L'indépendance belge

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11 december 1917
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s.n. 1917, 11 December. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1r6n010k10/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS : MARDI 11 DECEMBRE 1917 (3 MOIS. 9 SHILLINGS. TDDOR HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. v _ ABONNEMENTS • 6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. TELEPHONE: CITY 1811,1812 TELE.: 311-57 et 238-75 En Vente a Londres à 3 h. le lundi 10 décembre 1 AN, 32 SHILLINGS. NOS BUREAUX DE RÉDACTION ET D'ADMINISTRATION SONT ACTUELLEMENT TRANSFÉRÉS TUDOR HOUSE, TUDOR STREET, E.C. 4 (WHITEFRIARS). LA SITUATION Lundi, midi. Aucun changement essentiel n'est survenu au cours des dernières quarante-huit heures sur aucun des fronts. En Flandre, sur la Soarpe et dans le secte>ur de Cambrai, les Allemands bombardent furieusement les positions de nos alliés, mais jusqu'à présent aucune action d'infanterie n'est signalés, abstraction faite des raids locaux et d'esoarmouches entre patrouilles. Sur la plus grande partie du front français, l'artillerie ennemie s'est également montrée très active, et dans les régions deBezonvaux et de Beaumont,deux attaques allemandes ont été repoussées. Sur le front italien, les troupes autrichiennes n'ont progressé que légèrement dans le secteur d'Asiago. Elles ont occupé ce que Vienne appelle les points d'appui solidement fortifiée de Stenfle et ont accru le total de leurs prisonniers à 16,000. Mais la situation sur ce théâtre de la guerre vient d'entrer dans une phase nouvelle. Les troupes britanniques et françaises se trouvent actuellement èn première ligne et le général Diaz, dans un ordre du jour adressé à l'armée italienne, souhaite la bienvenue aux compagnons d'armes alliés, dont le concours rendra moins dure la tâche écrasante dévolue à l'armée italienne. Avec une franchise qui contraste sin-gulièrement avec le mystère inutile dont on entoure certaines mutations sur le front des Flandres, on nous annonce que les troupes britanniques ont assumé la défense du secteur de Montello (boucle de la Piave supérieure), tandis que les Français occupent une partie importante du front trentinois, où l'ennemi masse en ce moment des troupes en nombre considérable en vue d'une invasion des plaines lombardes. Ce sont deux postes d'honneur qui ont été confiés aux troupes franco-britanniques, car les deux secteurs en question jouent le rôle de pierres angulaires du front actuel italien. Si nos alliés italiens sont obligés de céder encore du terrain dans le secteur du Mont Grappa, les Autrichiens n'auront plus devant eux, comme dernière barrière avant de déboucher dans la plaine, que le Mont Montello, arrosé au nord et à l'est par la Piave supérieure, il suffit de jeter un coup d'œil sur une carte pour se rendre compte que tant que la position du Montello tient, la retraite éventuelle de l'armée qui défend la vallée de la Piave jusqu'à la mer est assurée. Le Montello, avec ses routes innombrables, constitue une position admirable, et l'artillerie anglaise y commande un horizon très vaste, qui lui permettra de prendre sous son feu une immense étendue de terrain. Quant aux Français ils gardent, dans le Trentin occidental, la principale et la plus dangereuse voie d'aocès dont disposent les armées ennemies pour envahir nord de l'Italie, d'où elles pourraient menacer non seulement le cœur de notre alliée, mais, éventuellement, le flanc sud jes armées françaises. Et maintenant que les pièces essence es sont en mouvement sur l'échiquier 'tahen attendons la suite de la partie. * rJn, ussle> les affaires ne vont pas tout a ai^ selon les désirs des maximalistes. p général Korniloff, qui est parvenu à ' e.c prison, a rejoint le géné ra aledine, hetman des cosaques du on, et celui-ci, d'accord également avec e geneial Dutofï, un autre chef cosaque, a eve etendard