L'indépendance belge

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21 september 1918
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s.n. 1918, 21 September. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3j39020d23/
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39e année L' INDÉPENDANCE NO 223 CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUIVEERO 1 CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE. ..... 6 CENTS iDMINISTRATION ET REDACTION : BUBËAD A PARIS : fUÛOB HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4 11, PLACE DE LA BOURSE TÉLÉPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 SAMEDI 21 SEPTEMBRE 1918 En vente à Londres à 3 h. le vendredi 20 septembre (3 MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS ■{ 6 MOIS. 17 SHILLINGS Il AN. 32 SHILLINGS La situation La guerre Vendredi midi. Les dernières informations qui nous sont parvenues du front britannique confirment pleinement nos prévisions, lorsque nous constations, ici même, que les armées ennemies étaient condamnées désormais à une guerre défensive. En effet, le général Ludendorff a tenté de se libérer de l'assujettissement où il se trouve réduit depuis le 18 juillet dernier en exécutant une offensive en force en face de Cambrai. Cette manœuvre de-rlenchée après un succès local à Mœu-vres, débuta mercredi à cinq heures de l'après-midi par un bombardement formidable qui ne tarda pas à bouleverser ,es avants-postes britanniques et les communications téléphoniques qui les reliaient avec les positions principales de nos alliés. La lutte d'infanterie qui suint cette avalanche de mitraille fut. une des plus violentes qui se déroula pendant cette guerre. Elle couvrit un front de plus de 48 kilomètres et après les alternatives habituelles en des opérations d'une telle importance, elle se termina'' par une défaite sanglante de l'ennemi. Le but de Ludendorff, ainsi que nous le disions plus haut, était, à toute év idence, de s'assurer une victoire capable de lui endre l'initiative et de la développer :omme au beau temps où disposant de troupes nombreuses et ayant la foi dans le succès, il développait en une ruée les moindres de ses avantages momentanés. L'offensive allemande doublait l'attaque de sir D. Haig lancée le même jour su.' le front entre Gouzeaucourt et Saint-Quentin, entre Lempirp et le bois de Gauche^ pour s'étendre en suite vers le nord, jusqu'à un point au sud-est d'In-chy-en-Artois. L'adversaire porta constamment tout le poids de ses efforts dans le nord, alors que nos alliés consacraient leurs forces à enfoncer les lignes ennemies vers le sud. Les seuls succès initiaux obtenus par l'adversaire le furent dans le bois de Gauche, qui fut évacué par les troupes britanniques, mais recapturé par la suite, et au nord de Moeuvres, où l'avance des hordes teutonnes fut également annulée rapidement par une réaction déterminée. Des combats violents se développèrent encore a l'est d'Epehy, mais sans résultat, si bien que sur leur front d'attaque les Allemands ne réussirent à s'assurer le moindre résultat, ayant sacrifié en vain leurs plus précieuses réserves. Suivant les prisonniers capturés 65,000 hommes participaient à la manœuvre allemande. Au sud de Gouzeaucourt les opérations :les troisième et quatrième armées britanniques se sont poursuivies avec succès. Les divisions du général Byng ont réa-" lise des progrès au nord de Pontru, atteignant les positions avancées de la ligne Hindenburg dans ce secteur. Des positions analogues ont été capturées par les Australiens au nord de ce secteur sur toute l'étendue de leur front; sur la gauche australienne d'autres unités bri-:anniques se sont emparées de Lempire ît y ont repoussé une puissante contre-attaque ennemie. Dans leurs attaques sur le front de Saint-Quentin à Gouzeaucourt nos alliés ont capturé jusqu'à pré-sènt plus de 10.000 prisonniers, ainsi que 50 canons, et l'action continue dans des ;ônditions satisfaisantes. De leur côté les troupes françaises ont également continué leur avance dans la région de Saint-Quentin, emportant Con-tescourt et Castres et poussant leur ligne jusqu'aux confins de Benay, au sud de ces deux villages. Sur les plateaux entre l'Ailette et