E INDEPENDANCE BELGE. I ROYAUME-UNI : ONE PENNY CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: ,, ?A5ï?TV,OT, SAMEDI OR MAI 1917 C 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ï 5 DANE STR HIGH HOLBORN, W.C.l. rLAU BJj LA BOUBbi. * . ABONNEMENTS J 6 MOIS. 17 SHILLINGS. VCONSERVATION PAR LE PROGUE: TEUPHOSE : HOUBORN 1773-4 TELEPH.: { fis-7 5. E" We"te à LondreS à 3 h. le vendredi 25 mai. { 1 an. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION ï CUUl wij LUlUl. Nos Alliés italiens ont fêté, par une offensive magnifique, le deuxième anniversaire de leur entrée en guerre. Attaquant les lignes ennemies sur le Carso méridional, ils les enfoncèrent sur un large front, occupant des positions importantes et faisant plus de 9,000 prisonniers, dont 300 officiers ! C'est, en quinze jours de temps, un total de plus de 16,000 prisonniers à porter à l'actif du général Cadorna, qui avait raison de dire, lors de l'avance autrichienne dans le ïrentin l'été dernier, que c'est lui qui déclanche-rait la grande offensive sur l'Isonzo. Il a tenu parole. Ses troupes, victorieuses pour la seconde fois, ont affirmé leur supériorité sur un ennemi qui non seulement dispose d'une artillerie puissante, mais a encore l'avantage des lignes intérieures, c'est-à-dire de voies de communications rapides et directes avec l'arrière. L'offensive d'hier eut pour prélude un bombardement général de tout le front de l'Isonzo, qui dura dix heures, et se termina par un feu roulant d'une grande intensité. Après ce travail préparatoire, l'infanterie fut lancée en avant, chargeant les positions de l'ennemi, qui, tenu en liakine depuis Tolmino jusqu'à la mer, resta, jusqu'au dernier moment, incertain sur le point précis choisi pour l'attaque principale. Pendant que sur la gauche l'ennemi fut maintenu, nos Alliés avancèrent au centre et à l'aile droite. L'avance progressa rapidement sur la plus grande partie du secteur compris entre Konstanjevica et la mer. Toute la région au sud de Konstanjevica-Hudi-log, comprenant les villages de Hudilog, de Lukatic et de Jamiano, fut occupée et maintenue, ce qui signifie que la troisième ligne autrichienne a été percée sur un front de plus de quinze kilomètres ! Plus au sud, dans la région à l'est de Monfalcone, nos Alliés se sont également emparés d'une série de hauteurs entre Pietra Rossa et la mer, qui comprennent entre autre la côte 77, une position très forte, où les Italiens, lors de la grande ofîensive de septembre dernier, rencontrèrent une très vive opposition. Dans ce secteur, les canons de marine ont pu intervenir utilement et, par ailleurs, dix batteries lourdes britanniques ont rendu des services efficaces. Les Autrichiens ne semblent avoir réagi que dans le secteur de Gorizia, où ils attaquèrent, en vue sans doute de faire diversion. Mais leurs efforts non seulement échouèrent, ils permirent à nos amis de déclancher une contre-attaque qui les rendit maîtres de positions intéressantes dans la région de Monte Santo et de Vodice. Bref, la journée se termina par une yictoire complète pour nos Alliés, qui viennent, de façon si opportune, compléter les succès récents des armées alliées dans l'Aisne et en Artois. Sur les fronts français et britannique, les dernières vingt-quatre heures n'ont été marquées par aucun événement sérieux. Sur le plateau de Vauclerc (secteur de Craonne), les Allemands ont essayé, après un violent bombardement, de contre-attaquer les positions françaises, mais leur tentative fut déjouée par le feu de barrage efficace de l'artillerie de nos Alliés. Le duel d'artillerie dans cette région et dans les secteurs adjacents de Chevreux et du Moût Californie s'est poursuivi pendant toute la nuit. Les secteurs britanniques des deux côtés