L'indépendance belge

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07 februari 1918
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s.n. 1918, 07 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1r6n010n91/
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89e année Mo 33 L' INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) =— * ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: TUDOR HOU SE, TUDOR ST.. E C. 4. 11. PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE; CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 JEUDI 7 FEVRIER 1918 En vente à Londres à 3 h. le mercredi 6 fevrier f3 MOIS, 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS : -j 6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. Il AN, 32 SHILLINGS. LA SITUATION Mercredi midi. Les troupes britanniques en Flandre surveillent avec vigilance tous les mouvements d'un ennemi aux aguets et répondent coup pour coup à ses raids de reconnaissance. C'est ainsi que dans la nuit de lundi à mardi, elles ont réussi un coup de main aventureux contre les positions allemandes au nord de Poelca-pelle. Au prix de pertes infimes nos amis ont tués 29 Allemands, ont fait des dégâts considérables aux défenses et aux abris ennemis et sont rentrés dans leurs lignes emmenant des prisonniers. Les Français ont repoussé des détachements ennemis dans la région au nord da Chemin des Dames et aux environs de Corbeny, sur le front de l'Aisne; d'autre part, ils ont executé un heureux coup de main à la Fille Morte, en Argonne. Les actions d'artillerie se sont dq nouveau multipliées tout le long du front occidental, prenant un caractère violent au sud de Marcoing, au nord de la route de Bapaume-Cambrai et au nord-est d'Ypres; dans la région du Chemin des Dames et à la Côte 344, sur la rive droite de la Meuse. Sur le front méridional les combats aériens ont prévalu ; au cours de ceux-ci 13 appareils ennemis ont été détruits, dont huit par les aviateurs britanniques. Nous aurons bientôt à reparler d'un front oriental, non que nous nous attendions à voir les Maximalistes russes reprendre les armes contre leurs amis les impérialistes allemands, mais parce que l'initiatiye prise par les légions polonaises dans la ci-devant armée moscovite, contre les'bandes des Soviets, prend un caractère particulièrement sérieux et sort du cadre d'une guerre civile. Les légions polonaises, fortes de 26,000 hommes, bien disciplinées et dotées d'un état-major général éclairé, ont, en effet, occupé le district de Mohileff et le quar-tier-général maximaliste lui-même, ainsi que la ville de Rogatcheff, sur le Dniéper, à 80 kilomètres au sud de MohilefE, arrêtant les membres des Soviets et tout; l'état-major maximaliste, y compris Kry-lenko, commandant en chef. Un écho nous arrive des dernières convulsions de la grève en Allemagne. Samedi dernier, -une bombe aurait été jetée sur le Palais impérial à Berlin par un groupe de grévistes et 25 arrestations auraient été opérées. Tout est rentré dans le calme maintenant, et les journaux expliquent, parfois à grand renfort de chiffres fantastiques, que c'est l'or étranger qui est le principal coupable. Les socialistes indépendants et autres sont pourtant quelque peu malmenés aussi. Certains d'entr'eux ne se laissent pas intimider et, à la Diète de Bavière, îe leader socialiste Herr Segitz a nettement incriminé la Prusse et ses méthodes, disant notamment que la question prussienne est devenue une question allemande et peut-être un péril allemand. Une série de conférences ont eu lieu hier à Berlin. Le prince héritier, Hin-denburg, et Ludendorff sont arrivés du front. Le Grand Vizir et M. Radosla-voff sont également arrivés, de même que Kuhlmann et Czernin. L'Empereur a reçu le comte Czernin, le Grand Vizir, et P.adoslavoff, séparément dans troià audiences privées. L'Empereur a aussi préaidé au conseil de la couronne, auquel assistaient Hindenburg- et Ludendorff. Le contrôleur de l'alimentation en Autriche, Hoefer, est arrivé à Berlin dans le but de'soumettre des représentations urgentes au gouvernement allemand, en ce qui concerne l'obligation d'aider l'Autriche dont