l'Aisne, l'ennemi a encore lancé une série de contre-attaques déterminées à l'ouest , de Jouy, sans faire la moindre impression. Les divisions du général Mangin ont, en effet, brisé toutes les tentatives allemandes, leur enlevant également une centaine de prisonniers. Au nord de l'Aisne l'activité de l'artillerie a été considérable et les troupes franco-américai-nes ont fait échouer une réaction ennemie dans la direction de la ferme Moisy, tout en infligeant des pertes sévères aux assaillants. Sur le front de la Vesle, une attaque allemande, livret au nord-est de Courlandon, a été arrêtée avant d'avoir pu atteindre les lignes alliées. Le long du fiouveau front américain les Allemands fortifient d'arrache-pied' leur ligne de défense, pendant que les troupes du général Pershing réparent les tranchées qu'elles ont conquises et con struisent de nouveaux ouvrages defen-'sjfs à l'arrière de celles-ci. Dans leur retraite de Saint-MLhiel, les Allemands ne purent utiliser que deux routes, l'une d'elles étant bientôt coupée par nos alliés, forçant l'adversaire à faire son recul sur la seule route de Saint-Benoit Woel. Congestionnée par les troupes, les transports et les canons ennemis, cette route fut soudainement attaquée par 150 aviateurs américains qui firent pleuvoir des bombes et des balles sur l'ennemi, qui bientôt fut pris de panique. Cette déroute permit à nos alliés de faire un butin formidable et valut aux Germains des pertes sans nombre en hommes. Sur le reste du front occidental, à signaler l'échec de coups de main ennemis en Champagne, sur Les Chambrett-es (au nord-est de Verdun), sur 'les Hauts de Meuse et dans les Vosges. Dans son communiqué d'hier Berlin annonce que les troupes allemandes ont repris les tranchées restées aux mains des Belges, lors de l'attaque livrée par nos troupes le 9 septembre dernier, au nord-est de Bixschoote, et que 136 de i}os braves ont été faits prisonniers. Nous pensons que cette action se rapporte à l'engagement signalé dans le bulletin de notre G.Q.G. à la date de 19-Suivant cette version, que nous avons de bonnes raisons de croire être la vraie, ° / • • des détachements ennemis, renforces par un bataillon de troupes de choc, parvinrent, après une violente préparation d'artillerie, à occuper momentanément des positions belges dans le voisinage de Kippe (au nord-est de Bixschoote). Toutefois, une vigoureuse contre-attaque exécutée par notre infanterie ne tarda pas à en rejeter l'adversaire et à permettre h no-< spldats de .&'y rétablir solidement, infligeant aux Teutons des pertes très sensibles, tout en capturant une trentaine de prisonniers, ainsi que des mitrailleuses. Une attaque allemande sur un de nos avant-postes dans la zone de Nieuport fut également repoussée par nos soldats. En Italie l'ennemi a renouvelé par trois fois ses attaques dans la région du Mont Grappa, sans parvenir à s'assurer le moindre succès. De leur côté, les troupes italiennes ont exécuté de nombreuses reconnaissances dans les positions aus-tro-hongroises, notamment des deux côtés de la Brenta, sur le plateau d'Asiago et au sud du Col Capril, ramenant 130 prisonniers de ces diverses expéditions. Dans les Balkans, les troupes serbes, en coopération avec des unités françaises, grecques et yougo-îlaves, ont considérablement étendu leurs gains et les divisions bulgares et allemandes se retirent en désordre sur la Tchernaj-poursuivies de près par nos alliés. La cavalerie serbe a poussé ses patrouilles jusqu'à Poloshko, à 32 kilomètres de la ligne originale, tandis que d'autres détachements montés serbes se sont approchés de Prilep, base dont les Bulgares dans l'est sont entièrement coupés. Dans la région du lac Doiran les troupes britanniques et grecques ont également déclenché un mouvement offensif et ont pris pied dans les premières positions ennemies, après avoir maîtrisé une résistance désespérée. De ce côté, une avance de nos troupes menacerait rapidement la Bulgarie, dont une invasion ne tarderait pas à provoquer de grosses difficultés .politiques dans ce pays. En Russie la situation ne s'éclaircit pas. Au point de vue militaire, si notre action se développe favorablement sur les fronts de la côte mourmane et