L'indépendance belge

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29 september 1915
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s.n. 1915, 29 September. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dj58c9s61d/
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86ème année. No, 230 L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI s ONE PENNY* BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES, (HOLLANDE : 5 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: rUDOR HOUSE. TUDOR ST.. LONDON, E.C. TELEPHONE: CITY 39S0. BUREAU A PARIS. 11, PLACE DE LA BOURSE. JTELEPH.Jjîfcfï. LONDRES, MERCREDI 29 SEPTEMBRE 1915. f 3 MOIS, 9 SHILLINGS, ) ABONNEMENTS: 6 MOIS. 17 SHILLINGS. f CONSERVATION PAR LE PROGRÈS 11 AN, 32 SHILLINGS. * ' LA SITUATION. Mercredi, midi. L'offensive franco-britannique se pour-Buit dans d'excellentes conditions. En Champagne, les Français, aprè: avoir progressé légèrement sur les cîeus flancs : à gauche vers la côte 185, à droit f vers La Justice (ai- nord de Massiges) ont commencé hier après-midi, à quatre heures, l'attaque de la seconde ligne de défense allemande, et c'est avec impa tience que nous attendons le développement des opérations dans ce secteur. Au> dernières nouvelles nos Alliés avaienl progressé au nord de Massiges, faisan! 600 prisonniers. De ce côté ils doiveni être à très peu de distance de Cernay, mais il ne faut pas perdre de vue qu'avani d'avancer il y a de nombreux obstacle; à vaincre, auquels le communiqué de trois heures fait allusion. Il résulte d'informations complémentaires parvenues à Paris que c'est le général Marchand, le héros de Fachoda, ef son vaillant compagnon le général Bara-tier qui conduisirent l'attaque de cavalerie coloniale qui jeta le trouble et ln panique dans les rangs ennemis et à laquelle les Alliés :-ont probablement redevables du grand nombre de prisonniers faits au cours de ce brillant assaut. Malheureusement le général Marchand est gravement blessé, mais les médecin: espèrent le sauver. L'importance de l'avance française dans cette partie de la Champagne riside dans le fait que nos Alliés si trouvent maintenant à proximité du chemin de fei de Challerange-Bazancourt, qui cour! parallèlement aux lignes de défense aile mandes et constitue leur principale voie de ravitaillement. Du côté de la ferme Navarin, au nord de Souaiu et entre h Butte de Souain et la Butte de Tahure nos amis ne sont plus qu'à deux ou trois kilomètres du chemin de fer. Les efforts deJ'F,rmée du Kronpriaz en Aut-goiine ont complètement échoué, les Piauçais ayant réoccupé toutes les positions conquises par l'ennemi. Le bulletin français dit que le terrain devant les tranchées françaises est- littéralement couvert de cadavres allemands! Dans ce secteur l'ennemi se borne maintenant à bombarder nos positions. En Artois les Alliés ont également de nouveaux et sensibles progrès à enregistrer. Les Français, avançant pied à pied, approchent des crêtes à l'est de Souciiez, où une centaine de soldats de la garde impériale ont été faits prisonniers. Ils ont avoué qu'ils avaient, été rappelés d'urgence du front oriental en prévision du déclanchement de l'attaque des Al-lie's.Cette constatation est importante, car eile prouve que le premier effet de l'offensive en Occident a été de diminuer la pression sur le front russe, ce qui, en ce moment surtout, peut avoir des conséquences incalculables. Quant aux troupes britanniques qui opèrent au nord de Lens, elles ont, elle» aussi, fait des progrès, qui les ont «menées jusqu'aux troisièmes lignes de défense de l'ennemi. Au nord et au sud de Loos les Allemands ont dû céder du terrain. La colline 70 est de nouveau entre nos mains, et le total des canons allemands capturés dan? cette région s'est accru à 21, celui des prisonniers dépassant 3,000. Le communiqué du maréchal French donne des détails sur le caractère des ouvrages défensifs allemands que nos Aillants alliés britanniques ont enlevés ^ans ee secteur. La situation sur le front oriental a subi quelques changements. L'ennemi progresse légèrement au sud de Dvinsk, mais il a été repoussé du coté de Vileika Dans le secteur d'Qshmiana les Allemands, malgré une dépense énorme c' obus de tout calibre, lie sont pas parvenus encore à refouler nos alliés, qui fe battent comme des lions. — ■- Dans la région de Baranovitch l'ennemi dit avoir occupé les têtes de ponts à l'est de la