L'indépendance belge

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13 augustus 1915
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s.n. 1915, 13 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pk06w97c59/
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L'INDEPENDANCE BELGE. ROYAUME-UNI: ONE PENNY CONTINENT: 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION • BUKEAUX A PARIS : ^ 3 MOIS, 9 SHILLINGS. \ _ TUDOR HOUSE, TUDOR ST., LONDON, E.C. 11, PLACE 1)2 LOXDREfS, vENDREDI 13 AOL I 1915. ABONNEMENTS : |ô MOIS. 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRÈS TELEPHONE: CITY 39G0. TELEPH.: j | et 11 AS. 3 SHILLIKOS. I SOMMAIRE. LA SITUATION: Sur le front russe.—Avantage des Russes au Nord.—L'attaque contre Kovno.—L'avance des Allemands à l'est de Lomza et des Autrichiens à l'est de Varsovie.—Pas de changement au Sud.—Sur le front occidental attaques allemandes repoussées.—Sur le front italien bataille à 3,600 mètres d'altitude.—L'offensive dans les Dardanelles.—Perte d'un croiseur anglais. — Les négociations à Sofia.—L'emprunt bulgare.—L'Allemagne a besoin de fonds.—On annonce aux troupes allemandes la paix pour octobre. Le Luxembourg et la Belgique.—Henry Segaert. Une protestation du Gouvernement belge. Lettre de Russie. — J. \V. B. Lettre de Hollande.—Dr Tcrwagnc. Faits menus, menus propos. — Bob. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Dans le Nord de la France.—G. H. Notre vaillante armée.—Marceldédieu. A la Royal Academy. Les deux propagandistes. En Belgique. Ligue des patriotes. Echos. LA SITUATION. .Vendredi midi. Les Russes continuent à lutter énerg quement tout le long de leur front c Riga à Cholm, et les progrès des Austn 'Allemands vers l'est ne sont pas si r; pides que les placards sensationnels font craindre. Au nord, le communiqué de Pétrogra annonce que les troupes russes avancei au sud, dans la direction de Jacobstai et de Dvinsk et qu'elles ont occupé'Ki varsk-Toviany. Les Allemands dise! que la situation n'a pas changé, bie Qu'ils aient repoussé une attaque rus: sur la Dvina ; le lieu n'est pas fixé. Le gros effort des Allemands se coi centre sur Kovno, qui est certainemci en danger. Mais, après Kovno, il y encore près de 100 kilomètres pour an ver à Vilna, et si les Russes contienne encore quelque temps les Allemands, i arriveront bien à réajuster leurs lign sur le front Vilna-Grodno-Brest-Litofs! Entre la Narew et le Bug, les Ail mands ont avancé quelque peu. Ils 01 occupé Vitzna, à l'est de Lomza, et Zan brovo, au sud-est de cette ville. Par contre les Russes disent avo exécuté une heureuse contre-attaque droite et à gauche de la voie ferri Kieff-Malkin que les Allemands disaie; avoir occupée il y a quelque jours. A l'est de Varsovie les troupes c prince Léopold auraient occupé Lukc Plus à l'est aucun changement n'e signalé. En France les combats continuent si tout le front. Dans la région de Mari Thérèse et de La Fontaine-aux-Charm< dans l'Argonne deux attaques de nu furent énergiquement repoussés et 1< Français reprirent le bout de tranchi dans lequel les Allemands s'étaient i troduits entre Vienne-le-Château Bénarville au nord de Sainte-Menehou!' Raon-l'Etape, au nord de Saint-Di près de la frontière de l'est, a été bor bardé par les Allemands. Résulta' quatre tués et sept femmes et enfan blessés. Sur le front italien, les Autriehiei ont attaqué les Italiens dans la valli supérieure d'Adda, par le glacier de Fo no, et en même temps par le col de Cév dale, à 3,600 mètres d'altitude. Ma les vaillants alpins veillaient, et cet audacieuse attaque fut vivement repou sée. Dans le Cadore et sur le plateau c Carso, l'avance des Italiens se fait len-tentent.