L'indépendance belge

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10 december 1917
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s.n. 1917, 10 December. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/348gf0ns8s/
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SSème anaée. No 290 L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: TUDOR HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. TELEPHONE: CITY 1811,1812 BUREAU A PARIS: 11, PLACE DE LA BOURSE. TELE.: 311-57 et 238-75 LUNDI 10 DECEMBRE 1917 En vente à Londres à 3 h. le samedi 8 décembre ~T (3 MOIS, 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS -| 6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. (1 AN, 32 SHILLINGS. , NOS BUREAUX DE REDACTION ET D'ADMINISTRATION SONT ACTUELLEMENT TRANSFÉRÉS TUDOR HOUSE, TUDOR STREET, E.C. 4 (WHITEFRIARS). LA SITUATION Samedi, midi. Le discours que vient de prononcer le comte Czernin, ministre qommun des affaires étrangères austro-hongrois, aurait pu fournir un nouvel argument au Président Wilson pour justifier sa demande de déclarer la guerre à l'Autriche-Hon-grie. (Entretemps, le Président a signé la déclaration de guerre approuvée par la Chambre et le Sénat.) Ce discours n'est, en effet, qu'une réaffirmation des visées impérialistes et annexionnistes du "fidèle second" de l'Allemagne. Le ministre dit, entre autres, que "notre but est de conclure une paix respectant la liberté, l'indépendance et l'intégrité de l'Autriche-Hongrie; nous ne cherchons aucun agrandissement territorial par la force, ni aucune contrainte économique; nous demandons seulement des garanties efficaces pour notre développement futur; des acoords tendant à une réduction graduelle, simultanée et mutuelle des armements ; la liberté des mers, l'arbitrage obligatoire." Comme on voit, le comte se rencontre, sur plusieurs points, avec les déclarations émanant d'hommes d'Etat appartenant au groupe des Alliés, et notamment avec oertains paragraphes de la note-programme du Président Wilson. Mais ce n'est là qu'un trompe-l'œil, comme le démontrent les explications fournies par le ministre au sujet du statut futur de la Pologne et, des Etats balkanique®."Pendant la durée de la guerre," dit le comte Czernin, " l'Etat polonais ne peut être complètement indépendant, mais après la conclusion de la paix, la Pologne sera en mesure de se prononcer elle-même sur son avenir politique." Or, étant donné ses sympathies et ses intérêts, le cours poli tique qu'elle adoptera ne nous semble pas douteux." "La Bulgarie, victorieuse partout, occupe," dit-il, "des territoires qui, historiquement et éthnographiquement, lui appartiennent. ' ' L'Empire turc sera "rénové"; "la Serbie, trop grande en comparaison de ses aspirations légitimes," sera—il le laisse entendre—réduite à sa plus simple expression de même que le Monténégro; de l'Albanie il attend qu'elle s'appuie dorénavant sur l'épaule de la monarchie dualiste; la Roumanie, "traîtresse à la cause des Puissances Centrales," devra dégorger la Dobroudja. bulgare, "occupée sans opposition à la suite d'une invasion sans gloire." Quant à l'Italie, "son acte de trahison lui coûtera l'écroulement de ses rêves irrédentistes et impérialistes," et les territoires fertiles que lAutrfthe-Hongrie ocoupe, "constitueront un gage de prix lors des négociations de paix." Seule la Grèce, "perdue par un patriote égaré," trouve grâce devant le comte, qui déclare que "les sympathies de tous les honnêtes gens lui sont acquises !" Tel est le programme, revu et corrigé depuis octobre, que nous soumet le directeur responsable de la politique étrangère de la monarchie des Habsbourg. Gonflé d'orgueil à la suite des événements o f de Russie et d'Italie, le comte nous prévient charitablement-que