L'indépendance belge

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s.n. 1918, 11 Juli. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/db7vm43t3g/
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L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE 1 . ROYAUME-UNI: I PENNY LE NUMERO | CONTINENT . . 15 CENTIMES HOLLANDE 6 CENTS administration ET REDACTION : BUREAU A PARIS: JEUDI 11 JUILLET 1918 (3 MOIS. 9 SHILLINGS rUDOR house tudor st.. E.G. 4 Jl. PLACE DE LA BOURSE , ABONNEMENTS- 6 MOIS. 17 SHILLINGS téléphone: oity 3960 tél.: 311-57 et 23S-75 En vente à Londres à 3 h. le mercredi 10 juillet Il AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Mercredi, midi. Les troupes du général Pétain viennent Ht, remporter un nouveau succès sur le rout de la dernière offensive, entre Mon't-' didier et l'Oise. Mardi matin, à 3 11. 30, elles ont pénétré, précédées de chars d'as saut-, dans les lignes ennemies à l'ouest d'Antheuil, sur une étendue de près de quatre kilomètres, emportant les fermes de la Porte et des Loges et réalisant une avance atteignant, en certains points, prêt I de deux kilomètres. Une contre-attaque 1 ennemie lancée sur la ferme des Loges fut repoussée et nos alliés- maintinrent tous leurs gains, après avoir infligé des pertes sanglantes à l'adversaire et lui avoir fait 530 prisonniers, dont 14 officiers, et pris une trentaine de mitrailleuses.Au sud de l'Aisne, l'ennemi a tenté te réagir, d'abord en déclenchant un bombardement intensif iur 1g*rfouyèfll^ oositions françaises,, enstfeke <m lançât dans la région de la ferîlïB^âwwha-vigny, une violente contre-attaque qui [ échoua sous le feu précis des merveilleux "75." Malgré leurs efforts, les Allemands n'oyt pas réussi à marquer le moindre progrès, tandis que nos alliés ont encore-| étendu leurs gains, portant le nombre t des prisonniers capturés dans cette région 1 à 370 officiers et soldats. Eu Champagne, les troupes françaises ont exécuté d'heureux coups de "main et ont ramené plusieurs prisonniers des 1 tranchées ennemies dans le «ecteur des Marquises (au sud-est de Reims) et dans la direction de la Butte de Souain. L'activité de l'artillerie a été plutôt rive en plusieurs points du front et spécialement au nord et à l'ouest de Château-Thierry, entre autres à là Côte 204. De leur côté, les troupes britanniques ont effectué un raid des plus heureux à l'est d'Arras, faisant elles aussi un certain nombre de prisonniers. Les batteries allemandes ont ouvert par intermittence un feu violent sur les positions capturées récemment par les Australiens au sud de la Somme, mais l'ennemi n'a pa-s déclenché jusqu'à présent la moindre contre-attaque d'infanterie de ce côté. Sur te front belge il n'y a rien signaler en dehors d'un bombardement sur une de nos ambulances à La' Panne par des aviateur^ ennemis. Plus de 50 bombes furent jetées dans le vdisinage .immédiat de cet établissement sanitaire, nettement remarquable par la Croix Rouge marquée sur son faite; l'uue d'elle est tombée sur une villa dépendant de l'hôpital, tuant 30 jeunes filles et en blessant une quarantaine d'autres dont 24 sont mortes depuis de leurs blessures. Ce nouvel outrage à toutes les lois de la guerre et de l'humanité- peut être considéré en Allemagne comme un brillant fait d'armes, mais il n'en constitue pas moins un crime horrible qui crie vengeance. La pitié pour les femmes et les enfants n'existe pas pour le.-Allemands, c'est à leurs y^ux une faiblesse ridicule, et toute leur littérature de guerre est inspirée par la plus révoltante des cruautés. Nous en arrivons ainsi à faire violence à nos propres sentiments et à les suivre dans les voies sanglantes qu'ils ont ouvertes en appelant des représailles qui leur fassent payer œil pour œii, dent pour dent, tous les crimes qu'ils ont commis et qu'ils continuent à commettre cyniquement. Sur le front méridional l'activité com-battive s'est bornée" à des duels d'artillerie.et à des rencontres de patrouilles. Une attaque ennemie sur le mont Cor-none a été rapidement enrayée et repoussée avec pertes pour les assaillants. En Albanie, nos Alliés ont poursuivi ' leurs succès. Sur leur aile gauche, après une préparation d'artillerie à laquelle des