L'indépendance belge

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18 december 1917
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s.n. 1917, 18 December. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/696zw19j54/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) m „ BTXItEATT A PABIS: ADMINISTRATION ET REDACTION: PLACE DE LA BOURSE. TUDOR HOUSE. TIXDOR ST., E.C. 4. ^^ et ^ ^ MARD! 13 DECEMBRE 1917 En vente à Londres à 3 h. le lundi 17 d@C3mbl*e (3 MOIS, 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS j 6 MOIS. IV SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. < 11 AN, 32 SHILLINGS. LA SITUATION ■ ^ Lundi, midi. Les Austro-Allemands ne se lassent-pas de renouveler leurs attaques dans la région entre la Brenta et la Piave. Ils y subissent depuis cinq jours des pertes énormes — le terrain est couvert de leurs morts — mais il est juste de, reconnaître qu'ils font des progrès. Dans son dernier communiqué, le général Diaz annonce que les attaques d'infanterie, alternant avec les duels d'artillerie, ont continué pendant les dernières quarante-huit heures tant dans la région du Col délia Berretta que dans celle du Col d'Orso, c'est-à-dire des deux côtés du Mont Grappa. Lu coté du Col délia Berretta, l'ennemi est parvenu à réduire le saillant formé par les lignes italiennes et à occuper. le Col Caprile, qui flanque la vallée de la Brenta et qui constitue une des positions d'arrêt de la place de Vàlstagna. Les Italiens ont, de leur côté, attaqué et atteint par deux fois, le sommet du Mont Per-tica, mais cette diversion n'a nullement diminué la pression de l'adversaire, ni à l'ouest ni à l'est. Au contraire, malgré ses insuccès précédents, l'adversaire-a renouvelé ses attaques contre le Mont Solarolo et le Col de l'Orso, mais dans ce secteur il n'a pu avancer. Une partie des troupes italiennes qui la défendent proviennent de la région même, et leur acharnement à défendre leur sol natal contre l'envahisseur fait l'objet d'une mention spéciale dans le rapport du commandant en chef. En quatre jours, l'ennemi n'a fait aucun progrès dans ce secteur, alors que dans celui de Caprile (Berretta) il n'a avancé que d'environ un kilomètre. Le communiqué autrichien dit que dans le courant de ces derniers jours plus de 3,000 Italiens, dont 40 officiers, ont été faits prisonniers et que plusieurs canons et des mitrailleuses ont été capturés. Les correspondants de journaux constatent que les succès de l'ennemi sont dus principalement à l'énorme supériorité en artillerie dont il dispose, et on estime que le total des bouches à feu qu'il a_concentrés contre les Italiens depuis l'Asiago jusqu'à la mer est de 5,000 en ohiffres ronds ! Sur la Piave inférieure, la situation est inchangée et l'adversaire compte évidemment plus sur les résultats de ses attaques venant du nord (Alpes) que sur celles de l'ouest (plaine), pour rompre la ligne de défense actuelle de nos alliés. Ceux-ci ont complété maintenant la mise en état de défense de la région de Venise, et il est à présumer, sauf circonstances imprévues, que le front aljjjn tiendra jusqu'à ce que la neige, en retard de plusieurs semaines déjà, vienne mettre fin, d'une façon plus ou moins absolue, aux opérations dans ce théâtre de la guerre. Il est probable que l'ennemi ne désire pas entreprendre une offensive de grande envergure sur aucun autre front, tant qu'il n'est parvenu à mener à bien la manœuvre d'Italie. S'il réussit à déboucher dans la plaine et à franchir la dernière chaîne des hauteurs contre lesquelles il s'épuise en ce moment, il emploiera sans aucun doute une grande partie de ses réserves stratégiques à poursuivre et à compléter l'invasion de l'Italie, mais i les opérations sur ce front doivent aboutir en une guerre de position comme sur les autres parties du front d'Occident, il préférera certainement adopter une action défensive afin de chercher une décision ailleurs. Les journaux