si une paix par consentement mutuel, sur ces bases, n'est pas conclue, les Puissances Centrales nous l'imposeront par la force des armés! Nous ignorons si les peuples austro- W 9 •• ■■ hongrois, affamés et exténués, fatigués de la tutelle militaire prussienne, ratifieront ce langage, mais ce que nous savons, c'est que des élucubrations de ce genre ne peuvent que prolonger la guerre. Nos ennemis ont certes des raisons de se réjouir. L'éclipsé russe leur assure, momentanément, un avantage sérieux et leur permet d'envisager avec sérénité une guerre sur un seul front. Mais ils semblent oublier qu'au point de vue militaire "rien de décisif n'est fait jusqu'à présent," que nous aussi nous tenons des gages précieux (les colonies allemandes) et que l'avenir économique des Puissances Centrales est entre nos mains. Comme, d'autre part, les Alliés disposent de ressources illimitées comparativement à celles de leurs adversaires, ils sont en mesure d'envisager, avec une confiance absolue, l'avenir, car il leur suffit de tenir bon pour amener les Puissances Centrales à composition. Nous verrons bien si les peuples allemand et austro-hongrois suivront, jusqu'au bout, leurs dirigeants qui ont en vue leurs intérêts de caste bien plus que les intérêts des populations dont ils dirigent les destinées. La paix sera ce que les peuples souverains voudront qu'elle soit: durable parce que basée sur la justice, ou précaire parce qu'inspirée par l'iniquité. Il n'y a pas d'autre milieu. Les nouvelles dés différents fronts peuvent se résumer en quelques lignes. Légère avance britannique dans le secteur de Cambrai (La Vacquerie); violent combat d'artillerie sur la Scar-pe; double attaque allemande repoussée au nord de Verdun; nouveau succès autrichien dans le secteur des Sept Communes, et occupation britannique de Hebron, au sud de Jérusalem. Les Autrichiens disent que leurs troupes ont pris d'assaut Sisemol et que le total des prisonniers s'élève maintenant à 15,000. La situation reste sérieuse, car le feld-maréchal von Hoetzendorff ne vise rien moins qu'à tourner les lignes défensives italiennes de la vallée de la Brenta et à faire irruption dans la plaine, à l'arrière de la ligne de la Piave. L'occupation d'Hebron rend plus précaire la position des Turcs à Jérusalem et fortifie sérieusement la ligne britannique. Les dernières nouvelles du front russe nous apprennent que l'armée roumaine a été obligée, à son corps défendant, de participer à l'armistice russe, mais nos alliés s'abstiennent de toute fraternisation, et le gouvernement de Jassy déclare qu'il n'agira en toutes circonstances qu'en accord complet avec les Alliés. Quant aux négociations de paix, elles ont été suspendues pour une semaine, afin, comme l'annonce M. Trotsky dans une note circulaire aux gouvernements alliés, d'informer les peuples et gouvernements de l'Entente de l'existence de ces négociations et de leur but. La suspension des pourparlers répond également, croit-on, au désir de l'Allemagne, qui voudrait gagner du temps afin que l'Assemblée Constituante russe puisse se prononoer. Ajoutons que les Léninistes menacent maintenant d'annuler les emprunts russes contractés à l'étranger, ce qui équivaudrait à proclamer la faillite de la Russie. LA GUERRE EUROPEENNE SUR LE FRONT OCCIDENTAL LA BATAILLE I)U CAMBRESIS Succès irlandais à La Vacquerie Londres, vendredi, 9 h. 40 du matin. — L'action d'infanterie sur le front de Cambrai s'est confiné, la nuit dernière, à des rencontres de patrouilles, dans lesquelles nous avons fait des prisonniers,,tk * * Londres, vendredi, 9 H. 31 du soir.— Une heureuse opération locale a .