L'indépendance belge

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10 januari 1918
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s.n. 1918, 10 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mw28912t4t/
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£9e a-nné«, No 9 E INDÉPENDANCE ■X Erfl CONTINENT : 15 CENTIMES ROYAUME-UNI : ONE PENNY BS iW 3 J H il H il (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: ^ BUREAU A PARIS. JEUDI 10 JfeNVIER 4CII9 (3 MOIS, 9 SHILLINGS. TUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. _ ABONNEMENTS : j6 MOIS, i7 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. TELEPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 23S-75 Etl Vente à Londres à 3 h. le mercredi 9 janvier 11 AN, 32 SHILLINGS. LA SITUATION Mercredi, midi. Ni les Allemands ni les Russes n< courront dorénavant se plaindre du mau que de clarté des buts de guerre ,de; Alliés. Après te lumineux discours de M Lloyd George, voici que le Présiden' Wilson, dans un exposé très clair, trè: précis et d'un humanitarisme sans précé dent, vient de" définir ce qu'il considèr* îomme "le seul programme de paix mon diale possible." Disons tout de suite qu'il ne diffèn que sur un point» important de ce lui de M. Lloyd George, à savoiî la liberté des mers, que le Présiden veut "absolue, en dehors des eairx terri toriales, tant en temps de paix qu'ex temps de guerre, sauf suspension, totali ou partielle, à la suite d'une action inter nationale et pour renforcer des accord: internationaux. " 'M. Wifson demande également l'aboli tion de la diplomatie secrète, puisqu'i préoonise, en tête de son programme,"de; pourparlers de paix publics, la renon ciation aux accords internationaux pri vés, quels qu'ils soient," et demande "qui la diplomatie opère toujours franchemen et ouvertement." Sur ce point, M. Wilson endosse, oi le voit, le manifesté-des trade unions, e' il se rencontre, avec celui-ci, sur plusieur autres paragraphes importants, hotam ment celui relatif à la renonciation è toute guerre économique et à une solutioi équitable des questions coloniales. Le Président dit, au sujet du premiei de ces paragraphes, qu' "il faut écarter dans la mesure du possible, toute bar rière économique et établir l'égalité, ei ce qui concerne les conditions commer ciales, parmi toutes les nations qui sous crivent au pacte de paix et s'associem entre elles pour le maintenir." La dernière partie de ce paragraph< indique clairement à l'Allemagne qu'i dépend d'elle seule d'être placée, aprè: la guerre sur un pied d'égalité, au poin de vue économique, avec les puissance concurrentes, et cette réserve constitue 1: pénalité qui sera infligée à celles parm les nations qui refuseront de faire partie demain, de la Ligue des Nations à la quelle M. Wilson fait allusion sans 1; mentionner. Pour la solution de la question colo niale, au sujet de laquelle d'assez gran des divergences d'opinion existent, oom me 6n sait, entre le programme britan nique et celui des Puissances Centrales M. Wilson propose "un règlement libre sans arrière-pensée et absolument im partial, basé sur la stricte obser vation du principe qu'en détermj nant toutes ces questions de souverai neté, les intérêts des populations inté ressées pèse d'un poids égal dans h balanoe à celui des prétentions équitable: du gouvernement dont il s'agit de déter miner les titres." Ce paragraphe ne s'éloigne pas sensi blement de l'internationalisation des co lonies préconisée par le prolétariat britan nique et se rencontre avec le programm< de M. Lloyd George, qui accorde auj indigènes de se prononcer librement sui la forme de leur statut politique. En ce qui concerne la Belgique, la Po logne, la Serbie, la Roumanie, les reven dications de l'Amérique sont absolumeni identiques à celles des Alliés. Il en ,es1 de même pour ce qui est des territoires irrédenti occupés par l'Autriche, et d< P Alsace-Lorraine qui doit,- aux yeux d< M. Wilson, faire retour à la France • "afin que la paix puisse être assurée s l'avenir dans l'intérêt de tout le monde.' Les questions alsacienne-lorraine ei belwe