L'indépendance belge

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04 oktober 1916
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s.n. 1916, 04 Oktober. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/g15t728g5b/
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CTène année. No 235 L' INDEPENDANCE ROYAUIVÏE-UWI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 6 CENTS) administration et redaction : bureau a paris : iudor hc use. tudor st.. london. e.c. u- place de la bourse. TELEPHONE: CITY 3960. TEL EPH,: { 2 38-75. °* MERCREDI 4 OCTOBRE 1916. En vsnte à Londres à 3 h. le mardi 3 octobre. A (j mo.s. 9 shillings.1) abonnements :\ 6 mois. 17 shillings. [■ conservation par le progres, il an. 32 shillings. ) LA SITUATION. Mardi, midi. SCl j] semble en êtrp du " grand succès " austro-allemand en Transylvanie coanme de la "victoire décisive " du maréchal . von Mackensen dans la Dobroudja : à l'examiner de près on s'aperçoit qu'il "t s'agit simplement d'un revers local dénué de toute importance stratégique. La bande de solitaires, traquée par les £ ,d< Alliés, lance encore de temps à autre Ï88 quelque coup de boutoir dont id y a lieu de se garer mais solitaires et marcassins —-, ne sont plus de force à rompre le cordon 5 I des chasseurs qui se rétrécit autour d'eux E, I un Peu P'us tous les jours. Les Roumains, qui sont pour le quart es I -l'heure l'objet de l'attention particu-t, I Hère de nos ennemis communs, ne sont a I nullement déconcertés par les retours —'I offensifs de leurs adversaires. Tout en rétablissant leurs lignes dans le secteur d'Hermannstadt et des passes, ils progressent dans le nord de la Transylvanie, attaquent sur toute la ligne de Qssa la Dobroudja et, "last, not least," passent le Danube et esquissent une attaque de flanc contre l'armée von Macken-I.W. sen immobilisée sur la ligne de Rasova-32 Tuzla. *"* Voilà des symptômes qui cadrent mal avec les vantardises de Berlin, de Vienne 6 et de Sofia, et Constantin 4e Méditeur doit se livrer en ce moment à d'étranges méditations sur la valeur des affirmations HE de son impérial beau-frère, i Le passage du Danube, dont Moltke — .lisait qu'il ne pourrait se faire sans le —■ sacrifice de 50,000 hommes, semble avoir, pour autant que nous puissions en juger à l'heure actuelle, bénéficié de la J*1' surprise, facteur capital de tout mouve- ment offensif. 8=1 Les laconiques communiqués de Bu-pr. carest se bornent à signaler le passage j]*m de troupes "entre Roustchouk et Tutra- a« 1 j communiqué de Berlin nous ap-1—>H| orend que "l'ennemi a pris pied sur la rive droite du Danube" et celui âe Sofia, ~ ' un peu plus explicite, complète ses ren-arg<- geignements en annonçant que "plu-*55"' sieurs bataillons" ennemis ont franchi ït J. le fleuve près de Riatova (à proximité uom ja ligne-frontière de la Dobroudja), ajoutant que "des mesures ont été ande . , , ■,» m 15 prises pour attaquer et chasser 1 gnnemi. de5 Ainsi l'aveu est fait. Le grand Mac-_28 iensen, le fameux enfonceur de lignes, s'est laissé surprendre par la vigilance i adt. du général Averescu, qui nous fait l'ef-51^ fet d'être passé maître dans l'art de la "édu- parade et de la riposte. Si l'attaque qu'il 'mljj vient de prononcer n'est pas une feinte, rTon elle peut changer de tout au tout l'aspect l29d' de la campagne balkanique. Le gros des rgeS; armées germano-turco-bulgares est soli-ester dement accroché à la Dobroudja, en Ma-^s' cédoine et en Transylvanie, et-il ne doit —fily( pas y avoir beaucoup de disponibilités asa. pour défendre la ligne du Danube. Etant ^7 donné la grande difficulté d'effectuer un débarquement suir la rive droite (bul-?yp'« gare) du Danube qui surplombe la rive lr fi roumaine, la défense des points se prêtant tant ® un débarquement est chose rela-231. tivement facile et pour s'être laissés ainsi surprendre nos ennemis doivent acl vraiment manquer d'hommes pour gar-istal- der la frontière danubienne. Cela n'a rien qui doive nous étonner ^ j car, engagés dans des combats violents — au nord, au sud et à l'ouest, nos ennemis soient leurs divisions fondre rapidement, r<?, « et les Turcs (en Arménie) annoncent car-976 ' rément à leurs troupes et à la population M à la situation, les Puissances Centrales n'étant plus à même de leur envoyer des secours ! Or, ce n'est pas du