L'indépendance belge

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29 februari 1916
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s.n. 1916, 29 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/086348hc6f/
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l/êms année No. ai L'INDÉPENDANCE flOYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 6 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION- m^nA^BOdBSE ÏXTDOE HOUSE. TTJDOR ST.. LONDOK. B.C. "• PLACE DE Ï4 11571 TELEPHONE; CITY 3960. TELEPH.: j238-75. LONDRES, MARDI 29 FEVRIER 1916 13 MOIS, 1 SHILLINGS. ) ^ , ABONNEMENTS; U MOIS, 17 SHILLINGS, f CONSERVATION PAR LE PROGRES. I AN. 32 SHILLINGS. LA SITUATION. Mardi, midi. Les combats autour- de Verdun pren-' pant décidément une tournure favorable ■pour nos Alliés et la phase critique des i Opérations semble passée. Elle fut atteinte samedi lorsque les Allemands lancèrent & l'attaque du fort de Douaumont leurs régiments d'élite qui, au septième assaut, parvinrent à prendre pied dans l'ouvrage "jui couronne cette hauteur.. C'est à ce moment que le général ieta dans la balance un corps d'armée frais tenu en réserve et ces troupes nouvelles, dans un élan irrésistible, chassèrent l'ennemi et l'obligèrent à abandonner des positions acquises au prix de sacrifices immenses et après cinq jours d'une des batailles les plus acharnées et les plus sanglantes de toute la campagne. Çhamp-tieuville, le Mont du Poivre, et la position de Douaumont étaient de nouveau aux œains des Français, et seuls quelques détachements de Braudebourgeois tiennent encore dans les ouvrages de Douaumont cernés de trois côtés par les Français. Il ressort de tous les récits qui parviennent du théâtre des opérations mosan que les pertes allemandes ont été " fantastiques, et que l'assaut de Douaumont a été une véritable boucherie. Les troupes amenées à l'assaut de cêtts position que l'état-major allemand avait déclaré devoir être prise " à tout prix," ont laissé plus de cinquante pour cent de leurs effectifs sur place, et on évalue le total des pertes teutonnes à environ 130,000 hommes tués, blessés et prisonniers. De longues files de trains remplis de blessés passent sur les lignes de la lorraine et du grand-duché de Luxembourg, et la presse allemande, qui avait déjà mis une sourdine à l'enthousiasme populaire, déchante considérablement. Les drapeaux, sortis trop tôt, ont été rentrés, et l'Allemagne pleure aujourd'hui ses morts. Ceux-ci se chiffrent, selon des renseignements arrivés de Hollande, après de 50,000, et tel régiment a dû être reconstitué avec les débris de dix autres, tous considérés comme étant des forma tions d'élite et qui ont payé le lourd tribut d'une gloire éphémère. A Brabant-sur-Meuse, on a compté 5,200 cadavres allemands, près de Hau-mont 8.000, et les hôpitaux de Trêves, de Coblence et de Cologne regorgent de blessés. Les trains d'ambulance se suivent et les habitants sont consternés à la vue de ce défilé lamentable. Il n'y a pas la moindre trace d'enthousiasme, et au passage des voitures d'ambulance on entend des réflexions comme celle-ci : " Wir werden uns tôt siegen." (Nos victoires nous coûterons la vie.) Les sceptiques font observer que malgré l'étendue des positions ravies aux Français, les communiqués ne mentionnent pas un seul canon pris a l'ennemi, alors qu'en Champagne les Français en j avaient pris 72. Il est vrai que depuis quelques jours, la grosse artillerie allemande, qu'on dit être sous les orclres du général Beseler, soumet à un violent bombardement la ville de Verdun, mais cette éventualité avait été prévue depuis longtemps, et la ville était presque complètement évacuée par la population civile. Les rares habitants restés quand même jusqu'à samedi et dimanche ont la certitude que Verdun tiendra, et les villageois évacués racontent comment les bataillons allemands furent fauchés par le tir précis des " 75 " et le feu meurtrier des mitrailleuses. Le duel d'artillerie qui se poursuit presque sans interruption depuis huit jours est assourdissant, et sur des kilomètres à la rondo le terrain est bouleversé cohime par une éruption volcanique. Aux dernières nouvelles l'activité est concentrée