ville, ce qui constituerait un succès sérieux. Au nord de Baranoviteh il affirme avoir forcé les lignes russes au nord-est de Vishneff, faisant 3,300 prisonniers. Enfin, dans le sud, le général Ivanoff, : après avoir déjoué, avec le brillant succès que l'on sait, le plan allemand, qui consistait à tourner les Russes sur leurs deux flancs, a été obligé, en présence d'importants renforts reçus par ; l'ennemi, de se replier au delà du Styr (au sud de Luck). Les Allemands disent que les Russes sont dès à présent en retraite sur tout le front au nord de Dubno. On annonce de Pétrograd que le 41e corps d'armée allemand, qui opérait dans la région marécageuse de Pinsk, aurait été surpris par la crue des eaux et aurait presqu'entièrement péri. On dit également que 1e général Kourapatkin a reçu le commandement d'un corps d'armée. La situation dans les Balkans continue d'évoluer. D'Athènes on annonce que les représentants diplomatiques des Puissances alliées ont informé le gouvernement grec que leurs pays étaient prêts, en cas d'attaque contre la Serbie ou la Grèce, à débarquer immédiatement des forces r'nili- ■ taires largement pourvues d'artillerie et dont les effectifs seraient constamment maintenus au complet. Les Alliés ont as- ■ suré également le Gouvernement bellé-; nique qu'ils lui aborderaient tout l'appui financier qui lui serait nécessaire. s Ces assurances, qui ont produit la plus • vive satisfaction à Athènes, se trouvent . pleinement confirmées par les importantes déclarations faites hier soir à la ; Chambre des Communes par sir Edward Grey et dont on trouvera le détail plus loin. Le ministre britannique des'Affaires Etrangères a dit-, en ce qui concerne l'attitude de la Bulgarie, que tant que celle-ci ne faisait pas cause commune avec les Puissances centrales contre les Alliés il ne saurait être question pour la Grande-Bretagne d'useï de son influence ou de sa force dans un sens hostile aux intérêts bulgares. La politique de la Grande-Bretagne, a dit le ministre, et qui concorde, croit-il, avec celle des Alliés, vise à la conclusion d'un accord entre les différents Etats balkaniques qui assurerait à chacun, non seulement son indépendance, mais un avenir brillant basé sur le principe de l'union territoriale et politique et des nationalités apparentées. D'ailleurs, l'opinion commence à prévaloir. dans certains milieux politiques— à Paris notamment—qu'à la suite de la mobilisation grecque et des succès des Alliés en Russie et en France, la Bulgarie ne fera pas le geste ultime qui la mettrait en conflit avec les Puissances de l'Entente. Néanmoins, la méfiance à Athènes subsiste. Les assurances pacifiques du ministre de Bulgarie y sont considérées comme devant rester sans effet, et seule la démobilisation de l'armée bulgare pourrait maintenant modifier la ligne de conduite adoptée par la Grèce. Quant à l'offensive austro-allemande contre la Serbie, elle se produirait, à en croire une dépêche d'Athènes, répandue par l'Exchange Telegraph, endéans la quinzaine. Un télégramme Reuter, également de source lielléuique, évalue à 300,000 hommes les forces austro-allemandes concentrées sur la ligne Orsova-Pantchova. Ti s'agirait pour la plupart de jeunes re-crues et de troupes de la landsturm, mais cette armée, quoiqu'amplement pourvue d'artillerie, est considérée comme insuffisante pour réduire l'armée serbe, qui a montré qu'elle sait se défendre même contre un adversaire plus puissant qu'elle. EMILE DELCOURT. Depuis plusieurs mois déjà mes camarades de Tournais!s qui sont à l'armée me demandaient, dans leurs lettres, Sl je savais qu'Emile Delcourt était mort. Je viens d'en recevoir une m'apportait, avec des précisions, la confirma' 1 on de ce malheur. Qu'il me soit per-n ls e'e donner ici un court extrait de 'rttc lettre infiniment touchante -dans sa implicite : Je ne sais pas comment il va dans le ^'fin de tournai, [e vois si volontiers c% ''iss'in du Tournaisis comme parti r"''?' '' **?'■ îe suis dc Colonne. Faites possible pour me Jairc parvenir des nouvelles, de mes parents dc Galonné; vous me Jerez grand plaisir. Je pense nuit et jour comment ça va par là. Je vous demande des renseignements sur notre village, s'il vous plaît. Je vo-us fais savoir qu'Emile Delcourt, de Calonne, notre cher camarade, est tombé au champ de bataille. Il a été pris d'un obus. Je me suis engagé avec lui dans le mois d'août l'année passée ; il a été avec moi au 3ème Chasseurs à pied. Depuis que je m? suis plus avec lui, je suis tout-à-fait perdu. Ça va nous sembler lourd. Car c'était un camarade dévoué pour le village. " En moi s'évoque la figure de cet Emile Delcourt que je ne reverrai pas, et avec elle ce sont mes dix années de propagande dans le Tournaisis qui repassent dans ma mémoire. La première fois que je le vis, c'était à une manifestation de village, l^es carriers du bassin calcaireduTournaisiss'organisaient. Quand une nouvelle section syndicale se formait, son ambition était d'avoir son drapeau. Par gros sous on amassait c-eqt cinquante ou deux cents ffjfncs. O.i "achetai! alors le drapeau et on l'inaugurait. Les autres sections d-e la Fédération des carriers étaient convoquées. Et un cortège d'allure très libre et parfois un peu débraillée parcourait la rue ou les rues du village, ou par les chemins de campagne allait d'une maison à une autre pour ne pas faire de jaloux. Parfois de minuscules arcs de triomphe avec de naïves inscriptions de bienvenue, se dressaient à certains points de la route et semblaient inviter les manifestants à s'arrêter un instant pour admirer l'ouvrage et pour remercier le camarade qui l'avait construit et qui le plus souvent vendait à boire. Le cortège était hérissé de drapeaux rouges attachés à des hampes que surmontait ordinairement la pique traditionnelle. Leurs plis que déroulait la brise, rutilaient superbement dans !e soleil et la verdure. Nous nous retournions aux coudes des chemins pour compter les drapeaux et supputer le nombre des manifestants.Et nous étions très fiers quand il y en avait beaucoup, et que S'affirmaient ainsi les progrès de notre parti dans la région. On finissait par arriver au "salon," orné de banderolles et de chaînes en papier de diverses couleurs, où se tenait le meeting qui clôturait la manifestation. Ce jour-là nous attendions la fanfare de Calonne. Car certaines sections avaient non seulement un drapeau, mais aussi une musique. Calonne était d'ailleurs une des sections les plus anciennes et les plus puissantes chi bassitî. Quand la fanfare fut arrivée, on me fit faire la connaissance de l'homme qui battait la grosse caisse. C'était Emile Delcourt. II pouvait avoir alors trente-cinq ans. Sa barbe, qu'il portait entière et longue, était brune. Il avait dans le regard beaucoup de bonté. Auprès des rudes ouvriers de la pierre qui l'entouraient, son aspect était celui d'un bourgeois. Il était coiffé d'un chapeau mou et une "Lavallière" noire était négligemment nouée sous sa barbe. Sa parole était douce et un peu traînante. De son métier, il était "peintre en bâtiment " et il employait parfois ses heures de loisir à brosser des décors pour les petits théâtres de nos "sections dramatiques" et à décorer de figures allégoriques et des portraits de nos militants, les " salons " de nos Maisons du Peuple. Cela ne valait pas les fresques de Michel-Ange, mais c'était fait de si bon cœur ! Ayant un peu plus d'instruction que les carriers de son village, il les aidait en tout. Lors de la grande grève des carriers du Tournaisis; pendant l'hiver dc 1907-1908, il fut l'un des cinq militants qui, constitués en comité, la dirigèrent et surent la mener à bien. Se>n désintéressement était absolu. Il n'hésitait pas à négliger ses petites entreprises de peinture, car il travaillait pour son compte, ou même à y renoncer, Quand il croyait que ses camarades du Wndicat ou de quelque autre groupe avaient besoin de lui. Il fut échevin de sa commune, et connut les amertumes de la vie publique. Je ne sais plus bien à quelle querelle de village on mêla ce paisible et bon Emile Delcourt. Parce qu'il n'étail pas en mauvais termes avec certain patron catholique qui aimait avoir affaire à cet intermédiaire intelligent et raisonnable, il devint suspect à d'aucuns dont il ne songeait qu'à servir les intérêts. Il en souffrit cruellement. ILm'avoua son chagrin, un jour qu'avant d'aller donner une conférence, je dînais chez lui. Il habitait, à Calonne, une maison modeste avec sa vieille maman. Comment a-t-ellé supporté le coup, cette brave et digne femme qui me reçut avec tant d'amabilité? Elle s'intéressait aux choses de la politique et partageait les joies et les peines de son gars. Estelle toujours à Calonne? Et le grand jardin, tout rempli de poires, dans quel état se trouve-t-il et ne semble-t-il pas, dans lie désordre de sa végétation laissée à