front macédonien que nos ennemis peuvent retiter des troupes. Les progrès des armées alliées le leur interdisent. Les Serbes, notamment, s'acharnent contre le Bulgare détesté qui, dans la région des Monts Maglena, a été complètement battu par nos vaillants Alliés. Ceux-ci ont enlevé les dernières positions bulgares du Mont Kaimaktchalan el de la côte 2368, capturant des canons et obligeant l'ennemi à battre précipitamment en retraite. Sofia reconnaît que les troupes bulgares, "pour éviter des pertes inutiles," se sont retirées sur lies principales positions dans la vallée de la Mogilenitza. Il y a lieu de faire remarquer que les indomptables soldats serbes ont pris depuis leur entrée en campagne sur le front macédonien un total de 40 canons, et qu'ils ont, avec l'appui des troupes frainco-anglo-russo-italiennes, infligé des pertes cruelles à un ennemi qui ne dispose, pour ainsi dire, d'aucune réserve. Les Russes, de leur côté, ne sont pas disposés à permettre au maréchal Hin-denburg de recourir à nouveau, même dans une mesure restreinte, au fameux jeu de navette qui a valu tant de succès, jadis, à nos ennemis. Le général Broussi-loff signale de violents engagements er Galicie, sur la ligne de la Zîota-Lipa el de la Narajowka, et le général Lechitsk} a pu augmenter de 1,600 le nombre des prisonniers faits dans ce secteur. Plus ai nord, dans la région de Brody, les Aile rnands, au cours d'une contre-offensive ont réussi à reprendre _une position ai nord de la Grabovka (affluent du Sereth que les Russes leur avaient enlevée l'avant-veille. Vienne parle d'un tota de 2,300 prisonniers faits au cours de cette opération, mais il est prudent de n'accepter que sous réserves les affirmations de nos ennemis qui, de plus er plus, tendent à exagérer leurs moindres succès. Les nouvelles du front de Picardie son1 toujours excellentes, mais la pluie gêne considérablement les opérations. Les Allemands ont profité de ce répil pour déclanoher quelques contre-attaque; locales tant contre le front britannique que contre les lignes françaises, mais leur succès a été médioene. Au nord de Courcelette, nos amis an glais ont dû abandonner une partie de h tranchée Regina et n'ont pu empêchei l'ennemi de se réinstaller dans quelques maisons isolées d'Eauexmrt l'Abbaye mais au sud-ouest de Gueudecourt et £ l'est et au nord de Courcelette, ils on; amélioré leurs positons. Les Français ont repoussé facilement une petite attaque allemande au sud de Vermandovillers et ont fait des progrès à l'est de Bouchavesnes. Le général Joffre, dans un ordre di jour adressé aux anmées du nord, les félicite "des résultats hautement satisfaisants de l'offensive ininterrompue de; trois derniers mois, dont la continuation avec la collaboration de nos vaillant; Alliés, leur assurera une part glorieuse dans la victoire décisive." Du front belge on continue de signale! une grande activité d'artillerie dans le district de Dixmude et dans les secteur; de Steenstraete et Boesinghe, et du frorn belgo-africain nous arrivent d'intéres sants détails sur il'importance du suceè-remporté par la colonne Tombeur î DU DÉVELOPPEMENT DE NOS RELATIONS ECONOMIQUES. Réflexions d'un négociant exportateur. Conditions à réaliser. J'ai lu avec un intérêt croissant l'arti-i c|e paru dans 1'"Indépendance" et in-i- titulé "Comment développer les Rela- hons économiques de la Belgique." Beaucoup d'articles ont paru dans ces 'nt à derniers temps dans les journaux belges Ion" SUr ^es questions économiques qui inté-127. ressent notre pays, mais aucun, à mon ~I»<T av's, sauf celui de M. Wauters, n'avait té i> envsagé le côté vraiment pratique de la tX gestion. La Belgique vit <l'ex portât ion ; 271 _ ainsi, en produits métallurgiques elle ex-"nei i P°rte les quatre cinquièmes environ de n"r<« 83 Production. • 56 Quelles sont les conditions que nous 'B"" v.ons réaliser après la guerre pour nous maintenir dans nos relations d'outre-mer 35 '1 pour lutter victorieusement sur les Warohés d'exportation? ishfî | .