L'indépendance belge

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s.n. 1916, 10 Juli. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/639k35nb54/
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87ème année. No !6f L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI s ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : ÏTTDOR IIOUSE- TUDOR ST., LONDON, E.C. TELEPHONE ; CITY 3960. BUREAU A PARIS : 11. PLACÎE DE LA BOURSE. TEL«PH.:|311;«T et LUNDI 10 JUILLET 1916. En vente à Londres à 3 h. le samedi 8 juillet. f 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS 6 MOIS. 17 SHILLINGS, t CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. {1 AN, 32 SHILLINGS. ) LA SITUATION. Samedi, midi. La lutte entre l'Ancre et la Somme a repris avec une vigueur nouvelle malgré le mauvais temps qui a détrempé les champs et les routes. Attaquant à l'aube, les troupes britanniques se sont emparées, après jmn comba; acharné, de la plus grande partie de la redoute de [Leipzig, un ouvrage puissant au sud de iThiépval, et ont pénétré dans les lignes allemandes du côté d'Ovillers-La Bois-selle sur un demi-kilomètre de profondeur et deux kilomètres de longueur. 'Au nord de Fricourt, c'est-à-dire dans îa région de Contalmaison, nos Alliés Dnt chassé l'ennemi de deux petits bois »t ont occupé trois lignes de tranchées. Une contre - attaque allemande à laquelle participèrent cinq bataillons de la garde prussienne, échoua complètement et laissa 700 prisonniers aux mains des Anglais qui, profitant de ce succès, passèrent à l'attaque et enlevèrent d'assaut le village de Contalmaison. Ils ne purent cependant s'y maintenir et en furent de nouveau délogés par une cou-ïre-attaque ennemie. Enfin nos Alliés progressèrent dans le Bois de Mametz. au nord-ouest de Montauban, ce quj fait qu'ils sont en progrès marqué sur tout le front, malgré les efforts insensés de l'artillerie et de l'infanterie allemandes pour empêcher leur avance. Aussi le roi George vient-il d'envoyer nu général Sir Douglas Haig un télégramme de félicitations dans lequel il dit qu il est fier de ses troupes qui n'auraient pu combattre avec plus de bravoure.Sur le front français de la Somme, les opérations subissent un temps d'arrêt. Les Allemands, ne pouvant plus se servir de la gare de Péronne, qui est sous le feu de l'artillerie française, doivent débarquer à plusieurs kilomètres au sud et au nord de Péronne. A Verdun, les Allemands ont lancé plusieurs attaques contre les positions françaises autour de Thiaumont, sans obtenir de résultat. La situation y reste inchangée. Sur le front russe, la situation s'améliore à vue d'œil et il devient difficile de suivre au jour le jour l'avance de nos Alliés. Comme il fallait s'y attendre, les progrès rapides des Russes provoquent les plus vives appréhensions en Hongrie. Les journaux se font l'écho du mécontentement de la population et 1' "Az Est," considéré cependant comme se-mi-offioiel, fait allusion à 1' "incapacité du gouvernement et des généraux, qui n'ont pas su empêcher les Russes de faire leur réapparition dans les Car-pathes, à la rédaction singulière des com-jnuniqués," etc. ' D'autre part, les officiers qui reviennent du front se montrent profondément impressionnés par les forces énormes que la Russie est parvenue à mettre sur pied. Un de ces officiers (hongrois) raconte, d'après une correspondance du "Mor-ning Post," que les Russes, dans certains secteurs, ont attaqué sur une profondeur de "dix-sept rangs" et que le feu de leur artillerie était "absolument irrésistible." Les gros canons japonais, affirme-t-il, étaient desservis par des officiers japonais et français, et l'efficacité du tir était merveilleuse. Les munitions (japonaises et américaines) étaient abondantes et les autos-canons belges, très nombreux, ont dû, grâce à leur grande mobilité et à la difficulté de les mettre hors de combat, leur être de la plus grande utilité. Les ressources des Russes en hommes et en munitions doivent, selon lui, être inépuisables car malgré leurs pertes énormes (il les évalue à, 400,000 hosorries jusqu'à la fin juin) ils avaient toujours des troupes fraîches pour remplacer les vides. Découragé, il a ajouté que, malheureusement, les Russes peuvent perdre un demi-million d'hommes tandis que eux ne peuvent plus en perdre 50,000 ! Cependant, du train dont vont nos Alliés, ce chiffre sera bien vite atteint et probablement