L'indépendance belge

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s.n. 1916, 05 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3b5w669x6n/
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L'INDÉPENDANCE R0YAUME-UN5 : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 6 CENTS) u — " - =—- ADMINISTRATION ET REDACTION BUREAU A PARIS : ■ iiftjrvi K II IIM < O H (x uno q qtttt t ttcpcj 1 (ODOB HOUSB. TTIDOB ST.. LONDOS. B.C. PLACE DE LA BOUBSB LUNDI 5 JUIN 1916. ABONNEMENTS : \\ Kl 1? IIlLW CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: j 238-7 5. En vente à Londres à 3 h. le Samedi 3 juin. ( l AN. 32 SHILLINGS. j LA SITUATION. t Samedi, midi. Une grande bataille navale, qui a résulté dans des pertes sensibles tant 2)our nos Alliés anglais que pour les Allemands, a eu lieu mercredi et jeudi sur la côte de Jutland (Danemark). La flotte britannique des croiseurs de bataille rencontra 'mercredi après-midi la flotte de combat allemande qui remontait la côte du Danemark et l'engagea. [A.u cours du combat on" plutôt des combats qui suivirent, la flotte anglaise eut I trois croiseurs cuirassés, trois croiseurs et huit contre-torpilleurs coulés. Quant aux pertes allemandes elles seraient de deux cuirassés, un croiseur cuirassé, un Broiseur léger, six contre-torpilleurs et ! un sous-marin coulés. Les pertes anglaises comprennent une ' unité de combat toute moderne, le ''Queen Mary," croiseur-cuirassé de 27,500 tonnes, lancé en 1912, et qui, àlant 28 nœuds, avait un équipage de 1,000 hommes. L' "Indefatigable" était un croiseur je bataille achevé en 1911 ayant un déplacement de 18,750 tonnes et un équipage de 790 hommes. L"'Invincible" jaugeait 17,250 tonnes, filait 26.6 nœuds | et avait 850 hommes à bord. Le "De-t fence,'' le "Black Prince ' et le ' VVar-rior" déplaçaient respectivement 14,600 13,500 et 13,550 tonnes et leurs équipages comprenaient de 700 à 800 hom-ices chacun. Bref, en y ajoutant les petites uuités, Ja flotte britannique a perdu dans ce combat plus de 100,000 tonnes et probablement quelques milliers de vies précieuses, sans parler de la valeur des navires qui doit approcher un demi milliard de francs ! Les pertes de l'ennemi sont également très sensibles puisque deux de ses meilleures unités de combat, deux cuirassés du type "Kaiser," d'un déplacement de 24,3,10 tonnes avec un équipage de plus rfe 1,08© hommes, ainsi que îes croiseurs cuirassés, "Derfflinger" et "Lutzow," jaugeant 28,000 tonnes et filant 27 nœuds, auraient été coulés ou mis hors de combat. Jusqu'à présenties Allemands avouent la perte du "Wies-baden (petit croiseur tout nouveau), du "Pommern" (cuirassé de 13,040 tonnes qu'on disait déjà avoir été coulé), <lu " Frauenlob" (croiseur de 2,657 tonnes), et de quelque» contre-torpilleurs. Bref, ils prétendent n'avoir perdu qu une vingtaine de mille tonnes et on comprend que, présentée ainsi, la nouvelle de la bataille dans le Skager Rack ait été accueillie en Allemagne avec des transports de joie et y ait provoqué une allégresse qui frise le délire. Pour un 1>0U ils diraient que la puissance maritime anglaise est compromise. La vérité est que la flotte germanique qui comprenait plus de cent unités (témoignages de capitaines de navires neutres) s'est empressée de prendre la fuite à • approche de l'escadre de combat britannique, dont l'armement supérieur obligea l'ennemi, renseigné par les Zeppelins, à rompre le combat . Le total des navires engagés dans la Maille est évalué à 150. D'ailleurs, le semi-officiel de Berlin *'ous informe que la flotte allemande -tait, commandée par l'amiral Scheer qui ■Avait sous ses ordres la flotte allemande de haute mer, comprenant de* dread-ftoughts, de vieux cuirassés, des croi-•^urs-cuirassés, tout les croiseurs rapides actuellement dans la Mer du Nord, ainsi que les flottilles de torpilleurs et de sous-marins. L'escadrille qui engagea le combat auquel participèrent plus tard les deux flottes, était commandée par le vice-amiral Hipper. A Verdun les Allemands ne reculent devant aucun sacrifice, et dans des ordres trouvés sur des prisonniers et qui portent la signature du général Von Falkenhayn (datés du 27 mai), on lit qu'il faut presser les attaques jusqu'à l'extrême limite et sans égard pour les pertes ! Dans ces conditions nous apprenons sans étonnement que sur la rive droite de la Meuse l'ennemi est revenu par sept fois à la charge pour, finalement, regagner une partie du Bois des Caillettes, à l'est du fort de Douaumont et pénétrer dans le village de Damloup qui se trouve au pied de la falaise des Hauts de Meuse. Ce léger succès a été acquis au prix de pertes énormes, les mitrailleuses et l'artillerie françaises ayant fait des ravages épouvantables dans les rangs ennemis. Sur le front cî'Yres, l'ennemi a également passé à l'attaque et à pu pénétrer dans quelques parties de tranchées. En Macédoine, les Bulgares, encouragés par la condescendance du gouvernement grec, ont occupé un nouveau fort, celui de Phea-Petra, et ils occupent aussi, concurremment avec les grecs, parait-il, la gare de Demir Hissai'. Tout cela concorde, ou le voit, complètement avec la théorie nouvelle du gouvernement grec qui estime violer sa neutralité en refusant d'accéder aux demandes bulgares.Dans tous les pays alliés un vaste effort se dessine pour répondre aux nécessités de la situation créée par le prolongement imprévu de la guerre. Français, Italiens et Russes ont appelé déjà sous les drapeaux tous les hommes valides et depuis hier les Anglais ont fait l'appel des derniers contingents d'hommes "éligibJes," c'est-à-dire d'âge mil"-taire. Le dernier appel englobe les hommes compris dans les groupes 24 (nés en 1897) jusqu'à 40 (nés en 1875), c'est-à-dire tous les hommes jusqu'à 41 ans. Ainsi le "Compulsion A et" portera son plein effet à partir du 24 juillet, date à laquelle tous les hommes d'âge militaire seront incorporés ou occupés à des travaux intéressant la défense nationale. Suivant ce magnifique exemple, le gouvernement belge vient, à son tour, do prendre la grave décision d'appeler sous les drapeaux tous les hommes valides âgés de 18 à 40 ans qui seront ou bien envoyés sur le front, ou occupés dans les usines qui travaillent pour le compte de l'armée. C'est un lourd sacrifice fait par la Belgique et si le gouvernement et le roi, après mûre réflexion, et en examinant la question sous tous ses aspects, se sont résolus à adopter pareille mesure, c'est qu'ils sont convaincus de son absolue nécessité. Dans une guerre comme celle - ci tout le monde doit faire son devoir, et le devoir de tout le monde est de mettre au service de son pays tout ce qui peut en assurer le triomphe. Quelles que soient donc les mesures que les hommes resjïonsables de la direction de nos affaires décident, les Belges les accepteront comme ils acceptent depuis 22 mois les lourds sacrifices que les circonstances leur ont imposés. Ils ne demandent qu'une chose: que ces mesures soient appliquées avec une rigoureuse justice. Ainsi sera atteinte l'union complète des cœurs et de l'esprit. L'ALLEMAGNE A VOULU LA GUERRE. Les Preuves. LES MENTEURS AU PILORI. m. Prétexte n'est pas raison. landis que le gouvernement austro--oigrois se préoccupe peu de recueillir ® éléments juridiques capables d'étayer n Serbie l'action judiciaire à laquelle il prétend cependant tant tenir, il s'occupe beaucoup de ses canons et de ses muni-ons- (Livre français, No 11.) Il le fait ®vec une activité fébrile et une discrétion r'n,.rapport avec l'attitude rassurante Tl Prend vis-à-vis du reste de l'Europe ^■venue (à part l'Allemagne) anxieuse ■,es ccmséquences que pourrait entraîner «conflit qui pointe à l'horizon, v ® juillet, à la Chambre Hongroise. • îsza est interrogé sur l'état du con- austro-serbe. • . ^ous devons, déclare-t-il, attendre ' ^ultat de l'enquête judiciaire. °nc, le 11, l'enquête n'est pas ter-vnr!6' k* 116 sont Pas encore défi-, 'jument établis et, pourtant, le 2, il | ^ 6ià été Question, à .Vienne, d'exiger du gouvernement de Belgrade une enquêta dans des conditions intolérables pour sa dignité. ('Livre français, No 8.) Et il ne s'agit pas simplement d'un bruit venu on ne sait d'où, et basé sur on ne sait quoi. Il s'agit d'un bruit ayant certainement une source officielle car, le 6, ainsi que nous l'avons vu, le chargé d'affaires autrichien confirme à M. Sa-zonoff, à Pétrograd, que son gouvernement sera peut-être obligé de rechercher lui-même, sur le territoire serbe les instigateurs du crime do Sarajévo. L'intention d'humilier la Serbie, la préméditation d'exiger d'elle une choée qu'elle ne peut accepter, existent avant même d'être fixé sur les résultats définitifs de l'enquête. C'est donc bien établi : l'Autriche cherche un prétexte de querelle; elle ne poursuit pas une réparation. * * * 1- Allemagne, et l'Autriche ont choisi la voie yue leur dictait l'honneur et le devoir.