L'indépendance belge

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s.n. 1914, 13 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mw28912s5v/
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A.O Centimes EN BELGIQUE ET A PARIS Ci 85* ANNÉE Samedi 13 juin 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION 1 Vv me de! siaîjles» Bru^olleH BUREAUX PARISIENS ; 11, place d* ta Bourse ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BELEiQUE. Un an 23 fr. 8 mois. iOfr. 3 moi*, 5îr. iUXEMBOUHË[Sr--P.) » 28 !r. » .5 fr. « Jtr. tTRANSEH " 40 fr, » 22 it. •■> Sîf, ÉDITION HEBDOMADAIRE ïlaternationala et d'Gutre-niari ■JO PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Utt an... iV-aoca ©Ix. mois.i îs franco L'INDEPENDANCE BELGE «ains ismoas &&. zùx3l ~ stz pafisa CGSSE2YÀTÎÛ3T X»A£ ES vzsz&s& S" 1G4 > Same'di 13 juin 1915 Les annonces sont reçues3 A BRUXELLES : aux bureaux au ]ou*iiaC A PARIS : il, place de la Bourse, & LONDRES ; chez MM, Johh-F. Jones & C», rfi ^ Snow Hill, E. G.; à ïAgence Havas, n° 4âS^ Cheapsiiie E. G.; et chez Neyroud & fils, LfctL 2i03 14-18, Queen Victoria Street, et T. B. Brovrù.% Ltd, n° 163, Queen Victoria Street. 5i AMSTERDAM : chez Nijgn & Van Ditmar, Rokia, 2* £ ROTTERDAM ; même firme, Wynhaven, 113, 0i ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et Eft SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf lloss^ ft ITALIE : chez MM. Haasenstein & Yogler, à Milan^ Turin et Rome. £Jé£iEW-YORK. : T,B. Browiie, Lîd, East4£Dd Streôî# ■ Édition du matin ^A-ujourâ'hui Revue politique. LES ETATS-UNIS ET LE MEXIQUE. — La .Médiation. — Nouvelles difficultés. — Une solution. LA QUESTION ALBANAISE. - La situation.Les incidents grévistes en Italie. — Le bilan de.s morts. —■ Nouveaux désordres. En Grèce. Tension des rapports gréco-turcs.En Angleterre. — Le nouvel attentat des suffragettes. — Elles continuent... LeUre d'Espagne. Notes du jour, par J.-B. En France. — Le cabinet Ribot. — La déclaration ministérielle. — Les débats à la Chambre. — EGHEG DU GOUVERNEMENT.j^n Belgique. — L'expédient financier. Chronique mondaine. Souscription nationale pour Je monument de Léopold II. Les Lettres et les Arts. Informations îinanjières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants. Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui oui paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 fleures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre 13 sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxiem'e édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord uuns notre troisième édition, publiée le malin. BRUXELLES, 12 juin Revue Politique Le nouveau ministère français prendra aujourd'hui pour la première lois contact avec la Çnambre ues députés el il est certain que la bataille parlementaire qui s'engagera à ce propos sera des plus chauues et constituera une véritable séance historique. Le cabinet Ribot a été formé dan; des circonstances exceptionnellement graves et il- m-prurife à ces circonstances mêmes un caractère très spécial. L'autorité personnelle considérable du président du conseil et de ses principaux collaborateurs; la tâche essentiellement nationale et patriotique qui leur incombe avant toute autre; ennn, le lait .que M. itibot a trouvé très facilement tous les concours nécessaires qui se refusaient quand d'autres voulaient établir une combinaison s'appuyant surtout sur les radicaux et les socialistes unifiés, tout cela donne à la prise de contact de ce gouvernement avec la Chambre issue des dernières élections un intérêt considérable.Il ne peut faire aucun doute que ce ministère, affirmant sa volonté de gouverner à gauche, sera soutenu par une majorité sérieuse. Si M. r^Vibot a eu le noble courage, malgré