[e Dans les Dardanelles, les Alliés ont j. refçu du renfort et repris l'offensive éner-i- £iclue- [e Dans la région de Krithia, après une lutte acharnée, les Alliés s'emparèrent , de tranchées dont la position est, dit-on, , très importante au point de vue straté-| gique, et il semble que les Turcs sont inquiets et redoutent d'être pris à re-3" vers du côté ouest de la presqu'île. 11 Sur mer, la marine britannique a à 11 déplorer la perte d'un croiseur auxiliaire, ie 1' " India," coulé dans la Mer du Nord. Vingt-deux, officiers et 119 matelots ont 1 été sauvés. it Toute l'attention est dirigée actuelle-a ment vers Sofia. Chacun sent que de i- la résolution des Bulgares peut résulter it un changement soudain des situations, ls L'entrevue de M. Radoslavoff, le pre-îs mier ministre bulgare, confirme bien le v programme que M. Ghénadieff dévelop- e. pait dans l'interview qu'il avait accordée à notre correspondant. •j. En attendant, la queslion de l'emprunt -bulgare semble bien prendre l'allure que : nous avons indiquée. Nous avions mis \ fortement en doute l'avance et le paie-,a ment comptant de 125 millions fait par c les Allemands. Il se confirme que l'offre 1 en a été faite en papier allemand. Si bien que la Bulgarie a refusé et que la lu conclusion de l'emprunt total de 500 mil- f. lions est remise et doit être considérée st comme abandonnée. Berlin a d'ailleurs de gros besoins de fonds, et l'on y pro-lr pose le vote d'un crédit supplémentaire de 12 milliards et demi de francs. D'où :,s viendront-ils? ~jt En, attendant, le Pape semble multi- plier en vain ses démarches en faveur ; de la Paix. 11 s'adresse même aux mem-te~ bres du Parlement britannique par l'in-termédiaire des évêques. La réponse de M. John Redmond, le député irlandais, faite à une ouverture qui lui a été faite, e> est nette et catégorique : il refuse d'exa-miner, toute question de paix tant que : • l'Allemagne ne montre aucune disposi-ts tion à réparer les maux qu'elle a infligés à la Belgique et aux Alliés, is Par contre, le "Telegraaf" d'Amster-îe dam annonce que l'ordre du jour suivant r- a été publié et répandu au front des trou-e- pes allemandes en Flandre : "Notre is tâche est à présent terminée à l'est et te nous allons commencer à l'ouest. La paix s- est certaine pour octobre." On voit que les troupes allemandes le ont besoin dë "remontant." i jorité de ses contemporains une sollici tude scientifique, apanage de quelque: rares esprits privilégiés. Qu'il nous per mette d'autant mieux de le~"félicit.er_ d'avoir consacré le fruit de ses étude: personnelles et ses belles qualités d'écri vain attachant et passionné, à mettre er lumière pour le grand public ce qu'i appelle à bon droit le " drame poi gnant " de la constitution définitive d( notre vie nationale. L'aperçu historique de M. Nothoml étudie tout d'abord les tentatives d'em prise de l'Empire Germanique sur 1< Luxembourg, principauté féodale de: Pays-Bas du moyen âge. Puis c'est soi évolution en province des Etats Belgi ques sous la souveraineté personnelle de; princes bourguignons, autrichiens ou es pagnols, c'est, avec elle des Pavs-Ba tout entiers, sa réunion à la Républi que française de 1795, c'est enfin ei 1813 après la prise de Luxembourg pa les alliés la mainmise sournoise d< l'Allemagne et la nouvelle manifestatioi de son désir de se servir à perpétuité di Luxembourg contre la France, en pré parant sa division arbitraire en un fie de la maison de Nassau et une provino de la nom elle Belgique. Mais,' sous 1; souveraineté unique de Guillaume le l'unité patriotique et administrative di Luxembourg ne fait que se resserrer da vantage et. en 1830, il se soulève tou entier comme les autres" provinces' bel ges, demeurant indépendant avec elle jusqu'en 1838. C'est alors que, au mi lieu de l'indifférence ennuyée de l'Eu rope, se dissimule une fois de plus der rière le geste hollandais, l'implacable vo lonté allemande qui fait de l'abandon di Grand-Duché et du pays de Maestrich ■ la condition sine qua non du maintien de > notre indépendance nationale. Dans ce dernier chapitre, où il ra- i conte le " drame de 1839," l'auteur > des " Barbares en Belgique " a magis- - tralement dépeint la physionomie de 1 l'Europe du temps, mis en relief d'une ' façon saisissante l'attitude des grands ■ Belges de l'époque, et puissamment : évoque la furieuse vague de révolte populaire, qui faillit submerger notre ' jeune nationalité. On sait à travers cet - exposé que c'est avec toute 1 âme de : son grand aïeul le ministre Luxem-5 bourgeois, J. B. Nothomb, que 1 au-i teur aspire à des jours, prochains peut- - être, où la cause du Luxembourg sera ; de nouveau évoquée devant le tribunal de j - nations européennes. Toutefois le livre ; de M. Pierre Nothomb tout comme le - récent ouvrage d'Henri Davignon, " La i Belgique et l'.AJJemagne," bannit les r discussions stériles et