L'indépendance belge

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28 augustus 1915
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s.n. 1915, 28 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wh2d796g61/
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S6ême année. No. 203 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY, BELGE. CONTINENT: 16 CENTIME8 administration et redaction : tudor hottse. tudor st., london. e c. TELEPHONE: CITY 3960. bureaux a paris : u. place de la bourse. TELPPH . (31 1-57 et TELEPH.: 238-75. LONDRES, SAMEDI 28 AOUT 1915. (3 mois, 9 shillings. ) abonnements ; 1 6 mois. 17 shillings, f ll an, 32 shillings. ' Conservation par le Progrès. SOMMAIRE. LA SITUATION : La retraite russe s'effectue méthodiquement. —Evacuation d'Olita.—Nouveaux raids aériens. — L'Allemagne cède sur la question des sous=marins.—Le discours de M. Viviani. Les problèmes de la paix.—A. De Lavaux. Lettre du Donetz. Lettre de Suisse.—Marguerite Gobât. Billet Parisien.—Jean-Bernard. LA SITUATION. Samedi, midi. Pétrograd confirme aujourd'hui l'évacuation de Brest-Litowsk, dont la garnison, conformément aux ordres reçus, s'est retirée après avoir fait sauter tous les forts. L'état-major russe,en ordonnant cette retraite, voulait éviter un engagement général qui, par suite des progrès faits par les Allemands au nord de la forteresse et de la présence des grandes forêts de Bielowiezska en arrière des troupes russes, aurait pu aboutir à un désastre.La situation continue d'être envisagée à Pétrograd avec !e plus grand calme. La position des Russes à Kobrin est moins dangereuse qu'elle ne paraît à première vue, étant donné l'avance de l'ennemi par les forêts de Bielowiezska, car nos alliés disposent de plusieurs lignes de retraite vers l'est et le nord-est. Quant à l'offensive des troupes du général Boehm ErmeHi par Kovcl, au sud, elle ne saurait devenir sérieuse, ce général ne disposant que d'effectifs réduits et ne pouvant que lentement se frayer un chemin par les marais de Pripet. Entretemps, les Allemands ont occupé la forteresse d'Olita, au sud-est dé Kovno et au nord-est de Grodiw. L'ennemi dit avoir-fait, au cours de la journée, 6,000 prisonniers. Les aviateurs alliés ont continué hier leurs exploits en bombardant Ja fabrique de gaz empoisonnés à Dornach, la centrale électrique, et la g'are à Muhl-heim (Bade), et plusieurs stations de chemin de fer allemandes en Argonne et en Woevre. Les progrès faits par les Italiens dans la région du Plezzo ont rendu nos Alliés maîtres des approches de Tarvis et Cette place, de même que ToLmino et Gorizia, est sous le feu constant des batteries italiennes. En fait d'opérations navales il n'y a. à signaler que quelques nouvelles victimes des sous-marins teutons, parmi lesquelles un vapeur de 6,000 tonnes et un de 2,000, coulés au cours des dernières 48 heures. Le total des pertes pour la semaine finissant le 25 août était de 19 navires marchands, d'un tonnage global de 76,627 tonnes. Disons à çe propos que, d'après une correspondance de Copenhague au " Daily Tele-graph," les Allernands posséderaient en ce moment 58 sous-marins. A en croire les dernières informations de Washington, l'attitude décidée du président Wilson relative à l'incident de 1' "Arabie" a fait impression à Berlin. La politique de provocation chère à von Tirpitz et au comte Reventlow va être abandonnée, et l'ambassadeur d'Allemagne à Washington a étc autorisé à dire que dorénavant les sous-marins n attaqueront plus de navires de commerce sans avertissement préalable. Le Gouvernement allemand aurait promis, en outre, de donner "satisfaction complète" pour la destruction de l'."A-rabic. " L'avenir nous dira ce que valent ces promesses. '1 ✓ Et quand on songe aux hommes qui combattent dans les Dardanelles, en Egypte, en Arabie, ou qui sont encore à l'entraînement, on peut se faire une idée approximative de l'effort immense accompli par la Grande-Bretagne au .point de vue purement militaire. Cet effort, s'ajoutant au concours inappréciable de la flotte, de l'industrie et du crédit britanniques, indique que l'empire britannique entend ne l'Ccu'er devant aucun sacrifice pour abattre