son grand tige, de répondre à l'appel de M. Poincarô dans des circonstances particulièrement difficiles; si -M.M. Bourgeois, Delcassé et» Jean Dupuv lui ont immédiatement assuré leur concours, c'est qu'il s'agissait de ne pas laisser toucher à la puissance militaire acquise par la France. Voter pour le ministère, c'est voter pour le maintien du service militaire de trois ans; voter contre lui, c'est voter contre les mesures prises il y a quelques mois à peine pour mettre la France à même ue résister éventuellement à un coup de force du dehors. Tout est là pour l'instant et il n'y a pas une autre question qu; puisse prévaloir sur celle-ci; il n'y a pas un problème politique qui puisse se poser impérieusement en France avant que celui-ci soit définitivement résolu. Les radicaux unifiés n'ont pas voulu le comprendre. Ils se sont obstinés dans la déplorable tactique qui consiste pour eux à se mettre à la remorque des socialistes unifiés dans une question _ où le point de vue républicain doit être par la force des choses très différent du point cte vue socialiste. Et même quand il est apparu, au moment de l'échec de [a combinaison Viviani, que tout cabinet cherchant exclusivement son point d'appui à l'extrême-gauche et voulant préparer le retour au service de deux ans, était mort-né, ils n'ont pas voiiu convenir de leur erreur : ils se sont trouvés 109 pour s'engager d'avance à voter contre tout gouvernement résolu à maintenir le service de trois ans. Et pourtant, il leur eût suffi de. suivre avec quelque ;»'tenlion les commentaires que la solution de la crise française provoque dans les milieux étrangers les plus divers pour se rendre compte de la véritable portée générale de la question des trois ans. C'est avec la satisfaction la plus profonde et la plus sincère que la presse russe et la presse anglaise saluent la constitution du cabinet Ribot et qu'elles soulignent tout particulièrement l'importance de l'attribution du portefeuille de la giier-y» à M. Delcassé. La preuve est là que le maintien du service militaire de trois ans est considéré comme une condition essentielle de la pleine mise en valeur de l'Alliance franco-russe et de l'Entente cordiale franco-anglaise. D'autre part, il suffit de se rappeler que la presse pangermaniste n'a cessé de voir dans les succès électoraux des radicaux unifias et des socialistes unifiés la promesse d'un retour prochain au service de deux ans, pour se rendre compte que l'affaiblissement de la puissance militaire de, )î France était w-ompM iÀ oi\ l'on a un intérêt primordial à ce que la France demeure isolée et incapable de résister aux pressions diplomatiques qui peuvent se produire dans des circonstances déterminées. Ce que peut comporter le programme du nouveau cabinet en dehors du maintien de la loi des trois aift est pour l'instant d'intérêt secondaire; mais la certitude existe que c'est un programme de gauche, essentiellement de gauche, et que M. Ribot n'escompte que l'appui d'une majorité de gauche. Il serait absurde de voir suspecter le républicanisme et le démocratisme d'hommes comme MM. Bourgeois, Delcassé et Du-puy, dont les sentiments républicains ont été éprouvés depuis de longues années, qui ont donné dans l'exercice du pouvoir des preuves incontestables du républicanisme le plus ardent et le plus ferme. Et ce n'est pas parce que,;;tantôt, les éléments modérés et conservateurs approuveront le « cabinet des trois ans » comme l'approuveront des éléments de gauche que cela pourra être contesté. Sur une question nationale et patriotique, n'ayant aucun caractère politique, lin gouvernement, peut accepter le concours de toutes les fractions de la représentation nationale sans que son action générale dans le domaine intérieur en devienne