prématurées : Il ; se contente d'exposer avec talent et sin-î cérité des faits, un situation historique i patente. Cette.oeuvre a toute la valeur - d'un document exposant aux Belges f aujourd'hui des vérités qu'ils ne peuvent ; ignorer, offrant à ceux qui seront bien-i tôt devant l'Europe pacifiée les avocats r de la nouvelle Belgique des arguments j et des exemples. C'est un livre qu'il faut lire aujour- t d'hui, en espérant qu'on le relira à - Bruxelles et à Luxembourg, au moment s où se pourra fixer définitivement la des- - tinée de deux petits peuples qui après - soixante-quinze ans de vie séparée, "ont - été réunis brutalement par le même at- - tentât, la même tragédie et la même i douleur." t HENRY SEGAERT. UNE PROTESTATION DU GOUVERNEMENT BELGE Le gouvernement belge vient d'adres- accidents dûs à l'inexpérience du person- ser au gouvernement des Pays-Bas la allemand s'étant produits, qui les protestation suivante : " forcent * nWr qu'imparfaitement de " L'article 52 du règlement concer- 110tre a'seau' ct, "^mment des lignes ° construites en plan incline. nant les lois ct coutumes de la guerre Lcg ouvriers des chemins de fer sur terre annexe a la quatrième fou- rendu compte de la nature des vention de La Haye, interdit a occu- servjces qU'on leur demande, refusent pant de reclamer des communes ou des énérgitfuement depuis onze mois, et habitants du territoire occupé, des re- maJ . leur détressc matérielle, de ^réquisitions en nature ct des services de ter Jeur cbncours aux autorités aile-nature telle qu ils impliquent pour les mandes- Xôa> seu!ement ils résistèrent populations 1 obligation de prendre part aux oftVcs de salaires les plus'tentantes aux opérations de là guerre contre leur (à Liége> les machinistes ayant la pra- Patlic- tique du plan incliné de Hautpré se sont Cette disposition est systématique- vu offrir jusque 50 francs par jour), mais ment méconnue par l'autorité allemande encore ils supportent, plutôt que de ser- en Belgique, qui use de tous les moyens v;r indirectement contre leur pays, la de pression ct de contrainte dont elle pius odjeuse persécution. Celle-ci s'étend d'fpose pour forcer nos populations à à toulc Belgique. M. Hulzebusch, se- travailjer pour les armées. crétâire général à Bruxelles des chertiins Depuis le début des hdstilités, elle a de fer impériaux allemands, n'a-t-il pas maintes fois £oritraint les habitants à déclaré qu'il arriverait par la famine (en prêter leur aide à la confection des tran- empêchant les comités de secours de les chées ; la même pression s'exerce quand assister) à pousser partout nos ouvriers il s'agit de travail industriel. Aujour- au travail sur les voies et dans les arse- d'hui, le principal effort dès Allemands naux? Nous possédons des renseigne- se porte sur les ouvriers du chemin de ments précis sur les incidents qui vien- fer. En réussissant à faire reprendre leur nent de se passer à Luttre et à Malines. travail par ceux-ci, ils libéreraient de Le gouvernement du Roi a l'honneur nombreuxAllemands(la valeur d'un corps de dénoncer au gouvernement hollandais d'année) qu'ils doivent employer au ser- cette nouvelle violation par l'Allemagne vice dé la traction sur 'es lignes de ré- des coutumes de la guCrre, des principes seau belge ; ils faciliteraient en outre universellement reconnus du droit des considérablement le trafic et le transport gens et des stipulations du règlement de des troupes sur ce réseau,, de nombreux La Haye. E LUXEMBOURG et LA BELGIQUE Il n'est pas excessif d'affirmer, croy-ons-nous que, jusqu'en ces tous derniers temps, l'étude et la connaissance des circonstances historiques qui accompagnèrent la naissance de notre indépendance nationale n'étaient guère communes cljez la grande majorité de nos compatriotes. Alors qu-'à travers les années d'humanités nos pédagogues ressassaient à nos futurs intellectuels, en langues anciennes et modernes, l'histoire de l'Assyrie, de l'Egypte, de la Grèce et de Rome, alors qu'on leur inculquait sur les bancs du collège et qu'on leur développait sur ceux de l'Université l'histoire du Moyen-Age et celle des temps modernes, la science historique officielle s'arrêtait imperturbablement au lendemain de la Révolution française. Les origines immédiates de la situation et de la politique internationale actuelles n'étaient qu'effleurées dans les conférences rapides d'un cours universitaire. La guerre dont la conclusion remettra demain sur le tapis le problème complexe du statut européen tout entier impose à ceux dont l'esprit ne peut se contenter de vagues contingences l'impérieuse nécessité de se remettre au courant des événements du siècle dernier dont l'évocation est plus utile, à tout prendre, pour éclairer la situation a< tuelle, que les souvenirs classiques de campagnes de Jules César ou des aver tures galantes de Louis NIV. Que l'on vous demande quand et dan quelles circonstances exactement, 1 Grand-Duché de Luxembourg fut érig en principauté autonome, seriez-vou capable de répondre?... et cependan dans quelques mois peut-être nous n vivrons, après tant d'autres, les heure tragiques qu'évoque la lecture " d compte-rendu détaillé de la session pal lementaire de 1839 qui fut avant le événements actuels, la page la plus éle quente et la plus déchirante de notr histoire." Cela, c'est M. Pierre Nothomb, qi nous l'affirme et nous le montre dan une brochure nouvelle du plus haut ir térêt qu'il vient de consacrer à l'étud de " l'Histoire belge du Grand-Duch de Luxembourg." (1) Quand M. Nothomb ajoute que " s génération a grandi penchée sur le réc de ces débats fameux qui nous révéler le cœur ardent de nos pères, il est vra ment trop généreux d'attribuer à la m; (1) "L'Histoire Belge du Grand-Duché c Liixembcvrg'," par P. Nothomb Librairie Acad mique. Perrin et Cie, Paris. Prix Fr. 1. S i- S C é s -» s u s I- e ii s i-eé a it t [© é- LETTRE DE RUSSIE. Hommes nouveaux, méthodes nouvelles— Un Ministère national. Comme l'Agleterre il y a peu de ternpSj comme la France, comme l'Italie, la Russie au plus fort de la lutte gigantesque n'a pas hésité à remanier complètement son ministère. Le ministère réactionnaire a été complètement disloqué et des hommes nouveaux, les hommes du moment, ont été appelés au pouvoir.L'union sacrée qui s'était faite au début de la guerre en Russie comme ailleurs était devenue pour le Gouvernement russe un prétexte à renforcer de plus en plus la politique et le parti réactionnaire. Les premières victoires remportées en Galicie avaient donné à la réaction une audace inouïe, et ce furent les'persécutions politiques, les persécutions contre les Juifs, la russification par n'importe quels moyens des provinces conquises, l'abandon du programme de la rénovation de la Pologne annoncée dans le manifeste du généralissime, le grand-duc Nicolas. Tel était le caractère de'la politique intérieure du ministère qui vient de quitter le pouvoir. Il fallait les grandes défaites, les deux revers de la fortune pour que ce Gouvernement aveugle comprit qu'il est des mo- on ne peut pas gouverner contre lui, quand il faut gouverner par lui ct avec lui. Le mécontentement de la société était si fort que le Gouvernement dut céder, et tous les hommes du parti réactionnaire, tous ceux qu'en Russie on appelle le " parti allemand ", parce que, secrètement, leurs sympathies vont aux Allemands, et qu'il envisagent avec terreur la débâcle du féodalisme et du militarisme allemands, tous se virent obligés de démissionner, tandis qu'un u-kase impérial convoquait la Douma devant laquelle devaient se présenter les hommes nouveaux. Les membres les plus marquants du nouveau cabinet, dont M. Goremekine garde la présidence, sont le ministre de l'Intérieur, prince Stcherbatoff, le ministre de la Guerre, général Polivanoff, le Procureur-Général du Saint-Synode Samarine. Au ministre de la Guerre seront adjoints deux collaborateurs de marque : le général Belaieff, réputé comme le plus grand tacticien russe, et M. Goutchkoff, ancien président de la troisième Douma, qui remplira les fonctions correspondantes à celles du ministre des Munitions. ; modérées, mais à larges vues et d'une honnêteté irréprochable, ont travaillé . toute leur vie dans les conseils généraux - et d'arrondissements (zemstvos), et con-. naissent admirablement tous les rouages 3 de la vie sociale russe. Ceux des mem- 1 bres de l'ancien Ministère Goremekine, ; qui sont restés au pouvoir, M. Sa/onoff, t aux Affaires Etrangères, Krivochéine, à , l'Agriculture, comte Ignatieff, à 1 In-; struction Publique, et Bark, aux Innan-t ces, sont des hommes qui ont donné des > preuves de leur valeur et de leurs capacités, qui jouissent de toute la confiance de la société russe, et qui sont résolus, comme leurs nouveaux collègues, à. me- x ner jusqu'au bout la lutte contre l'Alle-•; magne. 