L'indépendance belge

1419 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 12 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bz6154fm9m/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE » CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: MARDI 12 JUIN 1917. « ( 3 MOIS, 0 SHILLINGS. "j 5. DANE STR., HIGH HOLBORN, W.C.l. ' c-T^ ♦' . , .... ABONNEMENTS : \ H MOIS, 17 SHILLINGS. )-CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. TELEPHONE: houborn 1773-4 teleph. î | « 3 u~7 s. ^ En vente à Londres à 3 h. le lundi 11 juin. (l AN, 32 SHILLINGS. J — fc . ! — - 777.. 'LA SITUATION La, contre-attaque allemande attendue au sud d'Ypres s'est produite. L'ennemi a sacrifié une grande partie de ses réserves dans le vain espoir de reprendre les positions perdues. Malgré la violence de sa contre-offensive, qui n'a pas duré moins de cinq heures, il n'a pas réussi à faire le plus léger progrès. Tout le terrain que nos Alliés avaient conquis, ils l'ont gardé et le total des prisonniers dépassait 7,000 samedi soir. Les pertes britanniques en tués et blessés n'atteignent pas 10,000, et sur ce chiffre G0 p.c. sont des blessés légèrement atteints. Quant aux Allemands, on évalue leurs pertes en tués et grièvement blessés à 25,000, sans compter quelques, milliers de blessés atteints légèrement et dont les statistiques allemandes ne tiennent généralement pas compte. Les comptes-rendus détaillés que publient nos confrères britanniques sur les opérations font ressortir encore le rôle important qu'ont joué,' dans la bataille de Messines, les aviateurs, dont on cite maints traits d'héroïsme qui dénotent une audace extraordinaire. Descendant à moins de 300 mètres, certains d'entre eux dispersèrent à coups de mitrailleuse des détachements d'infanterie ennemis amenés de l'arrière pour renforcer les unités de première ligne; d'autres s'attaquèrent à des groupes d'artilleriç qu'ils harcelèrent et immobilisèrent; d'autres eneore s'abattirent sur les aérodromes,' empêchant les oiseaux de sortir de leurs nids, ou poursuivant des trains en marche, voire même de simples automobiles, dont une contenant des officiers d'état-majoi versa finalement dans un fossé de la routé. Malgré ces services extraordinaires, le» aviateurs britanniques livrent constamment bataille aux appareils ennemis qu'ils rencontrent, et dans les deux journées de vendredi et de samedi, les aviateurs britanniques ont descendu seize appareils ennemis. Neuf britanniques manquent à l'appel. Privés de leurs postes d'observation naturels et n'étant plus renseignés par les aviateurs-observateurs, les Allemands sont déroutés et leur- contre-attaque ne s'est pas renouvelée. Ce sont, au contraire, nos Alliés qui ont repris l'offensive, et le dernier communiqué de Sir D. Haig signale une avance sur plusieurs points du front de bataille au sud d'Ypres. L'ennemi a perdu toute initiative et il est à la merci des Alliés, dont il subit les attaques tantôt dans l'un, tantôt-dans l'autre secteur, sans pouvoir se libérer de leur étreinte. Nos adversaires n'étaient pas encore remis du coup de bélier de Messines que leur attention fut attirée du côté de la Scarpe et de la Souchez, où nos Alliés se livrèrent à des raids fructueux dans les lignes ennemies. Au- sud de la Souchez, les détachements britanniques pénétrèrent dans les lignes allemandes sur un front de plus de trois kilomètres, avançant jusqu'à une profondeur de près d'un kilomètre ! Ils infligèrent non seulement des pertes sérieuses à l'ennemi, dont ils démolirent les ouvrages défensifs, mais ils ramenèrent de leur expédition nocturne 72 prisonniers et plusieurs mitrailleuses. Un raid au nord de la Souchez eut le iiême succès et 44 prisonniers, y compris trois officiers, ainsi que plusieurs mitrailleuses, furent capturés à cette occasion.D'autres raids qui donnèrent d'excel-elnts résultats furent exécutés dans la région de Buljecourt, au sud de la Souchez, au sud-est d'Epehy, au sud d'Ar-mentières et au nord-est d'Ypres. A l'autre extrémité de la Belgique, dans le secteur de Nieuport, les canons français bombardent violemment les tranchées