été exé cutée par nous, ce matin à l'aube, au nord de La Vacquerie. Les tranchées ennemies constituant notre objectif ont été capturées par des troupes de l'Uls-ter et une amélioration considérable a été effectuée à notre ligne à ce point. * * * L'artillerie ennemie a montré une activité croissante sur les deux rives de la Scarpe. La nuit dernière, nos patrouilles ont attaqué avec succès des détachements de travailleurs ennemis au sud-est d'Ypres. Au nord-est d'Ypres, un raid ennemi a été repoussé» Nous avons infligé des pertes à l'ennemi et fait des prisonniers au cours de cette rencontre. * * * Le communiqué de Berlin annonce qu'il y a eu d'importants combats entre Graincourt et Marcoing, au cours des-! quels les positions allemandes ont été améliorées, que la ^rme de L« Justice a été prise d'assaut et que Marcoing a été évacué par les troupes britanniques. ; DEVANT VERDUN Deux attaques repoussés ' Le communiqué français de vendredi 5 après-midi signale que sur la rive droite de la Meuse, après un violent bombar-5 dement, l'ennemi a tenté en vain par ' deux fois d'atteindre les lignes fran-^ çaises dans la direction de Bezonvaux 3 et de Beaumont. 3 Dans la direction de la tranchée de Calonne (au sud-ouest des Eparges) des 1 patrouilles françaises ont fait des pri-3 sonniers. ' Le communiqué du soir signale que l'activité de l'artillerie a été considérable dans la région de Maison de Champagne et sur la rive droite de la Meuse; " 2,000,000 d'Américains pour l'Europe -Le département de la guerre de - Washington prévoit l'envoi de deux - millions d'hommes sur le front occidental.Le premier vol d'aéroplane militaire - américain sur un appareil Liberty (mo-i teur) provenant des stocks nouvelle-3 ment construits, a eu lieu. Par faveur - spéciale, un officier britannique a été autorisé a y prendre place comme ob- - servateur. Ce dernier s'est déclaré en-} tièrement satisfait des résultats obte- - nus à tous les points de vue. Une mission américaine sur le front - bggfi La Croix-Rouge des Etats-Unis a } envoyé une mission dirigée par le major . Murphy. Une section spéciale, où se ' dévouent le major Bicknell et le commandant John Van Schaick, de Wash-ington, s'occupent exclusivement des Belges. Van Schaick, au cours d'une 5 visite au front belge avec le Consul des Etats-Unis au Havre, M. John Ball-Osborne, a exprimé son admiration ^ pour le travail accompli et pour les mé-(. thodes d'organisation employées. SUR LE FRONT MERIDIONAL La résistance italienne Rome, vendredi. — La bataille continue sans interruption sur le plateau d'A-siago. Dans la nuit du 5 au 6 décembre et hier matin, le repli de nos troupes du ^ saillant de Melette sur l'arrière-ligne de défense a été exécuté sous la protection > de l'artillerie, qui a arrêté l'avance des ^ masses ennemies'. ■ Un> détachement ennemi, tentant de , descendre dans la vallée de la Frenzela, a été refoulé en désordre par le feu de nos mitrailleuses. Dans l'après-midi, après la plus violente préparation d'artillerie, s'étendant 1 du nord de la vallée du Bouchi jusqu'au mont Kaberlaba, l'ennemi a tenté de ^ percer notre ligne au sud de Gallio, à l'aide de forces importantes. La tentative ennemie a échoué grâce à la bra-a voure de la 4e brigade de Bersaglieri (14e et 20e régiments), qui s'opposant à l'avance ennemie sur le mont Sisemol et soutenant pendant 12 heures une lutte l ardente, j>ermit à notre ligne de se réta-l blir régulièrement à ce point. Après six tentatives repoussées par nos contre-atta-^ ques, l'ennemi ayant subi des pertes sévères, dût arrêter son avanoe sur le • mont Sisemol. En dehors de l'activité d'artillerie habituelle, plus marquée à certains points, il n'y a pas eu de combats. * * * 1 Le communiqué de Vienne prétend t que les troupes autrichiennes ont brisé la résistance italienne sur le mont Sise-" mol et y ont fait plus de 1,000 prison-1 niers, portant, affirme-t-il, le