de la révolte contre les léninistes. Les troupes que ces généraux ont ras- : semblées sur le Don et dans l'Oural mar- : c îen , c it-on, sur Moscou, et le danger i est considéré si grave par les m,axi *a_ - listes qU ils ont cru devoir adresser un : appel a toute la population et à tous les . comités des paysans, des soldats et des ouvriers excitant l'une et les autres con- 1 tre la bourgeoisie," c'est-à-dire les ca- ; dets, qu ils accusent de "soutenir les i contre-révolutionnaires en leur fournis- < sanfc les moyens nécessaires pour pour- : suivre la lutte contre le peuple." , j Lénine accuse nominalement les chefs ■ cadets de vouloir s'emparer du pouvoir, ■ st son appel au peuple n'est autre chose qu'une invitation au massacre général ' des éléments modérés. Quant aux négociations pour l'armis-; tioe, certains indices trahissent que les maximalistes n'ont pas lieu d'être très satisfaits des propositions émises par les i parlementaires allemands. Ceux-ci, loin de renoncer à l'annexionnisme, refusent ■ d'évacuer les territoires russes occupés par les armées asutro-allemandes et demandent pendant quinze ans le contrôle par l'Allemagne du marché du blé russe ainsi que l'entrée libre de toutes les marchandises allemandes en Russie ! Voilà une douche froide qui rappellera ■ peut-être les maximalistes à la raison, et pour peu que Kaledine et Korniloff réussissent à paralyser le ravitaillement des léninistes et de leurs comparses, les estomacs vides pourraient bien s'en prendre à ceux qui ont précipité la Russie dans l'abîme. Comme l'a très clairement fait ressortir sir George Buchanan, l'ambassadeur britannique à Pétrograd, les alliés de la Russie ne désirent aucunement forcer celle-ci à continuer la lutte malgré elle, mais ils ont le droit de s'élever contre une doctrine qui, par la répudiation des traités, met en danger la stabilité de toutes les conventions internationales. Mais au-dessus même de ces traités, les Alliés plaoent, a-t-il dit, le principe d'une paix démocratique tenant compte des vœux des petites nationalités et supposant au pillage des pays conquis sous . forme d'indemnités de guerre et à l'annexion de territoires contrairement aux désirs de leurs populations. L'éminent diplomate a ajouté, et c'est là le point capital de son discours, que le< Alliés sont prêts dès qu'un gouvernement stable est constitué et dès que celui-ci est reconnu par la grande masse du peuple russe, "à examiner,d'accord avec ce gouvernement, les buts de la guerre et 1m conditions possibles d'une paix juste et durable." On ne peut qu'applaudir à ce langage, et nous estimons qu'il est essentiel, po.:r les Allies, de définir, aussi clairement que possible, et sans aucune réticence diplomatique, quels sont exactement les termes de la paix que nous poursuivons. Il ne faut pas, en présence des ferments révolutionnaires qui se manifestent un peu partout, qu'on puisse exploiter, contre les Alliés, l'affirmation qu'un ou plusieurs de ceux-ci poursuivent des buts impérialistes. L'heure est venue pour chacun de prendre ses responsabilités, et lorsque chacun aura exposé les revendications qu'il estime justes et indispensables, les peuples verront clair et pourront se prononcer en âme et conscience, sans pouvoir arguer du fait de l'ignorance dans laquelle leurs gouvernements les ont laissés. Si l'Allemagne' ou quelqu'autre Puissance se proclame annexionniste, elle n'aura qu'à s'en prendre à elle-même si, à un moment donné, le peuple manifeste ses volontés. Les Alliés, en publiant leur programme, couperont l'herbe sous les pieds des agents ennemis qui, sous l'étiquette démocratique, leur font la guerre en Russie et ailleurs, et jettent la suspicion sur eux. Puisque notre cause est une cause juste, et puisque nos buts de guerre ne répondent qu'à l'esprit de justice, nous n'avons rien à craindre et tout à gagner à ce que la lumière soit complète. Il nous reste à signaler le résultat du mouvement