L'indépendance belge

1139 0
01 december 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 01 December. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0k26970w67/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

SSèine aiméo Mo 2B4 L'INDÉPENDANCE INOUS METTONS CE «JOUR Û DEUX NUMEROS E»E SIX g PAGES en "VENTE 25 PENCE § BELGE. ROYAUME-UNI : ONE PENNY CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: TUDOR HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. TELEPHONE: CITY 1811, 1812 BUREAU A PARIS: .1, PLACE DE LA BOURSE TELE.: 311-57 et 238-75 SAMEDI 1er DECEMBRE 1917 En vente à Londres à 3 h. le vendredi 30 novembre (•3 MOIS, 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS - 6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. 11 AN, 32 SHILLINGS. LA SITUATION Vendredi, midi. Les événements se précipitent en Russie. L'armistice sollicité par le gouver nement ^léniniste a étc accueilli favorablement par l'Allemagne, et le Chancelier de l'Empire, comte Hertling, parlant au Reichstag, a annoncé que les propositions du gouvernement russe: ouverture immédiate de négociations "eu vue d'un armistice et d'une paix générale," avaient été reçues. "Je n'hésite pas à déclarer," ajouta le Chancelier, " que pour autant qu'il est possible d'en juger jusqu'à présent, les propositions du gouvernement russe contiennent les principes pouvant servir de base à l'ouverture de négociations de ce genre, et je suis prêt à commencer oelles-ci dès que le gouvernement russe aura envoyé des représentants possédant pleins pouvoirs à cet effet." On remarquera qu'il n'est pas question, dans les propositions du gouvernement russe, d'une paix séparée, mais d'une paix générale, mais des informations complétentaires venues de Pétro-grad prouvent qu'en réalité c'est la paix séparée que négocient Lenin et ses partisans.Des émissaires russes se sont rendus dans les lignes allemandes, sur le front nord et ont été reçus par les autorités militaires allemandes. Le commandant en chef des armées allemandes a acoordé la demande d'armistioe, après quoi le nouveau commandant en chef désigné par Lenin: Krylenko, a ordonné "la cessation immédiate du feu sur tous les fronts russes." Les négociations de paix sont, dès à présent, virtuellement ouvertes, et c'est \}""r io>- r];> Sluàtlp à Pétrofirriwl Txi sert d'intermédiaire. Sur la suggêstion de Berlin, c'est (alias Braun'stein) qui conduira les^iégociations du côté russe et qui servira de trait-d'union entre les gouvernements de Pétrograd et de Berlin. On le voit, nos ennemis ne perdent pas de temps, et ils entendent enlever la paix russe tambour battant. Le Chancelier de l'Empire se déclare satisfait de l'ouverture des. négociations et escompte une paix rapide. Dans les milieux politiques à Berlin la satisfaction est générale; on y considère la guerre avec la Russie comme finie, et on pense que la paix pourrait être signée avant la Noël. On ne voit pas encore quels sont les termes généraux que l'Allemagne offrira à Lenin, mais si les dépê^^s que nous avons sous les yeux et qu ies journaux britanniques de ce matin reproduisent, sont exacts, l'Allemagne abandonnerait ses visées annexionnistes en ce qui concerne la Pologne, la Lithuanie et la Cour-lande, les populations de ces pays devant statuer elles-mêmes sur leur sort. D'autre part, on annonce, il est vrai, que l'Allemagne entend garder la Cour-lande, 1a. Lithuanie et les îles de la Baltique, et qu'elle offre à la Russie des compensations d'ordre économique sous forme d'un traité de commerce avantageux.En attendant que nous soyons fixés sur les modalités éventuelles de l'accord germano-russe, constatons que les agissements du gouvernement léniniste semblent trouver, à Pétrograd tout au moins, l'appui de la grande masse, puisque les élections pour l'Assemblée Constituante leur donnent, jusqu'ici, une majorité assez sérieuse: 220,000 vois contre 180,000 obtenues par les cadet: et 80,000 par les socialistes révolutionnaires, les résultats de 84 districts n'étant pas encore counus. Il est. impossible, cela va sans dire, de prévoir les conséquences multiples que les événements de Russie sont appelés à avoir, mais il est évident que ce sont no.