-'le se résument, à mon avis, comme : Si- siut ; Un enseignement plus pratique dan: les instituts de commerce. Perfectionnement dans l'outillage de; usines. Amélioration des moyens de transpor par terre. Achat par l'Etat d'un nombre suffisan de wagons. Création d'une marine marchande. Création de banques belges dans les prjjcipaux pays qui consomment les pro duits que nous pouvons fabriquer oi que nous fabriquons. Développement des musées commerciaux tant en Belgique que et surtoul dans nos consulats. Consuls de carrière et ne>n plus de consuls commerçants. Enseignement plus pratique. En parlant d'un enseignement plus pratique dans les instituts de commerce, je vise à établir un trait d'union entre les cours dits : de bureau et de géographie commerciale. Comme le dit très bien M. Wauters, un élève, en sortant de l'institut, connaît beaucoup de théorie ; il est dans le même cas que le sous-lieutenant à la sortie de l'Ecole militaire, ou l'ingénieur à la sortie de l'Université; il possède la théorie, il lui reste à acquérir la pratique et l'expérience.Il serait possible de mieux armer dans ■ ce sens l'élève de l'institut : il suffirait de créer entre les cours de bureau et le , cours de géographie commerciale, le . cours d'exportatie>n. Dans ce cours, l'élève apprendrait à connaître les différents produits industriels, les fers, les aciers en barres, les cornières, les tés, les poutrelles, les tôles, les tôles galvanisées, les fcuillards, les verres à vitres, les glaces, les pointes de Paris, les différents genres de clous, les ciments, etc. Il connaîtrait suffisamment ces articles pour en faire le commerce; il en appren-elrait les classificatk>ns, les extras de dimensions, les spécifications, types pour 1 les différents pays acheteurs, les conditions de bottelage de marques, etc., exigées par les différents pays d'outre-mer. ' Le même cours lui enseignerait les façons de vendre à l'étranger, tout ce ' qui a trait aux connaissements de mer, les crédits usuels élans les différents pays, et en général les droits et devoirs des acheteurs f.o.b. port belge; ainsi que les droits et devoirs des fabricants fournissant f.o.b. port belge. Les questions de mise à bord sont très complexes, et il y aurait un immense àvantage à ce qu'un elève, à la sortie de l'institut, fût documenté là-dessus. Les assurances maritimes jouent un rôle non moins important. Le même cours pourrait en même v temps développer tant les questions de certificats el'origine que la question des traites remises aux banques à l'escompte ou à l'encaissement. Les élèves connaîtraient le prix approximatif demandé par . les banques, etc., etc. ; bref, enseigner pratiquement aux élèves la façon d'acheter, la façon de vendre, de se faire payer, de connaître en général les droits et obligations du commerçant ou de l'exportateur, en un mot, pouvoir à son entrée dans un bureau rendre des services immédiats, et pouvoir rapidement faire le commerce pour son compte. Les prix de revient. Dans la lutte économique qui va mar-. quer pour tous les pays européens la re-. prise de l'activité commerciale, il nous faut, nous Belges, à mon avis, autre chose pour réussir que- la protection de barrières économiques; nous devons être aussi forts en prix de revient que nos concurrents, et pour y arriver, nos grandes usines doivent perfectionner toujours davantage leurs moyens de fabrication, nous devexis pousser â la surproduction, au moyen de primes pour les ouvriers par exemple, tel que cela se pratiquait dans certaines usines avant la guerre. Nous devons demander à d'Etat de diminuer le prix de transport à la tonne par kilomètre. Nous devons nous efforcer de dimi-| nuer dans le$_ ports les frais de déchargement, camionnages et mises à bord. . Nous devons nous efforcer d'obtenir de nos banquiers plus de facilités d'escompte et surtout plus de crédit. Nous devons amener nos capitalistes et nos populations à souscrire et à créer des compagnies de navigation. Nous aurons alors obtenu: Augmentation de l'effet utile de notre main-d'œuvre et partant augmentation de notre production. Diminution du prix de revient. ' Produits susceptibles d'être exportés à bas prix comparativement à celui de la concurrence. Or nous avons tous les moyens nécessaires'autour de nous pour y arriver: une population ouvrière d'élite, des capitaux im,portants, et en attendant notre ; marine nationale une flotte immense de navires amis qui visitent régulièrement ; le port d'Anvers. Questions à envisager. Personne n'ignore que chaque année, à l'époque des betteraves, par exemple, il y a en Belgique pénurie considérable de wagons, et que œtte