L'indépendance belge

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30 december 1914
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s.n. 1914, 30 December. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0p0wp9v01m/
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85ème année* No. 344. L'INDÉPENDANCE BELGE. ANGLETERRE: ONE PENN\ CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, MERCREDI 30 DECEMBRE 1914. begistered at the g.p.o. conservation par le progres. as a newspaper. DEMAIN? La guerre apportera sans doute des modifications considérables à la carte de l'Europe, mais ses résultats seront d'une importance plus grande encore dans le domaine moral. Que sera l'Humanité après la guerre? Car c'est l'éthique du monde qui est en question, et nous sommes les contemporains de l'événement le plus gigantesque peut-être qui se soit jamais produit. Qu'elle fût inspirée par le christianisme dans ses multiples variétés, par le judaïsme ou par la pensée libre, la civilisation de l'Europe occidentale, c'est-à-dire la civilisation prépondérante dans le monde, était basée sur une compréhension de plus en plus large de l'En-tr'aide, dont on retrouve d'ailleurs l'idée dans les religions et les philosophies les plus anciennes des peuples les plus divers. Cette notion de la solidarité s'étant étendue successivement de la famille à la tribu, et de la tribu à des groupements de plus en plus nombreux, dont le type idéal est aujourd'hui la nation, pourquoi n'aurait-elle pas embrassé l'Humanité tout entière, écartant à jamais le plus redouté des fléaux dont eût pâti celle-ci : la guerre. Pourquoi, tandis qu'ils luttent ensemble contre les forces hostiles de la nature, les hommes seraient-ils condamnés à les combiner d'autre part pour s'en infliger réciproquement la calamité? Ce pacifisme rationnel fut, en somme, la base philosophique.de la Révolution française du XVIIIe siècle. En 1790, Volney proposait à la Constituante de déclarer que l'assemblée Regardait l'universalité du genre humain comme ne formant qu'une seule et même Société, dont l'objet était la paix et le bonheur de tous et chacun de ses membres. Cette conception fut acceptée par les socialistes du XIXe siècle, en particulier par ceux d'avant 1848 en France. Les révolutionnaires de cette époque chantaient : I^es peuples sont pour nous des frères, Et les tyrans des ennemis. Et c'est encore elle que l'on retrouve "d'ins l'anti-militarisme des socialistes d'hier, et dans les démonstrations de l'Internationale ouvrière". L'idée s'était toutefois transformée sous l'influence des penseurs allemands. A la conception de la fraternité universelle s'était substituée celle de la solidarité ouvrière et de la lutte de classe. F'artout, disait-on, les travailleurs sont victimes du capitalisme. Que leur union abolisse les frontières, qu'ils luttent tous ensemble contre la classe possédante de tous les pays, et qu'ils n'attendent leur émancipation que de .leur propre effort. Mais alors la pensée socialiste des masse i. — trahissant les enseignements germaniques du Maître, à cc que m'r/it souvent affirmé des disciples de celui-ci, — se tourna exclusivement vers les préoccupations économiques ou matérielles. Fréquemment les conditions immédiates du travail formèrent le seul objet de l'organisation ouvrière. Et quelques fervents de la lutte des classes allèrent jusqu'à renier la Révolution française dans laquëlle ils n'aperçurent plus qu'une révolution bourgeoise, et de l'idéologie ! Dans tous les cas l'attitude actuelle des Socialistes allemands prouve que l'esprit de 89 n'a pas pénétré la mentalité germanique. " Les droits de l'Homme " ne sont pour eux que des mots, comme les -traités ne sont, pour leur chancelier, que des chiffons de papier. A part Liebknecht, aucun d'eux n'a protesté publiquement ni contre l'injustice avouée de l'invasion de notre pays, ni contre les atrocités qui s'y sont commises, ni contre les violations du droit des gens que l'on continue d'y perpétrer.L'armée allemande, dont au moins un homme sur trois devait être un élec teur socialiste, s'est ruée à la conquêt de la Belgique et de ses richesses. Pour longtemps les pacifistes et le antimilitaristes ne pourront plus fair confiance à ces hommes. Et pourtant quand mes pauvres cama rades de Wallonie sont partis pou rejoindre les drapeaux, dans leur convic tion c'était la dernière guerre que ver rait le monde civilisé, et ils allaient s battre pour la paix, pour la liberté, pou la fraternité des peuples. La dernière guerre ! Les plus cruelle déceptions ne pourront empêcher l'Hu manité d'aspirer à la paix. La dernièri guerre ! Je retrouve aujourd'hui, sous 1; plume d'un écrivain distingué, l'expres sion de l'espoir qui animait les socia listes wallons lorsque, il y a cinq mois ils quittaient leurs foyers. Dans ui article qu'a publié récemment "Every man", M. Charles Saroléa établit ui parallèle entre la guerre napoléonien™ de 1814 et la terrible partie actuellemen engagée, et, parlant de celle-ci, du nom bre colossal des combattants, de l'éten due des champs de bataille, des longue: semaines durant lesquelles les armée: modernes se maintiennent front à fron sans pouvoir ni l'une ni l'autre s'assu rer un avantage décisif, il conclut ainsi "C'est la première guerre qui se pour suit d'après les méthodes, avec les res sources et dans les conditions de notr< temps, et c'est probablement la der nière !" Voire ! Ce sera peut-être la dernière si, ave< les Alliés, triomphe la démocratie. Alor: le désarmement, que certains homme: d'Etat avaient essayé il y a quelque: années de faire entrer dans la voie de: réalisations, pourra être imposé à l'Aile magne dans la mesure où les-autres na tions l'accepteront elles-mêmes. Alor: l'idée d'une force de police international) capable d'impose>r au monde les déci sions du Tribunal international de L; Haye, pourra être reprise. Sinon, le militarisme triomphera. Aussi longtemps que les " Junkers ' menaceront les peuples, ceux-ci n'au ront plus d'autre souci que celui d< s'armer pour se défendre. Quels pro grès pourrait faire encore l'idée di droit s'il fallait reconnaître qu'il estpri.mi par la force? La bonté serait-elle encori une vertu, s'il fallait songer qu'elle di minue la valeur du soldat devant l'en nemi? La solidarité internationale de: travailleurs qui doit leur assurer les fruit: de leur labeur et les soustraire à l'exploi tation capitaliste, serait-elle possible en core, s'il était à craindre que certain: d'entre ceux qui se sont ligués pour ob tenir une plus équitable répartition de: richesses, se transformassent eux-même: d'un moment à l'autre, en pillards et et assassins. Et qui donc, en dehors des imposteur: qui adaptent les religions à toutes le: circonstances, et qui prétendent quf " Dieu est avec eux " pour accomplii les plus abominables forfaits, oserait encore paraphraser la parole, surhumaine pour d'aucuns, ou magnifiquement humaine pour d'autres : " Tu ne tueras pas " ! Ainsi, les Etats belligérants ne luttent pas seulement pour leur existence : c'est tout l'avenir de l'humanité qui s'élabore en ce moment sur les champs de bataille. Une affreuse nuit va-t-elle envelopper les idées dont vivaient le^ démocraties contemporaines, ou bien nous sera-t-il donné de constater, aux clartés d'une aube de justice et de fraternité, l'irrémédiable défaite du militarisme prussien? Et le droit ne saurait triompher sans l'intégrale restauration du Royaume de Belgique. Il est donc vrai que c'est en même temps pour leur pays, et pour la civilisation, que tant des nôtres, sont morts, et que ceux qui restent, luttent toujours héroïquement^^ EMILE ROYER. NOËL. a MADAME FRANCES BOWEN-BUSCARoET. en souvenir du petit Belge, " Franci- " né au Manoir du " Stoke d'Abernon." Jadis, au siècle des légendes, Enfant, verras-tu les calvaires, Comme les dieux, fuyant les rois, Pour avoir dit les choses claires, Sans festons, ni lourdes guirlandes, où s'inclut la Fraternité? Jésus naquit dans les effrois. , . ti i , j • — Près du sourire de ta niere. Il me semble que des vieux âges, TT „ , „ , , , . ' Turbanés d'or, raidis d'tfrfrois, Yn au*re ange au front de lumiere, Vont apparaître les Roia mages, Sur son blanc berceau s'est penché. Hissés sur de fiers palefrois. / JULES NOËL. LETTRE DE GREGE. Une Reponse a la Lettre que 0 M. P. O'Mahony a adressee au s Ministre des Colonies de Grande-e Bretagne. (De notre correspondant particulier.) r Les chiffres des statistiques bulgares . démentent ceux des Bulgares qui s'éver-. tuent à représenter la partie de la Macé-; doine annexée à la Grèce comme étant r habitée, sinon exclusivement par des Bulgares, du moins en grande majorité, 3 et tâchent de prouver de cette manière . que ces malheureux se trouvent sous 3 l'oppression d'une nation étrangère. En 1 parlant des minorités bulgares de la . Macédoine grecque, les Bulgares ont . garde de comparer leur chiffre à celui j des populations grecques des mêmes dis-i tricts. Sans absolument rien modifier dans ! les chiffres de la statistique bulgare due : à Brancof : " Les populations chré-t tiennes de la Macédoine, Sofia, 1905," . nous offrons le tableau suivant, montrant . respectivement le nombre des écoles, in-; stituteurs et élèves bulgares et grecs ; dans les districts contestés par la Bul-t garie de la partie grecque de la Macé-. doine. (Parties des districts de Monastir, ; Doïran, Gheugheli, Nevrocop et dis-. tricts entiers de Kilkis, Yénitsa, Florina, . Kaïlaria, Kostaria, Siderocastro, Edos-> sa, Langhada, Serrés, Zihna, Drhama, . Salonique, Pravi, Cavala, Sarissaban.) Institu-Eooles: teurs : Elèves: Bulgares 286 433 15 660 Grecs 302 562 19.607 En dehors de ces districts contestés par les Bulgares, dans les autres districts de la Macédoine grecque reconnus par eux comme habités exclusivement de Grecs (districts de Kassandra, Verrie, Kosani, Anassolitsa, Servia, Elassona, Chrévéna, Katérina) il y a encore (chiffres grecs pour les quatre derniers districts qui ne sont pas compris dans la 1 statistique Brancof) : Instifcu-Ecoles : teurs : Elèves : Bulgares — — — Grecs 308 436 19.161 » Donc, dans toute la Macédoine grec-. que, la statistique bulgare donne les chif-t fres suivants : Institu-Ecolcs : teurs: Elèves: Bulgares 286 433 15.660 Grecs 610 998 38.768 qui prouvent la majorité écrasante de l'élément grec, malgré le rehaussement factice des chiffres concernant les Bulgares et la diminution inverse de ceux qui concernant les Grecs ne sont pas exacts et doivent être modifiés : Institu-Ecoles : teurs ; Elèves : Bulgares 286 433 15.660 , Grecs 768 1097 46.155 Les chiffres qui concernent les Bul-; gares sont aussi inexacts, mais nous ; tenons à ne pas leur substituer les ré-. sultats des statistiques grecques pour - ne pas être accusés de partialité. Il ne faut pas oublier en outre que la : population exarchiste bulgare a considé-■ rablement diminué à partir du moment , de. l'anéantissement de la propagande bulgare à la suite des guerres de 1912-13 et qu'inversement la population grecque a pris un essor prodigieux. Par contre, en Macédoine bulgare (districts de Stroumnitsa, Ano-Djeu- ( maya, Petritsi, Mélénike et partie du district de Névrecop) d'une part et en Thrace bulgare (districts de Moustafa- -pacha, Orta-keï, Guiounouldjina, Xan- . thi, Ahi-tchelebi, Dari-Déré, Tirnive, Aghathoupolis, Dédéagatch, Soufli et ! partie du district de Didymétiche), d'au- 1 tre part nous avons les chiffres suivants, 1 respectivement formés par les statisti- 1 ques Brancof et Virgilj : i Institu- ( Ecoles: teurs: Elèves: Bulgares 211 275 8.891 1 Grecs 127 211 8.905 j Ce seraient donc plutôt les Grecs et s non pas les Bulgares qui, en toute jus- ( tice, pourraient se plaindre de ce que j des pays comme la Thrace Occidentale, où leurs congénères se trouvent en majorité incontestable, aient été annexés à £ un Etat étranger. 1 # * 1 * A Enfin, si, par sa faute, la Bulgarie * n'avait pas perdu les territoires thraces c jusqu'à la ligne d'Aenea-Mid/*, elle au- r NON! Cette guerre aura, décidément, produit des surprises de toutes espèces... Lorsque "l'Indépendance Belge" continua sa publication à Gand et à Os-tende, prétendant conserver malgré tout le symbole de son titre — et tenir celui-ci haut levé, comme un drapeau, sans l'asservir à l'envahisseur — la presse allemande publia de copieuses injures à son égard... Ceci n'était pas une surprise... C'était une joie philosophique. Aujourd'hui, ce n'est plus dans un journal imprimé en allemand, mais dans une feuille imprimée en français que l'insinuation insultante se produit... C'est la surprise, cette fois. C'est une de ces feuilles, publiant (en français) des communiqués allemands qui, après avoir extrait (selon des procédés connus, mais qui ne sortent pas de notre Ecole) une phrase d'un "Echo" paru dans "l'Indépendance Belge," en tire des conclusions tendant à faire croire que nous insultons nos compatriotes restés en Belgique! Nous aurions qualifié ceux-ci, aux dires de la feuille en question, de "mauvais patriotes"... C'est une contre-vérité évidente. Nos lecteurs, qui ont suivi les différents articles publiés ici, le savent... " L'Indépendance Belge," paraissant sur le sol étranger pour défendre 1es intérêts belges, ne peut avoir eu l'idée de créèr des malentendus entre Belges— qu'ils soient " du dedans " ou qu'ils soient " du dehors "... Notre journal lutte contre le Teuton —et contre ce qui s'assimile au Teuton. En ce qui concerne les opinions, chacun le sait, elle accueille toutes celles qui luï sont présentées selon les traditions de correction dont sa Maison est fière. "L'Indépendance Belge" a protesté énergiquement, il est vrai, contre l'existence d'une taxe dont l'autorité conw munale de Gand a frappé les habitants ayant quitté la ville. Cette protestation notre journal la réitère; les sentiments de justice et de simple moralité se révoltent contre la taxe en question. Nous ne répéterons pas ce que nous avons déjà dit à ce sujet. Mais c'est en vain que des feuilles, se publiant sous le contrôle de l'Allemand et avec l'assentiment de celui-ci, essayeront de tromper l'opinion publique sur les intentions de notre journal—et voudront entamer des discussions qui ne serviraient que l'envahisseur, l'envahisseur sans foi, qui flagorne après avoir martyrisé. Nous ne nous prêterons pas à ce jeu deshonorant. Non ! Fidèle à son programme, " l'Indépendance Belge " continuera à exposer la vérité des faits et, selon les circonstances, à exposer aussi les opinions de tous. Et si des personnalités étaient assez aveugles pour ne pas discerner le vrai du faux, il ne nous resterait qu'à les plaindre (nous n'aimons pas la flatterie) et à souffrir dans les sentiments de justice qui sont ceux de notre journal. Mais, répétons-le, nous ne discuterons pais avec la presse qui se publie actuellement à Bruxelles — et que l'Allemand surveille. Non ! rait ajouté à ces derniers chiffres ceux que nous présentons ci-après conformes à la statistique d'Amadori-Virgilj (parties des districts de Didymotiche, Midia, Malghara, Aenos, et districts entiers d'Andrinople, Hafsa, Ouzoum-keupru, Kirk-kilissé, Visa, Loulë-bourgas, Baba-eski, Hairoupolis) : Iustitu-Ecoles : teurs : Elèves : Bulgares 39 97 2.466 Grecs 191 293 13.102 Ces chiffres ajoutés à ceux de la Thrace occidentale prouvent le caractère hellénique de tout le pays : Institu- Ecoles: teure : Elèves: Bulgares 119 203 6,639 Grecs 296 455 20.706 Total pour tous les territoires revenus à la Bulgarie plus ceux qu'elle aurait acquis si sa frontière s'était étendue jusqu'à la ligne d'Aenos, Midia : Institu- Ecoles : teurs : Elèves : Bulgares 250 372 11.446 Grecs 318 504 22.007 NOTE DU JOUR. Paris, 24 décembre. Une note d'un journal italien assure que les médecins ont conseillé à Guil-aume II, au début de la maladie dont ious ignorons la gravité, de boire un ^erre à bordeaux de Champagne. L'empe-eur d'Allemagne a-t-il suivi cette agréa->le prescription ? Peut-être. Dans ce cas 1 a contrevenu aux ordres qu'il donna ui-même quand il monta sur le trône à a Cour. Les cuisiniers excellents qui ve-îaient de France furent renvoyés et on :onfia les fourneaux impériaux à des naitres-queux allemands. A quelques ours de là, dans un repas d'officiers, le ouverain proscrivit le Champagne, dé-:lardnt que désormais il ne boirait que es vins allemands. Le Kaiser rompait avec les usages idoptés par son grand-père Guillaume er, qui avait une telle prédilection pour e vin de Champagne qu'il en buvait une louteille à chaque repas ; le dernier mois le sa vie, il forçait un peu la note et son nédecin, le Dr Lauer, avait dû faire pré parer une piquette mousseuse qu'on servait dans des bouteilles portant des étiquettes reluisantes de maisons de Reims renommées. Le vieux Guillaume secouait la tête : — Décidément, disait-il non sans mélancolie, avec la vieillesse le goût s'en va, il me semble que je bois de la limonade.Aujourd'hui Guillaume II boit, lui aussi, des piquettes de Rhin, qui n'ont même pas l'étiquette française, d'ailleurs très mal vue de son entourage non seulement pour les crûs, mais encore pour les individus. Il y a des centaines de descendants de réfugiés français dans les armées allemandes, et ces fils de proscrits de l'Edit de Nantes sont les plus intraitables. Cela ne date pas d'aujourd'hui. En 1870, un professeur, du haut d'une chaire de l'Université de Berlin,; demandait pardon aux hommes et à Dieu de porter un nom français. Ceux qui sans être d'origine lointaine française comme les protestants chassés de France par Louis XIV doivent cependant leur fortune à la France sont les plus acharnés à l'heure actuelle. Nous 'avons lu le discours violent du roi de Bavière, dont le fils, le Kronprinz Rup-precht, s'est distingué en commandant l'incendie et les massacres de Louvain et pourtant l'aïeul, l'électeur palatin, fut proclamé roi à la paix de Presbourg par la volonté de Napoléon I. Mais que pèse la gratitude dans la conscience d'un prince allemand? Les Bavarois qui avaient acclamé Napoléon revenant de Vienne en décembre 1805 devaient le trahir dans la défaite. C'est d'ailleurs un précédent qui pourrait se renouveler, ce n'est pas d'hier que datent les apostasies devant la victoire, et on n a pas oublie que le nouveau roi de Bavière se tenait modestement debout derrière le fauteuil de Napoléon 1er ; c'était l'époque où, suivant l'expression d'Henri Heine, l'empereur des Français n'aurait eu qu'à siffler, pour que la Prusse cessât d exister." Napoléon 1er ne siffla pas, et la Prusse devait se venger dans la suite du siècle. Mais ce n'est pas pour rien que les anciens ont représente 1 histoire sous la forme d'un serpent qui se mord la queue pour montrer que les événements se renouvellent par-fois- JEAN BERNARD.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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