suspecte. Tous les amis de la France en Europe font des vœux ardents pour le succès du cabinet Ribot et même ceux-là qui combattent la France républicaine et qui s'inquiètent trop facilement de l'action de la Triple-Entente en opposition de la Triple-Alliance ne peuvent que reconnaître la beauté de l'effort qui s'accomplit actuellement à Paris pour conserver à la France son rang parmi les grandes nations; eux qui se connaissent en patriotisme et qui savent l'aire à la sécurité nationale les sacrifices nécessaires ne peuvent qu'admirer le patriotisme d'hommes comme MM. Ribot, Delcassé, Bourgeois et Dupuy qui se dévouent avec une totale abnégation à une grande cause dans des circonstances qui eussent, fait hésiter tant d'autres, soucieux surtout de sauvegarder leur influence personnelle au sein des partis organisés. Le Mexique et les ïi/tats-Unis LA MEDIATION Arrêt des négociations Niagara Faiis, jeudi, 11 juin. Les négociations, depuis qu'elles sont engagées, subissent la plus sérieuse atteinte. Le plan général de la paix est virtuellement régie duns ses grandes lignes. La participaiion des insurgés à ta cunlerence pourrait même être effective sans litre officielle, mais les Etats-Unis insistent d'une façon absolue pour que le général Huerta ne choisisse pas les membres du cabinet et ils ne veulent même pas d'un Président qui aurait, seulement la sympathie des insurgés. Les Etats-Unis verraient . volontiers in chef actif comme Carranza ou le général Villa être nommé à la présidence. Cette divergence de vues est la raison pour laquelle la conférence pléniére qu'on comptait réunir avant-hier et hier est ajournée jusqu'à nouvel ordre. (a) Carranza ne répond pas Niagara Faits, jeudi, 11 juin. Après avoir attendu vainement la réponse du général Carranza à leur invitation i participer aux négociations de paix, les médiateurs déclarent qu'ils . considèrent comme terminée la correspondance avec lui (a) Un pas en avant Niagara FalU, jeudi, 11 juin. I.es Américains sont vertus conférer ave< les médiateurs Ceux-ci ont proposé de s'en, tretenir aussi avec les Mexicains, de sorte qu'il y a eu une conférence pléniére. Après quoi les Mexicains ont annoncé que la con férence était parvenue à se mettre d'accorc sur le transfert des pouvoirs à Mexico. Le; Américains paraissent enchantés et. ont di aux délégués et aux médiateurs qu'ils s'en (retiendraient ensemble plus souvent dé sormais. (a) Les constitutionnalistes et la médiatior Saltillo, vendredi, 12 juin. Le général Carranza a répondu aux négo dateurs qu'il enverra des représentants i Niagara Falls, mais il annonce qu'il conti huera cependant à combattre vigoureuse ment les fédéraux. (a) LA Qéstion Albanaise La situation Vienne, jeudi, 11 juin. On mande de Durazzo à la « Correspon dance albanaise » que les insurgés ont éva cué Pekini, sur le haut Tsoumli. Le drapeau albanai»a été de nouvcai hissé sur la ville. On annonce égalemen qu'Akmed bey, un des chefs des musul mans très influents de la région de Mati est arrivé à Tirana pour entamer des né gocialions avec, les insurgés. Si ses effort: restent vains, les troupes albanaises com monteront samedi au plus tard leur mar che en avant. (a) Les opérations contre les rebelles Les journaux italiens signalent leu pré paratifs que fait le gouvernement albanai pour marcher contré les rebelles. Le csrrssjKjr.dsnt de la a Iribuna n di que ces préparatifs sont confirmés par Turklian pacha lui-même; les troupes niir-dite.s, sous les ordres du prince Bibdoda, se concentrent à Alessio, à Valona et à Kalneti; dans le sud de l'Albanie, on se prépare aussi à l'attaque. Le correspondant du « Giomale d'Itatia » a interviewé ïurkhan pacha, qui a déclaré qu'il espérait que les rebelles se rendront bientôt spontanément