monitors de la flotte britannique prirent une large part, l'infanterie italienne s'est élancée de la Vogusa inférieure et a emporté après une lutte des plus âpres, les hauteurs entre Levani et le monastère de Pagani, pendant que' la cavalerie italienne, passant entre les versants occidentaux de la chaîne des montagnes Malakastra et la mer, attaquait audacieusement l'arrière ennemi et détruisait les ponts sur les rivières Semeni et Metali. La ville de Fieri, à environ 32 kilomètres de Valona, fut prise d'assaut. Au centre, les positions puissamment organisées et obstinément défendues par l'ennemi, furent également occupées par l'infanterie italienne qui enleva avec le même élan les hauteurs de Cafa Devris au confluent de 1* Tomorica et du Devoli. Le nombre des prisonniers iaits par les italien^ s'élève jusqu'à présent à plus de 1,300 officiers et soldats, et le butin capturé comprend des canons, des mitrailleuses^ des aéroplanes et une quantité considérable d'autre matériel de guerre qui n'a pas encore pu être complètement inventorié.Sur l'aile droite, dans la région entre 11 Tomorica et le Devoli, les Français ont complété leurs succès en enlevant, après des combats sévères sur la crête qui s'étend entre Cafa Becit et Mali Gjar-per, faisant 130 prisonniers. Sur le reste du front macédonien, l'infanterie et l'artillerie ennemies montrent une activité considérable, particulièrement dans la boucle de la Tcherna, où, par cinq fois, les colonnes d'assaut bulgares, ont tenté de pénétrer dans les lignes -.Hiées. Chaque fois elles ont été arrêtées et complètement refoulées en subissant des pertes sanglantes. Les aviateurs britanniques ont été très occupés ces jours-ci sur tout le front des Balkans, exécutant des bombardements très efficaces sur de nombreux points à l'arrière des lignes ennemies et un communiqué turc signale que le 7 juin cinq avions alliés ont fait une attaque sur Con-stantinople, sur laquelle plusieurs bombes ont été jetées. En Russie,- la situation est loin de s'éclaircir. La révolution continue à sévir à Moscou, où les socialistes semblent, malgré les communiqués des Soviets télégraphiés via Berlin, tenir solidement contre les Gardes Rouges. Une dépêche de Moscou affirme cependant que les socialistes révolutionnaires sont bombardés dans leur quartier-général et que samedi dernier ils auraient envoyé un parlementaire aux autorités maximalistes jx>ur demander à se rendre sans conditions ! Une ? 'tye communication dit que le gouvernement a demandé que les assassins du comte Mirbach lui soient livrés oomme otages, ce qui a été immédiatement refusé.Quoiqu'en disent les Bolshévistes, le "coup d'état" socialiste ne paraît donc pas être maitrisé. La tranquilité ne règne pas davantage dans les autres gouvernements de la république des Soviets, et l'on signalç que d3 violents combats se développent dans la région du Don. A Omsk les Gardes Rouges auraient l'avantage, par contre les Cosaques offriraient une résistance opiniâtre en de nombreux autres points. TJn télégramme de Berlin nous apprend d'autre part que Bakou serait assiégé par des paysans armés. Bakou est occupé par les Bolshévistes,et les paysans de la nouvelle "République d'Azer-baijan" seraient aidés par des .troupes turques pour délivrer leur capitale. En Sibérie la situation a subi de grandes modifications. La contre-révolution puissamment secondée par les Tchéco-Slovaques s'étend à toute la Sibérie occidentale, et les Bolshévistes se sont retirés à l'est d'Irkutsk; un grand nombre d'entre eux se sont même échappés en Mongolie, ce qui semble indiquer que les Maximalistes espèrent médiocrement pouvoir briser la contre-révolution en Sibérie Orientale. Ici aussi les Tchéco-Slovaques ont beaucoup contribué au succès des Sibériens loyalistes. L'ordre étant rétabli à Vladivostok, les troupes du général Diterichs marchent vers Nikolaievsk, afin d'occuper cette ville pour établir un contrôle sur la jonction des voies ferrées de la Mandchou-rie et de l'Amour, et permettre ainsi l'envoi de renforts au colonel Semenof. * * * Un arrangement est intervenu entre la Hollande et la Grande-Bretagne pour permettre au groupe de navires hollandais de se rendre aux Indes. La Grande-Bretagne a