nombre total des prisonniers capturés depuis le 4 décembre à l'est d'Asiago à 15,000 . hommes. EN PALESTINE Prise d'Hebron Le War Office annonce que le général Allenby a occupé Hébron. i Hébron, ou cité d'Abraham, est une i ville de Palestine située à 30 kilomètres au sud de Jerusalem. On sait que les troupes du général Allenby attaquent aussi Jérusalem par le nord. OPERATIONS AERIENNES LES "AS" BELGES Mort de l'aviateur Pierre Braun Le 29 novembre, le sous-lieutenant belge De Neeff, patrouillant à l'est de Dixmude à 4,200 mètres de hauteur, aperçut sous lui à 2,000 mètres trois appareils allemands. De Neeff attaqua aussitôt l'un d'eux et l'abattit à la cinquième reprise. Les deux autres appareils allemands attaquent De Neeff, dont la mitrailleuse s'enraye, le for-çaht à rentrer. L'aviation belge vient de perdre un de ses meilleurs pilotes de chasse, Pierre Braun, fils d'Auguste Braun, avocat à la Cour de Cassation et neveu du sénateur Alexandre Braun et du député Emile Braun. Pierre Braun, âgé de 20 ans, volait depuis trois ans. Il était le Benjamin de son escadrille, où tous l'adoraient et admiraient son courage à toute'épreuve. Mercredi, il partit en patrouille; une panne l'obligea de descendre. La machine réparée, Pierre Braun repartit. .L'appareil encore, à une faible hauteur, s'abattit soudain dans la mer à 200 ou 300 mètres de la côte ; des barques se hâtèrent. Le frère de l'aviateur s'était précipité un des premiers. Les recherches furent infructueuses. LES ETATS-UNIS DECLARENT LA GUERRE A L'AUTRICHE On mande de Washington à la date du 7 décembre, qu'après un court débat, le 'sénat aittérieatn a adopté ce jour-une résolution déclarant la guerre à l'Autriche-Hongrie. Le Sénat a émis un vote unanime, 74 sénateurs prenant part au scrutin. La Chambre des Représentants a également adopté, par 363 voix contre 1, une résolution en faveur de la déclaration de guerre à l'Autriche-Hongrie. La déclaration deviendra effective cette nuit. M. London est le membre du Congrès qui ait émis un vote négatif. Afin de gagner du temps, la Chambre avait adopté le texte même de la motion du Sénat. Une dépêche ultérieure annonce que le Président Wilson a signé la déclaration de guerre à l'Autriche-Hongrie. NOTRE COLONIE La production du cuivre au Congo Les informations publiées dans la presse spéciale disent que la production de cuivre de 1'"Union minière" (Congo belge) s'élèvera, en 1917, à 28,000 tonnes. Ce beau résultat sera notablement dépassé en 1918, car grâce au développement donné aux installations, on espère obtenir une production de 40,000 tonnes. Trois mines congolaises sont, pour le moment, en exploitation: 1'"Etoile du Congo," "Kambove," et "Likasi." L'assistance prêtée par le gouvernement britannique a permis d'accélérer considérablement l'exploitation. Grâce à cette aide, de nouvelles locomotives circulent et le transport du métal et du charbon des "Wankie Collieries" devient de plus en plus aisé. En ce moment, 7,000 ouvriers noirs et 450 blancs sont occupés aux mines et à la fonderie. NOS INTERNES CIVILS EN ALLEMAGNE Grâce à la bienveillante intervention du Roi d'Espagne, le compromis suivant a été conclu. Le gouvernement belge rapatriera tous les civils allemands évacués de l'Est-Africain et actuellement internés en France. Le gouvernement allemand libérera toutes les femmes et les enfants belges internés dans les camps allemands et qui ne subirent aucune condamnation individuelle pour les délits de droit commun ou qui, ayant été condamnés, achèvent de purger leurs peines. Les Belges libérés auront la faculté de retourner en Belgique occupée ou de gagner la Suisse et îa France. Le gouvernement allemand libérera les personnalités coloniales belges arrêtées en représailles. Après cet échange les mêmes gouverne ments discuteront un arrangement général sur la libération d'autres catégories d'internés civils. En exécution du présent compromis un premier convoi d'une soixantaine d'Allemands arrivera à Genève le 7 décembre. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Korniloff a rejoint Kaledin Un télégramme de Pétrograd daté du 6 décembre dit que le général Korniloff a rejoint le général Kaledin. UN DESASTRE AU CANADA Terrible explosion à Halifax Le port canadien d'Halifax a été en partie détruit par l'explosion d'un navire chargé de munitions; le reste de la ville est en feu; tout Halifax est menacé de destruction. Le navire chargé de munitions entra en collision par suite d'une erreur de signaux, avec le steamer "Imo" (5,043 tonnes) du Belgian Relief, qui sortait du port. Une grande quantité de benzine se trouvait à bord du navire de munitions; la benzine prit feu par suite de la collision et quelque temps après une explosion formidable se produisit. Celle-ci fut entendue à 83 kilomètres en mer. Les communications directes avec la ville sont impossibles par suite de la destruction des lignes télégraphiques. Il est difficile d'évaluer le nombre des morts; les uns parlent de 500, les autres de 5,000. On cite des effets extraordinaires de l'explosion. Des chariots ont été projetés à plus de 3 kilomètres de distance; des carreaux ont été cassés à 97 kilomètres du lieu de l'explosion; un télégraphiste a été tué à son pupitre à 6 kilomètres de là. Halifax", capitale de la province de Nova Scotia, était l'une des villes les plus riches et les plus importants du Canada. C'était un port magnifique, formidablement fortifié, et elle constituait une importante station charbonnière pour la flotte britannique. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE Un télégramme de Berlin signale que la société'germano-irlandaise, qui compte actuellement 300 membres, a tenu sa pré-mière réunion lundi, à l'Hôtel Adlon. L'assistance comprenait des représentants des autorités impériales, des membres du Reichstag et le nationaliste irlandais Dr Chatterton Hill, qui est signalé comme étant "l'âme de la société" en question. Parlant de la oommunauté des intérêts germano-irlandais, le prof. Ed. Meger, de l'Université de Berlin, a dit que "durant la guerre l'Irlande s'était montrée la vraie alliée de l'Allemagne, non les armes en mains, mais par sa résistance passive, qui a causé d'énormes difficultés aux britanniques!" En terminant il a exprimé le vœu que le jour de la liberté brillerait bientôt aussi pour l'Irlande. GRECE — Aucun payement n'a encore été fait au roi Constantin depuis son abdication, quoique à cette époque le gouvernement grec, sur la recommandation de M. Jdnnart, au nom de l'Entente, eut pris des dispositions pour verser à l'ex-roi une annuité de Fr. 500,000. Le motif du délai est d'une part qu'on n'a pu décider encore si cette somme est à déduire de la liste civile du roi Alexandre ou doit être à charge du Budget annuel; d'autre part, on estime dans les cercles officiels grecs que l'ex-roi devrait promettre formellement de s'abstenir de tenter de reprendre le pouvoir. Jusqu'ici il continue à servir les intérêts de l'Allemagne au détriment de la Grèce. -— De l'emprunt grec fait par l'Entente, il a été décidé d'allouer, en dehors des sommes destinées à l'armée, Fr. 100,000,000 auk besoins économiques du pays et une somme égale à la construction des routes. SUISSE — Suivant le "Volksreoht," le Conseil Fédéral suisse essaie d'acheter-plusieurs bateaux allemands internés en Amérique. Les démarches faites pour obtenir des bateaux espagnols ont été abandonnés, les seuls bâtiments offerts étant vieux et sans valeur.

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