L'indépendance belge

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27 oktober 1914
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s.n. 1914, 27 Oktober. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3t9d50gt7c/
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85ème année. ONE PENNY. No. 291. L' INDÉPENDANCE BELGE. Administration et Rédaction, Tudor Hodse, Tudor Street, E.C. LONDRES, MARDI, 27 OCTOBRE, 1914. Conservation par le Progrès. ET PUIS ? Voici la Belgique presque toute entièn 9ans les mains de l'ennemi et des paroles de reconfort vont vers elle, de tous les pays du monde. Avec une générosité e1 une simplicité inégalées, des mains se tendent secourables vers ceux qui ont fui devant des envahisseurs sans entrailles. Sous les formes les plus diverses, la solidarité humaine se manifeste et, malgré ceux qui exaltent en ce début d'un siècle nouveau, le droit à l'égoïsme, la fraternité fleurit avec une prodigalité inouïe. Mais il faut bien se dire que les misères éprouvées, défient les efforts de ceux qui s'ingénient à consoler les affligés. Les terreurs des victimes sacrifiées à la folie sanguinaire d'une soldatesque débridée, les souffrances indécibles des femmes, les tortures morales infligées avec un raffinement de barbarie médiévale, quels mots, quels dons les peuvent effacer, adoucir, amoindrir? C'est l'insoluble problème qui se dresse devant la conscience universelle. Faut-il en revenir à la peine du talion et attendre l'heure propice où l'on pourra exiger œil pour œil, dent pour dent? Faudrait-il devenir criminel à son tour, pour punir les criminels? Une telle vengeance répugne à notre mentalité et nous cherchons une expiation qui ne dégrade pas celui qui tue ; celui qui a tué nous est instinctivement odieux et nous ne pouvons nous résigner à devenir tous, des bourreaux. Et puis, en cette heure d'incertitude, malgré toutes nos espérances, malgré notre foi dans la justice, le triomphe du conquérant, est dans les possibilités de demain. Et c'est à la justice immanente qu'il nous faudra faire appel. C'est sur l'aveu du coupable que nous devons avoir et que nous avons le droit de compter. Il faut qu'il s'éveille du cauchemar de meurtre et d'incendie qui le tient asservi. Il faut qu'il éprouve la honte de son œuvre infernale, qu'il sente la marque d'infamie dont la vindicte universelle a stigmatisé son nom; il faut qu'il se couvre de cendres et sollicite le pardon, sinon l'oubli, du monde. L'Allemagne, la grande Allemagne des Goethe, des Kant et des Beethoven, pourra-t-elle faire ce geste, reconstruire ce qu'elle a détruit, rendre ce qu'elle a pillé, restituer son sol et son indépendance au peuple qu'elle a lâchement attaqué, meurtri, dépouillé et qu'elle a essayé d'anéantir en un accès de délire et de vandalisme? La seule énonciation d'une telle idée fera hocher bien des têtes et le rêve d'une Allemagne repentie, apparaîtra à plusieurs un rêve d'illuminé. Pourtant des signes annonciateurs nous ont été révélés en ces derniers jours. Des officiers allemands ont exprimé,dans des lettres intimes, l'horreur qu'ils éprouvaient de la vilaine besogne à laquelle se livraient leurs troupes. Plusieurs commencent à entrevoir la vanité du carnage auquel ils se livrent. Des cris d'épouvante et des cris de détresse étouffés et isolés encore, nous viennent des rives du Rhin et de l'Elbe. Quelques cellules du cerveau germanique s'éveillent du sommeil hypnotique qui pèse sur lui. L'Allemagne va s'étonner des actes qu'elle a commis, elle va se demander ce que la Belgique lui a fait pour qu'elle l'ait frappéeavecunerigueursans précédent, elle va éprouver dans toute son organisation, la réaction affreuse de disette et d'inertie qui peu à peu doit J'envahir et la paralyser. Elle se sentira malade à mourir, alors même que son poing de fer continuera à ternir à la gorge l'Europe révulsée. II se peut que l'Allemagne demande la paix et s'engage à rétablir dans la mesure du possible, ce qu'elle a désorganisé ; elle se rendra compte soudain que sa mission n'est pas de dominer, mais de coopérer; elle comprendra que l'abus de la force justifie l'abus de la ïame, et que la puissance qui dure est celle qui repose sur