l'abandon, pleurer le maître disparu? La guerre survint, et ce quadragénaire immédiatement s'engagea. Célibataire, il acceptait de se sacrifier à la défense de son pays et de ses idées. Car pour Delcourt les deux choses étaient inséparables, et elles le demeurent dans l'esprit de beaucoup qui sont encore aux tranchées. La cause de la Belgique, c'est la cause du Droit et de la T.ihertp Le militarisme prussien doit être écrasé, ou bien le despotisme écrasera la démocratie. Pourrait-il être question encore ele désarmement, d'arbitrage international, de fraternité universelle, si un peuple pouvait impunément manquer à toutes ses promesses, déchirer les traités signés en son nom, se livrer à des agressions dont lui-même reconnaît l'injustice, violer la loi des nations, et proclamer le règne de Force et de la Cruauté? J'ai essayé de faire revivre un instant cette noble figure d'Emile Delcourt, pour célébrer en elle l'héroïsme tranquille de notre armée tout enveloppée d'une gloire anonyme et collective. Que de vaillants n'en ont pas demandé davantage pour bien mourir ! Son âge aurait permis à Emile Delcourt de consi dérer que même moralement il n'était "jas tenu de partir. Mais, comme à Jau-"ès, ses idées lui étaient plus chères que la vie, et ce n'est pas en vain qu'il aura ion né celle-ci, car la Belgique sera res-.aurée et, dans la liberté, les peuples continueront de marcher à la conquête le l'égalité sociale. Et tandis que par-dessus les haies des ardins, les dahlias sefont leshérauts magnifiques de l'été finissant, je songe que à-bas, à Calonne, sur la pierre qui rappellera 'a mémoire d'Emile Delcourt, îous ferons grimper de la vigne vierge t de l'ampélopsis dont le feuillage, chaque année à cette saison, fera comme un irapeau rouge où sommeilleront --a gloire et le souvenir de sa bonté. EMILE ROYER, Dépûté de Tournai-Ath. LETTRE DE L'AFRIQUE DU SUD. Un corps expéditionnaire est en voie de formation. Période de recrutement. 26 août. Nous sommes en pleine période de recrutement. C'est la grande affaire du jour. Les Indes, l'Australie, le Canada nous ont déjà devancés sur les champs de bataille des Flandres ou des Dardanelles.A notre tour d'aller les rejoindre. Nous avons, il est vrai, fait une première campagne au Sucl-Ouest Africain, mais ses résultats, si heureux qu'ils soient, ne peuvent, en somme, compter que comme un des épisodes plus ou moins glorieux de la lutte générale. Nous ne nous sentons donc pas satisfaits d'avoir accompli notre devoir, tout notre devoir, et puisque la Grande-Bretagne fait encore un pressant appel à toutes les bonnes volontés, il nous faut y répondre et l'aider à l'achèvement de l'œuvre qu'elle et ses AHÏcs otft décidé de poursuivre jusqu'à la victoire définitive et complète. Tels sont les sentiments qui animent aujourd'hui la plupart de- jeunes Sud-Africains, et, chaque jour, devient de plus en plus longue la liste de tous ceux, d'origine dutch ou anglaise, qui aspirent à l'honneur d'aller au delà des mers combattre pour la plus noble des causes, celle de la civilisation et de la justice contre la barbarie et l'oppression. Nous ne sommes pas nombreux, environ 1,250,000 personnes de race blanche, et, parmi les hommes valides faisant partie des troupes de " Defence Force," beaucoup ont été, par mesure de sûreté, retenus au Sud-Ouest Africain pour la surveillance des territoires récemment conquis sur les Allemands; mais cela ne fait rien, nous avons bon espoir d'arriver à réunir un contingent fort respectable eu égard au chiffre de la population et aux circonstances. Et puis, qu'iirporte, après tout, la force numérique de notre corps expéditionnaire, qu'importe s'il ne paraît qu'une unité insignifiante au milieu des millions d'hommes des armées alliées, n'est-ce pas quand même un beau geste, un geste qui fait le p'us grand honneur à l'Afrique du Sud et à son gouvernement, de vouloir, après Windhoek, donner à l'Empiré un npuveau et plus éclatant témoignage de loyauté et de solidarité en revendiquant le privilège d'être représenté dans les rangs des troupes britanniques d'Europe? Ici, comme en Angleterre, quand il est question de former un corps de volontaires pour le " front," une partie de la population se donne à tâche de recruter l'autre, les plus enthousiastes s'efforcent de réchauffer Je zèle des plus tièdes, el bien curieux sont quelquefois les incidents auxque's donnent lieu ces appels publics au patriotisme