de la Scarpe ainsi qu'au sud de Saint-Quentin ont été également le théâtre de bombardements intermittents. Le temps, très clair, a permis aux aviateurs alliés de faire des raids d observation et de bombardement, au couis desquels les Anglais ont abattu cinq appareils ennemis et en ont contraint six autres de descendre, endommagés. Trois aviateurs britanniques ne sont pas rentrés.Les Français ont lance plus de deux tonnes d'explosifs sur les gares allemandes de la région de Rethel. Les sous-marins allemands ont déployé une grande activité dans la Mediteira-née, où ils réussirent à couler un transport britannique, le "Transylvania, ainsi que le paquebot français Son-tay." Vingt-neuf officiers britanniques et trois cent soixante-treize solciats du premier et quarante-cinq passagers du second ont été noyés ! Ce sont là des peites sensibles, et il est à espérer que les moyens de protection contre les sous-marins, qu'on nous dit être à l'étude, en Europe et aux Etats-Unis, donneront bientôt les résultats satisfaisants qu'on en attend. Si-gnor Marconi a, paraît-il, mis au point un dispositif de son invention qui est appelé à réduire, dans une large mesure, le champ d'activité des pirates. Les premiers essais ont, assure-t-on, permis déjà de détruire quatorze sous-marins allemands, ce qui constituerait, incontestablement, un succès brillant. Après leurs tentatives coûteuses de l'année dernière, on pouvait croire que les Zeppelins avaient perdu toute envie de recommencer leurs raids au-dessus des Iles Britanniques. De fait, il n'y a eu, cette année, qu'un seul raid de ce genre, sans résultat d'ailleurs. Un deuxième, exécuté dans la nuit de mercredi à jeudi, n'a donné, lui aussi, que des résultats négatifs. Plusieurs dirigeables, quatre ou cinq d'après le communiqué publié ont franchi la côte est et ont survolé plu-siéurs comtes. Ils naviguèrent à une si grande altitude qu'ils ne purent, apparemment, s'orienter exactement, car les bombes qu'ils lancèrent tombèrent dans les champs sans occasionner de dégâts. Un homme a été tué dans un village du Norfolk, et les Zeppelins, sous le couvert de nuages protecteurs, purent repartir sans que les aviateurs, qui s'étaient mis à leur poursuite, purent les atteindre. La démission du eabinet Tisza est confirmée. Un télégramme officieux dit que l'Empereur Charles, n'ayant pas voulu ratifier le projet de réforme électorale que lui avait soumis le Premier hongrois, celui-ci a présenté à son souverain sa démission, qui fut acceptée, avec celle du cabinet tout entier. Mais les journaux sont unanimes à déclarer que c'est en réalité la question polonaise qui a constitué la pierre d'achoppement et qui a précipité la crise. Les désaccords relatifs au refus de la Hongrie d'aider l'Autriche à surmonter ses difficultés de ravitaillement n'ont été que d'importance secondaire, et ne sont mis en avant que pour céler au public les dissensions politiques profondes qui ont éclaté au sein de la monarchie dualiste. après un violent combat, fait des progrès t considérables dans la région de Monte 1 Santo et de Vodice. 1 j OPERATIONS NAVALES ] t Un transport britannique coulé 1 Amirauté, jeudi. — Le transport bri- ' tannique "Transylvania'' (lé,315 ton- ^ nés, construit en 1914), ayant des trou- ^ pes à bord, a été torpillé dans la Médi- ^ terranée le 14 mai dernier. Sont man-j quants et considérés comme perdus : 29 officiers, 373 soldats, le capitaine, un 1 officier et 9 hommes de l'équipage. ( Le survivants ont été sauvés par les ( contre-torpilleurs qui escortaient le ^ transport. , La coopération japonaise 1 Lord Robert Cecil a annonoé à la ^ Chambre des Communes que le Japon < avait un grand nombre de navires de 1 guerre légers dans1 la Méditerranée. Plu- 1 