allemandes, d'en face et tout le i long du littoral belge l'adversaire est ' . maintenu sur un perpétuel {pii-vive, soit » par les aviateurs et les navires de guerre, : soit par les batteries de terre des Alliés. : A la suite des derniers bombardements, : le port d'Ostende a été évacué par tout . ce qui s'y trouvait à Ilot et les leçons des ^ derniers jours ont porté des fruits. ; Au nord de l'Aisne les contre-attaques i de l'ennemi ne se sont pas encore épui-sées.; Le communiqué français de samedi • après-midi signalait quatre attaques suc- ' • cessives livrées par lui au nord-est de 1 Cerny et deux coups de main tentés à la ( i Ferme de Froidmont; celui du soir re- 1 t lata un coup de main au nord-ouest de 1 i Braye-en-Laonnais, ët celui de dimanche ' ) matin parla d'un autre exécuté dans la < ■ région du chemin de fer de Thiaucourt, ' D ■* sur la rive gauche de la Moselle. Sauf du côté de Cerny, où les Alle-i mands atteignirent les tranchées fran- I i çaises, 'dont ils furent expulsés près- i i qu'aussitôt, toutes ces tentatives res- i î tèrent infructueuses. ' ; Il semble que l'ennemi n'attaque avec i i cette fureur que pour empêcher nos Al- ] i liés de reprendre et de poursuivre leur j ï offensive, retarder le moment fatal- où il < ! faudra reprendre la marche rétrograde < i à laquelle Hindenburg a dû se résigner. i Sur le front italien, eu plutôt sur le j î front autrichien, l'ennemi a encore con- j ; tre-attaqué dans les secteurs de Yodice ] - et du Mont San Marco, mais sans succès. ] En Albanie, des détachements de ca-3 valerie italienne ont occupé Janina, au • grand émoi du gouvernement d'Athènes, s qui compte loger une protestation contre j i l'occupation d'un territoire qu'il esti- : mait devbir être réservé à la Grèce. < s* Rien du front russe, en fait d'opéra- > - tions, à part deux reconnaissances sans ; 3 importance dans les Carpathes. Par con- i - tre, on'signale quatre régiments de la 1 - septième armée qui refusent d'aller oc- 3 cuper les positions qui leur ont été assi- ' 3 gnées La demande du général Gourko d'être i relevé du commandement en chef d'un " groupe d'armée a été accordée. Il est 3 placé à la tête 4'une division. 3 Quant au commandant en chef des ar- - mées allemandes sur le front oriental, il - a offert, par télégramme sans fil, à l'ar-" .née russe de conclure un armistice ! 3 Cette offre a été repoussée avec indi-1 gnation par le Conseil des délégués ouvriers et soldats de Pétrograd, qui rap-t pelle à l'armée que la liberté de la Rus-t sie est liée à la victoire des Alliés. 3 C'est ce que, dans d'autres termes, le ( f Président Wilson déclare dans son message au Gouvernement Provisoire russe, ( 3 dont nous publions le texte complet plus 3 loin. 1 "Le jour est venu, dit M. Wilson, où 3 il faut vaincre ou se soumettre. Si les . s forces de l'autocratie parviennent à nous diviser, elles triompheront; si nous res-3 tons unis, la victoire est certaine et la 3 liberté que la victoire doit assurer le 3 sera aussi. Alors, nous pourrons nous - montrer généreux, mais alors pas plus - que Maintenant nous ne pouvons faire - preuve de faiblesse ni renoncer, à la t moindre garantie de justice ou de sé- - curité." 2 Le Président rappelle ensuite les motifs qui ont décidé les Etats-Unis à interve- 3 nir et qui tiennent dans les mots: Jus-s tice et Réparation. Espérons que le bon sens reprendra - bientôt le dessus en Russie, car toutes les démocraties y sont intéressées. Signalons encore la démission du ca-i binet espagnol, qui se retire à la suite - de la pression exercée sur lui par l'élé- - ment militaire. Un Conseil de Défense s'est constitué, disent les journaux ca- , tholiques, qui a mis le gouvernement en s demeure d'accepter sans délai et sans s modification les "recommandations" 3 qu'il a préconisées ! ÛP™T!0?IS NAVALES ' Le port d'Ostende désert Amirauté, dimanche soir. — La dernière reconnaissance effectuée sur la côte belge signale que tous les grands bateaux ont été retirés du port d'Oâtende. Les deux destroyers signalés avoir été remorqués jusqu'à ZeeBrugge sont pro bablement ceux qui ont été endommagés pendant le bombardement et qui furent éloignés du bassin où ils se trouvaient. Le port à présent offre un aspect désert. L'Autriche admet la perte d'un torpilleur Un télégramme de Berne dit qu'il est officiellement annoncé à Vienne que dans la nuit du 3 au 4 juin un torpilleur autrichien a été coulé par un sous- marin italien. Le télégramme ajoute qu'une grande partie de l'écfwipage fut sauvée. 