l'ogre teutanniq.ue et venger la Belgique. Les paroles enthousiastes prononcées par les ministres français, prouvent que la France, elle aussi, apprécje à sa juste valeur le concours inestimable de notre puissante alliée. Et pourtant-les limites de cet effort ne semblent pas encore atteintes, à en juger par le discours qu'un des membres du Cabinet, lord Selborne, vient de prononcer, au cours d'une conférence à !a Chambre Haute. L'éminent homme d'Etat a dit que, par suite de la retraite russe, le fardeau qui pèse sur les alliés occidentaux allait devenir encore plus lourd, que la tension financière allait augmenter, et que l'armée avait besoin de plus d'hommes encore. Que ce soit par le volontariat ou au moyen du service obligatoire, il les faudra ! Voilà des paroles qui fixeront nos ennemis, et sur la résolution des Alliés d'aller jusqu'au bout, et sur la vanité des tentatives d'obtenir une paix séparée avec l'un ou l'autre belligérant. LES PROBLÈMES DE LA PAIX. Les nationalités. Dans ces dernières cinquante an-, nées, il semblait de plus en plus admis, démontré et justifié que l'agglomération des peuples 1 devait aller sans cesse en s'accentuant et que les nationalités devaient se souder, se fondre et finalement disparaître au foyer intense des forces économiques et militaires de plus en plus actives et de plus en plus absorbantes. Cependant, nier le droit des nationalités, c'est refuser la vie et l'action aux petites nations. C'est abonder dans le sens de M. de Jagow développant à M. Cambon l'opinion que seules les grandes Puissances sont en situation de coloniser, " que les petits Etats ne pourraient plus mener, dans la transformation qui s'opérait en Europe au profit des nationalités les plus fortes, par suite du développement des forces économiques et des moyens de communication, l'exis-tance indépendante dont ils avaient joui jusqu'à présent. Ils étaient destinés à disparaître ou à graviter dans l'orbite des grandes Puissances." A la vérité si l'on compa-e l'activité des nations à l'activité d'un industriel, si l'on considère le fonctionnement des Etats comme une grande entreprise commerciale ou comme une vaste usine, n'est-on pas amené à se ranger a l'opinion de M. de Jagow? Est-ce qu au point de \ue productivité le grand atelier ne doit pas l'emporter sur le petit, parce que son prix de revient sera moindre,, ses facultés de vente plus grandes, ses disponibilité: plus considérables? Dès 'ors, la Puissance la plus fort< n'est-ellc pas la plus capable de réalise les perfectionnements les plus rapides e les plus puissants et de contribuer ains plus prompfcement et plus efficacement ai progrès humain? Ceci démontré reviendrait à dire qu< le principe des nationalités manque d< base et doit être écarté du prochain con grès qui tranchera la question du règlement de l'Europe? Cependant il n'en sera pas ainsi. Il y a en effet dans la vie des peuples comme il y a dans les transactions com merciales, dans les opérations industriel les, un facteur important qui a une in fluence majeure sur la capacité de .pro duction d'une nation comme sur le pri: de revient d'une industrie : c'est le ren dement. Or, un peuple libre peut seul donner 1 maximum de son rendement : " La na tionalité libre peut seule créer à l'hommi le milieu nécessaire à l'exercice comple de ses facultés " (déclaration des droit d;s nationalités). Qu'un arbre soit planté dans un exce! lent terrain, meuble, de bonne composi tion, bien fumé, s'il est entouré de murs il ne pourra atteindre un développemen rapide, ni étendre au loin des ramure: puissantes. De même une nation ne pourra four nir le maximum de ses énergies, que s elle vit sans contrainte, rjue si ses indivi dualités agissent et s'épanouissent en pleine liberté. Quand une nation, dit M. Emile Bou-troux, de l'Académie française, affirme avec conscience sa volonté de subsister comme nation, distincte, unie et libre; quand la solidité et la sainteté de son attachement à son sol, à ses monuments, à ses) ancêtres, a. pour garants une union indissoluble autour d'un chef héroïque, représentant le symbole de son existence nationale, un courage et une ténacité invincibles dans la défense de