sont, selon la conception du granc juriste qu'est M. Wilson, des symboles et aucun fait, dit-il, "ne rétablira mieuj la confiance pardli les nations dans le: lois qu'elles ont' elles-mêmes élaborée; pour régler leurs rapports entre elles que l'évacuation et la restauration la plu oomplète de la Belgique, sans la moindr tentative de limiter la souveraineté don elle jouit au même titre que toutes le autres nations libres!" Le règlement des questions de fron tière, en ce qui concerne l'Italie et le Puissances balkaniques, doit se "faire estime le Président Wilson, conformé ment aux principes de la langue et de L race; et il prévoit "des garanties inter nationales en faveur de l'indépendanc politique et économique et de l'intégrit territoriale" des différents Etats balka niques ! M. Wilson s'occupe encore assez Ion guement de la Russie et on sent que soi message a pour but de tendre une mail amicale à l'infortuné peuple russe. L Président demande "l'évacuation de tou le territoire russe et un règlement d toutes les questions intéressant la Rus sie de façon à lui assurer la coopératioi la meilleure et la plus libre des autre nations du inonde pour lui permettre sans entraves ,et sans obstacles, de se pro noncer, en toute indépendance, sur soi développement politique et sur sa poli tique nationale." Le Président l'assure *en outre que "quel que soit le régime qu'elle se don liera, la Russie sera la bienvenue dans 1 société des nations libres et recevra tout assistance dont elle pourra avoir besoi: et qu'elle pourra demander." "Le traitement accordé à la Russie pa les nations-sœurs dans les mois prochain constituera," dit M. Wilson, "la pierr de touche de leur bonne volonté, dê leu compréhension de ses besoins, indépen damment de leurs intérêts, et de .. leu sympathie raisonnée et dépourvue d'd goïsme." Ce'paragraphe mérite qu'on s'y arrête car il montre la différence de conCeptioi entre les Alliés et le Président Wilso; en ce qui concerne les affaires de Russie M. Wilson entend faire crédit à la Ré ' volution russe, "quel que soit le dange que son développement puisse présente à notre point de vue," et c,'est en cela qu M. Wilson prouve combien il est supé rieur, comme homme et comme esprit, i la moyenne des chefs d'Etat et des con ducteurs de peuple. Jamais un homme de gouvernemen n'a fait preuve d'une plus grande lar geur de -\Sues et d'un plus haute concep tion des devoirs d'un arbitre de nation que M. Wilson vient de le faire par soi geste à l'égard de la Russie. Les soins de bon Lévite qu'il offr à la Russie, malade et misérable ne manqueront pas de faire impressici sur ce peuple naïf et bon, et Lenin e Trotsky ne pourront pas refuser un con cours aussi désintéressé que celui qu leur offre M. Wilson pour réalise l'idéal politique vers lequel tend L Russie. Lorsque les négôciateurs russes i Brest-Litovsk compareront les offres de Puissances Centrales à celles du Prési dent de la grande démocratie américaine ils pourront mesurer l'abîme qui sépar les deux groupes de belligérants et, qu'il le veuillent ou qu'ils ne le veuillent pas le peuple russe, sans hésiter, se tourner; vers oeux qui sont ses véritables amis c'est-à-dire les Etats-Unis et les Puis sances de l'Entente. Espérons que le programme de M Lloyd George, complété par celui di Président Wilson, soit adopté par 1; prochaine Conférence intep-alliée eom me le })roc/ramme unique des Puissance en guerre contre l'Allemagne, l'Autri che-Hongrie, la Turquie et la Bulgarie Espérons aussi que.le peuple allemanc fasse son choix, une fois pour toutes, en tre la politique militariste chère à se: gouvernants et la politique démooratiqin préconisée par nous. ' LA GUERRE EUROPEENNE SUR LE FRONT OCCIDENTAL Les batailles britanniques en 1917 Sir Douglas Haig, dans une dépêche, décrit en détail les grandes batailles livrées l'année dernière par l'armée britannique sur le front occidental —Arras, Lens Messines et Yores — ainsi aue les résultats obtenus. Dans ces batailles les troupes britanniques ont attaqué et battu 131 divisions allemandes, avec "moins de la moitié de ce nombre de divisions