-ennemis qui profiteront le plus de la situation nouvelle. C'est ce qui a déterminé les chefs des missions militaires des Alliés à Pétrograd adresser au général Dukhonin, au grand quartier-général russe, une véhémente protestation contre la violation du pacte par lequel les Alliés se sont engagés à ne p3s conclure d'armistice séparé ni à suspendre, séparément, les hostilités, ajoutant que la violation de cet engagement aura les conséquences les plus sérieuses. Il est malheureusement à craindre que cette protestation restera une manifestation platonique et qu'elle n'arrêtera pas le cours des événements. Le mouvement pacifiste fait — il serait puéril de vouloir le nier — des progrès et la lettre ouverte du marquis de Lans-downe, publiée par le "Daily Tele-graph," prouve que les rangs de ceux qui commencent à se familiariser avec l'ideé d'une paix par consentement grossissent. La grande autorité de lord Lansdowne, ex-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères de la Grande-Bretagne, signataire de l'Entente Cordiale franco-britannique, confère aux idées émi&es par lui une importance considérable. Le marquis estime que le parti de la paix, en Allemagne, trouverait un stimulant sérieux s'il était entendu que .VH.C - HO - pcEo 1— IX"_ . A." de l'Allemagne en tant que grande Puissance; qu'ils ne cherchent pas à imposer au peuple allemand une forme de gouf vernement autre que celle qui répond à ses désirs; qu'il n'entre pas dans leurs intentions (sauf en tant que mesure de guerre légitime) de disputer à l'Allemagne sa place parmi les grandes puissances économiques du monde ; que nous paihrties prêts, aussitôt la guerre finie, d'examiner, d'accord avec les autres Puissances, les problèmes internationaux, dont quelques-uns d'origine récente, en rapport avec la question de la liberté des mers; et qu'enfin ils sont prêts à participer à un aocord international offrant des larges opportunités concernant le règlement pacifique des désaccords internationaux. Une fois établi le fait qu'il n'existe pas de difficultés insurmontables dans la voie d'un accord sur ces fronts, l'horizon politique, ajoute le marquis de Lansdowne, pourra peut-être.s'éclaircir et encourager ceux qui prient, sans oser l'attendre en ce moment, que la nouvelle année nous apportera une paix durable et honorable ! L'argument principal que le marquis met en avant est que le but principal que poursuivent les Alliés est moins la vengeance que la réparation et la garantie contre la réédition d'une calamité pareille.La thèse du noble lord, très séduisante à première vue, ne pêche que par un point : que devient dans tout cela la "Justice V Les Belges, plus que quiconque, ont le droit, et même le devoir, de poser cette nu estion. LA GUERRE EUROPEENNE SUR le FRONT OCCIDENTAL Une attaque sur le front belge. Le communiqué britannique de jeud matin dit qu'une attaque ennemie, livré* contre les positions belges dans le vei sinage d'Aschhoop (à l'ouest de la foré d'Houthulst et à l'est de Merchem), î été refoulée après un vif combat. La version allemande. Berlin annonce qu'à l'est de Mercherr les troupes d'assaut bavaroises ont ra mené des lignes belges 47 prisonniers dont un officier, et deux mitrailleuses. L'avance sur Cambrai Londres, jeudi soir. — Il y.a eu, de part et d'autre, une activité 4'artilleric considérable dans le voisinage du boi de Bourlon. A l'ouest de ce bois nou avons légèrement avancé notre ligne , la suite d'une heureusè opération locale De raids ennemis, tenté ce matin di bonne heure dans les environs d'Aviot et de Hollebekc, ont été repoussés, lais sant quelques prisonniers entre no: mains. L'artillerie ennemie a montré pendan la journée une activité croissante dan: ce secteur, ainsi qu'à l'est et au nord est d'Ypres. LE DISCOURS DE HERTUNi Le Chancelier, après avoir salué Reichstag et rappelé qu'il en avait fa partie, dit : Nous approchons de la fin d'une ai née qui a >été remplie d'événements in portants décisifs sur plusieurs de théâtres de la guerre. Je suis fier et ri connaissant de voir les armes de l'Aile magne et de ses alliés couronnées d ■ succès presque chaque fois et partout. Le chancelier rappela le fait que 1 . bataille des Flandres avait continu . presque sans interruption depuis le moi de juillet ; que l'armée britannique, su périeure en nombre, et' plusieurs divi [ sions françaises avaient pris part a combat et que, malgré la perte de quel ques villages et de quelques ferr.jcs, 1 front allemand restait intact et que l'en nemi était aussi loin que jamais de so: objectif, la côte de Flandre, où il vou lait détruire la base sous-marine aile mande. Cambrai, Riga, l'Italie. Reconnaissant l'échec de leurs atta ques en Flandre, continua le chancelier les Anglais cherchent à obtenir mainte nant, du côté de Cambrai, un résulta < décisif. L'espoir fondé par l'Angleterre sur un emploi étendu des tanks ne s'es pas réalisé. Ils gisent détruits sur 1< champ de bataille grâce aux contre-me sures allemandes. Le succès anglais ini tial fut paré par l'entrée en action d< nos réserves. Les Français ont eu de: succès locaux au nord-est de Soisson: et devant Verdun, mais ils ont été empê chés par le commandement de l'armé* allemande de les exploiter stratégique ment. Chacun se rappelle les événement: dans l'Est qui ont amené la conquêt< de Riga et de Jacobstadt. En Italie nou: avons fait, au milieu de difficultés ex traordinaires, une avance glorieuse L'armée italienne a perdu une partit considérable de ses forces et au moins la moitié de son matériel de guerre, ei les conséquences de cette victoire se font sentir aussi bien sur le front ocei iT-i ■x"'t ~ i iitr i - - ri Les opération 'i anniques en Pales-I lAie n'ont aucun .ifluence sur la situa-^||ion générale de 1; guerre La guer. sous-marine. Le chancelier, près avoir fait l'éloge de l'arméé et de .j marine, déclara que les ennemis de 1'. llemagne ne sauraient remplacer leurs a vires marchands ai fur et à mesure <:< leur destruction p«n les sous-marins, et tout prouve, dit-il, que l'emploi de e mx-ci atteindra -le bul poursuivi. Le;; finances. Le chancelier parla ensuite de la manière satisfaisante dont les fonds pour la guerre avaient été assurée. Les sepl emprunts ont pruduits 73 milliards de marks. Le chancelier demanda ensuite au Reichstag un nouveau crédit de guer-1 re de 15 milliards de marks. Les "éforines. Quant aux demandes de réformes et au réajustement des affaires politiques, il est nécessaire rie rechercher et de reconnaître ce qui , st juste dans ces demandes et d'en poursuivre avec fermeté la réalisation. Ce qu'il faut, c'est ne pas se laisser détourner par des "mots," ne pas imiter servik nent les institutions d'autres pays, mais de faire ce qui est exigé par les besoins actuels de la vie populaire et ce qui correspond à l'espri.t allemand aux caractéristiques allemandes.Rien ne- peut vt'c changé et ne sera changé aux principes fondamentaux de la constitution impériale. Ils sont dis-tinctifs et sont F produit du développement historique ilu caractère du peuple allemand et la r- présentation parlementaire au Reichsu ,; repose sur la base la plus large possib'.1 Quand notre vie politique se développant sur ces fondations solides ent ' prendra de nouvelles tâches, quand de- nécessités dans le cadre de la constitution impériale surgiront le gouverne aient impérial prêtera toujours une orei'le attentive aux vœux et aux suggestions' qui parviendraient de la part du Reichstag et les soumettra à une épreuve objective. A la prochaine séance du ReicljSf'g sera présenté un projet de loi relatif à la formation de Chambres d'omrics; un autre projet est en préparation pour supprimer les restrictions au droit d'association. Le chancelier fit ensuite un appel ,-à l'union à l'intérieur, et constata les bonnes relations amicales existant. avec l'Autriche-Hongrie, la Turquie et la Bulgarie, qu'il remercia pour leurs loyaux services. La Russie. Nous reproduisons d'autre part la partie la plus importante du discours du chancelier au sujet de la Russie, celle qui concerne l'armistice. Le chancelier exprima ensuite le vœu que les pays précédémment sous le sceptre du Tsar, c'est-à-dire la Pologne, la Lithuanie et la Courlande puissent choisir leur propre gouvernement et obtiennent le régime politique correspondant à leur condition et à leur culture. Mais la situation à ce point de vue est encore pleine d'incertitudes. Les puissances de l'Entente. Pour finir, le chancelier endossa une fois de plus aux Puissances de l'Entente la responsabilité de la continuation de la guerre, attendu que les Puissances Centrales se sont déclarées prêtes 'à répondre à l'appel du Pape, et sont encore dans les mêmes dispositions. LES EVENEMENTS EN RUSSIE LA TRAHISON DE LENIN Le correspondant du "Times" à Pé trograd signale qu'il est officiellemen annoncîé que des négociations pour ui armistice ont commencé avec les Aile mands. Trois délégués ont traversé le lignes allemandes sur le front de la 5< armée russe (Dvinsk) mercredi après midi, et les préliminaires ont commenci immédiatement. La prochaine entrevu* entre les représentants extrémistes e l'état-major général allemand aura liei dimanche. Entretemps, le commandan en chef extrémiste, l'enseigne Krylenko a ordonné aux armées de cesser les opéra tions, de rester sur leur garde, de ne pa: fraterniser, mais d'attendre les résultats Krylenko est rentré hier à Pétrograe pour communiquer son rapport au gou vernement extrémiste. Sa réception £ ex- •c 'i.ré- o.-K f r kj 'i cl -, ♦>(• j •{ jusqu'à présent, aller à Mohileff, on k général Dukhonin, commandant-en-chei de Kerensky, reste toujours en fonctions Krylenko a déclaré que le général Duk lionin est un ennemi du peuple poursui vant une politique qui conduira à une nouvelle guerre civile, etr-il a ordonné soi' arrestation ainsi que celle de ses partisans.Ainsi, au moment où l'armée èst insuffisamment vêtue et nourrie, a uiî pressant besoin de chaussures, et manque de fourrage, où la discipline a disparu et où lés chemins de fer, sont incapables de faire faée au transport des approvisionnements, les extrémistes ont autorisé le commissaire de l'armée et de la marine d'entamer des négociations d'armistice. Mais quelque défavorable que soit le moment, cette décision sera approuvée pat la majorité des masses ignorantes. C'est sur le désir de paix que le présent gouvernement tonde son avenir. S'il peut conclure un armistice prolongé, il pourra continuer a vivre. D'autre part un télégramme Reute: dit que Krylenko, dans un ordre du jour à l'armée et à la marine, annonce que le-délégués nommés par lui pour négocier avec les Allemands, sont un lieutenant de hussards, un docteur militaire et un volontaire. Ils sont rentrés de leur mission en rapportant la réponse du com-mandant-en-chef allemand, disant qu'il consentait à entrer en négociations pour un armistice sur "tous les fronts." Un compagnon de Krylenko télégraphie que le commandant-en-chef allemand a délégué le commandant de l'armée septentrionale comme plénipotentiaire.Le nom du lieutenant de,, hussards, premier plénipotentiaire cle Krylenko porte le nom de Shueur, ce qui n'est pas un nom russe. La presse anti-maxima-liste dit que le nom réel de Krylenko est Aaron Abram. Ce qu'en dit le comte Hertling. Dans son discours au Reichstag, le chancelier de l'empire a dit au sujet des négociations d'armistice, entamées avec le "gouvernement" extrémiste de Pétro-grade : "Le gouvernement russe a envoyé hier par la station de T.S.F. de Tsarskoe Selo, un télégramme* signé par le commissaire du peuple pour les affaires étrangères, M. Trotsky, et contre-sifc'vé par le