1 LA NOTE DE i. W.L89N A Lfl RUSSIE 3 Q t s \oici le texte du message adresse par le Président des Etats-Unis d'Amérique 3 au gouvernement provisoire de Russie : "En vue de la visite prochaine à la Russie de la délégation américaine dé-i signée pour exprimer la profonde ami-. tié du peuple américain pour le peuple 3 i*usse et pou^ discuter les moyens de i coopération les meilleurs et les plus pra-. tiques pour mener à une lin victorieuse 3 la lutte de tous les peuples jusqu'à une e fin victorieuse, il me semble opportun de j déclarer à nouveau et clairement les rai-, sons pour lesquelles les Etats-Unis sont entrés en guerre. "Le sort des armes devient défavora- - ble à l'Allemagne et dans le désir d'é- - chapper à l'inévitable défaite finale, - ceux qui «président aux destinées allemandes se servent de tous les instru- c ments possibles — recourant même à - l'influence des groupes et des partis, r parmi Meurs propres sujets, envers les- 1 quels ils n'ont jamais été ni justes, ni e équitables, ni même tolérants, pour mener des deux côtés de la mer une pro-e pagande qui puisse leur conserver l'in-" fluence à l'intérieur et la puissance à e l'extérieur dont ils se serviront pour • ruiner ceux-là mêmes qu'ils employent. a Les buts allemands , "La position de l'Amérique dans cette e guerre est si clairement établie que per- - sonne ne peut s'y méprendre. Elle ne cherche" aucun profit ou agrandissement - d'aucun genre. Elle ne combat pour s aucun avantage ou objet égoïste, mais . pour mettre partout les peuples à l'abri 3, des agressions de la force autocratique. "Les classes dirigeantes- allemandes ont commencé récemment à professer des idées analogues de libéralisme et de jus-e tice, mais seulement dans le but de pré- 2 server le pouvoir qu'ils ont édifié en k Allemagne et les avantages égoïstes qu'ils ont injustement acquis pour eux-mêmes, ainsi que leurs projets personnels de i domination de Berlin à Bagdad et au delà. "L'un gouvernement après l'autre est sous leur influence et sans qu'il y ait eu conquête ouverte de leur territoire, devenu un chaînon du tissu d'_intrigues dirigé contre la paix et la liberté du monde. Ce tissu doit être déchiré, mais il ne peut être déchiré que si les torts e commis ont été réparés; et si des mesures " adéquates sont prises pour empêcher qu'il soit de nouveau tissé et réparé. 8 "Naturellement, le gouvernement impérial allemand et ceux dont il se sert J pour leur propre perte, cherchent à ob-s tenir la promesse que la guerre'se ter-s mine par la restauration du "status quo ante." C'est du "status que ante'T qu'est a sorti cette guerre inique, la puissance e du gouvernement impérial allemand à s l'intérieur de l'empire, ainsi que sa s domination et son influence en dehors e de l'empire. a "Le "status quo ante" doit être modifié de telle sorte que des choses aussi hideuses ne puissent plus se renouve-s 1er. Nous combattons de nouveau pour la liberté, pour le gouvernement des peuples par, eux-mêmes et le libre développement de tous les peuples, et toutes les dispositions de l'accord qui terminera cette guerre doivent être conçus dans ce but. Les torts doivent réparés, des sauvegardes adéquates doivent être prises pour en. éviter le retour. Il faudra trouver des remèdes et des déclarations de principe cfe bon aloi. Des ques-n tions pratiques ne peuvent être r&so-i s lues que par des moyens pratiques. Des " phrases ne peuvent pas accomplir ce résultat, qui ne peut être acquis que par des réajustements; to'us les réajuste-~ ments nécessaires "doivent être faits. !S "Mais il doivent être faits d'après un 't principe et ce principe est net. Aucun ^ peuple ne doit être forcé à vivre sous une souveraineté dont il ne veut pas. Aucun territoire ne doit changer de lr mains si ce n'est pour assurer à ceux qui 1'ha.bitent une chance loyale de vie et de :e liberté. Il ne faut pas insister sur 1- d'autres indemnités que celles qui cons-3- titueront le paiement des torts mani festes causés. Aucun réajustement de 1 puissance ne devra so, faire en dehors de i ceux qui tendront à 1 assurer la paix ( future du monde et le bien-être futur des peuples. 