—Livre rouge autrichien: Introduction.Dans ces conditions, on comprend le ton impérieux, sec et cassant de la Note présentée le 23 à la Serbie, on comprend le délai de quarante-huit heures seulement imposé pour la réponse et l'on s'explique que quelqu'un ait pu dire que-la plus grande crainte qui régnait à Vienne, à cette heure tragique, c'était de voir le gouvernement de Belgrade céder. (Livre anglais. No 161.) Il n'a pas cédé, le gouvernement de Belgrade «Eût-il voulu céder que le peuple serbe, outragé dans sa dignité, ne lui aurait pas permis de le faire : un soulèvement populaire aurait balayé sans pitié et la maison royale et le gouvernement. 11 n'a pas cédé, le gouvernement- de Belgrade, et l'Autriche tient "sa" guerre... Elle tient " sa " guerre, grâce à l'Allemagne qui intervient à point pour neutraliser toutes les influences qui s'étaient coalisées pour conjurer 'e péril ; à l'Allemagne qui, tout en proclamant son ardent désir de travailler à la paix, n'a pas eu lionte de jouer devant le monde entier l'hypocrite comédie que nous allons dénoncer ! Le rôle de l'Allemagne. Jouf n'avons pas voulu cette guerre — Le Kaiser. On sait l'émoi que manifesta Guillaume II à la nouvelle de l'attentat. Se borna-t-il à ce moment à l'expression théâtrale de ses sentiments cle condoléances ? On peut avoir la certitude que non. Peu de jours avant le crime, il avait été l'hôte de l'archiduc assassiné. Sa fin tragique le frappa à tel point qu'il jugea nécessaire, à cette minute pénible pour toutes les têtes couronnées, d'affirmer énergiqueme-nt son sentiment de la solidarité monarchique. (Livre français, No 30; Livre allemand. No 20). Guillaume II intervi> , *«st certain. Dans quelle mesure ? Aucun document publié ne le révèle. Toujours est-il qu'il marqua san3 hésitation, par la suite, son approbation absolue de l'attitude injuste et comminatoire de l'Autriche vis-à-vis de la Serbie (Livre allemand, No 22), et que le gouvernement allemand — sans même se donner de la peine de rechercher si les accusations autrichiennes contre la Serbie avaient l'ombre d'un fondement — admit la culpabilité du peuple serbe sans réclamer cle preuves, le condamna au mépris de toutes les règles de justice et le livra au gouvernement de Vienne, lui laissant, comme il l'a déclaré, " les mains libres." Fotte de cette iniquité, l'Autriche va de l'avant sans scrupules et sans crainte, et l'Allemagne, — c'est du moins ce qu'elle prétend, — ne se préoccupe pas un instant des conséquences possibles de ce qu'elle a fait. (Livre allemand. Exposé des faits.) Mais voici que la mauvaise tournure que prend le conflit austro-serbe émeut la Russie. La France aussi s'émeut car, si la Russie intervient, elle doit suivre son alliée. Le 21 juillet, deux jours avant la remise de la Note à Belgrade, le chargé d'affaires de Russie et l'ambassadeur de France interrogent auxieusement, à Berlin, le secrétaire d'Etat von Jagoxv sur son contenu. Il leur déclare formellement qu'il l'ignore, qu'il n'en a pas eu communication. Il se dit à même cependant de pouvoir donner l'assurance que les difficultés austro-serbes seront localisées. Assurance que les deux diplomates se gardent bien de prendre pour argent comptant, étant donné Qu'ils savent- que les avis préliminaires de mobilisation ont été expédiés dans toute l'Allemagne. (Livre français, No 15.) L'Allemagne, on le voit, a bien abandonné la Serbie à la discrétion de l'Autriche; niais s'est-elle bornée à cela? Non. Elle tient à jouer un rôle dans le conflit et'ce rôle consiste à chercher à empêcher que la Serbie puisse trouver