britanniques." Des faits nouveaux sont signalés dans.cette dépêche, en ce sens que les plans alliés conçus en 1916, ainsi que les changements qui y ont été apportés par suite de la Révolution russe, y sont exposés. La conception de la bataille d'Arras pour coopérer avec les plans du général Nivelles, ne fut pas à son ori gine, envisagé par le commandement britannique, et cette bataille retarda les offensives de Messines et de Passchen-daele. Il y a d'importants passages de la g dépêche consacrés à l'entraînement et à } l'approvisionnement des hommes. Il est t nécessaire, si l'on veut empêcher des sa-5 crifices évitables, que les troupes envoyées au combat soient d'abord soumi-_ ses à une instruction spéciale. Etant g donné la nécessité de reprendre une-par-t tie di* front français, dit la dépêche, l'of-. fensive britannique fut handicappée de j, ce chef. Succès français 3 Un raid sur une grande échelle a été 3 accompli hier par les Français près de - Saint-Mihiel. Sur un front de 12 kilomètres ils pénétrèrent dans les positions - allemandes et détruisirent complètement i les défenses ennemies. Puis ils retour-i nèrent â leurs positions originales, rame-3 nant 150 prisonniers et un certain nom-t bre de mitrailleuses. 3 Sur le front britannique l'ennemi a fait " hier une nouvelle attaque contre les posi-1 tions britanniques à l'est de Bullecourt. s Grâce à l'emploi de jets de flamme, il > réussit à prendre pied dans nos tran-" chées, mais il en fut expulsé par une 1 contre-attaque. OPERATIONS AERIENNES i Raids français en Allemagne 9 Des escadrilles françaises ont bom- 1 bardé, dans la nuit du 5 au 6 janvier 1918, les usines d'àlinines de Ludwigs- l" hafen, la-gare de Fribourg en Breisgau, s le champ d'aviation de Neubeisach, les 3 usines de Rombach, de Mézières-lez- r Metz et d'Hagondangç. r Les victoires françaises en décembre L - -•• • ' Pendant le mois' de décembre 1917, l'activité des aéroplanes de chasse français a été particulièrement heureuse. Les ï pilotes français, malgré l'intensité du j froid et les conditions atmosphériques défavorables, n'ont pas cessé de rechercher le combat au dessus des lignes alle-r mandes et ont maintenu leur supériorité r d'une brillante façon. 76 aéroplanes alle-a mands ont été détruits ou mis hors com-" bat. De ce'nombre, 28 appareils ont été t abattus dans les lignes françaises, 18 se sont écrasés sur le sol en territoire allemand et, en plus, 35 autres aéroplanes k allemands semblent avoir été détruits, mais ceci n'a pas été confirmé, aucune enquête à ce sujet n'ayant pu être con-cluante. Les pertes françaises pour le j mois de décembre 1917 sont : sept aéroplanes abattus dans les lignes allemandes, trois dans les lignes françaises, neuf " appareils endommagés par l'ennemi et ' ayant atterri dans les lignes françaises, * enfin un ballon captif mis en flammes, soit au total 20 appareils français contre 76 allemands. r Succès britanniques en Italie i La semaine dernière, les aviateurs britanniques, coopérant avec les armées ita-t liennes, britanniques et françaises sur le 3 front méridional, ont abattu 8 appareils . ennemis et ont forcé deux autres a atter-^ rir en mauvais état, ne perdant, eux-3 mêmes, qu'un seul appareil. Ils ont ég-a* 3 lement exécuté plusieurs raids heureux AUTOUR déjà PAIX Un discours du Président Wilson M. Wilson, dans un discours au Congrès, a fait connaître a son tour les conditions auxquelles il croit possible la paix du monde. Ces conditions sont passées en revue dans notre "Situation," mais il est intéressant de citer également l'exorde du discours : "Une fois de plus, les porte-parolés des Empires Centraux ont fait connaître leur désir de discuter les objets de la guerre et les bases sur lesquelles une paix générale serait possible. Des pourparlers ont eu lieu à Brest-Litovsk entre les représentants des Puissances Centrales èt tous les belligérants ont été invités à porter leur attention vers ces pourparlers, en vue de se rendre compte s'il était possible d'étendre ceux-ci vers une conférencejgénérale relative aux conditions de paix. Les représentants russes ont présenté