d'Ark-hangel, la position des Tchéco-Slovaqùes en Russie orientale s'assombrit de jour en jour davantage. En plus de Kazan, nos alliés ont perdu Yolsk et Simbirsk. Les Bolshévistes sont assistés par importants contingents allemands. On confirme qu'une puissante armée germanique se concentre au sud de la Volga, dans le but probable d'empêcher la jonction des forces du générai Alexeieff opérant dans la v allée du Don, avec les Tchèques. D'autre part, on annonce que le faible contingent britannique qui avait traversé la mer Caspienne pour assister les Arméniens à Bakou, a été forcé de se retirer, les Arméniens leur ayant fait défaut au moment ou les combats prirent un caractère'sérieux. Ce mouvement n'a pas, c'est évident, une importance capitale. mais il' n'en est oas moins plein de conséquences, étant donné la valeur que présente Bakou pour nos ennemis, tant au point de vue militaire qu'économique. La politique Le rédacteur politique du Temps," confirmant les fameuses offres de paix présentées à la Belgique, que nous avons fait connaître mardi, lève le voile cjfii recouvrait la provenance de ces inacceptables et incroyables propositions- Elles ont été remises à potre ministre à Berne par le comte Toerring. Pour ceux qui sont au courant, l'indélicatesse du choix de cet ambassadeur démontre bien, une fois de plus, la grossière psychologie de la diplomatie allemande. Aujourd'hui l'Agence Reuter nous apporte la très nette et très ferme déclaration du ministère des affaires étrangères de Belgique : " Le gouvernement belge a reçu, par une source indirecte, des communications qui jettent la lumière sur lesMnten-tions de l'Allemagne à l'égard de la Belgique. Ces communications ont été transmises de Berne au ministère des affaires étrangères de Belgique, qui les a immédiatement portées à la connaissance des gouvernements alliés. Le- gouvernement belge n'a reçu directement aucune proposition formelle du gouvernement impérial. D'après les communications transmises, l'intention de l'Allemagne serait d'inviter la Belgique à s'engager à trouver une solution à la question des langues conformément à la politique impériale allemande, demandant en sorte à la Belgique d'abdiquer son droit absolu de souveraineté pour la solution d'un des problèmes de son organisation politique intérieure, selon la volonté librement exprimée et les intérêts du peuple belge. L'Allemagne exigerait également une complète amnistie pour les citoyens bel-gas-coupables devoir favorisé les plans dcl'ennemi, et imposerait ainsi au gouvernement'belge un acte de soumission. L'Allemagne insisterait pour le maintien après la guerre des traités commerciaux en vigueur antérieurement, et cette mesure, à la suite de la destruction de l'industrie belge par l'envahisseur, assurerait la mainmise économique de l'Allemagne sur le pays. De plus, la théorie du gage n'est pas abandonnée. L'Allemagne- insisterait pour lier le sort de la Belgique à celui de la solution de la question coloniale. Finalement, il n'est pas fait allusion à l'obligation qui incombe à l'Allemagne de réparer complètement les dégâts causés injustement à sa victime. L'Allemagne se serait donc enrichie par le pillage de la Belgique, dont la ruine serait complète. Il faut remarquer que les déclarations publiées dans la presse sont incorrectes sur les deux points suivants. Contrairement à ce qui a été publié, les communications reçues par le gouvernement belge ne mentionnaient ni une suspension éventuelle des hostilités entre la Belgique et l'Allemagne ni l'évacuation du territoire belge. Les conditions énumérées ci-dessus rendent obscures et annihilent toutes les déclarations ayant paru reconnaître l'indépendance de la Belgique. Elles ne peuvent être prises comme base d'aucune discussion sérieuse. Le gouvernement belge a exposé son programme dans sa note au Pape, le 24 décembre 1917, publié en janvier dernier, .et, comme le savent tous les gouvernements alliés, est fermement décidé à le maintenir dans toute son entièreté. OPERATIONS NAVALES Zeebrugge et le canal de Bruges "Des réfugiés des environs de Zeebrugge affirment que les Allemands n'ayant pas réussi à faire sauter les navires coulés par la flotte britannique à l'entrée du