aux troupes régulières.Turklian .pacha a ajouté que la position du prince de Wied est en ce moment excellente; la saison des fièvres approchant, Turklian conseillera au prince de quitter Durazzo pour Scutari d'abord, et ensuite pouir Valona. Suivant des informations reçues à Paris de source autorisée, le gouvernement albanais a résolu d'attaquer les insurgés sur quatre points à la fois. L'attaque aurait lieu avant la fin de la semaine et l'on estime à Durazzo qu'elle doit réussir, une partie des insurgés ayant déjà quitté le terrain des opérations pour reprendre les travaux dés, champs Ajoutons que si le prince Guillaume parvenait seulement à débloquer sa capitale, l'Europe serait délivrée d'un ennuyeux souci; mais il semble en ce moment qu'une victoire du prince passerait plutôt pour un avantage autrichien que pour un succès de l'Italie . (a) LES Incidents le ia grève générale EN ITALIE Manifestations en l'honneur de l'armée Rome, jeudi, 11 juin. Des manifestations imposantes en faveur de l'armée ont eu lieu aujourd'hui à Vérone et à Salerne. (a) Nouveaux désordres en province . Milan, jeudi, 11 juin. Des désordres se sont produits après un meeting tenu cet après-midi par les grévistes.' Quelques manifestants ont tiré des coups de revolver contre la cavalerie. Un soldat a eu son casque percé par trois projectiles. Un maçon se sauvait devant, la cavalerie et cherchait un abri dans une maison de 'la rue Legnano lorsqu'il fut atteint à la figure d'un coup de revolver. It est. mort dans un poste voisin où il avait été transporté. («) Le bilan Rome, jeudi, 11 juin. La « Vita » établit le bilan des journées de grève pour toute l'Italie et estime qu'il y a eu quatorze morts et plusieurs centaines de blessés. (a) • * # LA JOURNEE DE VENDREDI La situation s améliore Rome, jeudi, 11 juin. Les dépèches, de Milan, Gênes et Turin annoncent que ces villes ont repris leur aspect normal. La tranquillité est complète. Une dépêche de Naples signale que ce matin le câlmè régne. (a) , ■ - * * * Des nouvelles officielles reçues de Bologne assurent que le calme règne dans la ville de Ravenne. Cependant, les voies ferrées et les lignes télégraphiques et téléphoniques ont été coupées dans les campagnes par des groupes de grévistes. La troupe a été envoyée pour les disperser. (a) Nouveaux détails sur les incidents de Naples Rome, vendredi, 12 juin. On mande de Naples, 11 juin (retardée dans la transmission). — Hier soir, dans une impasse près de Rottifilo, un. groupe d'individus qui depuis longtemps accomplissait des actes de vandalisme et lançait des pierres contre les troupes s'est trouvé vis-à-vis d'un peloton de bersaglieris. Des fenêtres d'une maison on a tiré contre la troupe qui a répondu coup pour coup. Deux manifestants ont été tués. Le calme, est rétabli. Las organisations ouvrières qui ont proclamé la cessation de la grève sont étrangères à ces incidents. Les troupes, après dix-huit heures (le service, sont rentrées dans les casernes accompagnées par de vives acclamations de la foule. (a) faveiles de l'Étranger ALLEMAGNE 1 Explosion dans un hangar d'aviation Berlin, vendredi, 12 juin. Les journaux annoncent qu'à Graudenz un tonneau d'essence a fait explosion dans un hangar de la section d'aviation militaire-Un sous-officier et deux soldats'ont été tués. Cinq sont grièvement blessés. (b) ANGLETERRE j Elles continuent Londres, vendredi, 12 juin. Deux suffragettes ont tenté cette nuit d'incendier une église paroissiale du XII0 siè cle-à Chipstead (Surrey). Une porte a été détruite. On a retrouvé dans le cimetière . de3 manifestes sul'fragistes. (b) Prisonnières relâchées i Londres, jeudi, 11 juin. Les deux femmes arrêtées à la suite de l'attentat de l'abbaye de Westminster on! ! été remises en liberté. Ce