sieurs détachements de puissants et ra- i pides croiseurs japonais ont été envoyés i pour coopérer avec la flotte britannique ] à la protection de la navigation dans les < Océans Indien et Pacifique. î Transatlantique français coulé \ Paris, 23 mai. — Le transatlantique ( " Sontaî," des " Messageries mari-( times," ayant à bord 344 passagers et 81 j hommes d'équipage, a été torpillé le 16 j mai dernier, en se rendant de Salonique ^ à Marseille. L'évacuation du bateau fut , effectuée en bon ordre, mais le navire ; coula si rapidement (en 7 minutes) que 45 passagers périrent. Le lieutenant j Mages, qui commandait le "Sonta^," a ( coulé avec son bateau. Les survivants du " Boutefeu " Il est officiellement annoncé que 42/' survivante du contre-torpilleur français; 1 "Boutefeu," qui coula après avoir heur- j té une mine, ont été débarqués à j Toulon. ( La lutte contre les sous-marins < Des télégrammes de Washington di- 1 sent que M. Marconi, le célèbre inven- : teur de la T.S.F., a entretenu des jour- 1 nalistes de son invention pour combattre ' les sous-marins; 14 sous-marins ennemis; auraient été détruits dans l'Adriatique j par ce procédé. Les pertes sur mer ! La statistique hebdomadaire fran- ' çaise signale 991 entrées et 1,016 sorties ■ de navires. Un bateau marchand de 1,600 tonnes et deux bateaux en dessous ' de ce tonnage ont été coulés la semaine dernière. Trois bateaux ont été atta- 1 qués sans succès. GPERATÏCNS AERIENNES Les Zeppelins sont revenus Jeudi, 11 h. 45 du matin.—Quatre ou cinq dirigeables ennemis se sont approchés de la côte de l'East Anglia la nuit dernière, peu avant minuit. Le temps était somSre et de gros nuages chargés de pluie rendaient l'observation difficile. Quatre dirigeables semblent avoir pénétré dans les comtés de l'est. Ils suivirent des courses vagabondes et jetèrent des bombes dans des districts agricoles, étant apparemment incapables de localiser leur positions. Nos aéroplanes ont poursuivi les dirigeables qui, grâce aux nuages épais, parvinrent à s'échapper. Un homme a été tué dans un village du Norfolk ; les dégâts matériels sont, oroit-on, négligeables. gggaacœggagsaai iw m mifingB—km LES TililfCS DANS LA BATAILLE Pilotés par des équipages énergiques, les ohars d'assaut (tanks) ont montré, pendant les dernières opérations, quel concours efficace l'infanterie peut attendre d'eux. Le 5 mai, amenés à pied d'œuvre par ides itinéraires dont l'utilisation était déjà un tour de force, les ohars d'assaut s'engagèrent sur le terrain d'attaque quelques secondes avant les vagues d'infanterie.Dès que l'escadrille lenfe et massive des chars, dépassant le rebord escarpé du plateau qu'elle avait à franchir, fut aperçue des observatoires allemands, le^ obus se concentrèrent sur elle; des bat teries avaient reçu la mission particu- -lière de les contre-battre. Les mitrailleuses prirent aussi les chars à partie. A tir bloqué, elles criblèrent leur carapace, espérant la orever à force de frapper les mêmes points, et comptant atteindre, à travers les blindages, les rouages mêmes de l'énorme machine, ainsi que les servants, le canonnier, le chef. Elles n'y parvinrent point. Leurs ( balles innombrables nettoyant les pein-tures de camouflage, chauffèrent, décapèrent, polirent l'acier des blindages, mais sans le traverser. Les incidents de cette guerre d'un nou- . veau genre furent nombreux et héroï-quets. Touché de plein fouet par un obus1, un des chars prit feu; son équi-1 page put heureusement ouvrir le guichet de sortie, sauter à terre et rejoindre 1 les fantassins à l'assaut. Un autre fut mis en panne par un coincement du mé-1 canisme. Stoppant devant l'ennemi, ' l'équipage épuisa d'abord ses munitions, reprit terre, essaya de se dépan- 1 ner, et, n'y