allemands jubilent à la peiisée des réserves considérables que l'arrêt des opérations sur le front russe mèt à la disposition du maréchal Hin- denburg, et nos confrères examinent les possibilités qui résultent, pour leur état-major, de la situation nouvelle. Constatant l'élimination des théâtres de la guerre russe et persano-arménien, il ne.reste plus, à l'est, dit la "Gazette de Francfort," que oeux de la Syrie et de la Mésopotamie, "très importants au point de vue politique." A Bagdad, dit l'organe francfortois, les Anglais se battent pour des intérêts purement britanniques et ils y mettent en danger les intérêts allemands. En Syrie, où ils comptent élever un bastion protecteur de l'Egypte,, ils touchent aux intérêts les plus importants que la France possède en Orient, et là aussi du territoire turc sacré doit être protégé et placé en sécurité. Quant au théâtre européen de la guerre, il y a, en premier lieù, le front macédonien, où le général Sarrail occupe une position extrêmement incertaine; la Vénétie, où les Italiens se trouvent exposés à une manœuvre de flanc, ainsi que le front occidental, front principal, où notre contre-ooup de Cambrai a prouvé que seul notre souci d'économiser nos forces nous a empêchés de guérir les'Anglais de lçurs illusions quant à I^infaillibilité de leur méthode d'attaque et quant à l'expulsion graduelle de nos troupes de France et de Belgique. Hindenburg et Ludendorff, ajoute l'organe francfortois, estiment qu'il est possible de frapper un coup sur 1© front occidental, "mais ils sont sans doute conscients des limites tracées à l'efficacité stratégique par cette guerre des peuples." ' Lo seul fait de la possibilité de frapper un coup est une preuve de la force inébranlable de la position militaire allemande ! L'avant-dernier paragraphe de la "Gazette de Francfort' ' nous paraît indiquer que toute tentative du maréôhal Hindenburg — ou plutôt du Kronprinz — de recommencer les sacrifices en masse sur le front occidental, rencontrerait une vive opposition dans les milieu^ allemands hostiles à une politique annexionniste.On dit que le Kaiser prépare un nouveau message de paix pour la Noël et qu'il fera une "dernière offre" aux Puissances de l'Entente, afin de pouvoir rejeter sur celles-ci, en cas de refus, la responsabilité de la continuation du massacre en 1918 Or, la signature d'un nouvel armistice, d'une durée de vingt-huit jours, entre la Russie et les Puissances Centrales fournit un excellent prétexte au Kaiser pour déclancher sa nouvelle offensive pacifique. J L'agence télégraphique bolshéviste de Pétrograd nous apprend que les parlementaires russes sont autorisés à entamer des pourparlers de paix dès la signature du nouvel armistice (lequel a commencé ce matin), et ces pourparlers se font, nous dit-on, sur les bases suivantes: Pas d'annexations; les destinées des peuples, leur avenir économique et leur culture ne devant pas être décidées par la force; la libre volonté des peuples devant s'exprimet souverainement quant à leur "dépendance" à l'égard d'un autre Etat ainsi qu'en ce qui concerne son indépendance, oe dernier principe s'ap-pliquant à tous les pays belligérants et à leurs colonies ! Ce programme laisse la voie libre, on le voit, aux Puissances Centrales, maîtresses de vastes provinces russes, de procéder à des annexions "par consentement," et nous verrons probablement bientôt cette tactique mise en pratique en Pologne et en Lithuanie. LA GUERRE EUROPEENNE SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Actions d'artillerie Le communiqué hebdomadaire du G.Q.G. belge dit: Les journées du 7 au 14 décembre ont été caractérisées par des actions intermittentes d'artillerie. Nous avons canonné, à maintes reprises, les fermes fortifiées de la rive ga-uçiia de l'Yser aiasi que }eg or ganisations ennemies des régions de Dix-mude et de Nieuwestede, et contrebattu l'artillerie adverse. Celle-ci a tiré en dispersion vers St-Jaques Capelle, nos avancées du Reigersvliet, Stuyvekens-kerke, nos organisations aux abords de Dixmude, ainsi que différents points des régions de Yyfhuizen, Asschoop et Dra-aibank.Pendant la nuit du 8 au 9 décembre, un fort parti ennemi a attaqué nos avancées de Oudstuyvekenskerke ; il a échoué sous nos feux d'artillerie et de mitrailleuses.Aviation.