sont des étran-s gères. Leur arrestation est due à ce qu'el los ne parlaient pas l'anglais. . (a) Le congrès de l'Armée du Salut Londres, jeudi, 11 juin. L'Armée du Salut a ouvert ce soir sor congrès international. Toutes les nationali s tés y sont représentées. Les congressistes au nombre de 2,100, parlent yingt-quatn t langue» différentes. ^ Les cheminots et la grève générale Hull, jeudi, 11 juin. Le député travailliste Thorne, pariant à la réunion du Conseil général de la Fédération des transports, a dit: Les cheminots se réuniront lundi. S'ils acceptent l'unité d'action de leur syndicat avec la Fédération des transports et la Fédération des mineurs et si, en même temps, ils proclament une grève, a nouvelle tripJe-alîiàn-ce des travailleurs entière sera obligée de déclarer la grève. Le fait pourra se produire ayant un an. (a) CHAMBRE DES COMMUNES Suite de la séance de jeudi . ,W. Robert Cecil préconise la déportation des suffragettes dans quelque île lointaine. M. Mac Kenna reconnaît que l'irritation du public va toujours croissant. Il regrette les grossièretés dont les femmes se sont rendues coupables à l'égard des souverains. Il fait appel à la presse pour qu'elle cesse de publier les méfaits des suffragettes et de leui; faire ainsi de la réclame. Laisser mourir les suffragettes de faim quand elles refusent de prendre de,la nourriture n'aurait pour résultat que de les exalter et d'en faire des martyres. M. Mac Kenna espère que le gouvernement pourra réunir les preuves suffisantes pour traduire devant les tribunaux les militantes et ceux qui leur fournissent rie l'argent., et rendre ceux-ci responsables des dommages causés par les suffragettes. Si l'on atteignait les personnes riches qui donnent 30 et 40 s.hellings par semaine à des malheureuses pour qu'elles commettent des crimes et subissent ensuite en prison l-^s tortures de la faim, on en aurait bientôt fini avec Mms Pankhurst et ses amies, (a) AFRIQUE DU SUD Echec du gouvernement Le Cap, jeudi, 11 juin. A rassemblée législative le gouvernement a'été battu par S0 voix contre 43 au sujet d'un amendement soumettant à l'impôt sur: le revenu la mine « Premier Dia-mont ». Au deuxième scrutin, sur la même question, le gouvernement a été battu par 50 vois contre 44. (a) AUTRïCHE-HONGRiE L'ENTREVUE DE KONOPISCHT L'arrivée de Guillaume II Beneschau, vendredi, 12 juin. L'eriipereùr d'Allemagne est arrivé ..h 9 heures ce matin à la gare de Beneschau. Il a été reçuparl'archiduc-héritierdu trône, sa femme et ses enfants. Les salutations ont été extrêmement cordiales. Le public a fait des ovations à l'Empereur, puis le cortège s'est mis en route pour le château de Konopischt pendant que von tirait une salve, de 21 coupa Je canons. (a) L'empereur Guillaume à Konopischt Konopischt ,vendredi, 12 juin. On avait: décidé de ne faire figurer aucun personnage officiel à la réception de l'empereur.d'Allemagne à Beneschau pour accentuer le caractère familier et intime de la visite du souverain. Après les salutations, l'empereur Guillaume a présenté à l'archiduc François-Ferdinand et à la duchesse, sa femme, les personnages de sa suite et, en particulier, le grand-amiral von Tirpitz. Quand le souverain allemand est arrivé au château de Konopischt, son étendard était arboré aiu-dessus de la tour. L'archiduc a conduit l'Empereur dans les appartements qui lui sont réservés. A 10 heures, les hauts personnages ont fait une promenade dans la roseraie, (b) Autour de l'entrevue ds Konopischt Budapes., vendredi, 12 juin. Une dépêche adressée de Berlin au « Pes-ther Lloyd » dément l'information d'après laquelle l'entrevue de Konopischt aurait pour objet l'établissement d'une politique navale commune dans la Méditerranée. Dans les entretiens qu'auront les deux amiraux, l'amiral de Tirpitz et l'amiral Haus, il sera parlé uniquement de questions, de constructions navales et des expériences qui ont été faites au cours du développement de la marine de guerre allemande, (a) La réîorme de l'administration Budapest, vendredi, 12 juin. M. Johan Sander, ministre de l'intérieur, a soumis à la Chambre des députés trois projets de loi concernant la réforme de l'administration. D'après ces projets, les fonctionnaires dvils, qui étaient jusqu'à présent élus par le comitat, seront nommés par le gouvernement, mais l'assemblée du comitat aura le droit de surveillance et le pouvoir disciplinaire sur les fonctionnaires civils nommés par l'Etat. I.a commission du, comitat, qui est le véritable corps administratif autonome, sera renforcé par un grand nombre de membres élus. On remarque qu'il est interdit aux fonctionnaires dvils, sous peines disciplinaires, de prendre part à la levée des recrues et à la perception des impôts, si elles sont ordonnées par le gouvernement sans l'autorisation du Parlement. (b) BULGARÎE L'emprunt bulgare Sofia, vendredi, 12 jùin. L'officieux « Narodr.i Prava » annonce que la conclusion d'un emprunt à Berlin doit être considérée comme étant assurée. Les conditions ne renfermeraient aucune clause relative au monopole sur l'exportation des tabacs. M. Tontcheff arris'era demain à Sofia. f.e président du conseil des ministres a fait aux andens partis de l'opposition des i communications dans un sens analogue On admet néanmoins que la question , l'emprunt ne sera décidée qu'après le re-; tour de M, ÏQntçheff, qui aura lieu ce: ioprs-si, La frontière serbo-bulgare Sofia, vendredi, 12 juin., Le gouvernement serbe s'adresse au gouvernement bulgare pour qu'il soit nommé une commission mixte pour s'occuper du règlement de certaines questions concernant l'ancienne frontière serbo-bulgare, ceci en conformité du traité de Bukarest.fa) Sages conseils Sofia, vendredi, 12 juin.. La direction de la presse au ministère des affaires étrangères publie un communiqué invitant les journaux à s'abstenir de publier des articles de nature à exaspérer l'indignation de la foule irresponsable contre les procédés grecs. (a) DANEMARK Le congrès de la presse Copenhague, vendredi, 12 juin. Le XVIe Congrès international de la presse a été ouvert aujourd'hui par M. Rode, ministre de l'intérieur, dans la salle des fêtes de l'Université de Copenhague. ESPAGNE Révolte de forçats Cerbère, vendredi, 12 juin. Hier soir, pendant la procession de la Fête-Dieu, les forçats du bagne de Figue-ras (Catalogne) se sont révoltés. Le directeur du presidio a été assassiné. Les troupes ont dû soutenir un véritable siège contre les prisonniers, qui se défendaient à coups de feu. Il- y a de nombreux morts et blessés. (a) ETATS-UNIS Le péane du Panama Wasfimgton, jeudi 11 juin. Le Sénat a adopté, par 50 voix contre 35, un projet de loi annulant la loi exemptant les vaisseaux américains du droit de pêp-ge sur le canal de Panama. (a) GRECE LA TENSION GRECO-TURQUE Athènes, jeudi, 11 juin. En présence des mauvais traitements subis par les Grecs en Asie-Mineure malgré les assurances réitérées de la Porte, le con-sdl des, ministres s'est réuni aujourd'hui et a examiné la situation, qui est devenue critique. A l'issue du conseil, M. Venizelos et le ministre de la marine ont soumis au l'oi les décisions prises. L'opinion publique est très surexcitée. Les journaux du soir conseillent au gouvernement, en termes énergiques,., de ne rien ménager pour mettre fin à la situation. On mande de Mvtilène que le bruit court que 1a ville d'Aivali serait en feu. (a) Une mise en demeure Athènes, vendredi, 12 juin. Le gouvernement hellénique a remis à Constantinople une note très énergique réclamant la cessation des persécutions et la réparation des dommages causés L'opinion publique réclame du gouvernement une action .