appui auprès des autres Puissances. Après l'avoir livrée à l'Autriche, l'Allemagne travaille à l'isoler. Vis-à-vis de l'Angleterre, à ce moment peu encline à s'intéresser beaucoup à la Serbie, elle fait valoir l'utilité, dans l'intérêt du maintien de la paix européenne, d'agir sur la Russie afin qu'elle porte des conseils de modération à Belgrade. — Mais encore, objecte sir Edward Gréy, faudrait-il connaître les prétentions de l'Autriche et savoir sur quoi se basent ses accusations. (Livre anglais, No 1.) C est un *' détail " dont l'Allemagne ne se* préoccupe pas. Va-t-elle se préoccuper au moins de demander à Vienne de ne pas rendre inévitable l'intervention de la Russie, intervention qui l'obligerait elle-même à intervenir? Non. Elle a donné carte blanche à Vienne . Et, tandis qu'elle prétend que son alliée doit pouvoir agir à sa guise, elle cherche à amener Londres et Paris à peser à Pétrograd, c'est-à-dire sur leur alliée. Quant à l'Italie, on l'oublie .. (4 suivre.) K. À PROPOS de la CONFÉRENCE ÉCONOMIQUE. Réquisitoire violent. En ces temps de nervosité on voit se produire les injustices les plus criantes et aussi les actes de dévouement les plus désintéresses. Notre confrère "La Métropole," vient à propos de la conférence économique de rédiger un réquisitoire violent appartenant à la catégorie des injustices et dirigé contre un homme de valeur incontestée qui a fait preuve d'un sentiment élevé du dévouement 'e plus désintéressé. "La Métropole" rappelle d'abord qu'il faut "concilier les nécessités économiques avec le patriotisme le plus ombrageux," que "les influences politiques étrangères sont dangereuses pour tous les pays," que "l'influence politique allemande fut, à un moment donné, extrêmement grande en Be'gique," que l'on essaye de préparer les voies de l'entrée de la Belgique dans 'e Zollverein," et autres vérités aussi claires et qu'incontestables.Il eût été bon cependant d'exposer que ia campagne pour l'entrée de la Belgique dans le Zollverein avait été préconisée par M. le ministre Bernacrt, le signataire de 1a fameuse et extraordinaire convention «avec ila Hollande pour le régime de l'Escaut. Mais ensuite la " Métropole '' s'en prend à M. Waxweiler. On sait que ce dernier a spontanément offert au gouvernement d'ouvrir une vaste enquête économique en vue de la discussion des prochains traités de commerce. M. Waxweiler s'est attelé à cette ingrate mais utile besogne—que lui seul pouvait actuellement accomplir—avec un zèle, un dévouement, une abnégation, un désintéressement auxquels on ne saurait assez rendre hommage. Etonnement inexplicable. Mais la " Métropole " se méfie de ce travail. Nous citons : " Nous avons certaines raisons de V appréhender. | Notre gouvernement vers lequel, au nom du pays, nous adressons cette ulti-me supplique a institué ici à Londres, une commission officielle d'enquête économique. Cette commission, présidée par M. Waxweiler, a opéré dans le secret et le mystère. Nous avouons que nous sommes déconcertés par sa manière de travailler. M. Waxweiler est évidemment un savant de grand mérite... C'est pourquoi nous avons le droit et le devoir de manifester notre étonnement de ce qu'ayant à éclairer le gouvernement sur nos besoins économiques futurs il ne se soit -bas adressé suivant la méthode scientifique aux artisans autorisés de notre fortune économique. Celle-ci, qu'on veuille bien s'en souvenir, n'est pas le fait allemand, comme une réaction dangereuse et intéressée politiquement tendrait à le faire croire. S'il en était aii;si nous aurions, en ce moment, à choisir ou entre rester un peuple libre et pauvre ou entre devenir Allemands cl richesr, \'ous désirons, en réalité, rester libres et. tirer de nos avantages industriels it géographiques le plus de bien-être passible. M. Waxweiler n'ayant pas consulté les Belges compétents, comme nous avions demandé avec insistance qu'on le fît, quelle documentation apportera t-il à la Confére?ice de Paris? Une documentation tirée des chiffres et inspirée d'une doctrine? Nous répétons et ne cesserons de répéter que c'est là une façon d'opérer extrêmement fausse et dangereuse." Le labeur de