sur Douaumont et Vaux, mais toutès les tentatives allemandes contre ces deux villages ont échoué. Dans le secteur adjacent de la Woevre, les Français, ayant volontairement abandonné leurs positions dans la plaine, se maintiennent au pied des Monts de Lorraine, et la gare d'Eis a changé cle mains à plusieurs reprises. La tactique française consiste à obliger l'ennemi à livrer de coûteuses attaques, quitte à abandonner les positions dès que celles-ci sont devenues trop exposées, et pour autant qu'elles ne soient pas vitales. Le général J offre, qui fait une guerre d'usure, tient à économiser ses hommes, et ne les expose pas inutilement. Sa tactique est en opposition avec celle du Kronprinz, qui envoie ses hommes à la boucherie sans se préoccuper des pertes. Mais, bien que celles-ci soient terribles, et en aucune proportion avec les résultats définitivement acquis, on ne croit pas que les Allemands s'en tiendront au demi succès qu'ils ont remporté.M. Briand, questionné à la Chambre, a déclaré que la situation militaire était bonne. "Nos troupes, a-t-il ajouté, sont pleines d'enthousiasme, <et leur moral est excellent. Nos réserves sont fortes et prêtes à soutenir le choc le plus sérieux." Quant aux journaux, ils reconnaissent que la situation, tout en restant toujours sérieuse, s'est uotablement améliorée. Les Français livrent de nombreuses contre-attaques, l'ennemi est maintenu en échec dans toutes les positions réellement importantes, et la sévérité des pertes allemandes est telle que la lutte ne pourra se prolonger longtemps avec la même vigueur.En résumé, il est permis de dire que le ! résultat de cette lutte de huit jours doit être une cruelle déception pour l'ennemi, qui comptait non seulement enlever de haute lutte le sâillant de Verdun, qui constitue une menace perpétuelle pour un mouvement offensif français, mais'enfoncer les lignes alliées et reprendre la marche sur Paris. A ce point de vue, l'échec des ambitions boches est complet. Déjà l'ennemi cherche des diversions ailleurs, et le coup de main qu'il a exécuté hier du côté de Souain, en^Champagne, tendrait à prouver que d'autres offensives ont été préparées dans d'autres secteurs. Sur le Tigre, les troupes clu général Aylmer ont soumis le camp turc de ïïan-nah à un violent bombardement, qui a donné d'excellents résultats. L'action signalée hier sur la frontière occidentale d'Egypte a été assez importante. Le frère d'Enver Pacha, Nuri Bey, qui commandait la colonne des Senoussis, a été tué, et un de ses principaux lieutenants, Gafaar, fait prisonnier. L'ennemi I a abandonné plus de 200 tués et une mitrailleuse.La nouvelle guerre sous-marine, dont l'Allemagne menace les Alliés, commence cette nuit, et on annonce que Berlin a formellement signifié à Washington que tous les navires marchands armés, même si leur armement est purement défensif, seront coulés ! Le président Wilson a non moins catégoriquement renouvelé sa volonté de protéger la vie des citoyens américains, et le discours qu'il a prononcé au Gridiron Club indique qu'il ne reculera pas, l'honneur du pays étant en jeu. Eu attendant ce nouveau développement, la baisse du mark ouvre des perspectives peu agréables au grand argentier allemand chargé de lancer le quatrième emprunt de guerre. LE LENDEMAIN. À propos de l'exécution de Bril. L'exécution récente de Bril, accusé— accusé et fusillé, bien entendu—du Meurtre de Neels, lequel livra miss Ca~ vell aux Allemands, semble devoir ramener cette mystérieuse affaire à de plus justes proportions. Il s'agit eu somme d un patriote outré de cette lâche action et qui ne voulant pas que son auteur en bénéficiât et restât impuni, lui lo^ea deux balles dans la tète. Mais à Bruxelles, les imaginations travaillèrent. On parla d'un tribunal secret qui aurait assumé la tâche de juger les Belges coupables du crime de lèse-patrie. C'était une sorte de saint! Wehrne, instituée vu l'occupation aile mande et la tristesse des temps. Elle au rait compté de nombreux initiés et, t instar des cours vehmiques du h au! moyen-âge, elle devait exécuter ses sen lences elle-même. Ajoutons, pour mémoi te, que les procédés de ces cours étaien «atnjçeUement très sommai ras. Les cou