la sympathie et non sur l'asservissement et sur la violence. La renaissance de la Belgique est donc dans les possibilités, dans les nécessités de demain, quelques soient les événements qui surviendront. Il faut nous préparer à cette renaissance, et nous venger de tous les tourments qui ont accablé notre pauvre pays saccagé, en nous donnant pour tache de réconcilier cmix dont les rivalités séculaires nous * -t fait si cruellement souffrir^ Grande par le stoïcisme avec lequel elle a subi l'infortune imméritée qui vient de fondre sur elle, grande par l'héroïsme avec lequel elle a défendu son territoire violé, que la Belgique s'efforce de grandir encore dans l'estime du monde par une haute mission librement acceptée d'apaisement et de concorde. H. LA FONTAINE, Sénateur belge. LETTRE DU HAVRE. Ste.-Adresse, 23 octobre. Je vous écrivais hier : On reprend, pied. L'équilibre revient, c'est certain, et les succès inattendus, presque inespérés de notre armée — que nous avions vu défiler voici dix jours, dans les rues d'Ostende, fatiguée et naturellement un peu déprimée, — les succès de notre armée y contribuent beaucoup.Au boulevard de Strasbourg, devant les vitrines du " Cent Havre," dans les groupes qui lisent gravement les communiqués officiels exaltant le magnifique effort belge, combien de nos compatriotes, les Bruxellois se reconnaissent... On se regarde, on se rapproche, on sympathise, on échange quelques mots wallons ou flamands, de ces mots qui sont si doux à prononcer, qui ont un accent si nouveau, si troublant. Et l'on guette ceux qui arrivent de Sainte-Adresse— une demi-heure du Havre — avec les dernières nouvelles du ministre de la guerre, celles que les journaux imprimeront après-demain, peut-être. La confiance est revenue et déjà l'on se pose, en essayant de sourire un peu — car il faut être vaillant et garder la bonne humeur qui .est ure forme de courage—sur la terre d'exil ! —Quand rentrerons-nous à Bruxelles? La colonie se constitue, s'organise. Et l'on a formé tout de suite une " cho-cheté," un club où l'on discute avec ardeur, les questions à l'ordre du jour. M. Célestin Demblon, qui est arrivé ici le même jour que le gouvernement, y a pris la parole, l'autre jour. On tâche aussi de découvrir le vieux Havre, si pittoresque et tantôt, près du port, parmi les rues populeuses, j'ai rencontré les trois députés adjudants libéraux, MM. Pécher, Denèze et Crick. De chaudes et réconfortantes poignées de mains... Rencontré aussi M. E. Waxweiller, qui élabore un travail .de réfutation des mensonges allemands. Rencontré M. Emile Brunet, le distingué député socialiste, qui nourrit un projet destiné à soutenir l'opinion belge. Rencontré nos confrères Patris, du "Soir" et Heurion du "Matin," qui représentent ici, des journaux anglais. Rencontré encore nombre d'autres confrères, qui viennent assaillir nos hommes d'Etat d'interviews et de demandes decol-laborations. C'est M. Hymans que l'on s'arrache surtout, M. Vandervelde étant d'ailleurs souvent absent. Et l'appartement de M. Hymans ne se vide pas. C'est si extraordinaire, cette situation d'un gouvernement exilé de son pays et d'accord avec celui-ci et continuant à gouverner. — Quelle aventure !... Et quelle leçon de droit !... Car l'homme d'Etat est resté professeur d'université en même temps qu'il reprenait sa plume de maître journaliste à l'inlassable bonne grâce. La vie troublanteque l'on vit ici ! Tenez, hier à la vesprée, je me promenais dans la montagne, allant vers je ne sais quel but, regardant avidement le spectacle unique de la rade bleuissante où de petites perles blanches dansaient comme des joujoux, où de grands transports mugissaient, réclamant l'entrée du port. Une petite fille de douze ou treize ans marchait à mes côtés, un pain sous le bras. Je la questionnai, et elle sut que j'étais étranger belge. Eh bien ! le premier mot de cette enfant fut : — Ah! sans vous "y" seraient depuis longtemos à Paris... Quand je la quittai, la remerciant des indications qu'elle m'avait données, elle hésita un instant et puis elle me tendit la main : — Au revoir, brave belge... Je n'ai pas pu combattre, hélas ! pour mon pays et fus un peu confus, mais si doucement