arrivant point, emporta ses 1 mitrailleuses pour éviter que l'ennemi pût s'en servir s'il s'emparait du char, j ce qui ne se produisit d'ailleurs point, grâce à notre avance. Un autre char se ! dégagea, que d'audacieux grenadiers, < dans une ruée soudaine, avaient tenté [ d'aveugler à coups de projectiles. Les équipages des chars montrèrent d'ailleurs quel esprit ils apportaient au combat, en participant, à telle heure où leur "mission pouvait leur paraître achevée, aux luttes des fantassins, des chasseurs à pied qui se trouvaient dans leur voi- 1 sinage... Les chasseurs à pied ont fait l'admiration de tous les témoins des combats du 5, et particulièrement des i équipages des chars. Pendant le feu, la vie est terrible à l'intérieur d'un char d'assaut. La ^ place y est restreinte, comme on peut le penser. Mitrailleurs, canonniers, pourvoyeurs ont juste la place nécessaire à leur service et juste ce qu'il leur faut de "regards" sur l'extérieur. Le chef de char, lui, observe par les créneaux. On peut dire que son esprit, ses nerfs, ses muscles, sont toute la vie du ohar d'assaut: pannes, arrêts, obstacles, incidents de combat, c'est lui qui doit juger de tout, décider de tout. Et cela, pendant que' les éclate d'obus et les balles martèlent violemment les blindages, que la machine cahote et que s'alourdit l'atmosphère de ce réduit, de cette machinerie à la fois lourde et souple, compliquée et simple. De quels hommes les équipages des chars doivent être faits, on l'imagine aisément. Tous sont volontaires. Infanterie, cavalerie, artillerie, toutes les armes sont représentées parmi eux. Ils ont un esprit de corps bien à eux, qu'ils doivent aux pertes courageusement subies, aux dangers, à l'efficacité certaine de leurs efforts.—Matin. AUTG'JR DE LA GUERRE ALLEMAGNE — La semi-officielle "Kolnische Zei-tung," commentant les travaux du département des vivres de guerre, dit: "Il ne faut pas oublier que les conditions de notre ravitaillement deviennent de plus en plus mauvaises au fur et à mesure que se prolonge la guerre. De plus, les approvisionnements qui avaient été emmagasinés avant la guerre sont épuisés et le ravitaillement par les pays neutres devient de plus en plus difficile, étant donné la pénurie des vivres dans ces pays." Ce dernier fait, admet le journal, est dû en partie à la guerre sous-marine, qui détruit les produite alimentaires et amène les neutres à garder leurs approvisionnements. ■—• Le record inférieur du mark, Fl. 36.80 pour Mk 100, a été atteint mardi à Amsterdam. Avant la guerre, le cours était de Fl. 60. — Un incendie a causé de grands' dégâts à la fabrique de lampes Wolfram à Leckhausen (Bavière). On annonce aussi une explosion grave aux usines de produits chimiques Kahlbaum, à Adlershof, près Berlin. — Il résulte d'un télégramme d'Hin-denburg à la Chambre de Commerce de Bochum, qu'il approuve pleinement les vues des annexionnistes. BELGIQUE ■— Le transatlantique allemand "Gnei-eenau," coulé par les Belges dans le port d'Anvers, a été renfloué. Le Gouverneur général et d'autres autorités allemandes se sont rendues à bord hier jeudi. DANEMARK — De'nombreuses usines danoises ont été forcées de fermer, vu le manque de charbon, et des milliers d'ouvriers sont sans ouvrage. Les théâtres n'ouvrent que quelques heures par semaine; l'éclairage des rues' est complètement suspendu et la circulation des tramways, déjà réduite à 42 p.c., va encore être diminuée. GRANDE-BRETAGNE — Un comité, présidé par lord North-cliffe, a été désigné par le gouvernement pour examiner l'adaptation de l'aviation aux transporte civils après la guerre. — Le projet de réforme électorale a été adopté par 329 voix contre 40 en seconde lecture. — On annonce pour le 15 juin l'augmentation du prix