d'amnés étaient pendus ou périssaient par le poignard. Après tout, ce tribunal existe peufc-• être. Nous n'en savons rien. Au surplus, les Bruxellois ne se donnèrent pas la peine d'en rechercher l'origine historique. Ils se réjouirent simplement cle ce que le dénonciateur de la pauvre nurse anglaise eut reçu le prix de son forfait. Et, avec eux, tous les Belges, autant ceux cle la Belgique occupée que les Belges de la Belgique indépendante qui vivent à l'étranger, ne s'en félicitèrent pas moins. La main noire. On garda même l'espoir que cet exemple ! ne serait pas le dernier. Il parait qu'il en faudrait d'autres. L'institution sur • laquelle on comptait pour cela -avait été baptisée du nom de "Main noire," fort , improprement d'ailleurs, car chacun sait - que la Maine noire, aux Etats-Unis, n'est - elle-même qu'une association de dange-L reux malfaiteurs qui-recourent à l'extor- siou au m«ycu de uieuacât si? mort, trog i souvent suivies d'exécution. Mais,passons. | Grâce à cette justice occulte et expéditive les délateurs et les traîtres réfléchiraient. Le misérable qui a vendu Miss Cavell aux. Allemands n'est malheureusement pas seul de son espèce. Il a des émules dont la présence est un danger permanent pour les bous patriotes, pour tous ceux qu'ils ont intérêt à dénoncer, un danger et une souillure dont il importait de débarrasser le pays. Aussi quand le bruit se fut répandu que Norden avait subi Je sort de Neels et que son cadavre avait été repêché dans l'étang d'ixelles, n'eu fut-on pas trop étonné. Norden, pour qui l'aurait oublié, est cet avocate d'origine plus ou moins teutonne appartenant au barreau bruxellois et qui, dans des feuilles d'Ou-tre-Rhin, s'était fait le panégyriste de nos envahisseurs. C'est le moment où ils oppriment et pressurent son pays d'adoption que ce triste personnage avait choisi pour leur tresser des couronnes. Il va de soi que son oraison funèbre fut courte et dénuée de regrets. On se borna à trouver qu'il n'avait que ce qu'il méritait. Ce sentiment n'eut d'ailleurs d'égal que le désappointement de chacun quand on apprit qu'il n'était pas mort ! La nouvelle était controuvée : —- Dommage ! opinèrent quelques-uns, dommage ! c'eût été encore un bon point pour "notre" Main noire ! Et voilà où nous en sommes. Des tribunaux occultes fonctionnant à l'exemple des associations ténébreuse^ du passé, .l'assassinat judiciaire se subtituant au cours régulier de la justice, nous trouvons cela tout naturel. Sous la pression d'événements terribles et des maux que nous endurons, notre mentalité se déforme. L'obscurantisme moyenâgeux tout doucement l'enveloppe. Nous le devons à l'Allemagne. C'est un effet de sa culture, auquel on n'avait pas encore songe. Les lendemains de la guerre. Mais ce n'est là, dira-t-on, qu'un phénomène isolé contingent eonditions présentes de notre malheureux pays. Après la guerre la société reprendra son assiette, et tout rentrera dans l'ordre... Après la guerre, cômme après 1793 et les guerres de l'Empire, la société, cle quelque côté qu'on l'euvisage, ne sera plus la même. Supposons un instant, bien que cette éventualité s'écarte de plus en plus, que l'Allemagne puisse donner corps à ses monstrueuses utopies, qu'elle en arrive à étendre son hégémonie sur l'Europe, sur une moitié du monde. Ce ne pourrait être qu'au détriment des petites nationalités. Cela se passerait, ainsi que l'écrivait dernièrement Jean-Bernard, comme au fond de la mer où les gros poissons mangent les petits. Seulement, dans l'espèce, il est probable que les petits ne se laisseraient pas faire aussi facilement. Les peuples, d'abord écrasés par le nombre et la force brutale, ne tarderaient pas à se ressaisir. Dès lors commencerait la lutte contre l'oppression et la tyrannie, lutte qui ne se terminerait que par la débordance des peuples asservis ou par leur extermination totale. A l'agitation, aux troubles, aux désordres feraient suite la révolte et la répression sanglante. Ce serait une période indéfinie de persécutions, de violences propres à étouffer tout germe de liberté. Et quand pour les opprimés la lutte ouverte, alimentée par le sang des martyrs, ne serait plus possible, c'est dans l'ombre qu'ils