révolutionnaire portugais, au sujet duquel on trouvera des détails plus loin. Il résulte des déclarations officielles du gouvernement nouveau, que la situation du Portugal dans l'alliance avec les Puissances de l'Entente ne subira aucun changement. Pendant trois jours on s'est battu dans les rues de Lisbonne, et le gouvernement a finalement démissionné pour arrêter le massacre. Un gouvernement provisoire a été constitué sous la présidence du Dr S. Paes, qui a pris une part prédominante dans le mouvement révolutionnaire. LA GUERRE EUROPEENNE SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Actions de représailles Le communiqué hebdomadaire du G.Q.G. belge publié hier dit : L'activité de l'artillerie a décru sen-" siblement sur le front belge au cours de la semaine dernière. Le 30 novembre l'ennemi a attaqué deux de nos postes au nord de Kippe, pendant qu'un autre détachement, opérant dans la région au sud de Dixmude, tentait de s'approcher de nos ouvrages avancés à l'est de l'Yser. Le feu de nos mitrailleuses, avec une puissante coopération de notre artillerie, ont déjoué les plans ennemis. Nos batteries ont fréquemment bombardé les organisations ennemies au nord et au sud de Dixmude et dans la région de Syenwe-Stode, et ont concentré leur feu sur des batteries ennemies en action contre nos postes avancés au sud de Stuyvekenskerke, nos travaux près de Dixmude et certains points dans la région de Merckem. En représailles pour le bombardement des environs d'Adinkerke, de Wulpen et des confins de Furnes, nous avons t canonné les baraquements allemands à Leke et à Praatbosch. EN MESOPOTAMIE -*»- Succès britanniques Les troupes du général Marshall, appuyées sur leur droite par les Russes, ont chassé les détachements turcs sur la rive droite du Dialah, à travers la cliaine du Jebel Etanirin, :ai« nefrd'-est de Bagdad. Le 4 décembre, les troupes britanniques sur la route de Deli Abbas-Kifri, ont pris la passe Sakaltutan, et, traversant le Nahrin, ont jeté l'ennemi hors de Kara Tepe, le jour suivant. Entre le 3 et le 5 décembre, les troupes britanniques ont fait 227 prisonniers. EN PALESTINE Des nouvelles qu'on reçoit de Munich, il résulte que la présence du prince Léo-pold n'était plus utile sur le front russe, celui-ci aurait manifesté l'intention de prendre le commandement de l'expédition en Palestine, qu'il préconise depuis longtemps et à laquelle le Kaiser et le quartier-général allemand se sont enfin ralliés.—La Presse-Associée. OPERATIONS NAVALES -o Destroyer américain coulé Le destroyer "Jacob Jones" a été torpillé et coulé jeudi dernier tandis qu'il patrouillait dans des eaux étrangères. On signale jusqu'ici 43 survivalits. L'effort américain Quelques chiffres du budget américain pour l'an prochain montrent toute l'étendue de l'effort- américain. Les forces navales seront portées de 19,500 hommes à 322,000; les officiers et marins de réserve, de quelques centaines, à 49,000; les dépenses navales de 40 millions de francs à 300 millions de francs; les navires commissionnés de 300 à plus de 1,000. OPERATIONS AERIENNES Les Belges ont abattu trois avions Le communiqué hebdomadaire du G.Q.G. belge dit que le mauvais temps qui prévalut durant la plus grande partie de la semaine dernière a entravé l'activité de nos aviateurs. Néanmoins trois aéroplanes ennemis désemparés, furent forcés d'atterrir dans nos lignes. LES EVENEMENTS EN RUSSIE M. iKérensky parle Le journal "Dielo-Naroda" a publié le 22 novembre, une lettre de M. Ke-rensky, dans laquelle on lit les passages ' suivants : "Ne voyez-vous pas qu'on se sert de votre franchise et qu'on vous trompe ! i On vous avait promis la paix avec les 1 Allemands endéans les trois jours. Où : est-elle t Où est la liberté qui vous a été < promise ? Elle a été complètement avilie Fous ! C'est moi, Kerensky, qui vous 1< dit. Pendant huit mois j'ai sauvegarde la liberté du peuple et le bonheur futui des masses ouvrières. A présent