maintenu son droit de visite et- de contrôle des navires hollandais et a a imposé les conditions suivantes : Une liste des hommes à bord doit être communiquée aux autorités anglaises; Le gouvernement hollandais doit donner la garantie qu'il n'y aura pas de marchandises embarquées provenant directement ou indirectement de source ennemie ; Enfin les bateaux hollandais ne pourront emporter ni passagers civils, ni postes, ni correspondances; La Grande-Bretagne aurait le droit d'arrêter les navires hollandais pour les soumettre à une inspection, ou bien elle pourrait procéder à cette vérification en les amenant dans un port anglais, mais, par courtoisie, les autorités britanniques . ont déclaré qu'elles se contenteraient des assurances formelles ci-dessus exposées, étant entendu toutefois que ce précédent faisait exception et ne pourrait être invoqué plus tard. Les élections générales en Hollande ont été faites, pour la première fois, sous l'empire de la nouvelle loi électorale, c'est-à-dire du suffrage universel. Elles ont abouti à la défaite des partis neutres et du parti libéral divisé. Le parti catholique gagne au minimum 5 sièges — il en aura donc' 30. Les socialistes gagnent 7 sièges. Les libéraux, qui étaient 22, ne seront plus que 15. Les autres partis conservateurs et anti-révolutionnaires conservent leurs positions. Une femme, la citoyenne Suze Groenewey, a été élue à Amsterdam. Il n'y aura pas de majorité dans la nouvelle Chambre, de sorte que la situation du ministère sèra sans doute confiée à une personnalité'en dehors du Parlement, et l'on cite le nom de M. Heems-kerke, qui fut déjà, il y a plusieurs années, chef de cabinet. •> * * De Berlin on annonce, officieusement, la retraite du secrétaire d'Etat von Kuhl-mann, qui serait remplacé par'l'amiral von Hintze, actuellement ambassadeur à Christiania et auparavant à, Pékin. Il faut attendre la confirmation de cette nouvelle et le changement de politique qu'elle indiquerait. SUR LE FRONT OCCIDENTAL La valeur des soldats américains "Nous tuons ou sommes tués," telle est une phrase attribuée à des Américains capturés, comme caractérisant leur excellent moral, par le lieutenant von., qui est, apparemment, l'officier allemand chargé d'examiner les prisonniers dins une des divisions allemandes qui oiit fait face aux Américains lors des com-hats du bois de Be •"■»>. Tout son r i.n-pOTt sûr les prisonniers américains n'est qu'une éloge inconscient; il dit que la division américaine doit être considérée oomme excellents, les hommes des troupes d'assaut étant pleines de confiance, d'un beau physique, et d'un trè'* bon moral.—"Times." Dans l'armée allemande D'après des déclarations de prisonniers, il n'y a pas de diminution dans l'épidémie d'influenza dans l'armée allô-mande, où on l'appelle la '"Fièvre des Flandres." Qu'elle ait ou nom eu pour effet d'empêcher des opérations en grand, il est certain qu'elle a rendu certaines batteries et certains petites unités temporairement inutilisables. Ure autre épidémie qu'il n'est pas mauvais de noter, sans y attacher trop d'impor tance cependant, c'est une épidémie d'indiscipline qui semble avoir éclaté; cela résulte de deux ordres d'armé» adressés par le général von der Marwitz à la seconde armée, le 7 et le 12 juin. Dans le premier on trouve la phrase: "La discipline est sérieusement ébranlée." Dans le second il est dit: "Les cas de soldats refusant d'exécuter les ordres augmentent dans une proportion alarmante."—"Times." SUR LE FRONT MACEDONIEN Désertions bulgares Les désertions bulgares se font plus fréquente^ sur le front bulgare en Ma-cédoinè, malgré les peines infligées aux familles des déserteurs, auxquelles non seulement on supprime toute allocation, mais dont on confisque les biens et qu'on déports. En janyièr, il y eut 54 désertions ; en février 30 ; en mars 39 ; en avril 59 ; en mai 170 et en juin 210. Les déserteurs déclarent que les conditions de la vie en Bulgarie sont insupportables, que l'insubordination augmente dans l'armée, diverses unités ayant récemment refusé d'exécuter l'ordre d'attaquer. Nombre de soldats qui lie désiraient pas déserter vers les lignes ennemies, ont profité de congés pour se cacher dans les montagnes. OPÉRATIONS AÉRIENNES Attaques contre un sous«marin L'Amirauté britannique annonce: Un sous-marin britannique patrouillant au large de la côte est de l'Angleterre, a été attaqué dans l'après-midi du 6 juillet par cinq hydroplanes'ennemis, qui firent usage de bombes et de mitrailleuses. Un officier et cinq hommes ont été tués. Le sous-marin lui-même n'a subi que de très légers dommages et a i été remorqué au port par un autre sous- i marin. j L'activité britannique ; Le 9 juillet: Nuages bas et orages. '' Activité ennemie faible. Sept appareils 1 allemands détruits et six forcés à descen- 3 dre désemparés ; quatre appareils britanniques manquants. Dix-neuf tonnes 1 de bombes lancées, principalement sur ' les embranchements de chemin de fer à Roulers, Tournai et Wàvrin (nord-est de La Bassée), et sur des dépôts de munitions à Warneton et Bac S'aint-Maur.— Quartier-général, Du 4 au 7, attaques avec bombes sur , les docks d'Ostendc et de Bruges, sur Zeebrugge. A Ostende l'entrée du port, la poudrière, des entrepôts et des hangars le long du bassin de chasse ont été atteints. A Bruges des touches directes ont été observées sur un abri à sous-marins, le chemin de fer et des navires ; marchands. Une de nos expéditions de 1 bombardement fyt attaquée par 16 appa- 1 reils ennemis, sur lesquels trois furent détruits et trois forcés à descendre désemparés, sans que nous perdions un seul appareil. Trois hydroplanes britannique attaqués par «sept appareils ennemis ont livré un combat qui a. duré 55 minutes, détruit deux de leurs adversaires, et, quoique endommagés, ont pu rentrer sans encombre.—Amirauté. Le 8 juillet, bombes lancées sur un aérodrome ennemi atteignant les abris et hangars. Dans la nuit du 8 au 9, nouvelles attaques avec de bons résultais contre des aérodromes ennemis, deux hangars étant mis en feu. Trains et réflecteurs attaqués d'une faible altitude. —Force indépendante en France. Sur le front-balkanique les aviateurs britanniques ont abattu en juin huit ao-pareils ennemis et en ont désemparé i cinq autres, ne perdant eux-mêmes qu'un appareil. LES EVENEMENTS EN RUSSIE L'état de siège à Moscou On mande de Berlin à Bâle que la loi martiale a été proclamée à Moscou. Le télégraphe et le téléphone ont été occupés dans la soirée de samedi par les'socialistes révolutionnaires de gauche, mais ont été repris depuis par les maximalistes. Les ouvriers ont refusé de chômer ainsi qu'ils y avaient été invités par les révolutionnaires. Parmi les chefs de la révolution se trouve Spiridovna; ceux-ci admettent que le comte Mirbach a été .assassiné par des membres de la section terroriste de leur parti, avec leur approbation, dans le but de provoquer l'annulation du traité de Brest-Litovsk. On apprend à Moscou que la révolution aurait également éclaté à Pétrogra-d. L'or roumain Le journal du gouvernement, roumain à Bucarest dit que sur les conseils de Berlin le dit gouvernement se propose de placer le stock d'or roumain, actuellement dans les caves du Kremlin, à Moscou, et protégé par les diplomates de l'Entente, sous la protection de l'ambassadeur allemand à Moscou. On ne pouvait le confier à de meilleures mains ! La réorganisation en Sibérie Le journal "Asahi" de Tokio apprend de Vladivostok que le nouveau gouvernement provisoire de Sibérie établi dans cette ville a l'intention de convoquer une assemblée constituante et de rétablir l'ordre et le droit dans tout le pays. Le drapeau adopté par le gouvernement consiste en deux bandes: Tune blanche, l'autre verte; la première représente la neige couvrant les vastes plaines, la seconde la verdure des forêts immenses. Le programme du gouvernement provisoire comprend la libération de la Sibérie du joug bolshéviste ; l'abstention, si possible, d'une intervention étrangère; le suffrage universel ; la création de conseils provinciaux et de bureaux de travail ; la distribution de terres parmi les paysans qui ne disposent pas de champs efc le contrôle de l'activité économique. La Sibérie sera ainsi le premier Etat démocratique dans l'histoire de la Russie et, on l'espère, T avant-coureur de la reconstitution de la Grande Russie. Inspiré par de tels principes, le nouveau gouvernement continuera à combattre les Puissances