les difficultés d'alimentation sont grandes. Le "Frankfurter Zeitung" publie un télégramme de Berlin, qui suggère que le5 conférences qui se tiennent actuellement traitent particulièrement des questions de paix avec l'Ukraine. Le correspondant Berlinois de ce journal signale 'qu'il est évident que la paix avec 1 Ukraine peut être conclue plus facilement et plus rapidement qu'avec les par ties de la Russie sur lesquelles Trotsky et Lénine exercent enoore un semblant d'au- 1 torité. Il apparaît, dit oe journal, de * plus en plus que Trotsky ne vise pas à la ■ paix, mais à une révolution générale, il 1 est d'autant plus nécessaire de conclure la paix avec l'Ukraine." 1 Le "Kôlnische Zeitung" publie égale- 1 ment un télégramme de Berlin, indi- 1 quant que la paix avec l'Ukraine cons- 1 titue l'objet principal des conférences de 1 Berlin. Le "Berliner Tageblatt" signale ■ que d'autres questions sont également '< discutées, comprenant celles de la possi- -bilité de la paix avec la Roumanie et des négociations avec l'un ou l'ajitre des Alliés. j L'Allemagne n'a pas encore répondu ^ à la note énergique du gouvernement es- ^ pagnol, réclamant des explications au sujet du torpillage réoent du "Giralda," navire qui transportait 4,400 tonnes. Selon "El Mundo," un matelot de j Vigo a assisté au torpillage et a vu qu^ ^ les Allemands ont embarqué à bord des vivres de toutes sortes, du café, du sucre, des liqueurs en abondance, du linge, des effets, de l'argent destiné à une donation, " enfonçant les portes des cabines. Us ont emporté tout ce qui avait une valeur quelconque, y compris une bague de 1,500 francs appartenant au capitaine Laborda, de la monnaie d'or, un pen- 1 dentif, une chaîne de montre, des billets ' de banque, un portefeuille, etc. En échange, le capitaine allemand a eu la ' cruelle ironie de donner à l'équipage trois ' bouteilles de cognac pour se préserver da ' froid et a donné au capitaine un sou aile- ' mand comme souvenir; après Cela., le aa- ! vire a été coulé en cinq minutes. 1 Le crime a donc été commis de sang- froid et avec des raffinements bien aile- c mands. Et comme l'Espagne se trouve à ( la veille des élections, que les Allemands c dans leur suffisance, croient que leurs ^ partisans l'emporteront, ils ont voulu c créer au gouvernement actuel une der- I nière difficulté qui, au contraire, pour- ^ rait très bien se retourner contre les ' Huns. £ L'odieuse sentence rendue par les Aile- i mands et condamnant à dix ans de ser- 1 vitude pénale deux aviateurs anglais pré- t tenduement coupables d'avoir jeté des proclamations et discours dans les lignes j allemandes, a provoqué de la part du ( gouvernement anglais une prompte et j juste protestation qu'il a fait parvenir j par ses légations à La Haye et à Berne, i Il déclare nettement qu'il n'admet pas cet attentat contre les lois internatio- i nales et que le capitaine Scholtz et le lieu- ' tenant Wookey doivent être immédiatement relâchés. Us n'ont pas innové, les aviateurs allemands et autrichiens ne cessant de lancer des pamphlets au-dessus des lignes alliées. Si le gouvernement c allemand ne respecrte pas l'arrangement i que la mission de lord Newton avait fait signer à La Haye, des représailles se pro- c dairont de suite. i C'est la seule façon de repondre à une j tiansgression aussi intolérable d'une con- c vention conclue en toute liberté. 1 Notre correspondant de Paris nous s disait hier, à propos du dernier raid sur i la capitale française, qu'en même temps c que des bombes les Allemands avaient 1 jeté des manifestes. Les Français vont- 1 ils condamner à dix ans de prison les J deux aviateurs " teutons tombés dans £ leurs mains au cours de cette attaque? j On comprendra à Berlin que l'on doit 1 faire droit, à l'instant, à la réclamation i anglaise. • i La Chambre des Communes s'est oc- ^ cupée de nouveau hier de la représentation proportionnelle. Elle l'a rejetée j par 238 voix contre 141, soit à une majo- ( rité de 97 suffrages. Ce vote, venant après plusieurs autres, indique que la J: R.P. n'a plus aucune chance d'être } adoptée en dépit de l^ppui des Lords. ^ Une transaction entre lès deux Chambres =e produira-t-elle ? Les Lords se réunis- : sant aujourd'hui, on ne tardera pas à être fixé... ( OPERATIONS AERIENNES Aitaque sur la cote de Mandre Le "Telegraaf" signale qu'un nou-i»au raid a été exécuté sue Zeebrugge, dimanche dernier. Les aviateurs alliés, maigre un violent feu défensif, ont effectué des reconnaissances sur la côte près de Knocke, et ont survolé en suite Zeebrugge et Blankenberghe. Ils ont * réapparu plus tard au-dessus de différents points fortifiés de la côte. Les Allemands affirment que des aviateurs américains ont. pris part aux raids de ces jours derniers.21 avions au tableau Le 3 février les pilotes de chasse français ont abattu huit appareils allemands, et cinq autres sont tombés sérieusement atteints, et ont été probablement détruits.De leur côté les aviateurs britanniques qnt détruit cinq avions allemands et en ont mis .trois autres hors combat, ne perdant qu'un seul appareil. D'autre part, ils ont jeté plus de quatre tonnes et demie c explosifs sur différents objectifs, et 1 notamment sur une aérodrome ennemi au sud-est de Cambrai et sur la gare de Menin. Menaces de représailles britanniques Outre, les menaces de représailles pour l'emprisonnement des deux aviateurs britanniques qui" avaient jeté des proclamations alliées dans les tranchées ennemies, le gouvernement britannique a annoncé hier, à la Chambre des Communies, que si les Allemands ne retient pas des villes servant généralement de buts aux raids aériens alliés, les officiers britanniques qu'ils y ont placés, il est nettement décidé à employer les mêmes méthodes en Grande-Bretagne. L'AFFAIRE BOLO Bolo et Porchère ont comparu à nouveau devant le Conseil de guerre, le premier continuant à montrer une complète liberté d'esprit et une assurance imperturbable, le second très abattu, avouant avoir été imprudent et stupide, mais avoir été sans méfiance vis-à-vis de Bolo, auquel il avait été présenté par le vice-président du Sénat, et qu'il croyait s'occuper d'affaires. A toutes les questions indiscrètes quant à la source des fortes sommes acquises depuis la guerre, Bolo répond par des pirouettes : "il n'a jamais tenu de livres ni de comptes, et ce de parti pris, car il s'était bien juré d'échapper à l'impôt sur le revenu ; il possédait deux millions au début de la guerre, et les huit autres millions, il les a principalement^ gagnés en achetant des titres qui, depuis, ont monté. Tous les documents invoqués contre lui sont des faux ; tous les témoins à charge sont des menteurs ; tout le monde s'est ligué pour le ruiner." Mais il ne peut nullement prouver qu'il possédait même deux millions au début de la guerre, et au contraire l'accusation prétend qu'il était ~a peu près ruiné à ce moment et qu'il était à la recherche de nouvelles ressources. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Les Polonais se soulèvent contre les maximalistes L'Agence des nouvelles maximalistes de Pétrograd a lancé la dépêche suivante : "Le 26 janvier, les légions polonaises, comprenant 26,000 hommes de toutes armes et commandées par un état-major général, ont occupé la ville de Rogatcheff, dissous le Soviet et arrêté les membres du Soviet des paysans et les commissaires. Le trésor, contenant 1,600,000 roubles (Fr. 3,220.000), a été saisi et un certain nombre de socialistes russes et polonais ont également été arrêtés. Le combat a commencé dans le district de Sienno (au nord de Mohileff) et dans le gouvernement de Smolensk. L'état-major général polonais, à Rogatcheff, a lancé une proclamation déclarant annexer à la monarchie polonaise le gouvernement de Mohileff. Les trains ont été arrêtés à .Rogatcheff et les soldats russes fusillés. ' "Le Comité exécutif, agissant avec l'assentiment de l'assemblée des Soviets, et considérant les opérations de la "bourgeoisie contre-révolutionnaire polonaise, comme une menace directe au gouvernement des Soviets et les conquêtes révolutionnaires, ordonne l'arrestation des représentants de la bourgeoisie, des propriétaires et des chefs du parti cadet, qui sont de connivence avec l'ennemi dans une lutte ouverte contre lui. L'Union des propriétaires, fjui a des relations