dépassé. En effet, les trois avant-derniers communiqués russes signalaient u-ii total de près de 20,000 prisonniers nouveaux, tant Autrichiens qu'Allemands, faits en 48 heures ! Dans tous les secteurs d'attaque : sur le Dniester, sur les deux ailes du saillant de Lutsk, à Baranovitchi et sur la Dvina, nos Alliés progressent et leurs assauts se font plus pressants. A court de réserves partout, l'ennemi est obligé de faire face, sur un front de bataille qui dépasse 1,500 kilomètres, avec les disponibilités qui sont sur place, et celles-ci semblent bien près de s'épuiser. Aussi, à en croire une information de Rome (non confirmée jusqu'à présent), les Allemands commenceraient à préparer leur retraite dans les secteurs nord du front; mais cette nouvelle nous paraît prématurée. Elle a été motivée sans doute par l'annonce de la retraite allemande dans le secteur nord du saillant de Lutsk où les troupes du général von Linsingen, après un échec sanglant, ont dû battre en retraite, poursuivies par la cavalerie russe qui a pu avancer près de vingt kilomètres parallèlement à la ligne qui va de Kovel à Sarny. Quant à la retraite générale elle n'aura probablement pas lieu tant que Kovel et Baranovitchi seront aux mains des Allemands, La flotte de haute mer du Kaiser ayant été frappé à mort dans la bataille du Jutland — suivant l'exposé lumineux de l'amiral Jellicoe — nos ennemis essayent de se venger au moyen de leurs sous-marins et torpilleurs, dont un assez grand nombre sont signalés dans la Mer du Nord. En dehors du "Brussels" et du "Les-tris," capturés dernièrement, on signale un pêche-mine torpillé et sept chalutiers ou bateaux de pêche coulés mercredi. Mais ce sont là des incidents sans importance militaire et qui ne diminuent en rien les effets du blocus, qui se fait de plus en plus durement sentir en Allemagne.D'ici au mois de septembre, nos ennemis devront, plus d'une fois encore, se serrer la ceinture, mais la population supportera plus difficilement, en cette période de revers, les privations qu'on lui impose, que lors des succès d'il y a quelques semaines. D'ailleurs, les soldats aussi commencent à perdre courage, et les déserteurs qui viennent de passer la frontière hollandaise (en creusant des passages sous les fils de fer électrisés) disent que si les mesures de précaution étaient moins rigoureuses, c'est par centaines que leurs camarades déserteraient ! De tous les côtés, on le voit, le colosse allemand commence à craquer, et les dissentiments politiques qui s'aggravent de semaine en semaine chez nos ennemis ne sont pas faits pour le fortifier. DU PROGRÈS SOCIAL. Un intéressant débat. Un intéressant débat s'est institué 3ans ce journal, entre MM. Delville et De Lavaux, sur les conditions principales du progrès social des peuples. Il me semble qu'on ne peut se rallier entièrement à leurs conclusions, car elles présentent un caractère d'exclusivisme un peu trop accentué. Ni le développement de l'industrie et du commerce, comme l'affirme M. De* Lavaux, ni » l'idéalisme pur, soutenu par M. Delville, ne constituent la base essentielle et unique de ce progrès. La question est plus vaste et tient aux conditions mêmes de l'existence des êtres humains en tant que nations. Un peuple est, en effet, un organisme créé par le passé et qui, comme tout organisme, ne peut se modifier que par de lentes accumulations héréditaires. L'homme naît avec un lourd fardeau qu'il tient de ceux qui le précédèrent dans la vie. Il est un ensemble de qualités et de défauts, moraux et physiques, où l'apport ancestral de nombreux as-fendants se mélange et se combat dans une synthèse nouvelle. Il entre dans l'existence avec un atavisme qui influera forcément sur son propre "développement et sur celui de la collectivité à laquelle il appartient. Les caractéristiques de cet atavisme varient à l'infini suivant les climats et les latitudes et leur ensemble marque les races de signes particuliers. La puissance de la race est telle qu'aucun des éléments qui la différencient ne peut passer d'un peuple à un autre sans subir les transformations les plus profondes. Chaque race a donc son génie propre et les conditions de son développement, par conséquent, différentes de celles de son voisin. Le dosage des éléments constitutifs d'un progrès social ne peut donc être le même chez tous les jseuples. La perfectibilité de l'homme. Le point de départ général qu'il est possible d'admettre est celui du principe de la perfectibilité de l'homme. Celle-ci n'est pas douteuse. 