Centrales. La population est unanime à appuyer le nouveau régime. D'autres informations de Vladivostok disent que la majorité des bolshévistes ont quitté cette ville dans le but de s'op-l poser à l'avance du muovement contre- VI AIN. A'J BH.lljJ_lilNOrB •évolutionnaire et l'opportunité a été sai-lie par les Tchèques, sous les ordres du général Diterichs, de devenir les maîtres le la place et de foroer les Bolshévistes i permettre le libre passage vers Test de nilliers de Tchèques maintenus en divers îoints sur le Transsibérien. Un faible contingent de marins britan-liques a été débarqué à Vladivostok, où les foroes plus importantes d'un croiseur chinois ont également pris terre. Le commandant du corps japonais a averti les belligérants qu'ils devaient s'abstenir de combattre dans la zone neutre. Dans le ;ombat du 30 juin, les Tchèques ont eu ■rois tués et quelques blessés. Les Bolshé-ristes ont perdu 159 tués et 40 d'entre îux ont été faits prisonniers. L'intervention japonaise Le Dr (Takahaslii, professeur de droit international, a écrit dans la revue 'Taikwan" de Tokio un article intéressant au sujet de l'intervention japonaise m Sibérie. Il dit notamment qu'il est du ievoiV du Japon de sauver la Russie, car e Japon, ayant battu la Russie il y a dix ans, est en partie responsable de sa faiblesse dans la présente guerre. Le Dr Takahashi est le plus en vue de? professeurs d'Université qui ont puissam- ' ment défendu l'idée d'une intervention plus active dans la grande guerre. Eli développant sa thèse, il déclare que leg hommes d'Etat et les publicistes qui ne voient pas le danger imminent de la situation présente ignorent les effets étendus de l'influence allemande en Europe. AUTOUR de la GUERRE «4P- BELGIQUE — Suivant des informations de la fiontière hollando-belge, des déserteurs disent que le typhus a été apporté dans lo nord de la Flandre par des soldats allemands-.atteints de cette fièvre et que cîe nombreux civils en souffrent, notamment à Moerbeke.—"Times." ETATS-UNIS — Une centaine de personnes ont été buées dans une collision entre deux trains de voyageurs qui suivaient une direction opposée. Il y a de plus 80 blessés. GRANDE-BRETAGNE — Le projet de loi prolongeant de six mois la durée du parlement britannique actuel, a été adopté hier en seconde lecture.— M. J. R. Clynes, député travailliste, qui avait collaboré très activement avec lord Rhondda au contrôle de l'alimentation, ' vient d'être nommé "Food Controller." — La grève des ouvriers d'aéroplanes, commencée le 26 juin, n'est pas encore terminée. Elle a pour origine le renvoi d'un délégué d'atelier qui pendant les heures de travail a oonviqtié un meeting d'ouvriers, alors qu'un avertissement avait été donné auparavant que des meetings de ce genre devaient se tenir en dehors de ces heures. Les représentants officiels des travailleurs sont adversaires de cette grève, mais sont sans action sur les hommes. Le ministre des munit-ions a, publié une déclaration à ce sujet. MAROC — Les dernières nouvelles du Maroc montrent que les colonnes mobiles françaises ont obtenu un grand succès au nord de Taza. Plus de 300 rebelles ont été tués, y compris 4 Allemands. Abdul Ma-lek et l'Allemand Bartels, qui commandait le contingent allemand, ont pris la fuite avec quelques cavaliers vers la zone espagnole, où ils espèrent organiser de nouvelles foroes et obtenir de nouveau des armes et des munitions. DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Mercredi, 10 h. 35 matin. Une recrudescence de l'activité de l'artillerie ennemie la nuit dernière, à Test de Villers-Bretonneux, fut suivie d'attaques .locales qui furent repoussées. De bonne heure ce matin l'artillerie et les mitrailleuses ennemies 1 déployèrent une activité considérable depuis les environs de Villers-Bretonneux jusqu'à l'An-jre. Un détachement ennemi tentant uu raid hier après-midi au sudide Bucquoy fut repoussé. Au cours de la nuit nous ivons avancé notre ligne sur Une courte distance paç une opération locale couronnée de succès dans le voisinage de Mef-ris et avons capturé plusieurs prisonniers gge année •mm No W&

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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