directes avec l'insurrection, est déclarée hors la loi. Le prince Sniatopolk Mirsky et l'archevêque de Stzek ( ?) ont été arrêtés avec l'assentiment du parti socialiste polonais. "L'état-major général russe prend des mesures énergiques. Le gouvernement a pris l'initiative d'organiser une agitation parmi les troupes polonaises dans le but de les amener à arrêter leur officiers et l'état-major général. Des proclamations seront publiées. "Un télégramme de Bogatcheff annonce que l'agitation règne et que l'état-major général a-été arrêté. Les soldats refusent d'être les "pantins" de la bourgeoisie. Le "gouvernement" socialiste a envoyé un ultimatum à l'état-major général polonais, lui ordonnant d'évacuer Bogatcheff et de cesser ses actes de violence et ses arrestations. Le sort des otages polonais aux mains des maximalistes dépend du résultat de la rébellion. I' est? nécessaire de maintenir ces personnes en prison, même après la suppression de la rébellion." Suivant un télégramme de Berlin, les Polonais ont occupé Mohileff, siège du quartier-général russe, et ont arrêté Krilenko, le commandant en chef maximaliste et son état-major. Le sort de KieS et d'Orenbourg Le "gouvernement" de Pétrograd donne dans un communiqué reçu hier à Londres, un résumé de ses "victoires" sur les divers "fronts" de la guerre civile dans toute la Russie. La plupart de oes informations sont sujettes à cautions, ainsi bien ne les reproduisons nous que sans bénéfice d'inventaire: "Kieff est aux mains de l'autorité du conseil ukranien. La Rada de la "bourgeoise" de Kieff est tombé et ses membres sont en fuite, et l'autorité du conseil ukranien de Kharkoff a été complètement reconnue. "Dans la région du Don, 46 régiment cosaques se sont révolté contre Kaledine. "Orenburg a été soumis à l'autorité du conseil. En ce qui concerne Kieff, l'affirmation maximaliste est controuvée par une dépêche plus récente de Berlin, annonçant que le soulèvement maxiamliste a été réprimé par les Ukrainiens. M. Holubo-vitch, président de la Délégation ukrainienne à Brest-Litovsk, a été nommé premier ministre de la République d'Ukraine.Les Lettons veulent l'indépendance Une déclaration signée par les représentants des socialistes démocrates des Soviets lettons, des bataillons lettons et des réfugiés de Courlande à Moscou, dit entre autre, au nom de la grande majorité de la population lettonne: "a) Nous demandons l'unité inconditionnelle et l'existence indivisible de la nation lettonne; b) Nous protestons énergique-ment contre l'affirmation de la délégation austro-allemande (à Brest-Litovsk), disant que la population de la Lettonie (c'est-à-dire îa Livonie, la Courlande et une partie du Vitebsk), ou de ses pro-vinoes dé Courlande ou de Riga, a exprimé le désir d'être séparée d<? la Russie; c) Nous demandons le retrait des troupes allemandes et russes de la Lettonie, afin de permettre aux habitants d'exprimer librement leur volonté sur leur propre destinée. Les Roumains rétablissent l'ordre en Bes^Hrabie Ceux qui ont connu la Bessarabie avant que les maximalistes y aient pris la haute main, ne reconnaîtraient plus aujourd'hui cette province, jadis si florissante. Les maisons de campagne ont été réduites à l'état de ruines et les vieux arbres des parcs ont été abattus. Les maisons et les églises ont été détruites et le bétail et les chevaux abattus gisent le long des routes. La désolation règne partout. L'arrivée des troupes roumaines et le manifeste publié par le général Prezau ont apporté la consolation et l'espoir aux habitants. Les maximalistes, n'ont offert aucune résistance et ils.se rendent dès leur arrivée; mais le gros de leurs troupes s'est retiré au delà de Ki-shineff, vers Mohileff et Bender, le long du Dniester, où l'on suppose qu'ils s'organisent pour la défense. L'Eglise et l'Etat Un décret publié à Pétrograd le 3 février interdit à l'église d'appliquer aucune loi ou règle en opposition avec la "liberté" établie par les Bolshevistes, autorise la pratique de tous les cultes et interdit les services religieux à toute cérémonie publique, en dehors des proôes-sions. L'enregistrement des naissances, mariages