ele la jeunesse, bien amusantes aussi les méthodes de persuasion imaginées ,par certains orateurs. L'amour et la guerre. Laissez-moi cependant vous dire qu'à entendre quelques-uns des plus éloquents recruteurs de ce pays, l'amour dc la patrie aurait dans cette Afrique ensoleillée, favorisée d'un éternel printemps, un concurrent redoutable, l'amour même, l'amour tel qu'on le comprend à vingt ans et même plus'tard, et ce n'est pas un des moindres phénomènes de l'heure tragique présente de voir un de tes orateurs patriotes sortir de la réserve que comporte d'habitude, en pays anglais, la question sentimentale, et conjurer la jeunesse des deux sexes, dc sacrifier, pour la durée de la gurre au moins, les doux épanchements du cœur aux devoirs moins agréables mais bien supérieurs du citoyen. Lt tenez, voici à ce sujet les paroles prononcées, il \ a quelques jours, dans une salle de cinéma, au cours d'un chaleureux appel aux volontaires : " Bovs, 1 knovv the j/irls are kceoin<r some of you back, but this is not th time for iove-making, go and fight fo your country. When you return, th girls vvill esteem and love you the mor for it. " 11 y avait bien une assistance de 2,00 personnes, mais aucune n'a bronché Seules les plus jolies iilles -ont esquiss un sourire—sourire de résignation, d tendres promesses et dc glorieux, es poirs ! Le général Botha au congrès du " Sout African Partv." L'époque des élections générales n'es pas encore fix^e, mais tout fait prévoi qu'elle ne peut être très reculée. Aussi le général a-t-il tenu tou d'abord à s'expliquer avec ses amis e partisans, et c'est au congrès du Sout African Party, teny à Bloemfo.ntein 1 19 courant, qu'il -Va faire un premie exposé de sa politique passé et-future. Dans un discours dont je ne puis mal heureusement donner qu'un très rapid aperçu, le chef du gouvernement de l'U nion commence par passer en revue le réformes accomplies, les progrès réali sés en même temps que les solutions ap portées à des crises sérieuses, telles qu la révolte des Indiens, les 'grèves, 1 rébellion; puis-abordant franchement •' situation actuelle, il affirme que ce n'es pas le moment d'élaborer les détail d'un programme politique. L'Union Sud-Africaine, en accor parfait avec l'Empire dont elle est soli daire, ne peut avoir pour lvinstan qu'une seule pensée et qu'un seul sou hait : la conclusion heureuse de 1 guerre' d'Europe. Cependant, il y a, dit-il, certains point importants sur lesquels il est nécessair de pressentir l'opinion de son parti, entr autres le " Land Settlement." Et il re présente que la conquête du Sud-Oues Africain allemand permet d'entrevoir bref délai le règlement de cette question partie des nouveaux territoires se prêtan admirablement à la culture et à l'élevage " Il y a là, ajoute-t-il, place pour de milliers de nos concitoyens." Ce n'est pas la première fois, depui son retour du Sud-Ouest Africain, qu le général Botha fait pareille déclaratio et je rappelle qu'elle ne peut manque d'intéresser considérablement la class des " poor whites," blancs pauvres, san profession, en quête de quelque parcell de terre où ils pourraient s'établir et vi vre de leur travail. La disposition en leu faveur d'une portion des territoires d Sud-Ouest mettrait fin à leur détresse relèverait le gouvernement d'une très se lieuse charge et ne pourrait qu'ajoute extrêmement à la popularité du leade éminent et du patriote qui, par sa polit i que sage, prévoyante et énergique, a s résoudre de la façon la plus satisfaisant un des grands problèmes de l'Union Suc1 Africaine, La politique du Gouvernement. Parlant ensuite des lignes générale dc la politique de son gouvernement, 1 général les résume à l'application sin cère du principe suivant : développer l'es prit d'unité nationale par l'union étroit des deux sections de la communauté eu ropéenne. " Nos adversaires, dit-il, veulent di\i ser la population blanche en deux camp différents... L'adoption d'une telle politi que, la " two-stream" politique, serai une menace pour l'existence nationale d l'Afrique du Sud. Laissons, au contraire les deux -sections vivre côte à côte dan le respect mutuel de leurs langages et d leurs traditions, et coopérer, clans un parfaite harmonie, îui bien commun di pays." I.e général Botha a terminé son dis cours au milieu d'applaudissements una nimes, l'assistance tout entière se tenan

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