la continueraient-les eopiplots succéderaient aux complots, le crime politique serait remis en honneur, nous retomberions en plein règne des sociétés secrètes, des sectes, du "carbonarisme." C'est ici que la " Me in noire," comme la comprennent nos compatriotes, aurait son heure ! Pour le res te,^'quant à l'organisation de cette guerre occulte, souterraine, il n'y aurait qu'à | procéder à la façon de l'Allemagne aux i Etats-Unis. Depuis des mois, là-bas, des poudrières, des fabriques de munitions, des parlements, des hôtels privés sautent, des navires affectés au ravitaillement des Alliés coulent dans les ports sans qu'on sache comment—ou peut-être ne le sait-on que trop. Ce serait à retenir.Hypothèse invraisemblable. Cette hypothèse d'une victoire de l'Allemagne, victoire assez complète pour qu'elle puisse satisfaire dans leur entité ses appétits voraces, est, lépétons-le, désormais invraisemblable. Admettons, ce qui est infiniment plus ,plausible, que nous puissions sinon la dompter, du moins la réduire au point qu'elle sera contrainte d'accepter la paix que nous lui imposerons.En résultera-t-il un retour aux temps heureux que nous avons connus—sans les apprécier suffisamment, hélas!... Non. L'agression injustifiée, sauvage de l'Allemagne, la guerre préméditée, atroce qu'elle nous a faite, projetteront toujours leur ombre sur cette société de demain. Des millions de familles sont en deuil, partout des ruines couvrent le sol, l'art, la science pleurent des pertes irréparables... Et ce n'est pas tout: l'Allemagne de tant cle carnage n'est pas encore lassée: elle prépare de nouveaux et plus puissants engins de destruction, elle nous i promet de nouvelles hécatombes. Aux : torrents de sang qu'elle a fait couler s'a- ; jouteront d'autres torrents cle sang, que ; ce soit celui des combattants ou celui de; ! innocents, peu lui importe. Personne, n'est-ce pas, ne pourrait, se figurer qu'il suffirait de quelques signatures apposées au bas d'un traité de paix pour effacer toutes traces de cette guerre immense et abominable et en absoudre les auteur? responsables. Quels sont ceux qui oseraient aller à eux en prononçant la parole d'oubli? S'en trouverait-J que le souvenir, la tradition, l'histoire se dresseraient, trio cle spectres'farouches el implacables qui, un doigt sur la Bbùehe, leur imposeraient silence. La haine de îa Germanie. L'horreur du nom Allemand, la haine de la Germanie et de ses complices, notre sourd ressentiment contre ceux des neutres qui ne les ont que trop secondé?, créeront, de notre côté, dans l'après-guerre, une atmosphère de sombre défiance et d'incertitude à laquelle il faucha s'habituer. Peut-être aurons nous aussi à nous débattre contre cette lassitude et ce désarroi des idées qui font suite aux grands bouleversement sociaux. Dans des pages qu'il écrivait au début du "Journal d'un Enfant du Siècle," au lendemain de la Révolution, et des guerres napoléoniennes, Alfred cle Musset a admirablement caractérisé cet état d'âme et d'esprit d'un peuple au terme de longues et désastreuses vicissitudes, quand, pour lui, se lève une aurore nouvelle. Cet état sera probablement le nôtre. Mais la tension qui persistera, sera-t-elle éternelle, l'apaisement se dessinera-t-il un jour? Aimez-vous les uns les a>i.-tres: un temps viendra-t-il où la parole du doux Nazaréen, qui, à l'heure présente semble bannie à tout jamais de la surface du monde, reprèndra sa place clans l'évangile des peuples? Nous ne le savons pas. nous ne devons pas le savoir. Nous aurons eu notre lot : à ceux qui viendront après nous de décider. Us auront pour s'éclairer les leçons clu passé. Elles seront d'autant plus éloquentes, pour eux, qu'ils auront vu ce qu'il nous en a coûté, à nous, de les avoir oubliées. E. HEINZMANN-SAVINO. LETTRE DES ETATS=UNIS. (De noire correspondant particulier.) Machines extraordinaires. Que la Pensyîvanie et la Virginie Occidentale aient pu, malgré la diminution ide la population ouvrière, augmenter leur production de charbon est dû, én partie, au perfectionnement el à Remploi plus général du havage électrique et à l'emploi ce machinés à front de taille pour effectuer ■l'abattage et • le chargement du charbon* après