son indépendance et l'acceptation des plus cruelles épreuves, du martyre même, de préférence à la prospérité dans la servitude, comment pourrait-on lui refuser la personnalité? Dans les temps modernes, écrit M. Vesnitch, membre de l'Institut du Droit International, un des principes du droit international réside précisément dans la liberté, dans le droit de disposer de son sort, qui est reconnu par le droit public intérieur aux . citoyens des différents Etats et qu'il est impossible de ne pas admettre au profit des grandes communautés historiques, au profit des nations.Notre Belgique peut donc revendiquer hautement le droit de vivre. Elle tient ce droit, non seulement des qualités morales si bien mises en relief par M. Bou-troux, et des principes de droit invoqués par M. Vesnitch, mais encore de ses qualités de peuple travailleur, actif, honnête, entreprenant, producteur. A côté des arguments sentimentaux, a côté de notre rôle dans cette guerre où nous avons rempli notre devoir avec conscience, nous pouvons aussi, et nous devons, non sans fierté, faire valoir notre actif industriel, commercial et colonial. Par notre labeur incessant et nos efforts continus nous étions arrivés à nous placer au cinquième rang absolu dans les statistiques du commerce mondial et au premier rang relatif. Nous avons de tout temps répondu au programme productiviste : de chacun le maxifnûm d'effort en vue du bien-être général. Demain, lorsqu'il s'igira de régler la question du statut juridique international de la Belgique, nous réclamerons la compensation : à chacun suivant ses œuvres. Nous ne demanderons pas de nous approprier le bien d'autrui, nous réclamerons purement notre indépendance, mais nous demanderons aussi de pouvoir faire entendre notre voix et de pouvoir exprimer nos désidérata économiques à l'égal des autres nations de façon à pouvoir reprendre avec intensité nos transactions commerciales. Ainsi la Belgique en réclamant ce qui lui est légitimement dû, en démontrant ce qu'un petit peuple peut créer et réaliser, affirmera au prochain congrès de la Paix le droit des nationalités, car la Belgique personnifie réellement ce droit des nationalités. Il est en effet certain que sa population n'aurait pas réalisé ce qu'elle a fait de beau et de grand dans tous les domaines, si elle avait simplement fait partie d'une confédération quelconque, si elle n'avait pas pu vivre de sa vie à elle. Nous savons que l'Allemagne s'oppose au droit des nationalités, affirmant que ses savants seuls seraient à même de trancher les questions de nationalité ; que sa culturc seule peut organiser le monde ; que sa force doit s'imposer à l'Univers. Mais comment nier l'œuvre ' de la Belgique, et, dès lors, quels arguments peut-on encore invoquer contre le Droit des nationalités que la petite Belgique personnifie si bien? En objectant que maintenir les petites nations c'est entretenir les diversités de langages et multiplier les obstacles frontières?Mais, au contraire, le péril de la guerre étant écarté pour longtemps, rien ne favorisera le mouvement en faveur d'une langue universelle, comme le contact plus intime entre peuples, ayant obtenu satisfaction dans leurs revendications, et, dès lors, tout disposés à des concessions économiques réciproques et ne demandant qu'à entretenir dés relations plus étroites dans une langue neutre admise par tous. Le Droit des nationalités sera donc reconnu, à n'en pas douter, dans le prochain congrès de la Paix, et c'est d'ailleurs ce que deux hautes personnalités politiques anglaises ont déjà déclaré hautement. Nous voulons,'a dit sir Edward Grev, que les nations de l'Europe, quelles qu'elles soient, grandes ou petites, puissent mener une existence indépendante, établir elles-mêmes leur forme de gouvernement et travailler en pleine liberté à leur développement. Nous voulons, disait M. Winston Churchill, que cette guerre remanie la carte de l'Europe seion le principe des i nationalités, selon le vrai bien des peuples habitant ces territoires tant dispu- - tés. Après tout le sang versé, nous vou- : Ions une paix durable qui rétablisse r l'harmonie, libère les races, restaure l'in- ; tégrité des nations." J " C'est