remué, tout de même... Autant qu'en assistant la première fois à la cérémonie du drapeau. Car le maior de Longueville,-qui,-commande la,, ' • place ici, a prescrit avec raison au ministère de la guerre, installé dans la belle villa Louis XVI., un protocole qui ne manque pas de grandeur. Tout le personnel civil et militaire y assiste. L'autre soir, le ciel était tragique pat exception, car d'habitude il est d'une sérénité délicieusement apaisante. La nuit était tombée et un mauvais venl soufflait au large. Dans l'obscurité, les galons d'argenl de nos gendarmes se distinguaient à peine,et les officiers et employés n'étaien) plus qu'un groupe confus, des ombres imprécises. On entendit un commandement bref. Puis, une sonnerie de clairon. Alors, le scout-master, qui a suivi le gouvernement dans toutes ses péripéties, amena lentement le drapeau flottanl au haut du mât, dressé devant la grille, à vingt mètres de la mer. Tout le monde s'était découvert, et l'on se sentail le cœur étreint d'une mélancolie lourde. Mais, tout à coup, une voix commanda, impérieuse, retentissante : Présentez armes ! C'était la bonne secousse, ce délicieux accent de chez nous... Ah ! le brave gendarme, si parfaitement Belge. Allons, non, décidément, la Belgique n'était morte. PIERRE NODVENGE. A LA COTE. Folkestone, jeudi. La princesse Clémentine a visité aujourd'hui l'hôpital Victoria, à Folkestone, où se trouvent de nombreux blessés... Cette visite s'est accomplie dans la plus stricte intimité. Le corps médical de l'hôpital a conduit la princesse auprès dès blessés—et "celle-W a eu une bonne parole pour chacun d'eux. Le prince Victor Napoléon a rejoint sa femme, puis le couple princier s'est rendu à la station du port, où M. Francis Bennett Goldney, ejui a organisé ici les ambulances, les a reçu et conduit au départ pour Londres. Nous reviendrons demain sur cette visite. On ne peut se douter des souffrances que crée la guerre actuelle—non seulement parmi nos braves soldats, mais aussi parmi les civils... Ici, par exemple, où le bateau de Fles-singhe continue à débarquer des réfugiés belges, il faudrait des colonnes pour narrer tous les désespoirs qui se pressent, et sont comme des troupes nouvelles qui marchent sous le drapeau de la Douleur. Cet après-midi, par exemple, je rencontre un belge, artisan dans son pays, et qui vient de débarquer sur le sol anglais... C'est M. Paul Deridder, de Ge-nappe.Il me demande désespéré, de faire la publicité nécessaire pour qu'il puisse retrouver sa femme et ses cinq enfants... Il revient de Bruxelles, où il était encore lundi dernier, après avoir quitté sa commune, qui se trouve près de la capitale. Et il me narre son odyssée : — Ma femme a d-û quitter Ostende il y a huitaine de jours—et j'ignore ce qu'elle est devenue. J'ai quitté Genappe dimanche dernier. Les Allemands y passent quotidiennement, conduisant un nombreux charroi venant de France. Ils ne font que passer, le bourgmestre, M. Berge, sénateur, ayant déclaré que la commune est trop petite pour les loger. " Je suis arrivé à Bruxelles à 10 heures. La ville est très calme. Les habitants ne se plaignent, actuellement, que de la domination allemande—mais les ennemis ne commettent pas de déprédations. Le pain y est rare. — Avez-vous vu des personalités dans la capitale? — Oui, je désirais obtenir une passeport de l'autorité allemande, et je me suis rendu à l'hôtel de ville. Mais il y avait foule de personnes venues dans la même intention que moi... Cela devait durer des heures. J'ai renonçé à obtenir le passeport qui ne m'aurait été donné que le lendemain seulement. — Qui avez-vous vu ? — M. l'Echevin Jacqmain, que je connaissais, mais avec qui je n'ai pas causer que quelques instants. Je lui ai demandé s'il pouvait me procurer le passeport. 11 m'a repondu : " Non. Nous avons juré, entre tous les membres du collège, de ne faire aucune demande. . — Les autres membres du collège se Efor teo^ils birp£ V — Oui. — Et M. Max? — Il est à Namur, dit-on, à l'Hôtel de Ville. Lorsque je me trouvais là, j'ai vu M. le bourgmestre Braun, de Gand, lequel venait conférer avec le Collège bruxellois. Son auto, portant les drapeaux belges et allemands, se trouvait à la porte. j'ai causé avec le chauffeur, mais il n'a pu rien me dire de spécial. -—Vous avez quitté la ville aussitôt? — Oui. J'ai pris le tram de Bruxelles à Berchem. Aucune formalité. Les Allemands ne m'ont demandé d'explication nulle part. De Berghem j'ai été à pied vers Assche. En route j'ai vu une charrette sur laquelle il était écrit à la. craie : Alost J'ai été conduit jusqu'à cette ville pour 2 franco. " Là, un autre voiturier m'a transporté, avec d'autres personnes, jusqu'à Gand, pour 3 francs. , — Les Allemands ne vous ont pas réclamé des explications? — Nulle parti J'ai logé à Gand, où la population est tranquille, mais malheureuse sous la domination de l'ennemi. Les soldats font des réquisitions constantes et prennent tout ce qu'ils peuvent. J'ai quitté Gand mardi, par tram jusqu'à Tomerghem. Les chemins de fer ne fonctionnent plus nulle part. De Tomerghem j'ai été à pied jusqu'à Ursel—puis par tram, jusqu'à Bruges et Knocke. Partout, c'était tranquille, mais plein d'Allemands. Beaucoup de pauvres gens sillonnent les routes portant des paquets, rentrant chez eux. J'ai vu un agent de police en fonctions depuis 35 années qui revenait de Hollande pour rentrer à Termonde.~ en ruines ! De Knocke, j'ai pris le tram électrique jusqu'à Ostende, pour y retrouver ma femme et mes enfants*: ils étaient partis. — Tout est calme de ce côte ? Oui, mardi, c'était le calme. On se battait vers' Nieuport—mais Ostende, quasi déserte, était tranquille. ■—Pas d'aventure à narrer? — Non. A Zeebrugghe, dans le tram électrique, qui fonctionne, un sous-officier allemand a visité mes paquets pour savoir s'il n'y avait pas d'armes. Je suis reparti pour Knocke et Flessinghe. — A Bruxelles, les tramways fonctionnent-ils?— Oui. Le tram de la Petite Espi-nette à la Place Roupe, notamment. — Comment les Allemands se sont-ils ^conduits à Genappe? — Là, il n'y a eu aucun incident grâ-ve. Nous dépendons actuellement, sous l'autorité allemande, de Gembloux, située à 4 lieues et demie. " Le vendredi de la semaine dernière, un commandant allemand est venu, et a donné l'ordre au bourgmestre de faire venir tous les charriots à deux chevaux. Vingt-cinq charriots et 40 chevaux ont été pris et payés à l'aide de bons. " Les Allemands voulaient loger 1,500 hommes dans la commune : ils y ont renonçé. Ils ont pillé les maisons qui n'é-ta-itent pas habitées..." — Vous n'avez aucun incident à narrer? Non. Sinon qu'on craint pour plus tard, lors de " leur" retraite... Et des larmes montent aux yeux du voyageur—lequel a laissé là ses vieux parents infirmes, incapable de marcher longtemps. Il est seul à présent—et cherche, cherche éperdûment les siens. Les Réfugiés Belges en France. La Rochelle, 24 octobre. Les réfugiés belges arrivés à La Pallice par plusieurs steamers ont été envoyés dans divers départements :— Ariège 4,000, Charente 2,000, Dordogne 2,000, Haute Garonne 2,000, Gers 1,000, Gironde 1,000, Lourdes 2,000, Lot et Garonne 2,000, Hautes - Pyrénées 100,000, Basses-Pyrénées 5,000, Deux-Sèvres 3,000, Tarn 5,000, Tarn et Garonne 3,000, Vendée 3,000, Vienne 2,000, Haute Vienne 2,000. Les derniers réfugiés belges arrivés hier par le steamer Amiral Magon sont repartis 1,000 pour Cahors et 1,000 pour Mont [de Marsan. Pour nous éviter des difficultés d'écritures, nous sommes au regret de devoir prier les personnes désirant faire paraître une petite annonce ôu prendre un abonnement, de nous en envoyer ' le montant, j, WHITELEYS NEW AUTUMN Coat l Sklrt Complété 3 Guineas. Elégant costume de ville, en "Boucle Curl Oloth," leger et très chaud. Noir, brun, rouga foncé, vert gris, et violet. Egalement en tissu, noir et bleu marin. Tailles: S. W., W., et O. S. 3 livres 3 shillings. Tunique en tissu tRobe- e_? tlSSUS faB' l'homme de première talsle dlTs' t "l™"9 jualité, noir et bleu S?uPe de tallleur; marin seulement. Egalement en noir et bleu marin serges. 16sliillings 11 pence. 9 shillings 11 pence. Catalogue illustre de modèles d'automne dans tous les départements, adressé f ranco à toute adresse sur demande. WM. WHITELEY, LTD., Queen's Road, Londo.î, W. 12,

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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