président du conseil des commi-saires du peuple, M. Lenin, adressé at x gouvernements et aux peuples des pa' s belligérants. Dans ce télégramme, il est proposé que des négociations pour une trêve et une paix générale, soient ouvertes à une date rapprochée. "Messieurs, je n'hésite pas a déclarer que dans les propositions du gouverne ment russe, pour autant qu'elles nou sont connues jusqu'à présent, des prin cipes.raisonnables sur lesquels des ouver tures de négociations peuvent être basée peuvent être reconnus, et que je sui prêt à entrer en négociations, dès qu' le gouvernement russe enverra des repré sentants ayant pleins pouvoirs dans e but." "J'espère et je souhaite que ces effort prendront une forme définitive et nou apporteront la paix." Une protestation alliée au généralissiiw russe. La note suivante a été adressée ai général Dukhonine, au quartier-géuéra russe, par les représentants militaires d< la France, de la Grande-Bretagne, di l'Italie, du Japon, de la Roumanie, e de la Serbie: "Excellence, "Les chefs des missions alliées accré ditées près de l'état-major général russe sous-signés, ont l'honneur de déclarer conformément aux indications précise: des représentants autorisés à Pétrograd qu'ils protestent de la manière la plu: énergique auprès du général comman dant russe, contre la violation des condi tions du traité du 5 septembre ( ?1914) par lesquelles les Alliés, y compris la Russie, s'engagent solennellement, à ne pas conclure un armistice séparé, ou de susprendre séparément les opération; militaires. "Les chefs sous-signés des missiou? militaires des Alliés considèrent qu'il est de leur devoir d'informer l'état-majoi général que toute violation de traité, par la Russie, aura les conséquences les plu? graves. "'Les sous-signés prient votre Excellence de vouloir bien accuser par .vil, de la présents - loiumunica-tion."Suivant les journaux de Moscou, la note ci-dessus a été remise au général Dukhonine, vendredi dernier, à 4 h. de l'après-midi. Un journal qui semble particulièrement bien informé, dit que jusqu'à présent aucune réponse n'a été donnée à cette note. L'attitude du Général Dukhonine. A la réception de l'information contenue dans la dépêche de Krylenko, le général Dukhonine a adressé un ordre du 'jour à toutes les troupes, expliquant ses ^notifs1 de refuser toutes négociations immédiates avec l'ennemi. Il considère que l'entrée en pourparlers incombe au gouvernement central et non au généralissime^ Il invite les troupes à déclarer sL>*ttêW^pprouvent ou,, non. ^En cas «'une -réponse négative, il céderait volontairement le commandement à Krylenko.On annonce que le départ de Krylenko pour le front a été retardé. Les Allemands continuent leurs efforts de fraternisation sur le front. Version russe du traité avec l'Italie. La publication des "documents secrets" entreprise par Lenin, comprend aujourd'hui un traité secret entre la Grande-Bretagne, la France, la Russie et l'Italie, révélant les conditions dans laquelles l'Italie est entrée en guerre. Les trois premières Puissances permettent à l'Italie l'annexion du Trentin, du Tyrol méridional, de l'Istrie, de la Dal-matie, de certaines îles de l'Archipel grec, et-des territoires en Asie Mineure et en Afrique. L'article premier dit: La France, la Grande-Bretagne et la Russie prennent sur elles-mêmes d'appuyer l'Italie dans son refus de permettre aux représentants du Saint-Siège, de prendre des mesures diplomatiques pour la conclusion de la paix, ou les questions relatives à la pré- cûnl o r~ri î n 1-1- r> ' ' AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — Le "Vorwaerts" dit que dimanch; dernier des manifestations en faveur de la paix ont eu lieu dans plusieurs districts de Berlin. La police a dû intervenir.BELGIQUE — Des Flamands ont de nouveau été déportés en Allemagne. Us sont pour la plupart originaires des villages situés à l'ouest et au sud-ouest d'Awveïs.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes