d'accord avec leurs con-. 'rères britanniques.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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