elle; comprennent que lorsque j'étais au pou voir il y avait de la liberté et que la démocratie existait réellement." Un appel de Trotsky aux Alliés Aujourd'hui, 6 décembre, les commissaires du peuple pour les Affaires étrangères ont transmis à toutes les ambassades et légations des Alliés la note suivante : Les négociations entamées par les délégués de l'Allemagne, de l'Autriche-Hongrie, de la Turquie et de la Bulgarie, d'une part, et les délégués de la Russie, d'autre part, ont été interrompues sur l'initiative de notre délégation pour une semaine, en vue de fournir l'occasion, pendant cette période, d'informer les . peuples et gouvernements des pays alliés de l'existence de ces négociations et de leur tendance. De la part de la Russie, il a été déclaré que l'armistice proposé a pour objet la préparation d'une paix établie sur une base démocratique ainsi que cela a été exprimé dans le manifeste du Cofigrès des Soviets de toute la Russie. L'armistice ne peut être signé qu'à condition que des troupes ne seront pas envoyées d'un front à un autre et que les îles des Moon Sunds seront évacuées par les Allemands. Au sujet des buts de guerre, les délégués ennemis ont évité toute réponse définie. Déclarant qu'ils n'étaient autorisés qu'à négocier exclusivement le côté militaire de l'armistice proposé les délégués ennemis se refusèrent à discuter la question d'un armistice général, attendu que les autres pays ennemis n'étaient pas représentés. Les délégués ennemis proposèrent à leur tour un armistice de 28 jours sur le front allant de la Baltique à la Mer Noire ; ils promirent en même temps de transmettre à leurs gouvernements respectifs la proposition de la délégation russe d'inviter tous les Alliés de la Russie à prendre part aux négociations. Notre délégation refusa de signer en ce moment un armistice formel, mais il fut décidé de suspendre toute activité hostile pendant une semaine et de suspendre pour la même période les négociations relatives à l'armistice. Il en résultera qu'une période de plus d'un mois se sera écoulée entre le premier décret du 8 novembre au sujet de la paix et la date de la continuation des négociations de paix, le 12 décembre. Cette période est, même en l'Etat actuellement défavorable des communications internationales, amplement suffisant pour offrir aux gouvernements alliés l'occasion de définir leur attitude envers les négociations de paix, c'est-| à-dire, leur adhésion ou leur refus de prendre part aux négociations d'armistice et de paix. En cas de refus, il doivent déclarer clairement et d'une manière définie devant l'humanité les buts pour lesquels les peuples de l'Europe pouvent avoir à verser leur sang pendant une quatrième année de guerre. (s) TROTSKY. Les Bolshevistes renient les emprunts ! Le journal maximaliste "Pravda" publie un article intitulé : Annulation des emprunts étrangers, dans lequel on lit les suggestions suivantes : (1) Annulation de tous les emprunts conclus par l'Etat russe à l'étranger avec la garantie du gouvernement. (2) Le paiement des' coupons des dits emprunts doit cesser immédiatement. (3) Toutes les obligations intérieures russes ou garanties par le gouvernement, et se -trouvant à l'étranger, doivent également être annulées. De telles obligations détenues en Russie devraient être présentées à une certaine date, à la banque d'Etat, pour être estampillées. Celles qui ne seraient pas estampillées seraient considérées comme étant sans valeur. Cette suggestion sera certainement examinée par le "gouvernement" dans un avenir prochain.La grève des fonctionnaires La grève des fonctionnaires des ministères et des autres administrations publiques continue. Une chasse est faite aux fonctionnaires de la banque d'Etat qui, lorsqu'ils sont pris, sont e. amenés à la banque et forcés de travaille 1er. lé Une trêve de huit jours ir Les maximalistes annoncent que, es suivant l'accord qui a été signé à u- Brest-Litovsk le 5 