du lait. — Divers yaohts allemands saisis à Southampton au début de la guerre ont été mis en vente publique. Le schooner de course, "Germania," appartenant à Herr Krupp von Bohlen, qui avait coûté Fr. 1,125,000, a été vendu pour Fr. 250,000 à une firme norvégienne. Le schooner "Lasca II," qui avait coûté Fr. 625,000, a été vendu Fr. 97,500 à une firme britannique. GREGE — Le général Moscopoulos vient d'être désigné par le gouvernement greo pour ouvrir une enquête contre les officiers accusés d'avoir participé à l'organisation de bandes irrégulières et à la constitution des dépôts d'armes clandestins. D'autre part on annonce le déplacement du préfet de l'Attique, connu pour ses sentiments hostile à l'Entente. MEXIQUE — 500 partisans de Villa se sont rendus aux troupes du président Carranza à Chihuahua. NORVEGE — La marine marchande norvégienne a perdu au cours de la guerre, environ le tiers de son tonnage total. PAYS-BAS — Vingt-deux navires hollandais ont reçu l'ordre de se tenir prêts à allèr chercher aux Etats-Unis 100,000 tonnes de grain destiné au gouvernement hollandais.PORTUGAL — Des émeutes sérieuses dues à la cherté des vivres ont eu lieu dimanche à Lisbonne. Des magasins ont été pillés et les dégâte sont estimés à 5 millions de francs. Il y a eu 22 tués et 300 blessés. Près de 300 arrestations ont été opérées. RUSSIE — M. Kerensky, ministre de la guerre, a nommé, comme adjoint au commandant de la région de Pétrograd, le lieutenant Kosmyn, un des chefs du mouvement de 1905. Il avait été nommé président de la république qui s'était constituée à Kras-noyarsk en Sibérie. Condamné à mort, sa peine avait été commuée en celle des travaux forcés. Il a été lifeéré par la révolution.— Le gouvernement a ordonné la mobilisation de toutes les femmes médecins au-dessous de quarante-cinq ans, sauf de celles qui ont des enfants âgés de moins de trois ans. SUISSE — Une sérieuse manifestation antimilitariste s'est produite à Chaux de Fonds, ville suisse d'environ 40,000 habitants. Herr Graber, l'éditeur du journal socialiste "Sentinelle'1' avait été condamné à une semaine de prison pour la publication d'un article contenant de fausses accusations contre des autorités militaires. Samedi dernier, 200 de ses adhérents le délivrèrent par la force. Chaux-de-Fonds fut immédiatement occupé par 5,000 soldats. Après divers incidents tumultueux et des arrestations', le calme se rétablit. Les socialistes menacent de provoquer une grève générale à moins qu'on ne retire les troupes. Entretemps Herr Graber se cache et annonce qu'il se constituera prisonnier après le départ des troupes si une amnistie générale est proclamée. LES OPÉRATIONS MILITAIRES SUR LE FRONT «ERIDiOXAL Rome, 24 mai. — Après 10 heures de bombardement, les vaillantes troupes de la 3e armée ont rompu les lignes ennemies qui vont de Kostanjevica à la mer. Tandis que notre gauche attaquait vivement l'ennemi, notre centre et notre droite occupèrent une partie de la région au sud de Kostanjevica-Boscomalo, passèrent Boscomalo et Locati, et capturèrent Jamiano, les hauteurs solidement fortifiées de la colline 92, ainsi que les collines 77, 58, Bagni et la colline 21. L'ennemi, d'abord surpris, contre-atta-qua en force vers le soir, mais fut re-e poussé avec de? pertes sévères. Au cours e de la journée, nous avons fait 9,000 pri-!- sonniers, dont 300 officiers. Nos escadrilles aériennes (130 ma-:- chines), ont pris part à la bataille, lancé e 10 tonnes de bombes sur les lignes enne-s- mies et mitraillé les masses d'Autri->, chiens'. i- Dix batteries britanniques ont pris it une large part à la préparation d'artil->s lerie. Dans la région de Gorizia, nous avons 88èrae année No 124

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