M. Waxweiler. Vraiment c'est un comble d'avancer que M. Waxweiler ne se .rend peut-être pas compte quels sont les artisans de notre fortune, économique. M. Waxweiler ignorant que les Sol-vay, les de Sincay, les Trasenster, les Greiner, les Remy, les de Roubaix, les do Hemotinnc. les Parmentier, les Wa- SELFRIDGE'S La maison SELFRIDGE réserve le meilleur accueil aux milliers de Belges séjournant actuellement à Londres qui peuvent considérer les magasins comme leurs centres de réunion et d'achat. Pratiquant la vente avec des bénéfices les plus réduits, et des marchandises de la meilleure qualité, ces immenses magasins possèdent des installations admirables et luxueuses que tous peuvent visiter et où l'achat n'est pas obligatoire. : : : : : : En achetant chez SELFRIDGE les Belges sont assurés d'y trouver toute satisfaction. : : : : : : C=J SELFRIDGE & Co., Ltd., Oxford Street, 1-—W. 554_. roqué, les Lambert, les Henin et autres artisans de notre fortune économique, sont des Belges ! M. Waxweiler ne consultait pas les Belges compétents ! alors qu'il a multiplié les interrogatoires, les recherches, les enquêtes, partout et dans toutes les branches de .l'industrie, et a ainsi réuni un dossier des plus complets, des\plus instructifs. Sans doute a-t-il négligé de recourir aux lumières du correspondant de "La Métropole," mais par contre, quand il s'est rendu compte qu'il n'y avait en Grande-Bretagne que quelques grands industriels—sont-ils 15?—il s-'est efforcé de faire venir du pays occupé les chiffres les plus intéressants qui, réunis en un volumineux dossier admirablement classé, feront de M. Waxweiler l'un des membres de la Conférence économique, les plus avertis et les mieux armés pour la discussion. On ne peut donc que regretter l'attaque injuste et en quelque sorte malveillante, de la " Métropole " envers cet économiste dont les Belges peuvent être fiers et en qui tous les Belges doivent avoir une confiance absolue. Du blufï. La " Métropole " se plaint ensuite des statistiques du port d'Anvers. Sur ce point nous sommes complètement d'accord avec elle. Quand un navire de 10,000 tonnes entrait dans le port, y chargeait 1,000 tonnes, c'était un mouvement de 21,000 tonnes. Mais qui produisait ces statistiques qui s'appliquaient aussi bien aux navires anglais qu'aux allemands? c'était le port d'Anvers. C'était du bluff, dit la "Métropole," oui, ma's du bluff anversois qui nous empêchait de voir clair dans notre situation économique. Les Allemands, eux, n'étaient nulle* iment trompés par nos statistiques toutes faussées. Aussi lorsqu'il a été question en mai et juin 1914 du renouvellement des traités de commerce,le gouvernement allemand a publié une brochure à l'usage de ses industriels intitulée " Belgien " et où il reprenait et démontrait toutes les erreurs de nos statistiques. Le Belge "compétent," auteur de l'article de la " Métropole," voudrait aussi' nier l'importance de l'hinterland est du port d'Anvers : autant vouloir nier lai géographie. Et il demande pourquoi on ne parle pas de l'Hinterland anglais ? ? ? ? Et le même auteur compétent croit avoir fait une trouvaille extraordinaire : " Comment se fait-il que la grande région industrielle mosane belge est tributaire pour les matières pondéreusesj du port de Rotterdam?" Il découvre heureusement que la voie d'eau est la plus économique, mais il demande pourquoi Anvers serait le port obligé de la région rhénane ? Anvers et Rotterdam. Mais Anvers n'est pas du tout le port obligé de la région rhénane. Le jour oii Rotterdam aura encore augmenté ses emplacements, fortifié son matériel de chargement et de déchargement, Rotterdam fournira alors du fret dans toutes les directions et ce jour-là il n'y aura plus aucune raison pour que la région rhénane dirige ses produits sur Anvers : mais ce jour-là Anvers aura vécu. Déjà maintenant, ô homme compétent, des industriels du pays de Charieroi, ayant des bureaux commerciaux bien installés à Anvers, trouvent cependant avantage à aller charger à Rotterdam. Là les navires ont de la place, là -on les vide et remplit raDklement, et pour y ar-

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