décembre, les opéra-e" tions militaires sont suspendues du 6 au 17 décembre de la Baltique à la Mer Noire et sur le front russo-turc en Asie. 1_ Cet accord comprend également les opé-rations que pourraient exécuter les for-ces allemandes dans les îles de Moon la Sound Les hostilités peuvent être reprises , de part et d'autre, si un préavis de trois ~ jours est donné. Les vols d'avions en territoire ennemi, ainsi qu'à 10 kiîo-^ mètres derrière les lignes, sont interdits. Pendant la trêve, les troupes d'une division ou plus, ne pourront être dé-'. placées que si des ordres pour leur dé-lr plaqement ont été donnés avant le 5 dé-cembre.La paix allemande ia Le correspondant du "Times" à Pé-,e trograd télégraphie que, suivant des renseignements puisés à bonne source, e l'Allemagne a posé les conditions sui-vantes pour la conclusion d'une paix lg avec la Russie : (1) L'Allemagne aura le contrôle du marché du blé en Russie ^ pendant 15 ans;. (2) l'importation en iS Russie, sans droits d'entrée, de toutes ^ les marchandises allemandes ; (3) au-cun des territoires occupés par les troupes allemandes ne sera restitué. 't- Contre les Cosaques ;e On annonce que le général Kaledine, le hetman des Cosaques du Don, qui a •s été rejoint la semaine dernière par le i- général Korniloff et le général Dutoff, ■s 'un autre chef cosaque,,spnt levé l'.éten-5- dard de la révolte dans le Don et dans te l'Oural contre les usurpateurs bolshé-.s vistes. Suivant les extrémistes qui siègent à Pétrograd, les cosaques sont sou-à tenues par les Cadets. Le gouvernement e de Lénine à lancé un appel au peuple r russe disant qu'il est-menacé "par der-|e rière par un soulèvement dans le Don et dans l'Oural, à la tête duquel se trou-n vent les généraux Kaledine et Korniloff, et que des dispositions sont prises pour envoyer des troupes contre ces ennemis n du peuple." il "Le parti cadet, continue la déclara-é tion extrémiste, est le parti politique res-ponsable de ce soulèvement. La "bour->- geoisie" alimente 4e ses millions les généraux contre-révblutionnaires mena-s çant le peuple et sa puissance. La Rada bourgeoise de la République de l'U-e kraine, qui fomente la lutte contre les s soviets ukraniens, aide Kaledine à lever :. des troupes dans la région du Don, et :- empêche les soviets de répartir dans l- l'Ukraine les forces militaires né-i- cessaires pour étouffer la rébellion s de Kaledine. Les cadets, les pires e ennemis du peuple, qui, avec les > capitalistes de tous les pays, ont e préparé la présente guerre mondiale, i- espèrent que comme membres de l'Assemblée constituante, ils pourront ai-r der leurs généraux dans le but d'étran-e gler le peuple. "Ouvriers ! soldats et paysans ! t "La "révolution" est en danger. Il e est nécessaire de balayer les ennemis du peuple. Il est nécessaire que les "contre-révolutionnaires" — les cons-pirateurs, les généraux cosaques et ' leurs inspirateurs, les cadets — sentent " la main de fer du peuple révolutionnaire. s "Le mouvement contre-révolution-t naire sera supprimé et les coupables seront soumis à des peines correspondant s à l'importance de leur crime, r "Le Conseil des Commissaires du peuple décrète : s "(a) Toutes les régions de l'Oural, du Don et autres endroits où des détache-s ments contre-révolutionnaires sont dé- - couverts, sont déclarés en état de siège. "(b) La garnison révolutionnaire lo- . Suite a la 4e page r DERNIERE HEURE t 5 La révolution portugaise Les membres, de la mission militaire î britannique ont dû trouver un refuge à - la Légation britannique, une douzaine d'obus étant tombés sur le local o,ù ils étaient assemblés. s Suivant un télégramme Exchange, le - Dr Alfonso Costa, premier ministre, et le t ministre des affaires étrangères, ont été ; arrêtés à Lisbonne, à leur retour de la t Conférence inter-alliée de Paris. SSème année. No 291

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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