canal de Bruges, essaient maintenant de draguer le sable, afin que les navires s'enfoncent davantage et laissent le passage libre. D'après le récit de deux Boches qui se sont échappée de Belgique il y a une quinzaine, les navires dans le canal se sont déjà enfoncés suffisamment pour permettre aux sous-marins de passer à marée haute. Navire de guerre britannique coulé L'Amirauté annonce qu'un steamer armé britannique a été torpillé et coulé le 12 courant par un sous-marin allemand ; 8 officiers et 50 hommes sont manquants, présumés novés»- OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Du Quartier-général : Le 18 septembre: 4 appareils «ennemis abattus et.trois désemparés ; 4 appareils britanniques manquants1; 16 ton'iaes de bombes lancées pendant la journéeset la nuit suivante. Deux aéroplanes allemands sont à ajouter aux tableaux des jours-précédents, ils ont été abattus, de la terre, le 16 et le 17 septembre. La propagande alliée Trois mille mark -d'amende-ou un an de prison ou les deux peines cumulées, telle est la menace- dont les conseils de guerre feront une réalité, si Je dernier ordre du major von Bliicber, commandant l'étape de Grand, n'est pas respecté par les Belges. Cet ordre viseJes proclamations et feuilles volantes répandues sur toute la surface du territoire occupé par le® avions belges et alliés. Des informations en grand'nombre, les portraits des souverains et d'autres illustrations, sont apportés par la voie des airs. On imagine, sans peine, l'avidité avec laquelle les habitants*s'emparent de ces publications, les lisent, >en colportent le contenu. Mais l'occupant n'entend point qu'un écrit non censure passe sous les yeux des victimes de sa dure oppression. De là, l'ordre de von Bliicher, en vertu duquel quiconque n'aura pas rapporté, à la plus prochaine Kommandantur, dès leur arrivée sur le soi, les numéros du "Courrier de l'Air" ou de toute autre publication tombée du ciel, sera traîné devant "sa" justice. Le majo-r n'a pas dit, heureusement pour les ramasseurs de papiers tombés de là-haut, qu'il est interdit de les lire avant de -les rapporter. Il s'est dit, probablement, que la solution de ce problème-là était aussi introuvable <jue celle de la quadrature du cercle. CONFERENCE DES TRAVAILLEURS INTER-ALUES La Conférence des Travailleurs et Socialistes inter-alliés a discuté hier la question de la Note autrichienne et celle de l'intervention alliée en Russie. Sur la première question la résolution suivante a été adoptée : "'La Conférence a accordé toute son attention à la Note que le gouvernement austro-hongrois a adressé à chacun des belligérents. "En proposant à ces derniers une conférence secrète pour la discussion des possibilités de paix, le gouvernement austro-hongrois souhaite évidemment donner une apparence de satisfaction au désir de paix des peuples et de rejeter sur les gouvernements de l'Entente la responsabilité pour la continuation de la r- . ' -, guerre. "Le fait qu'on ne sait pas encore <i l'initiative de cette offensive de paix vient de l'Autriche seule, ou si elle émane conjointement des deux Puissances centrales paraît indiquer que la proposition autrichienne a été dictée plus par la volonté de fortifier la cohésion intérieure de la monarchie dualiste que par le désir de coopérer effectivement à mettre fin au conflit mondial. "La conférence estime que les gouvernements alliés prendraient une lourde et dangereuse responsabilité en adoptant une politique purement négative. "Les gouvernements alliés, en réponse, devraient faire établir clairement leurs vues par une déclaration publique et collective de leurs buts et de leurs intentions. Ils devraient souscrire aux quatorze points formulés par le Président Wilson, adoptant ainsi une politique claire et modérée pouvant être opposée à la politique dictée uniquement par les changements de la carte de guerre; et, finalement, ils devraient interroger leurs adversaires en ce qui concerne leurs buts de guerre généraux et particuliers qui n'ont pamais été définis, imposant ainsi à la classe ouvrière la responsabilité de choisir, entre les solutions proposées. "Le gouvernement des Etats-Unis h déjà pu rejeter la proposition d|i gouvernement autrichien