énergique immédiate, (b) ITALIE — On nous écrit de Rome : La dernière livraison de la » Revue d'Italie a, qui vient de paraître, contient une très intéressante étude du comte G. Grep-pi, ancien ambassadeur, sénateur .lu royaume, sur le Congrès de Vienne (1S11), où le cardinal Consalvi, plénipotentiaire du Saint-Siège, le prince Metteruich, plénipotentiaire de l'Autriche, et le prince de Tal-leyrand, plénipotentiaire de Louis XVIII, s'efforçaient de reconstituer l'Europe de droit divin et où l'Autriche même s'opposait au rétablissement du pouvoir-temporel de la papauté, tel qu'il existait avant la révolution. Cette étude contient des détails très piquants sur cj qui .se passait dans les coulisses du congrès, où l'esprit dynastique, un instant triomphant, a essayé on vain de démolir l'œuvre de la révolution. JAPON Les scandales navals Tolcio, jeudi, 11 juin. Ce matin ont commencé les débats du procès ouvert à la suite des scandales navals. Au banc des accusés figurent M Her-mann, représentant à Tokio d'une maison allemande, deux ex-correspondants de journaux à Tokio et Yokohama, et deux Japonais, dont un directeur d'agence de presse à Londres. M. Hermann dit qu'il n'attache pas une grande importance aux papiers détournés par l'employé Riteher. Il n'était pas question dan3 ces papiers de paiement de commissions à des fonctionnaires japonais: Il demanda ;au gouvernement allemand de s'entremettre auprès du gouvernement de Londres pour empêcher la publication do ces papiers,mais le gouvernement allemand refusa. Au cours des débats, on fait connaître le contenu d'une lettre démontrant qu'une banque allemande de Yokohama devait payer 250,000 yens au correspondant de presse-poursuivi. M. Hermann reconnaît qu'il versa 50,000 yens pour que le même correspondant lui transmit les papiers, (a) ROUMANIE L'Allemagne et la Roumanie Vienne, vendredi, 12 juin. Le correspondant de la « Nouvelle Presse libre « dit qu'il apprend de source sûre que l'empereur Guillaume fera une visite de trois jours à !a cour de Roumanie au commencement du mois d'août. Selon le même journal, la visite du Tsar à Constantza n'apportera aucun changement dans la politique roumaine, mais les relations de la Roumanie avec la Triplice seront modifiées en ce sens qu'auparavant la route de Bukarest à Berlin passait par Vienne, attendu qu'aujourd'hui la route de Bukarest à Vi nne passe par Berlin. Les attentions de la politique allemande no.ur la Roumanie sont actuellement si grandes' que le cabinet de Berlin a avisâ le gouvernement de Bukarest que la Bulgarie veut faire un emprunt en Allemagne et que les négociations financières commenceront .seulement lorsque le gouvernement roumain aura fait connaître qu'il ne s'oppo* sait pas à l'emprunt. (aj — On mande de Bukarest : Le comte Czernin, ministre d'Autriche* Hongrie à Bukarest, s'est rendu à Constan* za, où il a été reçu en audience par le roi de Roumanie. (a) RUSSIE Les crédits militaires Saint-Péter-sbourg, jeudi, 11 juin.-I.a commission parlementaire du budgei a adopté le projet de loi relatif aux crédita nécessités par la mise à exécution du grani . programme militaire. (a) La grève à Bakou Bakou, jeudi, 11 juin.-Le nombre des grévistes s'élève maintec ( nant à 15,000. (a) Routes stratégiques Saint-Pétersbourg, jeudi, 11 juin. La commission parlementaire des pont? et chaussées a-adopté un projet de loi por> tant l'affectation de crédits à la eonstruci tion de routes stratégiques en Extrême». Orient.: (a) TURQUIE L'émigration des Grecs Constantinople, jeudi, 11 juin. Le gouvernement fait de sérieux efforts pour enrayer le mouvement d'émigration., Le grand-vézir a reçu une députation grec que de quinze personnes. Il s'est entretenu avec elles de la situation et des mesures prises par le gouvernement pour y faire lebce. 