situation en-; trave les expéditions de produits destinés à l'exportation, empêche les fabricants de livrer aux époques convenues, créant ainsi un préjudice grave au commerce extérieur. Il faudrait remédier de toute urgence à cette situation après la guerre, en demandant à l'Etat d'acheter un nombre de wagons largement suffisant aux transports pendant toute l'année.La création d'une marine marchande, outre les avantages directs qu'elle donnera aux exportations et aux importa tions, haussera considérablement notr prestige vis-à-vis des pays acheteurs. La question des banques est égale ment eles plus importantes ; nous de vons avoir à l'étranger des banques be! ges puissantes pour le recouvrement d nos traites, et pour le financement de grandes affaires métallurgiques qui ma! heureusement avant la guerre prenaien le chemin de nos concurrents, qui enle vaient les affaires sur place, protégé non seulement par leurs diplomates, mai par leurs propres organismes financier établis sur place. Les musées commerciaux jouent u grand rôle dans le commerce avec l'ex térieur. Nous devrions avoir dans tou nos consulats un musée le plus compk possible de ce genre, où les acheteurs ir digènes trouveraient les catalogues d tous nos fabricants, les albums de no e grandes usines, des collections d'échantillons, etc. Ces musées de consultation - devraient être tenus bien à jour et des - consuls non-commerçants devraient etre - à la disposition des ache\eurs de la place e pour leur donner tous renseignements s nécessaires, et les aider à nouer des rela- - tions avec les fabricants de Belgique, t Ces consuls évidemment devraient, avant - d'exercer leurs fonctions, faire un stage s dans un bureau d'exportation belge, afin s de connaître le plus possible les articles s pour lesquels il devraient documenter plus tard les acheteurs. il Si je me suis permis d'exposer suc- . cinctement quelques idées, c'est que j'y s ai été amené par votre article susnommé, t qui ouvre la voie à des discussions pra- . tiques pour le plus grand bien de nos e prexluits et de notre patrie, s UN EXPORTATEUR BELGE. FORMONS des VOYAGEURS de COMMERCE POUR L'ÉTRANGER. Idée à répandre. En lisant l'article "Pour l'avenir économique de la Belgique" de M. l'ingénieur L. Schietaert, j'estime qu'il est nécessaire de compléter les moyens préconisés par votre collaborateur par un organisme qui fonctionne admirablement en Allemagne et Hollande et qui donne des résultats merveilleux. "La formation de voyageurs de commerce pour l'étranger." Cette idée n'est pas nouvelle. Elle t été développée dans son temps au syndicat des Voyageurs, Employés, Négociants et Patrons à Bruxelles, dans une des nombreuses conférences qui ont été données par M. Félix Damman, ancien conseiller communal d'Anderlecht, Cu-reghem et de Saint-Josse ten Noode, président de la Mutuelle nationale des-Voyageurs de Commerce. Les premières bases de oet organisme étaient déjà jetées en Belgique par le Syndicat des V.E.N.P. lors de la déclaration de guerre. Avec la compétence et l'activité du promoteur, nous aurions certainement vu cet organisme rendre de réels services à notre commerce d'exportations. Malheureusement, dans la situation actuelle et l'apôtre de cette heureuse idée se trouvant en exil, tout aura été arrêté. Je me rappelle encore en résumé les moyens préconisés. Ceux-ci étaient très simples et très pratiques. Une société à former. Il s'agissait de former une société de fabricants, de manufacturiers qui moyennant une cotisation et avec le concours du syndicat des V.E.N.P. éventuellement subsidié par le gouvernement, b-- auraient groupé des éléments sérieux pour augmenter la vente de leurs produits à J'étrangef, à l'instar de la Société "Het Buitenland" en Hollande. Des candidats capables devaient Être envoyés à l'étranger pour y apprendre les langues nécessaires dans les pays où ils devaient opérer plus tard. Après avoir acquis la connaissance nécessaire de la langue, les candidats seraient revenus en Belgique pour se mettre au courant des divers articles dans les usines des sociétaires désireux de faire de l'exportation dans les pays où les candidats se proposaient de s'installer.Au bout de quelque temps les candidats devaient avoir ainsi acquis quelques connaissances sérieuses d'une multitude d'articles. Le syndicat