non seulement une déclaration bien définie des principes sur lesquels ils seraient disposés à conclure la paix, mais aussi un programme défini pour l'application concrète de ces principes. Les représentants des Puissance; Centrales ont présenté de leur côté Nune esquisse de règlement qui, bien que moins défini, semblait susceptible d'une interprétation libérale jusqu'au momenl où leur programme spécifique des conditions pratiques y fut ajouté. "Ce programme n'offrait aucune concession à la souveraineté de la Russie n: aux préférences des populations du sorl dont il dispose, maife il signifiait, en ur mot, que les Empires Centraux garderaient chaque pied de territoire que leurs forces armées ont occupé —- chaque province, chaque ville, chaque point stratégique — comme addition permanente à leur territoire et à leur pouvoir. "Il est raisonnable de supposer que les principes généraux d'arrangement d'abord suggérés provenaient des hommes d'Etat les plus libéraux d'Allemagne et d'Autriche, d'hommes qui ont commence à comprendre la force de la pensée et de la volonté de leurs propres peuples, tandis que les conditions concrètes présentées ensuite étaient l'œvre de leurs chefs militaires, qui ne pensent qu'à garder ce qu'ils ont. Les négociations ont été rompues. Les représentants russes étaient sincères et parlaient sérieusement ; ils en peuvent examiner de pareilles propositions ele conquête et de domination. Au nom de qui parlent les réprésentants des Puissances Centrales? Ai: nom de leurs parlements respectifs ou pour les minorités impérialistes et militaires qui ont jusqu'ici dominé toute leur politique et contrôlé les affaires de la Turquie et des Etats balkaniques qui se sont crues obligées de devenir leurs associés dans cette guerre? "Qui avons-nous entendu? Ceux qui parlent avec l'esprit et l'intention des résolutions du Rcicbstag ailemarkî 'du 15 juillet dernier, où ceux qui résistent e1 portent défi à cet esprit et à cette intention et qui insistent pour la conquêtè e1 la domination. Ou bien avons-nous entendu en réalité la voix des deux parti.' non reconciliés et en opposition sans issue? De la réponse à cette question dépend la paix du monde. "Mais quels que soient les résultats des pourparlers de Brest-Litovsk, il n'en est pas moins vrai qife les Puissances; Centrales ont de nouveau défié leurs adversaires de faire connaître quels sont leurs buts et quelle sorte d'arrangement ils jugeraient juste et satisfaisanv "Il n'y a aucune bonne raison pour ne pas répondre à ce défi et pour ne pas répondre, avec la plus grande franchise. Nous n'avons pas attendu ce défi. Non pas une fois, mais à diverses reprises, nous .avons fait connaître au monde notre pensée et notre but, non seulement en termes généraux, mais avec des précisions suffisantes pour qu'on puisse en déduire facilement le genre de solution que doit en résulter. La semaine dernière M. Lloyd George a parlé avec une franchise et un esprit admirables pour le peuple et le gouvernement de la Grande-Bretagne."Il n'y a pas de confusion d'opinion parmi les adversaires des Puissances Centrales, pas d'incertitude de principe, pas de vague dans fes détails... "Le's réticences, le manque de franchise, l'absence de déclaration définie au sujet des buts de guerre sont uniquement du c-ôté de l'Allemagne et de ses alliés. "Aucun homme d'Etat qui possède la moindre notion de sa responsabilité ne peut se promettre de continuer ce terrible gaspillage de sang et de richesses à moins d'être absolument sûr que l'objet de ces sacrifices vitaux forme partie intégrante de la vie même de la société et que le peuple au nom duquel il parle le croît âussi juste et indispensable que lui-même."Il y a de plus une autre voix qui demande la définition de ces principes et de ces objets, et cette voix me semble encore plus émouvante et plus impérative que toutes les autres voix épouvantes qu'on entend dans l'air troublé du monde : c'est la voix du peuple russe. "Il est abattu et impuissant devant la force farouche de l'Allemagne, qui n'a connu jusqu'ici ni attendrissement ni pitié. Toute sa force semble