—Des avions ennemis ont, à deux jours différents, jeté des bombes 1 vers Oostvleteren ainsi qu'aux environs de La Panne et d'Adinkerke. Nos aviateurs n'ont cessé, malgré les circonstances atmosphériques défavorables, d'exécuter leurs diverses missions. Un avion allemand a été descendu en flammes dans les lignes ennemies. Tir de représailles Le communiqué du G.Q.G. belge de , saflledi signale que pendant la journée du 14 décembre notre artillerie a bombardé les organisations ennemies près de Dixmude et dans la région de Kippe, en représailles pour la cannonade ennemie vers Oostkerke et Merckem. Samedi, il y a eu une activité d'artillerie particulièrement intense vers Merckem. SUR LE FRONT BRITANNIQUE Les opérations ont été entravées par : lo temps froid. La nuit dernière une tempête de neige faisait rage sur le champ de bataille de Cambrai. Dans la région d'Ypres une partie des 280 mètres de tranchées perdues' près du Château de Poldeflerack, a été regagnée. De petites attaques allemandes à l'est de Bullecourt, à l'ouest de Villers-Gueslain ; et au nord de La Vacqr,erie, ont été re-s poussées. Attaques allemandes repoussées Des attaques ennemies ont été repoussées dans la 1 région du bois de Chaume (droite de la Meuge), et à l'ouest de Mont Cornillet, ainsi que des raids au nord du Chemin des Dames et au sud de ■ Saint-Quentin. EN PALESTINE Nouvelles avances britanniques Le général Allenby signale des avances de la ligne couvrant Jérusalem et Jaffa. A 19 kilomètres au sud-est de Jaffa, la ligne britannique a été avancée . de deux kilomètres et demi vers le nord-est, sur un front de 8 kilomètres, et au nord-est de Jérusalem, sur la route de . Jéricho, 140 Turcs ont été faits prisonniers dans un mouvement en avant. Les aviateurs britanniques ont jeté des bombes sur des abris pour canots automobiles près de l'embouchure du Jourdain. * OPERATIONS NAVALES «s» _ Destroyer britannique coulé Un destroyer de la marine britannique a été coulé le 12 décembre, à la suite d'une collision.. Tous les officiers et hommes de l'équipage ont été sauvés à l'exception de deux qui sont manquants et présumés noyés. OPERATIONS AERIENNES o Deux dirigeables britannique"! perdus Un dirigeable britannique du type non rigide, monté par un équipage" de cinq hommes, qui patrouillait le 11 décembre au large de la côte de l'est, n'est pas rentré. Suivant une information de bonne source, on croit que cet appareil a été détruit par un hydropla le ennemi au-dessus de la partie méridionale de la Mer du Nord. Un second dirigeable britannique du même type a été forcé d'atterrir en Hollande le 12 décembre, à la suite d'une avarie au moteur. VIOLATION PAR LES ALLEMANDS DU DROIT INTERNATIONAL AU CONGO Le gouvernement allemand, dans un article évidemment inspiré de la "Gazette de Cologne" du 27 novembre 1917, no 1,126, essaie d'accréditer une fois de plus la légende que les Belgps, notamment, ont ouvert les premiers les hostilités en Afrique. Tout en reconnaissant que ceux-ci ont" d'abord essayé de faire neutraliser le bassin conventionnel du Congo, conformément à l'art. II de l'Acte de Berlin, il argumente chi fait que, le 8 août 1914, non-obstant les négociations qui se poursuivaient à ce sujet entre les nations de l'Entente, le commissaire de district belge, Tummers; aurait attaqué le poste allemand de Singa sur l'Ubangi et l'aurait remis aux Fran-- çais. i Le gouvernement belge oppose, à nou veau, à cette allégation le démenti le plus formel. Ni M. Tummers, ni aucun agent de la colonie, ni aucune troupe coloniale ne participèrent à la prise de