11 est aujourd'hui reconnu que, contrairement à la théorie de J. J. Rousseau, l'homme ne nait pas bon. Il voit le jour avec des qualités et des défauts qui peuvent se modifier, mais qui le suivent pendant toute son existence. L'auteur du "Contrat Social," partant de cette prémisse fausse, accusait la société de pervertir l'homme et de détruire les bonnes qualités qu'il avait en naissant. C'est une des nombreuses erreurs commises par le philosophe genevois, Li , faits .-ont là pour démontrer la fat&jKé" tfc Ci pus tulat, et la science moderne en a fait complètement justice. I La société n'est pas parfaite, loin de là. Elle est pleine d'injustices, mais la recherche de la perfectibilité des institutions e.t des mœurs n'a pas, jusqu'ici, réussi à créer cet Eden terrestre ardemment poursuivi et jamais atteint. C<3 n'est pas une raison pour ne pas en continuer la tentative. D'ailleurs, aucun régime ne se fonda en un jour. Il faut des siècles pour former un régime politique et des siècles pour le changer. Les transformations que rétament les organisations politiques et sociales sont l'œuvre du temps. A vouloir les brusquer, on risque de remplacer un organisme imparfait par un autre encore plus défectueux. Même après des révolutions qui firent table rase du passé et prétendaient créer de toutes pièces un état social nouveau, cette loi s'impos!î et le retour à des institutions et der formes anciennes ne taida pas à devenir une nécessité. Les institutions n'ont, en effet, aucune valeur intrinsèque; elles ne sont ni bonnes ni mauvaises en elles-mêmes. Elle ne valent que d'après l'usage qu'on en fait. Des institutions défectueuses peuvent donner des résultats excellents et celles qui, théoriquement. seraient aussi près que possible de la perfection, pourraient, à l'usage, ne donner aucun résultat C'est une idée fausse de croire que les institutions peuvent remédier aux défauts des sociétés, que le progrès des peuples est la cpnsé-quence du perfectionnement des constitutions et des gouvernements. L'Etat providence est la pire, illusions, la mort des efforts et des, initiatives, l'engourdissement des énergies. Les institutions sont filles des idées, des sentiments, et des mœurs. Vouloir les transformer à coup de décrets ou de lois, vouloir établir un état social par voie législative n'aboutit jamais à rien si l'évolution des esprits et des habitudes n'y ont pas préparé ceux qui y sont soumis . L'idéal pour un peuple sera donc de garder l'armature de ses institutions anciennes en ne les transformant que peu à peu et d'une manière insensible, au fur et à mesure des nécessités reconnues. Les Anglais sont à peu près les seuls qui aient réalisé ce programme tutélaire. L'état normal du peuple. Le progrès social dépend, pour une large part, du développement progressif, non seulement du bien-être matériel du peuple, mais aussi de son état moral. L'enrichissement d'une nation et de ceux qui la composent permet évidemment l'accession des jouissances intellectuelle; et artistiques qui élèvent l'âme et développent l'esprit. Mais si l'on en faisait la condition première et unie du progrès humain, sans poursuivre, en même temps, l'amélioration morale de la nature humaine, je craindrais que celle-c: ne devint singulièrement matérielle et ne manquât bientôt de tout idéal. Le progrès social ne peut résulter quf de l'harmonieuse coordination, de le mise en valeur simultanée, des différent! éléments qui concourent à la vie des peu pies. De même que le corps doit s'ali menter pour se soutenir, de même l'es prit doit recevoir les directions qui en tretiennent sa souplesse et son activité et élèvent ses facultés. De plus, on n« peut considérer les conditions de ce progrès sans tenir compte du cadre où i doit se développer et des éléments qu: contribueront à le rendre possible. La marche du progrès. Il veraifc illusoire de fixer des rc0!e: générales à la marche du progrès. Celle ci sera différente chez chaque peuple. El effet, la race, les traditions, les mœurs auront chacune leur part d'influence sui la recherche des conditions meilleure; d'existence qui est à la base de tout pro grès. • C'est 'une noble tâche que celle de chercher à améliorer les conditions de vie de l'homme. Elle part d'un Beat sentiment et poursuit un but élevé. Ell< a tenté de nombreux esprits