devait faire des avances d'argent aux candidats pendant leur séjour à l'étranger pour apprendre la langue, si ceux-ci n'y trouvaient pas un emploi ; de même pour leurs frais de voyagé, pour leurs frais de séjour et de représentation pendant la première année. Au bout de la deuxième année, les candidats devaient amortir la dette contractée envers la société. Il était en effet à présumer que l'agent choisi, étant un homme actif, capable, connaissant les articles, ainsi que la langue du pays, ses affaires devaient prospérer au bout d'une année. Le conférencier nous édifia par des chiffres authentiques et prouva que l'organisme qu'il préconisait pouvait rendre un bien immense à l'avenir économique de la Belgique, à son commerce d'exportation ainsi qu'à nos représentants nationaux de commerce. V., AGENT COMMERCIAL. LETTRE DE RUSSIE. (De notre correspondant.) Un incident parlementaire. Il y a eu dernièrement un grand émoi dans les sphères parlementaires de Pé-trograd, à la suite des révélations faites par le journal de Moscou "Outro Ros-sii" au sujet d'une entrevue qu'aurait eue à Stockholm le président de la délégation parlementaire_russe, M. Protopo-poff, avec l'ambassadeur d'Allemagne en Suède, von Lucius. Cette nouvelle lancée par le journal moscovite impressionna si vivement l'opinion publique que le président de la Douma, M. Rodzianko, crut nécessaire de convoquer les chefs de tous les partis de la Douma, devant lesquels M. Protopopoff fut invité à s'expliquer. A l'issue de cette réunion, M. Rodzianko adressa au député Boulbli-koff une lettre, rendue publique, et dans laquelle étaient exposés le "cas Protopopoff" et les explications, fournies par le vice^présielent de la Douma. Voici cette lettre : Excellentes explications. Dans votre lettre du 16 juillet dernier vous attiriez mon attention sur un article du journal "Outro Rossii" où il était dit qu'un des membres de la délégation parlementaire russe, "ayant un rapport direct avec le bureau de la Chambre," lors de son passage à Stockholm, avait entamé des pourparlers avec l'ambassadeur d'Allemagne en Suède, von Lucius, au sujet d'une paix possible avec l'Allemagne. Vous ajoutiez qu'en qj-ç sen ce de telles informations vous estimiez nécessaire de réunir les députés présents à Pétroo-rad en une conférence privée afin d'entendre la personne qui avait cru pouvoir entrer en relations avec le représentant d'une Puissance ennemie. Par la présente, je vous fais savoir que cette conférence a eu lieu. M. A. Proto- popoff, vice-président de la Douma, qui était, comme vous savez, la personne visée dans d'article du journal, exposa devant de nombreux députés de toutes les factions ce qui se passa à Stockholm. A. D. Protopopoff et le comte Olsou-fiev, membre du conseil de l'Empire, rencontrèrent chez une de leurs connaissances, un certain M. B... appartenant à la légation d'Allemagne. En présence du comte Olsoufiev, des maîtres de la maison et de quelques invités suédois, une conversation . s'engagea entre M. B... et A. Protopopoff; mais celui-ci ne fit guère qu'écouter, se contentant d'apporter quelques rectifications aux souvenirs historiques de son interlocuteur. Ce que dit M. B... vous pourrez l'apprendre de moi quand vous le désirerez, car ces déclarations ne doivent pas recevoir de publicité. En général, ces déclarations n'étaient qu'une nouvelle tentative d'ébranler l'union solide comme un roc des Alliés. Il est superflu de vous dire comment elles furent accueillies par A. Protopopoff. 11 peut arriver qu'on écoute des gens peiur qui les • traités internationaux sont des chiffons de papier, mais on ne, leur répond pas. C'est ce que fit A. Protopopoff. Ceux que représentait M. B... ont cependant reçu la réponse qu'il fallait : les canons du général Broussiloff la leur a donnée. L'armée russe et les troupes de nos fidèles alliés forgeront, avec l'aide de Dieu, les conditions d'une paix si solide que personne ne la pourra transformer en chiffon de papier. L'effort économique de demain. La devise, tout pour la guerre, n'exclut pas la nécessité de se préparer à la vie et à l'activité qui nous seront offertes après le rétablissement des conditions normales de l'existence. Mais comme les

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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