cette localité. Dès l'ouverture des hostilités, le gouvernement belge avait prescrit aux autorités du Congo de se tenir strictement sur la défensive. Cette attitude fut scrupuleusement observée jusqu'au 29 août. Ce n'est qu'à cette date que le gouverneur général put, sur l'otdre du ministère des colonies, donner des instructions en vue de "cesser la défensive et de prendre toute'mesures militaires." Encore, la frontière ne fut-elle franchie que dans le courant du mois de septembre. Ce changement fut nécessité par les attaques que les Allemands dirigèrent le 22 août sur la frontière orientale de la colonie (attaque de Lukuga). En fait, ainsi que le gouvernement belge l'apprit par la suite, les Allemands avaient, déjà auparavant, fait^acte de guerre vis-à-vis du Congo. Le 15 août, en effet, ils étaient venus avec leur vapeur en un point situé au sud d'Uvira, avaient tiraillé sur un village-gîte d'étape, avaient coulé une quinzaine de pirogues et coupé le fil télégraphique en quatorze endroits. Les Allemands ont donc violé le droit international au Congo comme en Belgique, car le Congo belge, gomme la Métropole, était soumis au régime de la neutralité. Un démenti aussi catégorique doit être opposé à l'allégation du même journal, qu'aussitôt après le commencement dfe la guerre européenne, la liberté individuelle des Allemands établis au Congo fut limitée. L'autorité coloniale ne prit certaines' mesures pour se protéger contre les agissements de ces sujets que dans le courant du mois de septembre 1914, c'est-à-dire après les premiers actes d'hostilités commis par l'Allemagne. Le Gouvernement belge poussa même si loin le respectées dispositions pacifiques de l'Acte de Berlin que les 2 et 23 septembre, soit donc dans oe dernier cas près de deux mois après la déclaration de guerre en Europe, il laissa respectivement les navires allemands "Ingbert" et •• "Ingraban" quitter sans encombre les eaux territoriales du Congo. Il se borna à vérifier s'ils ne transportaient aucune contrebande de guerre. LES BUTS DE GUERRE ALLEMANDS La côte des Flandres et Anvers L'amiral Tirpitz a fait dimanche, à Berlin, trois discours dans lesquels il a répudié l'idée d'une paix de conciliation. Faisant allusion à la construction du tunnel sous la Manche, il a déclaré : "Pour être complètement garantis, nous devrions garder la Flandre, Anvers, Os-tende et Zeebrugge et prende également Calais et Boulogne. Nous ne céderons jamais la Flandre. "Nous garderons Rriey et Longwy car cëtte région est nécessaire à notre commerce. Nous saurons imposer à nos ennemis des conditions qui puissent garantir à l'Allemagne' toutes les matières premières qui nous manquent actuellement. Au cours d'un autre discours, l'amiral von Tirpitz a dit : ' 'Toute paix sur la base du "statu quo ante" signifierait la défaite de l'Allemagne. Le sort de l'Allemagne comme puissance mondiale serait décidé en Belgique, si l'Allemagne maintenait ce qu'elle a conquis. D'autre part, la "Neue Freie Presse" et la "Reichspost,'^,deux journaux importants de Vienne," disent que les Empires Centraux imposeront à la Serbie et à la Roumanie des conditions telles que ces deux pays .seront dorénavant sous la dépendance économique de l'Autriche-Hongrie et de l'Allemagne. Les Bulgares, eux veulent entre autres la Dobrudja, avec le Danube comme frontière roumano-bulgare, et un député du centre allemand, dans une conférence à Sofia, déclara que son parti soutien7 drait cette revendication. LES EVENEMENTS EN RUSSIE <».—.