que l'opération du havage est terminée. Dans unç lettre précédente, j'ai eu l'occasion de parler de ces j machines. Elles font merveille. Non •seulement elles permettent à beaucoup de nos exploitants de maintenir et augmenter leur production (output), mais ■eltes diminuent appréciablement le prix ■de revient et augmentent ia régularité du travail. On sait qu'en Amérique les •mineurs travaillent quand ils veulent, et quand ils \ont travailler ils sont libres de sortir de la mine au bqut de d$uj£- ou. trois heures ou d'y .rester toute la journée. C'est leur affaire. Ils .sont payés à ta tonne. Plus élevé sera le prix de îa tonne cl plus régulier sera le travail de l'ouvrier, plus enclin au chômage celui-ci deviendra. La régularité de la marche souffre beaucoup de cette grande 'liberté des mineurs...11 semble évident que pius.les machines prendront la place des hommes, plus grande sera la régularité de l'extraction.. Mais il y a une cause qui a peut-être contribué plus ■que les nouvelles machines à l'aug-mentatiOn de la production en 1915. C'est la remise en exploitation de toutes les couches puissantes et faciles, mais si sales qu'on ne les exploite que quand le charbon est très demandé et, comme je l'ai dit plus haut, le charbon ne fut jamais demandé comme aujourd'hui. Tel homme qui abatta et chargera 12 tonnes en 8 heures dans une couche de charbon propre de 1.50 m. d'épaisseur en chargera 'quelquefois 2C dans une couche de 2,50 m. surtout y IlillIlililHHIlHlHilHIfniHHHIIIlHinilHIHiillHHHHlIl Dans le vieux Londres La seconde série des promenades—-n° 8 à 14-qui ontété publiées régulièrement dans F 41 Indépendance Belge, ' a été réunie sous forme de brochure. Elle contient la description des vieux quartiers de Londres tels que: Cheyne Walk St. Bartholomew's Thames Street London Wall Stepney Green Clerkenwell BSoomsbury On peut se procurer gratuitement des copies de i cette brochure ainsi que de celle contenant la première série des promenades en s1 adressant au : The Advertising Manager, ■ The London General Omnibus Co., Ltd., Electric R<iil*'ay House, Broadv^y, Westminster, S'.W. 94 IHHlIlilillIililllIlHiillililimillilllIlliillîiiil^jllljljll- l'exploitant ne prête pas trop d attention à la propreté du charbon chargé. Quand l'exploitant est harcelé par des clients qui demandent du charbon à cor et à cri, il ferme les yeux sur bien des choses, en commençant très souvent par la propreté du produit. De même, un client oui, en 1914, stipulait un maximum cle 5 ou 6 pour cent de cendres est bien heureux, en 1916, d'accepter ce qu'on lui donne L'éclairage électrique. Mais je ne rendrais pas justice à nos exploitants si je ne disais que partout où on a remis en exploitation des couchés sales, ainsi que dans d'autres mines, on éclaire les tailles' à la lumière électrique pour faciliter le nettoyage. Auparavant, on n'éclairait ainsi qhe les voies de transport mécanique et les voies que. suivaient les hommes en se rendant à leur poste de travail et quand ils sortaient de la mine. A présent on peui, sans prendre la peine d'allumer sa lampe, parcourir une mine et en inspecter les plus petits coins. Tout est éclairé électriquement. Dans les tailles on ne se contente jamais de moins de deux lampes de 32 bougies pai l'ront de 6 mètres. Cela facilite le nettoyage du charbon d'une façon étonnante. Exportation. Antérieurement à 1914, notre exportation de charbon n'avait jamais atteint 1 million de tonnes annuellement. Notre énorme production était consommée dans le.-, pays. En 1914, nous exportâmes 4,200,000 .tonnes, et en 1915, malgré la rareté des moyens de transport par mer, le chiffre de nos exportations atteignit près de 11 millions de tonnes. Mais ce n'est là que le résultat d'une situation anormale causée par la guerre. Malgré les distances énormes qui nous séparent de l'Atlantique, distances qui dans le cas de la Virginie occidentale, ne sont jamais inférieures à 800 kilomètres, nous pourrions, sans perdre d'argent, vendre des charbons à 6 p.c. cendres à raison de Fr. 12.50 franco à des im'ù'ss. i-çs meilleurs charbons

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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