2 Conglrès pour l'intendance et pour l'industrie. 3 Pour prendre contact avec les pré-j sidents des conseils d'arrondissements, . avec les grands industriels, avec les membres du parlement, qui sont pres-r C|ue tous réunis en ce moment à Pétro-s grad pour les deux cSngrès où s élabo-t rent l'organisation de l'intendance mili-. taire et la mobilisation industrielle pour s" la fabrication des munitions, le ministre s de l'Intéreur, prince Stcherbatoff, avait convoqué chez lui tous ces personnages et quelques journalistes à une "tasse de i thé." t La soirée, qui commença à 8 heures du - soir, pour se terminer à 3 heures du s matin, était une véritable réunion des t représentants du pays qui discutaient - librement avec les membres du gou\ erne-c ment les questions les plus \itales du pays. Cette réunion n'avait rien d'officiel, les invités, près de deux cents per-: sonnes, se groupaient à volonté, et les conversations s'engagaient sur les su-, jets les plus divers quoique bien entendu le thème de la guerre fût le plus général. Cependant, les propriétaires ruraux pai'- - laient volontiers des récoltes, superbes s cette année, dans tout le pays, de l'en-c thousiasme avec lequel la campagne s avait aceepté la nouvelle de la mobilisation de toutes les forces vives du pays. s Les prisonniers de guerre. Le nouveau ministre de la guerre ra-conta les résultats du voyage de L'Amé-~ ricain Hant, cjui a obtenu l'autorisation " de visiter les càmps des prisonniers. Le 1 rapport de M. Hant témoigne que, de s tous les pays, c'est en Russie que les ■" prisonniers de guerre sont traités 'e 1 plus humainement. Tandis que l'Alle-s magné nourrit les prisonniers ji^ste pour ~ qu'ils ne meurent pas de faim, en Russie, H plus de 200,000 kilos de viande sont d journellement affectés à leur nourriture. Le rapport de M. Hant doit être remis s au gouvernement allemand, et si, après s cela, le régime des prisonniers russes en n Allemagne n'est pas amélioré, la Russie s usera de représailles envers les soldats s allemands prisonniers en Russie. M. Glinka, chef de l'intendance de l'armée, constate que des dernières an- nées il reste une énorme quantité de blé, qu'il y en a déjà dans les dépôts 3 1 millions de quintaux et que la Sibérie s peut en donner encore autant. e s La main-d'œuvre chinoise. ç Le maître de la maison, le prince Stherbatoff, parle surtout de la mobi-lisation des forces ouvrières. Il est opposé à l'appel de la main-d'œuvre chinoise, que désirent tant les maîtres de forges, et il n'en voit aucune nécessité, la guerre, a-t-il dit, peut durer plusieurs années sans que la main-d'œuvre manque en Russie. Le Ministre de l'Intérieur parle également de la remonte des chevaux pour l'armée : Tachken, i, Boukhara, Khiva sont pour la Russie un c immense réservoir de chevaux, si bien é qu'après la guerre, la Russie pourra en ■- fournir à toute l'Europe. La fabrication de munitions. :, Les membres des conseils généraux x (zemstvos) racontaient comment est or- *- ganisée dans les petites localités la i- fabrication des munitions et l'aide que i- peuvent apporter à ce travail les Kous- i- taris, ces admirables artisans ruraux qui :- s'adaptent merveilleusement à toute :s besogne. Il fut aussi question des écoles auxquelles les zemstvos, malgré la u guerre, ont pu donner un développe- e ment extraordinaire puisque, depuis un e an, leur nombre a à peu près triplé. Mais, i- comme chaque fois qu'il s'agit d'une f, amélioration quelconque, on est amené e à parler du bienfait qu'a été pour le >- pays l'interdiction de l'alcool : Malgré la e guerre la richesse du peuple russe aug- é mente considérablement, on doit ouvrir :t partout des caisses d'épargnes supplé- a mentaires. Parmi les milliers de vœux > exprimés par différentes communes ru-i- raies, pas une n'a réclamé le rétablissement de la vente de' l'alcool, au contraire, it toutes les municipalités ont adressé au S6ème année. No, 190

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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