— Le nouvel armistice Un communiqué de Berlin daté du 16 décembre dit qu'un accord d'armistice a été signé le 15 décembre à Brest-Litovsk avec la Russie, par- le feld-maréchal Léopold de Bavière et d'autres représentants des Puissances centrales; l'armistice aura une durée de 28 jours', prenant cours le 17 décembre à midi. Une note de Krilenko dit qu'à la suite du traité d'armistice qui prendra cours le 17 décembre à 2 h. du matin, il propose la suspension de toutes les opérations militaires jusqu'au moment où il aura'reçu le texte complet du traité. Suivant une dépêche de source bolshéviste, les pourparlers pour l'armistice portaient sur les trois points suivants : (1) Transport de troupes; (2) conditions ■■ de fraternisation ; (3) la question des mers. En ce qui concerne ce dernier 1 point, une nouvelle proposition a été faite, à laquelle les délégués allemands n'avaient pas encore répondu à la date du 14 décembre. : Trotsky a publié une proclamation rejetant la responsabilité d'un armistice séparé pour la Russie sur les gouvernements qui refusent de présenter des con-; ditions pour un armistice et une paix générale. "Un armistice séparé, dit-il, n'est pas encore une paix séparée, mais il signifie le danger d'une paix séparée. Seuls les i peuples eux-mêmes peuvent conjurer ce danger. ' ' Trotsky ajoute que dans les négociations qu'ils ont engagées, les commissaires ne se sont pas considérés comme liés par un seul des anciens traités. L'heure est venue, dit-il, où les peuples : eux-mêmes doivent signer des traités basés sur une collaboration générale et un respect mutuel. . Comme bases des négociations de paix, Trotsky prévoit : (a) pas d'annexions par la force ; (b) le droit pour tous ; les peuples de déterminer, par un référendum, s'ils appartiennent à tel ou tel ; Etat ou s'ils veulent rester indépendant ; (c) les réfugiés pourraient rentrer et les troupes étrangères seraient retirées. Ce : principe serait applicable aux colonies aussi bien qu'à la mère patrie. L'armistice roumain Jassy, 12 décembre. — Une déclara-: tion officielle dit : "Un armistice sur le i front russo-roumain a été signé à Foc-sani. Comme le front roumain forme une ; partie du front russe, les Roumains ont été obligés d'accepter l'armistice, qui restera en vigueur sur le front roumain : aussi longtemps qu'il le restera sur le i front russe. Suivant lés conditions posées par les délégués russes et roumains, les armées ennemies ne pourront pas envoyer de troupes sur d'autres fronts. L'armistice est d'un caractère purement militaire. La persécution des Cadets Trotsky a déclaré que le gouvernement considère la lutte contre le parti des Cadets comme la tâche principale du moment ; il a fait arrêter plusieurs députés des cadets au moment où ils arrivaient à l'assemblée constituante. Le Comité central exécutif des Soviets au-. rait approuvé par 150 voix contre 104 le ' décret déclarant les cadets les ennemis du peuple. S'adressant aux opposants des Maximalistes, Trotsky aurait dit : "Vous vous étonnez de la 'terreur' douce que nous employons envers'nos ennemis de classe ; mais sachez que d'ici un mois cette 'terreur' prendra une forme plus terrible, calquée sur la Terreur des grands révolutionnaires d« France. A la forteresse, nous, substituerons la guillotine pour nos ennemis." i La ïévolte cosaque ! Les victoires remportées par les trou-* pes bolshévistes contre les cosaques sont déniées dans des télégrammes adressés à la Fédération des cheminots, ' qui disent, au contraire, que les cosa-■ ques fortifient leurs positions. Il est dif-: ficile de savoir la vérité. Grosny attaqué Le correspondant du "Times" à Odessa signale que,"d'après certains rapports, la tribu guerrière des Tchet-chentsi, dans le Caucase, aurait attaqué la ville de Grosny, dans la région des pétroles. Des puits de pétrole seraient en . feu. AUTOUR DE LA GUERRE PORTUGAL — Le nouveau gouvernement restera ( probablement au pouvoir jusqu'aux élections, qui auront probablement lieu en février. ,— Le Président de la République, M. ■ B. Machado, a été relevé de ses fonctions ■ par le nouveau gouvernement. Un décret * a été publié, disant qu'il devra résider hors du Portugal. L'ex-Président es« parti pour Paris, via Madrid gSème année. No 237

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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