1 "Ët alors les peuples libres du monde i doivent se réunir en une convention j commune, coopération réelle et pratique qu'. combinera leurs forces pç>ur assurer < la paix et la justice dans les rapports des ] nations entre elles. La fraternité de ( l'humanité ne doit pas être plus longtemps un vain mot. Il faut lui donner j une structure de force et de réalité. Les j nations devront sentir qu'elles ont une , vie commune et s'associer pour assurer j cette vie contre les agressions d'un pou- j voir autocratique et égoïste. "Pour ces choses-là nous pouvons ver- ] ser notre sang et notre or. Car ce s'ont ( là les choses que nous avons toujours , déclaré désirer, et à moins que nous ne versions' maintenant notre sang et notre ( or, et à moins que nous rie réussissions, ( peut-êti'e ne parviendrons nous jamais ( plus à liéunir des forées assez puissantes , pour vaincre une fois de plus dans la ( grande cause de la liberté humaine. Il ; s'agit aujourd'hui de vaincre ou de se ] Soumettre. Si les forces de l'autocratie , peuvent nous diviser, elles l'emporte- ] ront;* si nous restons unis, la victoire , est certaine, ainsi que la liberté que la victoire doit nous assurer. Nous pou- j vons nous' permettre H'être généreux, mais nous ne pouvons pas nous permettre d'être faibles ni d'omettre aucune J des garanties de justice ^t de sécurité. LA CONFERENCE DE STOCKHOLM ! O ( Déclarations de M. Vandervelde La "Daily Chronicle" (8 juin) a reçu de M. Vandervelde un important télégramme daté de Pétrograd, 6 juin, et ( dans lequel le leader socialiste belge ] précise d'une façon intéressante le point de vue des Alliés. "Çans quelques jours, dit-il, il y aura à Pétrograd des délégations socialistes , de tous les pays alliés. M. Thomas et M, , Henderson sont ici. Les .Français et les ■ Anglais sont attendus. L'Italie a en- ; voyé les socialistes réformistes et indé-1 pendants Lerda, Ramiondo et Labriola. M. de Brouckère et moi-même représen- : tons le parti socialiste belge. "Officiellement et de façon privée, nous conversons au sujet de divers objets avec les leaders révolutionnaires 1 1 russes et dès à présent il paraît certain 1 que la conférence socialiste internatio- < nale que le "Solviet" a convoquée n'au- : | ra pas lieu avant que les socialistes' et ' syndicalistes des pays alliés aient eu un échange de vues général ensemble au sujet de cette invitation russe." M. Vandervelde résume et commente ( ensuite la lettre ouverte des socialistes ( alliés au "Solviet" du 4 juin qui, dit- , , il, a été écrite par M. Albert Thomas et les délégués belges, et avec laquelle M. Henderson a marqué son accord complet.^ "Ainsi, d'après nous, dit-il,il sera im- ( , possible d'examiner sérieusement la pos-' sibilité d'une conférence plénière tant que les socialistes de toutes les nations intéressées n'ont pas, par une déclaration publique, faite sans réticence ou réserve dans leur propre pays et au nom de leur propre prolétariat, renoncé à toute association avec un impérialisme agressif. ' Nous avons fait à de nombreuses reprises une telle déclaration. Le jour où les socialistes allemands en feront autant à leur tour, dans des conditions de sincérité indisoutable, proclamant ainsi leur rupture avec le Kaiser, alors, Vt seulement alors, noug serons à même d'examiner la possibilité d'agir en commun."Au sujet de la thèse zimmerwaldienne ; de la révolution sociale, défendye dans la convocation du "'Solviet," M. Yan-. dervelde dit : Cette phrase «aurait peut-être pu< être considérée comme ne s'appliquant qu'à Scheidemann et aux socialistes allemands majoritaires, si,au cours de notre , séjour à Pétrograd, nous n'avions entendu à de nombreuses reprises certains