disparue, mais son âme n'est pas vaincue. Il ne veut céder ni en principe, ni en fait. Il nous demande de dire ce que nous voulons, et en quoi, s'il en est ainsi, notre but et notre esprit diffèrent deç leurs ; et ie crois que le peuple américain désire * * que je répond en toute simplicité et toute franchise. "Que ses dirigeants actuels le croient ou non, notre vif désir et notre ardent espoir sont de trouver un moyen de pouvoir assister le peuple de Russie à atteindre leurs espoirs pour la liberté et une paix d'ordre. Après avoir dit que le temps des traités secrets, des conquêtes et des agrandissements territoriaux est passé, M. Wilson rappelle que les Etats-Unis son) entrés dans la guerre parce que des violations du" droit ont été commises, qui les ont piqués au vif, et ont rendu la vie de leur propre peuple impossible à moins qu'ellesc ne soient redressées et rendues impossibles dans l'avenir. M. Wilson énonce ensuite son programme relatif aux conditions de paix et dit que dans ces redressements essentiels du mal et dans ces assertions relatives au elroit, les Etats-Unis se sentent en accord intime avec tous les gouvernements et les peuples contre les impérialistes, et qu'ils lutteront pour ces buts jusqu'au bout. -I***#-' "Xous n'avons, dit-il, pas de jalousie envers la grandeur de l'Allemagne. Nous ne désirons la combattre ni par les armes ni par des arrangements commerciaux hostiles, si elle veut s'associer avec nous et avec les autres nations pacifiques par des accords de justice et de respect du droit. Nous désirons seulement qu'elle accepte une place d'égalité parmi les peuples du monde — le monde nouveau dans lequel nous vivons — au lieu d'une place de domination. "Nous avons parlé maintenant en termes trop concrets pour que des doutes subsistent. Un principe évident imprègne tout le programme que nous avons défini. C'est le principe de la justice pour tous lçs peuplés et toutes les nationalités et leur droit de vivre en termes égaux de liberté et' de sécurité les uns avec les autres, qu'ils soient faibles ou forts. " Les appétits "conservateurs " allemands Un télégramme de Zurich dit que le général von Liebert, parlant au congrès conservateur à Halle, a déclaré : "Pour nous il n'y a qu'un principe à observer, et nous ne devons en connaître aucun autre. Nous pensons que la Force est le Droit. Nous ne devons ccinnaître ni sentiment, ni humanité, ni considération, ni compassion. Nous incorporerons la Courlande et nous augmenterons notre population de 60,000,000 de Russes. Le cauchemar slave ne nous hantera plus. " Nous devons avoir la Belgique et le nord de la France. La malédiction de Dieu poursuit le peuple français. Il nous a séparé de cette nation, qui est aussi incroyant qu'infâme. Lçs possessions portugaises doivent disparaître. La France doit payer/jusqu'à ce qu'elle soit saignée à blanc. Vous pouvez m'appeler un Jingo, un chauviniste ou tout ce que vous voudrez, mais ce que je dis est que nnns devons avoir une " n;iix " forte. AUTOUR de la GUERRE . an ETATS-UN.IS — Le bureau fédéral des emplois compte mobiliser 3,000,000 d'ouvriers et si possible 400,000 machines-outils supplémentaires pour les chantiers de construction navales. FRANCE — Un aceord a été conclu entre la France et les Et-ats-Lînis, pour le transfert dans l'armée des Etats-Unis, de tous le= aviateurs américains incorporés jusqu'ici, dans l'armée française. GRANDE-BRETAGNE — M. Hughes au nom de ses collègues a remis la démission du Cabinet fédéral australien. M. Tudor, chef de l'Opposition, a été consulté par le gouverneur-général, lequel a ordonné la dissolution du parlement. PAYS-BAS — Dimanche après-midi, un aéroplane à deux sièges, portant les couleurs alliées et armé de deux mitrailleuses, a atterri à Brielleg (Hollande méridionale). L'occupant était un sous-lieutenant canadien disant se nommer Shomes, de Berlin, (Kitchener), qui avait pris l'air dimanche matin, mais qui avait perdu son chemin dans les nuages. Il a été emmené à La Hâve. <

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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