bien là admettre le principe , des nationalités. C'est bien là ireconnaî- i t.re aux peuples le droit de formuler , leurs revendications : c'est bien là ad mettre que celles-ci seront étudiées, discutées, prises en considération au prochain congrès de la paix. Ainsi s'établiront des relations franches, sincères, cordiales entre peuples jusque là jaloux les uns des autres ; ainsi se fondra la fraternité des peuples et se préparera graduellement la fondation des Etats-Unis d'Europe. A. DE LAVAUX. LETTRE DU DONETZ. Manque de bras. Nous venons de faire un nouveau tour du Donetz. Partout règne l'activité la plus grande, mais elle est contrariée par le manque, de bras, aussi bien dans l'industrie minière que dans l'industrie métallurgique.Dans les charbonnages, il manque principalement des abatteurs, c'est-à-dire des ouvriers de fond, travaillant à l'extraction du combustible. En présence de l'insuffiance de la main-d'œuvre, les directeurs des diverses sociétés industrielles pnt demandé et obtenu quelques milliers de prisonniers de guerre. Mais, dans les charbonnages, ces prisonniers ne sont pas autorisés à descendre au fond des mines et ne peuvent ê.tre occupés qu'à la surface. Il en résulte que l'extraction restera stalionnaire ou sera en recul même dans certains charbonnages. C'est regrettable, car, aux prix que l'on cote actuellement les diverses catégories de charbons, les sociétés charbonnières réaliseraient de beaux bénéfices. Des recruteurs sont envoyés dans toutes les régions de l'empire, afin de décider les ouvriers disponibles à se rendre dans le Donetz, mais leurs efforts n'ont que peu de succès. D'autre part, les récoltes sont, très belles dans la presque totalité du pays, et c!est au contraire le personnel des mines qui quitte le travail dans celles-ci pour aller, pendant quelque temps, faire la moisson. On a discuté déjà plusieurs fois le projet de faire venir des ouvriers chinois; cette main-d'œuvre à bas prix serait fort appréciée. Mais la question ne manque .pas d'être épineuse, et il n'est pas certain que l'on trouvera de ce côté les bras qui manquent. Les prisonniers mineurs. Nous avons vu dans diverses mines et usines des prisonniers en grand nombre — Autrichiens pour ta plupart. Certains d'entre eux travaillent convenablement; d'autres beaucoup moins bien. On trouve parmi eux des Galiciens, des Ruthènes, qui parlent plus ou moins bien le russe. Certains travaillent dans les usines métallurgiques. Parmi eux sont des avocats, des médecins, des pharmaciens. Ces prisonniers sont loin de paraître malheureux de leur sort ; étant de race slave pour la plupart, ils sont d'ailleurs mieux chez eux en Russie que dans les rangs des armées austro-allemandes.Le Donetz se transforme de plus en plus. A Débaltsévo on a créé une vaste, gare de formation à l'intersection des diverses lignes de chemin de fer qui se rejoignent à cet endroit. A Rodakovo, près de Lougansk, une nouvelle gare a été également créée par le chemin de fer du Nord-Donetz. A Altchevskoië, Enakievo, Krinitchnaïa, des nouvelles gares ont été construites qui, malheureusement, seront de nouveau trop petites dans un délai peu éloigné. A Makiéevka, où se trouvent les mines et usines du puissant groupe de l'Union Minière et Métallurgique s'est formée une agglomération de cinquante mille habitants, là, où, il V a vingt ansk il y avait quelques corons de bouilleurs. Dix-sept à dix-huit mille ouvriers sont occupés aux charbonnages, fours à coke, hauts-fourneaux, aciéries, laminoirs, tôleries, usines à tuyaux en fonte et à tubes en fer. La firme O. Piette, de Bruxelles, y exploite des fours à coke avec récupérations des sous-produits. Là où était la steppe presque déserte on trouve à présent deux églises orthodoxes, une église catholique, un théâtre, des cinémas, des photographes, des typographes, etc. La colonie belge. Une; importante colonie belge s'y est formée peu à peu, à côté de la colonie française. Nos compatriotes, occupés dans les usines, mines et bureaux, sont, comme partout, très appréciés. Ils sont très patriotes et tout à la philanthropie. Ils ont envoyé déjà cinq cents roubles pour. l'Œuvre des Prisonniers de Guerre, due à l'initiative du Cercle Belge de Pétrograd. MM. Boulvin et Neufcœur, à la tête du mouvement, organisaient, au moment de notre passage, une tombola de bienfaisance pour laquelle ils avaient réuni déjà des centaines de lots. A Taganrog, le vaillant groupe wallon avec MM. Kehr.en, Dargent et autres en tête, a envoyé mille roubles pour la même œuvre et recueille des fonds pour les envoyer en Belgique au moment de la libération de notre cher pays, prévoyant qu'à ce moment les besoins seront grands. 11 faut féliciter ces nobles cœurs, tous travailleurs,-maintenant hatrfc le renom, de notre chère patrie et songeant sans cesse à leurs compatriotes dans l'infortune. A Errekiévo se manifeste aussi «a mouvement de philanthropie remarquable, comme à Konstantimovka, Ekatéri-noslav, Varvarsopol, Biélaïa. Ici c'était encore en conoert de bienfaisance, eit voie d'organisation, avec la participation des Belges de Biélaïa et des charbonnages de Taganrog. On nous cite un trait émouvant : pour un' billet de vingt-cinq kopeks,des mineurs russes donnent un rouble. " C 'test pour les Belges," disent-ils, et " pour ces héros, peut-on trop donner? " Fraternisation belge. Les quelques Belges du Donetz, qui ont pu assister à la réunion patriotique du 21 juillet organisée à Pétrograd par le Cercle Belge, qui s'y est formé ce printemps—il y a exactement trois mois —en sont revenus enchantés. Pensez, donc ! Plus de soixante assistants : nobles, diplomates, consul, directeurs, hommes d'affaires, employés, dames, en communion d'idées dès qu'ils furent réunis et sentant leurs cœurs battre à l'unisson dès que les discours furent prononcés ! Et ce spectacle permit même de constater que, inspirés par l'amour de la patrie, diplomates et hommes d'affaires parlaient très bien et trouvaient, dans l'improvisation, les mots émus et réconfortants qu'il fallait dire. Des vers, une Brabançonne de circonstance, le chant des Wallons, par un bon Liégeois du Donetz, eurent un très grand succès. C'était le digne pendant des fêtes et manifestations de Belgique, d'Angleterre, de France et de Hollande. Tous les Belges de Russie s'y sont associés de cœur, mais les distances et le manque de temps ne permettent naturellement pas à tous d'organiser de pareilles réunions et de s'y rendre. Parfois des voix pessimsites ou découragées se font entendre, mais elles sont noyées dans la vague de patriotisme, d'espoir et de confiance, qui emporte- tous les cœurs et tous les esprits vers le pays natal, vers? les êtres aimés qui y sont restés. P. Deux protestations. Nous avons reçu deux protestations contre : 1) un passage d'une lettre de notre correspondant parue le 13 juillet dernier ; la voici : "J'affirme que l'administrateur belge en question n'a chargé personne, ni compatriotes, ni autres, de faire des démarches auprès des hautes autorités russes dans le but " d'obtenir l'élargissement du directeur de cette société, un Allemand, officier de réserve, arrêté pour des raisons que nous ignorons." "L'administrateur prisé n'ayant jamais parlé à aucune autorité russe et n'ayant jamais chargé personne de le faire, il me paraît superflu de dire que la réponse du haut fonctionnaire russe : "Vous, Belge, demander la libération d'un Allemand ! Je ne vous comprends pas !" n'a jamais été faite." 2) Contre un autre passage de la lettre de Karkhoff, parue le 5 août, protestation ainsi conçue : "En effet, le directeur allemand en question était bien liquidateur d'une autre société belge. Il avait été nommé en cette qualité plus d'un an avant la déclaration de la guerre. "Son seul co-liquidateur était, et est encore, un avocat à Liège. "Dès que la situation a été connue, des instructions ont été données (aussitôt que les circonstances l'ont permis) pour enlever les pouvoirs au susdit directeur allemand. "Il a été remplacé par un ingénieur d'origine luxembourgeoise et résidant aux environs de l'usine en liquidation. "Donc, depuis de longs mois, cette liquidation est entre les mains de deux liquidateurs : un, l'avocat liégeois susmentionné, et l'autre, l'ingénieur luxembourgeois.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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