d'élite, ap partenant à toutes les nuances de l'opinion publique. Chacun d'eux a essaye de la réaliser, suivant ses doctrines poli tiques propres et par les moyens qu'i estimait les meilleurs. Comme la nature de fait pas de sauts, qu'elle progresse par transition, il eût été vaiu d'attendre un bouleversement radical de la société pour travailler à la perfectionner. L'é difice de la Cité future ne nouvait s'é lever que par des apports successifs à la fondation ancienne. Mais nous nous trouvons aujourd'hui en face d'un fait nouveau. La guerre est survenue. Ce bouleversement, craint ou désiré de divers côtés, paraissait un mirage lointain et irréalisable. Il s'est cependant produit et cela a.vec une violence inouïe qui aura des répercussions in-M-s x.» vieux monde a subi une secousse si profonde que vraisemblablement bien peu de ce qui fut subsistera, ou du moins rien ne sera demain comme il était hier. L'esprit ne peut actuellement s'imaginer ce que sera l'Europe après la guerre. La transformation produite dans les conditions de la vie, dans les mœurs, la façon de penser ne fait que s'ébaucher sans qu'on puisse même prévoir ce que sera la société nouvelle qui sortira de ce chaos, encore dissimulé sous les cadres apparents d'une organisation à la veille de s'écrouler. ' Dès que la guerre sera terminée, l'un des plus impérieux devoirs, l'une des œuvres les plus urgentes, sera de grouper tous ceux qui pressentent les besoins nouveaux, autour d'un programme répondant aux extraordinaires nécessités en face desquelles les peuples se trouveront placés une fois la paix con-due. Question de rendement. Le progrès social dépendra pour la plus grande part de la façon elont seront organisées les collectivités humaines après la guerre. Celle-ci a fait apparaître crûment les défectuosités de nos institutions, ou du moins leur fonctionnement imparfait. On ne peut dire à priori que telle ou telle forme de gou-. vernement est supérieure ou inférieure à toute autre. Elle sera bonne ou mauvaise suivant l'usage qu'on en fera. C'est une question de rendement. Mais elle a une importance considérable car la vie, le développement, la force d'un pays et d'un peuple en dépendent. Il serait présomptueux de chercher aujourd'hui à connaître quelle sera la structure de la société humaine après la guerre et en fixer les traits. Mais, à de nombreux indices, il est permis de croire qu'elle tendra à la fois vers un renforcement de principe d'autorité et vers une extension du socialisme. On a senti, d'une part, le besoin de la hiérarchie, sans laquelle un régime, quel qu'il soit, ne peut fonctionner normalement ; de la compétence, ncoessaire à un rendement utile des divers organes d'un pays; de a responsabilité, en dehors de laquelle on ne peut espérer obtenir l'effort maximum que chacun doit à sa fonction ou à sa tache. D'autfe part, la solidarité, scellée sur les champs de bataille, par le sang versé en commun, a rapproché des hommes qui âftitrefois se regardaient comme des ennemis et qui se sont trou-yés frères dans l'héroïsme et dans la gloire. Après avoir combattu côte à côte, ils ne pourront pas, den^in, reprendre une lutte stérile et vàine. La question sociale devra donc se résoudre par une entente et non par un déchirement entre le capital et le travail. La guerre aura rapproché les antagonistes d'hier. Elle leur aura appris à se connaître et c'est l'union de ces deux forces qui seule permettra demain de pourvoir aux nécessités et aux charges que la guerre nous aura léguées. L'une ne peut prospérer sans l'autre et la ruine SELFRIDGFS 000 SELFRIDGE'S, le grand centre d'achats pour tous les membres d'une famille, organise pour le programme des ventes commençant lundi 10 courant, trois mises en vente extraordinaires, qui offriront des occasions uniques aui. mesifeurs, aux dames et aux enfants. Ces trois mises en vente comprennent : (1) Vente de Costumes de dames pour toutes tailles et de modèles de demi-saison pour fillettes. (2) Vente de vêtements d'enfants. (3) Vente de Chemises et de pyjamas pour messieurs. Visitez la maison de bonne heure et assurez-vous des premiers choix de ces offres spéciales. SELFRIDGE & Co. Ltd. Oxford St., London, W de l'une entraînerait la misère pour l'autre. Leur union, au contraire, sera un des leviers les plus puissants de la renaissance de notre pays. Cette œuvre de rénovation sera lourde, complexe et difficile. Elle embrassera les problèmes les plus vastes et les plus ardus qui se soient posés devant les yeux des hommes. Nous vivons actuellement les heures les plus graves et les plus troublées c[ue les peuples aieui jamais vécues. Nous assistons à l'une des périodes les plus importantes de l'Histoire. C'est seulement en tendant les efforts de tous vers le but commun que l'on parviendra à refaire la société sur des bases solides et équitables. II faudra élaguer les branches parasitaires que empêchaient jusqti'ici l'arbre de se dévelopjser; mettre chacun à la place où il peut rendre le maximum de service; laisser à chacun une largie . . . ... ® initiative, mais lui imposer, en retour, une responsabilité pleine et entière de ses actes, avec les sanctions nécessaires ; établir nettement la hiérarchie dans tous les domaines de l'activité sociale et la faire strictement respecter ; donner au peuple, par le développement raisonné du commerce et de l'industrie, le bien-être matériel, source féconde de la paix sociale; cultiver son esprit, lui donner Je goût du beau et du bien, par l'instruction et l'éducation diffusées le plus généreusement possible ; faire de tout homme un associé intéressé aux destinées et à la gloire de la nation entière par sa collaboration matérielle et morale à la grandeur et à la prospérité de sa patrie; arriver ainsi à un épanouissement intellectuel et matériel très intense des forces vives du pays. Voilà, me semble-t-il, l'œuvre à accomplir. Elle est belle, elle est difficile peut-être, mais non pas impossible. Elle repose essentiellement sur l'union de tous en vue du bien commun. C'est la plus noble formule du patriotisme et du progrès social le plus étendu. De RYCKMAN-BETZ. LETTRE DE LAUSANNE. (De notre correspondant.) Les internés belges. ; La Suisse accueillit avec enthousias } me les internés belges, militaires et ci vils, qui eurent l'heureuse fortune d'à tre soustraits aux Géhennes de Soltau Holzminden, Munster, Gusersloh et au très. Par groupes de vingt, trente, soi xante, mêlés aux officiers et soldats fran çais, ils arrivèrent de Constance aux pe i tites heures de jour, parmi les acclama - tions d'une foule qui ne se lassait pa i de les fêter. Et sur tout le parcours, de - la frontière au point terminus, les*ova ' tions se succédaient à chaque arrêt di > train. Quelques-uns des internés ont f ai partager aux lecteurs de " l'Indépen dance" leurs impressions sur la joyeusi surprise "qui les attendait: les fleurs, le présents, les vivats brusquement sub stitués aux privations et aux coups d< crosse. . Leurs récits vécus me dispen sent de décrire ces scènes émouvantes qui suffiraient à prouver, si elles n'é ■ taient connues depuis longtemps, le: ! sympathies ardentes de la populatioi ) suisse pour la Belgique loyale et mar s tyre. Après le désarroi des premiers jours i signalé dans une dernière lettre, des me sures ont été prises pour fournir air • douze à treize internés tout ce oui leu fait défaut, c'est-à-dire le vêtement, le linge, la chaussure, et ce aux frais de l'Etat, sans distinction entre les militaires et les civils. Peu à peu, bien que trop lentement , au gré des légitimes impatiences, cha- - cun est équipé, et l'initiative privée f^ifc - le reste. Car cette fois encore la Suisse - a montré envers nos compatriotes, coni- - me elle le fit pour nos réfugiés et pour - les enfants des Flandres hospitalisés par 5 centaines, toute la générosité de son i cœur. Dans les diverses localités d'internement, fort nombreuses dans la Suisso i allemande comme dans les cantons romands, les bonnes volontés locales s'ef- : forcent, avec un touchant ensemble, de procurer aux soldats belges mille dou- 5 ceurs. Un comité central d'assistance, 3 composé de personnalités belges et suis- - ses, a été créé sous la haut patronage 5 du baron de Groote, ministre de Belgi- - que à Berne, dans le but de coordonner , toutes ce» initiatives et d'en susciter do - nouvelles. Des comités régionaux àppor-i tent, dans les neuf circonscriptions sani-î laires par lesquelles se divise, au point - de vue dis l'internement, le territoire de la Confédération helvétique, uns aide , efficace à l'action officielle. Et de ce con- - cours d'initiatives ingénieuses et multi-: pies qui embrassent les besoins matériels et moraux des héroïaues défenseurs da

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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