en faisant observer que, ayant clairement et publiquement formulé ses propres buts, il ne croyait pas utile de'reproduire ces mêmes déclarations au cours d'une conférence secrète."C'est en définissant ieurs propres buts, conjointement avec les Etats-Unis, avec la même précision et la même clarté que les gouvernements alliés donneront aux travailleurs du monde la conviction qu'ils sont résolus à continuer la lutte non dans le but de combattre l'agression des monarchies centrales en entreprenant à leur tour une guerre de conquête, mais dans la seule intention d'établir sur des fondations immuables, une paix qui sera juste et durable et en conformité a\ec les aspirations de la démocratie internationale."M. Gompers a déclaré que les délégués américains étaient hostiles à toute critique relative à l'action des gouvernements alliés en ce qui concerne la note autrichienne, mais que, étant donné que le comité avait unanimement adopté cette résolution, il lui accordait son vote. Sur la question de l'intervention des Alliés en Russie aucune décision n'est intervenue. Il y a eu une vive discussion entre ceux qui croient que l'intervention pourrait servir les intérêts de la réaction et ceùx qui pensent que cette iriterven- . tion la servira fatalement. La discussion a été marquée par un v igoureux discours de M. Kerensky, l'ancien premier ministre russe, justifiant pleinement l'action des Alliés. II a décrit les efforts qui ont été faits par l'Union pour la Régénération de la Russie pour libérer le peuple russe de la tyrannie bolshé-viste.. Tout en mettant les gouvernement'-: alliés en garde contre les difficultés de leur mission, il a^établi clairement qu'ils avaient agi à la demande directe de la démocratie combattante de la Russie. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — Le commandant d'armée à Stutt-i gart a publié un ordre requérant les servantes de s'enrôler pour service obligatoire militaire. Seules celles qui produiront un certificat médical les déclarant inaptes à un travail extérieur, seront exemptées du service. GRANDE-BRETAGNE — Une compagnie minière et une firme de négociants en charbon de Liverpoêl ont été condamnées à un total de £2,846 en amende -et frais de justice pour avoir vendu et .offert de vendre du charbon à des prix supérieurs au prix fixé par le gouvernement. ITALIE — M. Nitti, mj.nistre des finances, dans une déclaration faite au correspondant du "Times" à Rome, a dit que les pertes italiennes en morts et en estropiés permanents, s'élèvent certainement à 1,350,000 hommes. RUSSIE — Le "Vorwaerts" publie une information disant qu'un professeur finlandais s'est rendu en Allemagne pour apprendre la langue nationale au prince Frédéric Charles qui a accepté de monter sur le trône de Finlande. Le nouveau souverain doit apprendre le Finlandais eii quatre ou six semaines ! Peut-être n'en saura-t-il prononcer que quelques phrases protocolaires, mais' c'est là plus qu'il n'en faut pour son règne qui ne sera guère moins éphénjere que celui du prince de Wied sur le trône d'Albanie. DERNIERE HEURE Le communiqué britannique Vendredi, 10 h. 45 matin. Hier, vers midi, les troupes anglaises ont attaqué dans le secteur de Lempire-Epéhy, en dépit d'un feu violent de l'artillerie lourde et des mitrailleuses ennemies. Des progrès importants ont été réalisés sur une profondeur d'environ deux kilomètres au delà de la ligne qui avait été antérieurement atteinte par nous dans ces parages. Le point fortifié connu sous le nom de ferme de Malassise, a été capturé après une lutte obstinée, ainsi qu'un certain nombre de petits postes dans des bois et des endroits solidement organisés, faisant partie de notre ancien système défensif. Dans 4a partie septentrionale du front de bataille nos troupes ont attaqué et recapturé Mœuvres, la nuit dernière. Ici aussi la résistance ennemie a été obstinée et le combat continue toujours. Quelques prisonniers ont été capturés par nous dans des engagements locaux, dans d'autres parties du front de bataille, ainsi qu'au nord-ouest de Hul-luch. Au nord de Lens un raid ennemi a été repousse»

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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