i, socialistes—et non des moindres—décla-; rer qu'entre l'impérialisme . de MM, , Ribpt et'Lloyd George et celui de Guil-» laume II, ils né voyaient qu'une diffé-. rejjce de degré. C'est à cette insinuation que répond le passage de la lettre ouverte relatif à la nécessité de l'union nationale. M. Vandervelde conclut ainsi : Les choses en sont là. Nous avons de bonnes raisons d'espérer que nous trouverons chez nos camarades russes des dispositions conciliantes. D'autre part, il est dès à présent décidé qu'une conférence des socialistes des pays alliés aura lieu à Londres dans le courant de juillet. Nos camarades de Russie sont évidemment invités à cette conférence. S'ils y participent, nous serons à même de discuter ensemble la question d'une conférence plénière (de l'Internationale). S'ils préfèrent venir à Londres, de ne pas prendre part, n\ais de s'informer seulement, nous serons en situation de répondre collectivement à leur invitation à une conférence plénière. • Dans l'un ou l'autre cas,, ils peuvent être assurés que les démocraties occidentales exprimeront avec une îorce égale leur accord avec la révolution, russe en défendant contre toute tentative d'où qu'elle vienne "le droit des nations à disposer d'elles-mêmes" et leuf volonté inflexible de continuer la lutte sans défaillance pour la,défense nationale et la libération des nationalités opprimées. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — Le "Berlirier Tageblatt" déclare que la pénurie de papier s'aggrave. "Nous avons, dit-il, reçu seulement ce matin notre papier pour l'-édition de ce soir, et pour celle de demain matin, aucun rouleau nfest encore arrivé." ESPAGNE — Le Premier Ministre Senor Garcia Prieto a remis au Roi la démission du cabinet. La crise aurait été causée par le fait qu'à la dernière)séance du cabinet fut lue une lettre du général Marina, ministre de la guerre, contenant les dernières décisions du Conseil de Défense de l'infanterie, dont l'une requérait le gouvernement d'accepter sans délai toutes les recommandations du conseil, sans aucune modification. Les ministres n'ont pas voulu se soumêttre à une pression de ce genre. La crise est considérée comme grave. ETATS-UNIS ■/ — Des officiers américains étant déjà arrivés à Londres il intéressera nos lecteurs de savoir comment on distingue les grades. Les marques distinotives se trouvent sur les épaulières. Elles sont : Pour le lieutenant, une bâfre; le capitaine, deux barres ; le major, une feuille d'or; le lieutenant-colonel, une feuille d'argent; le colonel, un aigle; le général de brigacfe, une étoile; le général-major, deux,étoiles. Le so.us-lieutenant n'a pas de marque distinctive en dehors d'une cordelette d'or autour du képi et nouie d'un nœud lâch^ sur le devant. Le col de la tunique est montant, et un col blanc dépasse légèrement le col de la tunique. GRANDE-BRETAGNE — M. Balfour est rentré çamedi dernier à Londres S£ mission aux Etats-Unis étant terminée. Il s'est, ainsi que d'autres membres de la mission revenus avec lui, déclaré enchanté de l'accueil reçu. La mission aura produit les meilleurs résultats. —• Le major William Redmond, député nationaliste irlandais et frère de John Redmond, chef du parti nationaliste, a été tué au cours de la grande bataille de jeudi. Au moment où les Irlandais du nord et du sud, montaient côte-à-côte, à l'assaut de la colline de Messines, le major William Redmond tomba mortellement blessé, et il rendit le dernier soupir dans une ambulance de l'Ulster./ - — Un meeting monstre, organisé par ^ la British Workers' League, a eu lieu hier après-midi à Trafalgar Square, pour appuyer la décision prise par l'Union des Marins et Chauffeurs de se refuser à manœuvrer tout navire à iwrd duquel MM. Ramsay Macdonald et ses co-délégués se trouveraient. Le. meeting a approuvé avec enthousiasme la décision des marines, et a adressé à M. Lloyd George un télégramme le priant d'annuler les passeports. MM. Macdonald et Jowett ont été reconnus dans un port de la côte est et s'y trouvent actuellement bloqués. C 88èrae année. No 137

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes