L'indépendance belge

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02 oktober 1917
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s.n. 1917, 02 Oktober. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m03xs5kj7b/
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jSèrae année. Mo 232 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: 3, DANE STR., HIGH HOLBORN, W.C.l. U> PllACE DE LA BOOKSE. TELEPHONE : HOLSORN 1773-4 TELEPH.i j 2 3 8-75 6* ISARDS 2 OCTOBRE 1917. , vente à Londres à 3 h. te lundi 1 octobre. _ m ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. 1 BONNEMENTS:-! S MOIS, 17 SHILLINGS. VCONSER VATION PAR LE PROGRES, II AN. 52 SHILLINGS. J LA SITUATION Lundi, midi. | Les dernières quarante-huit heures ont] été marquées par deux succès alliés, l'un sut l'Isonzo, l'autre sur l'Euphrate. Le pjeîtiier a été obtenu par les troupes du géSéial Cadorna à la suite d'une attaque-surprise exécutée par des compagnies' spéciales contre la partie sud-est du Plateau de Bainsizza. Le coup de main de nos alliés les rendit maîtres des positions ennemies au sud de Podlaka et au sud-eSt de Madoni, et leur permit de faire 1,409 prisonniers, -dont 49 officiers. Les Autrichiens ripostèrent par de fu-rieuifcs contre-attaques accompagnée duc violent bombardement, mais nos ai&és les repoussèrent et maintinrent touttt} les'positions conquises. Datis les secteurs adjacents du MonteI L Sari Gabriele et de Sella di Dol, des ten-; tatives ennemies de déloger nos allié® d'e! leurs positions échouèrent et les Italiens . firent S6 prisonniers, dont 6 officiers. La veille, dans la même région, nos I <alliés, en rectifiant leurs lignes, avf.knt fait î'2i prisonniers, dont S officiers, et 1 infligé des pertes sérieuses à l'adver-| saire, qui contre-atcaqua à plusieurs le-| prisés. Sur le restant du front, l'activité de' l'ar tityfHe a été très grande, et dans de nombreux secteurs des engagements d'a-vuht-poste eurent lieu. Insuccès sur l'Euphrate est le plus important que nos alliés britanni jues aient i tu à enregistrer jusqu'à ce jour en Mé-! sop'otamie. 11 a en pour théâtre la région- de Ratnadie et a résulté dans la | déliait© complet ' de l'ennemi, qui s'est' rendu avec armes et bagages. Les troupes britanniques attaquèrent j l'ennemi dans la matinée du 28 septem-l bre, âpres une marche de nuit. Les Turcs abandonnèrent la ville sans offrir une I très grande résistance, concentrant le I |!w de leurs forces au sud-est de la s-ille. I biécutant un vaste mouvement envelop-I fiant, 11 cavalerie du général Maude I obligea ensuite l'ennemi à livrer bataille. I L'engagement se prolongea pendant toute I la journée, et à la tombée de Ja nuit ■ nos alliés occupaient la position princi-I pale des Turcs. Pendant la nuit, le mou-I wment enveloppant fut complété par l'est, le sud-est et le sud, des cordons de ■ cwileri.-» barrant la partie ouest et le ■ cours de l'Euphrate fermant toute issue ■ parle nord. Les Turcs, se rendant compte ■ de là manœuvre qui s'exécutait sous le ■ couvert de la nuit, essayaient à plu-1 ■ sieurs reprises de rompre le cordon bri-I tinnique, mais la cavalerie faisait bonne ■ Sarde et frustra toutes les tentatives que ■ faisait l'ennemi pour s'échapper. A la pointe du jour, le général Maude ■ renouvela l'attaque et au bout de quel- ■ que» heures l'ennemi, voyant que toute I distance était inutile, hissa le drapeau Le chiffre exact des prisonniers, au ■ wmbre de plusieurs milliers, n'est pas ■ ençore connu, mais il comprend le coni- ■ mandant en chef turc Ahmed Bey, ainsi ■ qiïètout son état-major. Quant au butin, I ^comprend des canons, des armes, des ■ munition*, approvisionnements, olVjets ■ d équipements, etc., en masse. Cette action met Bagdad à l'abri de ■ tout coup de main ennemi, et c'est sur- ■ tout au point de vue de la sécurité fu- ■ ture du corps expéditionnaire britanni- ■ qur en Mésopotamie que la victoire du ■ ?<néral Maude est importante. I Ajoutons que par mesure de précau- ■ Mon et pour éviter une contre-attaque ■ turque à l'est, une colonne britannique, ■ afeùçMit au nord-est de Bagdad, att-a- ■ qua un détachement de cavalerie turque |st lui enleva 300 chameaux. Sûr le front des Flandres, les Alle- ■ iHrn.U, après un bombardement intense, ■ passèrent dimanche matin" à l'attaque ■ <le> positions britanniques entre les Ha- ■ n^auï de la Tour et le Bois du Polygone : ■ cest-à'dire des deux côtés de la route d'Ypres à Meniu. Repoussés .une, pre- • mière fois au sud du Renteibeek avants d'avoir pu atteindre les lignes britan- i niques, ils revinrent à la charge peu1' après à l'abri d'un épais rideau de|-fumée et accompagnés de détachements spéciaux de projecteurs de flammes. Ils réussirent à occuper un des postes avancés de nos alliés, mais en furent expulsés immédiatement par une contre-attaque, au cours de laquelle les troupes britanniques firent prisonnier un détachement ennemi avec plusieurs mitrailleuses. La troisième attaque fut repoussée par le feu de l'artillerie. , Dans les secteurs de Loos et de Lens plusieurs raids ennemis furent repousses. A part un succès local des Allemands] au nord de Berry-au-Bac : occupation J momentanée d'un élément de tranchée i que les Français réoceupèrent peu après, ] il n'y a eu, sur le front français, qu'e| des raids, notamment au sud-est de1' Saint-Quentin, dans la région d'Aillés, :J à Auberive et à l'est de Verdun. Le duel d'artillerie continue, très vio-j" lent, sur les deux rives de la Meuse. Les aviateurs n'ont pas chômé nonj' plus et amîs et adversaires ont déployé une grande activité. Vendredi et samedi l'ennemi a perdu ' quinze appareils sur le front britannique, nos alliés n'en perdant que quatre, j Londres et les ■ comtés adjacents ont ' été, samedi et dimanche soir, visités par plusieurs escadrilles ennemies, et ces deux raids ont donné lieu à un bombardement des plus violents de la part des batteries contre-avions. Au cours du raid ] de samedi onze personnes ont été tuées et quatre-vingt-deux blessées. Quant aux], victimes de dimanche soir, leur nombre,( n'est pas encore corjnu. Dunkerque a été attaquée trois jours; de suite par -les aviateurs allemands, et , la demande de représailles Se fait tous les.j jours plus insistante. Le public çom-j mence à se poser la question' si," du côté des Alliés, on fait tout ce que les cirtjon-ii stances exigent pour diminuer le danger!1 des raids ennemis et augmenter l'effica-11 cité de, notre propre service aérien. 11 ' ne saurait être question évidemment de 1 dégarnir le front des appareils qui y ( sont nécessaires,. mai£ il doit y avoir ' moyen d'activer la production d'appa- c reils et la formation d'aviateurs au point! de permettre des représailles sans 1 compromettre les besoins de l'armée et dei^ la marine. 1 Les aviateurs français ont bombardé!' le 28 la gare de Colmar et les établissements ennemis établis au nord de Sois - I sons. Les Anglais ont lancé des tonnes d explosifs sur les aérodromes allemands s à Gontrode et à Carnières, le premier,'c situé au sud de Gand, ayant été visité,6 trois fois en moins de trente-six heures. Les cantonnements, les gares et dépôts I de munitions de l'ennemi ne furent pas oubliés et eurent largement leur part d'explosifs. Plusieurs colonnes allemandes furent mitraillées pendant leur marche. ' . L Les aviateurs britanniques de la divi-|£ sion navale bombardèrent, eux, les éclu-'c ses de Zeebrugge, les aérodromes de |c Saint-Denis-Westrem, de Gontrode et dec Houttave (à l'est d'Ostende), plusieurs r bombes faisant explosion au milieu de -inq avions allemands alignés à l'aéro-,1. Ironie de Saint-Denis-Westrem. \. Rien à signaler au point de vue poli- \ tique, si ce n'est le vide du discours pro- r noncé par M. von Kuhlmann, secrétaire les affaires étrangères, devant le Comité 6 t'entrai du Reiehstag, au cours de la dis- c :ussion de la réponse allemande à la note papale. M. von Kuhlmann s'est borné t dire que le but principal de la réponse! allemande au Pape était d'aider ce der-j° aier "à créer l'atmosphère qui est abso-|e ument' indispensable à une discussion ê fructueuse des nombreux points qui di-!*-risent maintenant les nations." i M LE FRONT OGCIDENÏf SUS LE FRONT BELGE Notre artillerie réduit des batteries allemandes au silence Le Havre samedi.—Le communiq hebdomadaire du G-.Q.G. belge dit: . feu dirigé, contre les cornmunic . tions qui durant ces dernières semair a été d'une intensité inusitée, a cc serve le même caractère au cours cette semaine. Notre artillerie a diri •' plusieurs feux destructifs contre les b terieS, postes d'observation, et ouvraj ennemis, et a coopéré aveç les art i ! fies française et britannique à la réce: )fi nsive britannique, réduisant qi SUes batteries allemandes au silence. Datis la région de Woutnen et dans .... „ |.|, _ i' environs de Dixmude, il y a eu quelques) combats a coups de bombes. L'activité', de nos patrouilles reste très grande. Vendredi soir il y a eu un bombardement ennemi très violent sur la plus grande partie de notre front. Au nçrd de Dixmude un détachement s ue ennemi a pénétré dans nos tranchées jt avancées, mais il en a été immédiate d a" ment rejeté. r les EU AFRIQUE ORIENTALE > ' — «M I C ae * t -r r ut-; Le ar Office a publié deux communi-ie ;es ques 'sur les opérations en Afrique-!q le- Orientale allemande. Le refoulement de! ate l'ennemi fait des progrès sérieux, en!d él- dépit d'une l'orte résistance. Dans la ré-!s gion centrale, entre le lac Nya'sa et h, t les.mer, les troupes rhodésieSnés avancent!r *ers le nord-est, pendant que d'autre îolonne-s britanniques avancent de la di ec-tion des ports méridionaux de Kihv ;t de Lindi, vers l'ouest et le sud-ouesi Suivant les derniers rapports reçue-es colonnes belges, coopérant avec le :roupes britanniques dans la région d ^lahenge, se trouveraient à moins de 1 kilomètres de cette place, le 28 septen ?re dernier. operiïïûms mmm$ LES RAIDS SUR LONDRES L'ATTAQUE DE DIMANCHE Dix appareils boches franchissent les défenses de Londres Dimanche, 9 h. 30 du soir. — Deu troupes d'avions ennemis, suivis d'au res appareils volant isolément, ont Irr rersé le côte du Kent et' de l'Essex er re 6 h. 40 et 8 h. du soir, et se son lirigés vers Londres. Environ 10 appe •eils parvinrent à traverser les défer tes, mais quatre ou cinq de ceux-ci sev ement purent atteindre Londres lu nêi&e. Des bombés sont signalées avoi ;té jetées dans le Kent et l'Essex, ains jue sur Londres. Jusqu'à présent aucun détail n'est er ■ore parvenu en ce qui concerne les vit imes et les dégâts. L'ATTAQUE DE SAMEDI Londres assailli de trois cotés — 11 tués, 89 blessés Samedi, 10 h. 30 du soir. — Des aérc jlanes ennemis ont traversé par groupe es côtes de l'Essex et du Kent ce soi :ntre 8 et 9 h. Plusieurs attaques ont ét 'aites -sur Londres et quelques bombe :>nt été jetées sur les districts norc jrientaux et sud-orientaux. Des bombes ont égalemenl été jetée t différents endroits d,m« le Kent e lans l'Essex. Dimanche, midi. — Les derniers rap )orts signalent qu'une attaque simults îée a été faite sur Londres par troi troupes d'aéroplanes ennemis. Chacu le ces groupes, qui arrivèrent de difl'é entes directions, fut dispersé par les fe les canons anti-aériens; deux avions out au plus trois, parvinrent à fran hir les défenses. Un quatrième groupe d'appareils en ternis tenta de s'approcher de Londres )lus tard dans la soirée, mais aucun d ■eux-ci ne parvint à franchir les dé. enses de la capitale: Dimanche, 4 h. du soir.—Les rap lorts de la police signalent que le nom ire des victimes, dans tous les district urvolés par les aéroplanes ennemis lans la soirée de samedi, est de 11 tué t 82 blessés. Les dégâts matériels ne sont pas im >ortants. L'ATTAQUE DE VENDREDI Deux Gothas abattus Samedi 11 h. 30 du înatin. Les der tiers rapports' signalent qu'environ 2< ppareils ennemis ont participé au rai> le vendredi soir. Des attaques répétée nt été livrées sur Londres, mais en au un cas les aviateurs ennemis ne parvin ent à franchir les défenses de la ville. Des bombes ont été jetées à de nom ireux endroits dans le Kent, l'Essex, e ? Suffolk, mais jusqu'à présent aucun ictime n'a été signalée les dégâts maté iels sont insignifiants. Un aéroplane ennemi a été abatti ans l'estuaire de la Tamise, et un se ond au large de la côte. Les versions allemandes Le raid de samedi.—Nos aviateur nt de nouveau attaqué les docks et le: ntrepots de Londres, ainsi que Rams ate, Sheernéss et Margate. L'effet di ombardernent a été signalé par des don àgrations produites. Tous nos appa eils sont rentrés indemnes. Le raid de vendredi.-^Londres et plu ieurs endroits de la côte méridional! nglaise ont été attaqués par nos avia surs. Un Gotha descend en Hollande Un télégramme de Sluiskil dit qui arnedi matin un aéroplane du nouveai ype G.O.G. 4 No 602-16, a atterri prè u Sas-de-Gand. Un des trois occu ants était grièvement blessé. L'appa eil était armé de trois mitrailleuses e vait. encore six bombes à bord. Les oc upants non blessés tentèrent de s'échap er vers la frontière, mais il en furen mpéchés. Ils ont été internés, ains ue le blessé. Un autre télégramme du Sas-de-Gam it que l'aéroplane revenait d'un rail ur' l'Angleterre. Un plan de l'Angle erre méridionale v compris Londres, e es cartes de la Zélande, des Flandres s et de la côte belge ont été trouvés à bord, -'de l'appareil. L'activité des aviateurs belges Le communiqué hebdomadaire du ' G.Q.G. belge dit que nos aviateurs ont fait 350 vols, comprenant notamment de I nombreuses missions offensives, au cours j desquelles ils ont forcé plusieurs appareils allemands à atterrir. Ils ont fréquemment bombardé des cantonnements hostiles, ainsi que les routes et les voies de communication ennemies. Ils ont également donné la chasse aux aéroplanes allemands, lors du raid de nuit récent sur Dunkerque. LES 1HTRIÛUES ALLEMANDES s Une révélation de M. Reosevelt L'ancien président des Etats-Unis, au .- cours d'un lunch auquel il assistait à - Chicago jçudi dernier, a donné pour la t première fois sa version des conférences - secrètes qu'il a eus on 1902 avec l'am- - bassadeur allemand au sujet du projet ,- de l'Allemagne d'occuper temporaire-;[ment le Venezuela, qui fallait amener la r'guerre entre les Eta ts-Unis et l'Aile-' i magne. M. Roosevelt convoqua l'ambassadeur allemand et lui dit: "Cette affaire de Venezuela a duré - trop longtemps. Je ne puis la laisser se développer jusqu'au moment où elle sera une cause d'ennuis pour mon pays." 11 appela alors l'attention ae l'ambassadeur-sur le fait que l'Allemagne avait une escadre près du Venezuela, menaçant l'embouchure du Canal <V «Panama, et demanda line déclaration sur ce que * l'Allemagne, entendait par "occupation ^temporaire/' ajoutant: "Je n'ai pas e l'intention d'avoir un bail de 99 ans.': s L'ambassadeur répondit qu'il ne croyait " pas être autorisé à discuter des questions d'une telle importance et l'entre-Q vue se termina sur l'ultimatum suivant: 1 "Dites à votre gouvernement qu'il doit prendre une décision dans les dix jours. - sans quoi j'enverrai l'amiral Dewey de - ce côté." s L'ambassadeur déclara: "Je ne puis u transmettre un pareil message, et je - pense que vous ne vous rendez compte ti de sa signification réelle." , "Vous pensez qu'il signifie la guer- - re? " demandais-je. "Je ne désire pas «dire ce que je - pense," répondit l'ambassadeur. "Si c'est la guerre, dis-je, vous avez t choisi le seul endroit où vous ne pouvez - nous battre; " et je lui montrai sur la carte notre position supérieure. Quand l'ambassadeur se retira, je - donnai ordre à l'amiral î^ewey de se te-s nir prêt à partir à tout moment. Une , semaine plus tard, l'ambassadeur revint s et me dit qu'il n'avait pas osé envoyer le message. Je l'informai alors de ce que - j'ordonnerais à l'amiral Dewey de partir dans les 48 heures; "Mais, dit-il, ce sera une chose terrible pour ce pays." "Oui, répondis-je, mais ce sera encore plus terrible pour votre pays." -j Dans les trente-six hetyes, l'ambassa- 2 deur déclara qu'il avait reçu des instruc-? tions disant que l'-Allemagne accepterait un arbitrage." ARRESTATION M B0L0-PACHA . A la suite d'une information importante reçue des Etats-Unis sur la provenance des fonds importants dont disposait Bolo-pacha, un rliançlat d'arrêt a été 1 lancé contre lui vendredi matin. Le "Gaulois" dit que Bolo-pacha a été écroué à l'infirmerie de la prison de Fresnes, l'informatnon qui a déterminé , sop arrestation étant un télégramme de , la police de New-York, annonçant un paiement de Fr. 8,000,000, fait à Bolo [ en 1916, p'ar la Deutsche Bank. Suivant un télégramme de l'Excliange . l'enquête qui a amené l'arrestation de Bolo, montre qu'au commencement de cette année l'attention du service de contre-espionnage français, fut attirée sur lui à raison de fréquents voyages qu'il avait fait au cours des années précédentes en Suisse, en Italie, et en Espagne. Un détective spécial fut attaché ; à sa surveillance et établit le fait que i BqIo venait précisément de dépenser plu- 3 sieurs -millions de francs à diverses en- ■ treprises. Bolo, lorsqu'il fut accusé, se - défendit énergiquement. Il fût la dé-' t claration suivante : "Bien longtemps > ■ avant la guerre, j'ai fait des placements ' - en Amérique, et aujourd'hui je possède ' t une fortune de plusieurs millions de i . francs, qui est entièrement déposée dans des banques américaines. Mais je n'ai L jamais fait de transactions ni en Suisse, l ni en Italie." Le capitaine Bouchardon envoya de» [ commissions rogatoires en Suisse et aux . Etats-Unis. En Suisse on se heurta à dfl nombreuses difficultés', mais aux Etats-Unis les autorités promirent de procéder elles-mêmes à l'investigation du cas. Samedi matin un télégramme fut adressé au Quai'd'Orsay par le ministère des affaires étrangères des Etats-Unis, disant: "Diverses sommes, formant en tout plus de Fr. 10,000.000, ont été déposées ici au cours de l'année 1916 au nom de M. Paul Bolo, habitant alors à Paiis, rue Phalsbourg, par la Deutsche Bank de Ber'lin. Une grande partie de cet argent a déjà été remise à Paul Bplo par_ un transfert sur une banque française. Des détails-suivront." Le correspondant du "Times" télégraphie de Paris, à la date du 28. dit )ue M. Monier. premier président de la Cour de Cassation, qui a été déféré devant le Conseil suprême de la magistrature pour expliquer ses relations avae Bolo. est la personne à laquelle M, Charles Humbert s'était adressée pour detenir la garantie du caractere irréprochable de Bolo, lorsque celui-ci se proposait de devenir le principal actionnaire du "Journal." On a retrouvé dans les diverses résidences de Bolo Pacha des brouillons de documents écrits de la main M. Monier, qui montrent que le premier président avait donné, de conseils juridiques à Bolo, au sujet'de diverses entreprises industrielles, et notamment à propos du Canal de Suez. Le "Matin" dit que le ministre de la justice a, il v a quelques jours, engagé M. Monier, à donner sa démission, mais que ce dernier à refusé. M. Monier a eu une carrière des plus distinguées et est hautement respecté au palais. AUTOUR de la GUERRE ARGENTINE — On an/tonce que le président, senor Irigoyen, se propos» de réunir à Bue-nos-Aires un congrès des pays de l'Amérique latine en vue d'une action commune pour affirmer leur neutralité ou pour adopter une résolution comrptm© sur la question internationale. Cette proposition a causé une grande surprise et un ançien ministre des affaires étrangères la qualifie de stupide. Les milieux radicaux en sympathie avec les Alliés croient que le gouvernement désire une union sud-américaine qui par sa force morale et économique parviendrait à persuader l'Allemagne qu'il est de son intérêt d'abandqnner la lutte, attendu que dans le cas contraire le groupe prendrait le parti de l'Entente et prendrait part à la guerre. — Reuter . BELGIQUE — Les Allemands ont mis en exploitation la ligne Cornillon-les-Vennes (Liège). De lontîs trains venant d'Aix-la-Chapelle par Bernéàu et Visé, passent, par la jonction du Pont de Val-Benoit vers les Guillemins et la ligne de Bruxelles.La ligne de Dinant à Givet, dédoublée, est sur le point d'être achevée. Par contre, celle de Tamines à Anhée a été détruite. / Depuis une quinzaine de jours sont arrivés à Dinant et à Bouvignes environ 300 ouvriers civils qui établissent de nouvelles gares de formation à Mettes et à Bouv-ignes. ESPAGNE Nous sommes heureux de pouvoir annoncer que M. le marquis cl,e Villalobar ne quitte pas Bruxelles, contrairement à ce que des agences avaient annçncé par erreur. FRANCE — Le grand peintre français Hilaire Degas est mort à Paris à l'âge de 83 ans. -— La Cour de Cassation a rejeté le pourvoi de Marguerite Zell, la danseuse connu sous le nom de Matahari, contre la condamnation à înort pour espionnage, prononcée contre elle par une cour martiale en juillet dernier. GRANDE-BBEÏA GNE — Des augmentations de solde accordées à l'armée et la marine britanniques entraîneront une dépense- d'un milliard et quart de francs pour la première année.SUEDE — Les élections ayant donné des résultats défavorables au gouvernement, le Roi a consulté M. Branting et le professeur Eden, chefs dea partis social-démocratique et libéral en Suède. On dit que le cabinet conservateur donnerait sa démission et il semble que M- Branting, qui est le chef du parti qui compte le plus gràncl nombre de représentants dans la Chambre récemment élue, donnerait son appUi à un ministère libéral sous certaines conditions.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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