11 a insisté sur l'excellence des résul» tais déjà obtenus. (a) Constantinople, jeudi, 11 juin. Les députés grecs-ottomans se sont ren* dus après du grand vézir et lui ont exposé la' situation de l'élément grec dans les! [ régions de Penderna, Balkissir, Edremidel et Aivali. Le grand-vézir leur a donné l'assurance formelle que le gouvernement ai pris toutes les mesures nécessaires pour assurer l'ordre et faire respecter tous les droits des éléments divers de la population. Le grand-vézir a déclaré que l'ordra est déjà rétabli. a v * 1 alaad bey, ministre de l'intérieur, confia nue 1 inspec-iion des, régions habitées par, l'élément chrétien ottoman pour recherche?, si les causes de l'émigration en masse del cet élément proviennent de l'administration locale ou des violences de la part de l'éié< ment musulman. Il a télégraphié au grand* vézir qu'au cours de. sa visite à Pendarna, et Balkissir il n'a reçu aucune plainte da la population, ni des métropolites grec et arménien. A Edrernide, malgré les conseils du métropolite et des prêtres, 7,000 Grecs persistent dans leur intention d'émigreil à la suite d'une bagarre au cours de laquelle un Grec et un musulman ont été tués et quatre musulmans blessés. Talaad bey a révoqué le maire et le commandant de gendarmerie. (a) Lettre d'Espagne M. (De noire correspondant) La communauté catalane. — Sa naissance et son développement. — Son rayonnement. — Le régionalisme dans la politique centrale. — Les Catalans et le débat marocain. BARCELONE, 6 juin. La communauté catalans existe en* fin. Il a fallu la persévérance avisée, l'entêtement nlassable des Catalans pour triompher des obstacles de toute nature qui s'opposèrent à la réalisation de leur oeuvre, première étape accomplie d'une énorme évolution interne dil royaume d'Espagne. Il y a trois ans déjà qu'ils avaient demandé au pouvoir central d'accordefl aux provinces le droit.dé s'unir pour.gérer leurs intérêts administratifs communs et ceux auxquels l'adrnin'strationi so trouvait dans l'impossibilité de veiller suffisamment. Ils étaient près d'atteindre le but lorsque le stupide assas-i sinat de Canalejas fit disparaître l'hom* me qui s'était donné pour tâche essentielle de faire aboutir la grande réforme à décentralisation administrative. Puis ce fut avec le ministère Romauonèsruna longue période de stagnation, le chef libéral ayant eu constamment des préoccupations d'un autre ordre. Lorsque M. Dato prit, le pouvoir, les circonstances, pour des raisons de partis politiques, parurent plus favorables au régionalisme. Ijes Catalans, forts de ta valeur nationale de la cause qu'ils défendaient, chaque jour plus confiants dans le résultat final parce que plus certains de la sympathie intéressée des autres régions, ne se lassèrent pas d'agir auprès du cabinet libéral-conservateur, jusqu'à ce qu'il leur eût donné une première et importants satisfaction par le décret du 18 décembre 1913. La Chambre des députés étant alors dissoute, la discussion du projet de loi en cours ne pouvait être reprise avant plusieurs mois. M. Sanchez Gv.erra, ministre de l'intérieur, dans un long préambule s'appuyait sur cette situation de fait pour motiver le décret. Î1 exposait avec grands détails les ani.éL^-dents de la question, s'autorisait dos précédents votes parlementaires favorables à la décentralisation, et déclarait la solution du problème d'une nécessité trop urgente pour pouvoir s'accommodcr d'aucun délai.

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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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