et décès passe aux institutions civiles ; les écoles sont séparées de l'église et toute instruction religieuse y est interdite. Toutes les propriétés de l'église I 9 passant à la nation, et l'usage des églises e^t autorisé sans rémunération. Le patriarche de l'église orthodoxe russe, récemment élu, a fait appel à tous les chrétiens pour combattre les Bolshé-vistes et a lancé contre ceux-ci l'excommunication et l'anathème. Il est cependant peu probable qup cette mesure produise beaucoup d'effet. La mise en interdit de tout le pays, dit h "Times," serait plus efficace, et cette arme reste au patriarche; s'il l'employait, les églises seraient fermées, les prêtres refuseraient de procéder aux- baptêmes, aux mariages, et aux enterrements, et l'effet en serait considérable sur les paysans superstitieux. "En Finlande, la victoire du Gouvernement des ouvriers finlandais approche rapidement. Les forces de la Garde Blan- , che (contre-révolutionnaire) ont été repoussées vers le nord." AUTOUR de la GUERRE AUTRICHE-HONGRIE — Un dépôt de munitions a fait explosion près de Prague, causant de nombreuses victimes, ainsi que la destruction do stocks de munitions, BELGIQUE — Suivant le bureau de la presse aktiviste de Bruxelles, on procède actuellement aux élections pour le soi-disant conseil dés Flandres. De grands meetings et des manifestations ont eu lieu à Gan'd, Anvers, Bruxelles, et Louvain. Or ignore jusqu'à présent comment s'effectue cette parodie de consultation populaire, dont les résultats ne pourront jamais être que falsifiés pour les besoins de la..cause... allemande. _ ETATS-UNIS — On annonce que des navires d'un tonnage total d'un million de tonnes et qui naviguent actuellement dans des /,ones non-dangereuses, vont être placés à la disposition de l'armée et de la marine; ils seront remplacés par les navires Hollandais retenus dans les ports de l'Atlantique, et par des voiliers français qui ne conviennent pas pour la navigation dans la zone dangereuse. De plus, pour économiser le tonnage, les importations et les exportations des objets de luxe et produits non-essentiels, seront considérablement réduites. Par ces mesures, le délai apporté par le mauvais temps à la réalisation du programme américain sera rattrapé d'un seul coup. Depuis un mois, en effet, le froid a été le plus grand ennemi de lAmérique. — M. Daniels, secrétaire d'Etat pour la marine, a déclaré au Congrès que la marine pouvait garantir que la promesse faite par M. Baker, relativement à là piésence au front de 500,000 soldats américains dans les premiers mois de oette année, serait réalisée. ■— Un décret place sous le contrôle du gouvernement l'industrie du pétrole. — On annonce de Washington que la ration de pain dans les hôtels, restaurants, etc., a été fixée à 2 onces. GRANDE-BRETAGNE -— Le Parlement britannique clôt sa session aujourd'hui; il se réunira en nouvelle session la semaine prochaine. — Lord Rhondda parlant hier à une rsunion de membres du parlement, a déclaré que c'est pendant les deux prochains mois que îa situation sera la plus difficile. -— Le ministère de l'alimentation invite les personnes ayant accumulé des stocks de produits alimentaires contrairement à la loi, à en informer le "Food Control Committee" local, et à mettre ces stocks à la disposition de ce comité, entre le li février et le 18 février. Les personnes agissant de la sorte 'échapperont aux punitions sévères qui seront infligées à ceux qui seront trouvés en possession de quantités illicites. NORVEGE — La réponse du gouvernement norvégien aux propositions des Etats-Unis au sujet des approvisionnements en produits américains, insiste sur la ferme résolution du peuple norvégien de rester neutre. La Norvège, dit cette réponse, ne peut, dans sa politique commerciale, rompre avec l'un des belligérants sans mettre en péril sa neutralité générale. Le gouvernement norvégien ne doute pas que les Etats-Unis et le.; Alliés comprendront la situation difficile de la Norvège, piacée entre la privation de pain et le danger de la guerre.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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