L'indépendance belge

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s.n. 1918, 27 April. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/028pc2v33t/
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609 annea t»Jo 99 L' INDÉPENDANCE BELGE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS ROYAUMS-UNî: 1 frENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: TTDOlî HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURS TÉLÉPHONE: CITY 3960 TEL.: 311-57 et 238-75 SAMEDI 27 AVRiL 1918 En vente à Londres à 3 h. le vendredi 2G avril £3 MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS -! 6 MOIS, 17 SHILLINGS ( 1 AN. 52 SHILLINGS LA SITUATION Vendredi, midi. La bataille a repris toute son acuiti eu Flandre et en Picardie, où les Aile mands mènent à présent, de front, deu: manœuvres; l'une menaçant tout le fron nord, la seconde visant la capture d'A miens. Bien que les attaques contre le mon Kemmel n'en soit encore qu'aux préli minaires d'une opération de grand style elles ent conduit hier à des combats d'un: rare violence. Pour autant qu'il est per mis d'apprécier la situation par les pire nùers détails que nous apportent les com mimiques et les correspondances, l'en nemi tentait hier d'investir le mont Kem mél par le nord et par le sud, au moiiv quatre divisions, sinon cinq, coopéran' à cette action chaudement contestée pai nos alliés. Dès le matin, la lutte s'en gagea sur un front allant d'un point t l'est de Wytschaete jusqu'à Dranoutre Les troupes françaises furent principale ment engagées dans ce secteur et défen dirent avec une opiniâtreté désespérée le mont Kemmel et les approches méri dionales de Dranoutre. Dans le dévelop peraenfc de ces attaques appuyées de bombardement à l'aide d'obus toxiques les premiers assauts ennemis furent re poussés avec des pertes sanglantes. Tou tefois, sous le poids de nouvelles avance: îu masses constamment renforcées, no: alliés finirent par devoir céder du ter rain, dont chaque pouce fut disputé ei kèrement payé. Faut-il en conclure que fa situation du mont est devenue critique et, avec lui, oelle du saillant d'Ypres dont l'abandon serait sans conteste unt perte sensible pour les Alliés.? L'occupa tion mentionnée dans le bulletin de Ber lin de la haluteur de Vleugelhoek, si' tuée au sud de Dranoutre et au sud-ouest du mon-t, et de Vierétraet, au nord-est de celui-ci, constitue, si elle est confirmée,"une menace sérieuse que lés troupes franco-britanniques devront à tout prix réduire, pour sauver Ypres de la pince teutonne. 11 semble néanmoins qu« les Français, qui se défendent avec une bravoure au delà de tout éloge, tiennent toujours le mont et le village de Kemmel. et l'on peut espérer qu'avec la coopération étroite de l'armée britannique confiée au général Plumer ils ne tarderont pas à réagir et à forcer l'ennemi à rétrograder.Des attaques ennemies ont également été lancées mercredi soir au nord-est de Bailleul, mais ici les troupes françaises ont été à même de repousser les assaillants en leur infligeant des pertes sévères. Toutefois les attaques-ont été renouvelées jeudi matin dans ce secteur, ainsi que contre les positions britanniques situées plus à l'est, après un vif bombardement. Ici encore, les combats sj poursuivent sur un largo front. Un raid ennemi sur Beuchy a été aisément rejxmssé, et l'artillerie' allemande a été très active dans les secteurs de R,o-beeq et de Festubert. Si la bataille se poursuit sur la Lys et en Flandre avec des chances diverses, il n en est pas de même sur la Somme et en Picardie, où pour un échec, momentané espérons-le, marqué par la perte de Han-gard-en-Santerre, si souvent contesté déjà, nous avons à enregistrer de nombreux succès. Bien que l'opération principale se soit développée dans le secteur de Villers Bretonneux, il convient de signaler,pour rester dans l'ordre topographique, une action subsidiaire qui a eu lieu aux environs de Sailly, au nord de la Somme. Dans ce secteur, les Australiens ont repoussé deux attaques successives, ouvrant de larges brèches dans les rangs ennemis. Dans le secteur de l'attaque principale D lutte n'a pas cessé depuis quarante-huit heures, et elle se poursuit avec apreté. Les Allemands y ont lancé jus-cju a présent sur un front d'environ huit Kilomètres, plus de cinq divisions sans parvenir à progresser. Bien au contraire, Une admirable contre-attaque déclanchée par nos Alliés et exécutée avec un élan irrésistible par des troupes australiennes e» anglaises, a repris à l'ennemi presque tout, le terrain qu'il avait pu gagner la veille, y compris le village de Villers Bret-onneux, tout en infligeant à l'ennemi des pertes énormes, et en lui capturant près de mill(e prisonniers—dont 650 furent faits par les Australiens seuls "—ainsi qu'un important matériel, parmi lequel quelques légers canons de campagne, quatre lance-flammes, et 21 mi-railleuses.Pendant toute la matinée les Alle- mands essayèrent d'amener des renforts î dans la direction de Warfusée, à l'est de - Villers-Bretonneux, afin de libérer les : troupes se trouvant cernées dans ce vil-} lage, mais chaque fois ces détachements - furent dispersés par une fusillade nourrie. : La lutte épique qui se développa ici - fut fécondo en incidents divers, parmi . lesquels un combat entre chars d'assaut ? ne fut pas le moins émouvant. Quatre - ou cinq chars allemands se lancèrent à - 1% rencontre de deux tanks britanniques - qui soutinrent vaillamment le choc. Un • troisième tank vint à la rescousse et - épèronna un char boche, et les autres ? s'empressèrent de s'esquiver. Dans une ; autre partie du champ de bataille des tanks plus légers ont fait un carnage ■ effroyable dans les rangs ennemis sur les-i quels ils se ruèrent plusieurs fois', renr trant littéralement couverts de sang. Cependant plus au sud la lutte pour la possession de Hangard continua avec âpreté, les Allemands concentrant ici toutes leurs forces. Pendant la nuit les troupes françaises résistèrent valeureu-' sement et plusieurs fois contre-attaquè-rent avec succès. Le village perdu et repris par elles, resta finalement à l'ennemi au prix des plus lourds sacrifices. Nos Alliés se maintiennent vigoureusement aux confins immédiats du village, dont l'ennemi malgré des tentatives déses-' pérées n'est pas parvenu à déboucher. ! Sûr les deux rives de l'Ancre, le duel d'artillerie fut particulièrement intense, mais dans la journée d'hier aucune nouvelle actiop d'infanterie ne s'est produite de ce côté, pas plus que dans la région de Hangard. Le communiqué allemand en enregistrant la prise de Hangard affirme que la ligne teutonne a été avancée jusque sur las hauteurs au sud-ouest, de Castel et que 2.000 prisonniers ainsi que quatre 1 canons ont été capturés depuis la reprise de l'offensive èn Picardie. Les troupes françaises ont exécuté de, nombreux coups de mains, notamment à l'ouest de Lassigny et au sud de Coucy-le-Château (secteur de l'Oise), au cours desquels elles ont fait un certain nombre de prisonniers. Sur le reste du front occidental à signaler une attaque lancée par les Allemands dans la région de Régnieville, en Woevre, qui fut repoussée après un vif combat, et des duels d'artillerie assez vifs sur les deux rives de la Meuse et dans les Vosges. En Italie, aucune opération importante n'est rapportée en dehors d'un violent combat entre avant-postes à Pedes-cela, dans la vallée de l'Astico, qui se termina en faveur de nos Alliés. En Finlande les Gardes Blancs annon-çent avoir atteint la frontière russe après avoir occupé Nytryrka, Raivola et Terjoki. * • * A la Chambre hollandaise, le ministre des affaire, étrangères, interpellé, a répondu que la situation vis-à-vis de l'Allemagne était toujours grave. Dans une note adressée en février à Berlin, le gouvernement hollandais avait déclaré qu'il considérait comme son devoir de neutre de s'assurer, par l'entremise d'une commission d'enquête désignée par le gouvernement hollandais, que les matériaux venant d'Allemagne et destinés à la Belgique ne seraient pas utilisés dans des oeuvres de guerre. Berlin prétend maintenant interpréter cette condition en ce sens que le contrôle hollandais ne devrait s'exercer que lorsque les quantités de matériaux transportées deviendraient tellement importantes que le gouvernement hollandais aurait lieu de croire que ces matériaux étaient destinés à des besoins militaires. Le gouvernement hollandais refusa d'abord d'accepter cette interprétation, mais il est probable qu'à la suite d'insistance, il sera amené à céder. Cette demande de Berlin, en réalité, comporte que de grandes quantités, si p-is la totalité du sable et du gravier transportés par la Hollande en Belgique, seront à l'abri du contrôle hollandais. Le gouvernement hollandais se rend ' bien compte que l'Entente sera amenée à protester, mais du côté de l'Allemagne c'est toujours la même façon d'agir: les menaces de violente brutalité. « • •» Il restait au Vatican une faute lourde à commettre : c'est un fait accompli. Les évêques et les prêtres catholiques romains d'Irlande ont entrepris et poursuivent une violente campagne contre la conscription. Il n'est pas douteux que si le îiim? a t-v/jijico a u m ic v iuiim j a Vatican n'encourageait pas, ou tout au moinds ne tolérait pas ces attaqes passionnées, elles auraient pris fin. Or, en ce moment où les Alliés ont besoin de faire app« à toutes leurs forces, agir et presser sur les populations d'Irlande et du'Canada, pour qu'elles se dérobent au service militaire, c'est prendre parti nettement contre les Alliés. Il apparaît ainsi que Benoît XV, comme Constantin, s'est laissé charmer par les promesses habiles des1 sirènes 'germaniques Mais qu'adviendra-t-il après la victoire des Alliés? L'histoire se renouvelle perpétuellement. Les .conciles de Constance et de Bâle ont déjà posé la question de la supériorité des ^conclaves généraux sui les papes. Pendant près d'un demi-siècle la chrétienté a eu*fldeux papes. Or, ce que l'on a déjà vu peift se revoir. «y ■ 1711 ■■ mm 1.1 U \awaUWmtïJmUB II U. SUR LE F88HT OCCIDEXTAL ïoutes les pertes matérielles réparées M. Churchill, parlant hier après-midi à la Chambre de-; Communes, a déclare que'durant les okiq premières semaines de l'offensive allemande son département a vécu une.période de fiévreuse activité. Non seulement la consommation et la destruction de matériel et de 'munitions de tout jjehr'e a été grande en ces cinq semaines, mais l'armée britannique a subi des pertes sérieuses. Elle 'i perdu près de 1,000 canons, ceux-ci étant détruits ou, capturés ; de même de quatre à cinq mille mitrailleuses ont été perdues ou mises hors d'usage, et une grande quantité de munitions ont du être abandonnées-dans les dépôts évacués devant l'avance ennemie. D'autres matériaux ont été perdus dans les mêmes proportions. Néanmoins, le,ministre a pu annonce! a ses collègues qu'à la fin de la semaine dernière toutes ces pertes avaient été compensées et qu en de nombreux articles Irt j.roeîiictj^k"'S* tfêpnif-'o les pertes subies. Aujourd'hui, il y a dans l'ensemble plus de canons de tout calibre, complètement équipés, qu'il n'y en avait au début de l'offensive allemande. Il y a quelques jours, le ministre de la guerre allemand a affirmé que la capture en canons était de près de 2,000 pièces. Ceci est une exagération grotesque et mensongère; mais même si elle avait été exacte, M. Churchill a déclaré penser qu'il eût pu également déclarer que toutes les pertes avaient été compensées. U en est de même pour toutes les armes, pour tout le matériel tant aérien- que de campagne et pour les munitions. De plus, !a production des tanks a été si grande que chacun de ces chars peut être remplacé au fur et à mesure qu'il est mis hors combat par un autre d'un modèle excellent et considérablement amélioré. So'dat allemand arrêté à Paris Boulevard Ménilmontant, dimanche, un homme portant l'uniforme de soldat français fut prié de montrer ses papiers. Il montra un livret militaire au nom de Moreau, mais n'avait pas de titre 8e congé. U finit par avouer qu'il était soldat allemand, du 76e régiment d'infanterie. U avait fait la campagne de Russie et avait été envoyé sur le front occidental pour participer à l'offensive. Sou régiment avait subi des pertes terribles, mais lui-même n'avait pas été blessé. Incapable do subir plus longtemps ce "feu infernal," il s'enfuit une nuit après un rude combat et ayant revêtu l'uniforme d'un soldat français tué sur le champ de bataille, il atteignit les lignes françaises et se cacha jusqu'au moment où il put atteindre une gare d'évacuation et prendre place dans un train de blessés. U parle couramment le français et déclare être né à Mulhouse, de parents bavarois immigrés, mais il refuse de révéler son identité pour ne pas déshonorer le nom de sa famille. OPERATIONS NAVALES L'ATTAQUE DE ZEEBRUGGE Le récit du capitaine Le capitaine du " Vindictive " a raconté comme suit le récit de la fameuse attaque : La nature de l'opération était telle qu'elle nécessitait l'emploi d'un grand nombre de petites unités, et comme la distance à parcourir dépassait 160 kilomètres, il était nécessaire que le temps soit beau. D'autre part, le vent devrait souffler vers le rivage, afin que nous puissions utiliser efficacement nos rideaux de fumée. Il fallait aussi opérer à marée haute, afin que las navires desti nés à bloquer l'entrée du port puissent y entrer. Enfin, comme la côte belge est munie de nombreux canons, il était nécessaire d'exécuter l'opération dans la première partie de la nuit. Il y avait une série de conditions requises à la fois, et pendant la période d'attente qui suivit !a 1 décision il y eut de nombreux jours de désappointement. Il y avait un risque inévitable, c'était les mines. Enfin, le grand jour arriva, et dans l'ensemble nous pouvons dire que le sort nous fut favorable, car tout se passa à peu près suivant les prévisions. Les ; diverses phases de l'opération dépéri-: daient de l'exactitude avec laquelle les différentes unités pourraient se confor-: mer à l'horaire prévu. Les bateaux,,char-; gés de créer le rideau de fumée et les rapides bateaux à moteur s'élancèrent à des intervalles donnés à toute vapeur, établirent le rideau de fumée, attaquèrent les navires ennemis à l'aide de torpilles et d'une manière générale ié-blayèrent le terrain pour les forces principales, tout en cachant aux batteries cô-tières l'arrivée de celles-ci. Entretémos un \ iolent bombardement était exécuté par nos monitors et le bruit de leurs décharges constituait, à mesure que nous approchions, un des choses les plus encourageantes dontje-pèisse me souvenir. En arrivant à un certain point assez'éloi-gnée de la côte, les forces se séparèrent, les uns allant vers Zeebrugge, les autres vers Ostende, ayant en vue d'arriver aux deux endroits simultanément, afin que l'ennemi ne puisse pas donner d'avertissement de l'une ville à l'autre. C'est à minuit précis que le détachement principal arriva à Zeebrugge et que deux des navires destinés à obstruer Je pe^rt d'Ostende arrivèrent devant cette dernière ville. A minuit nous traversâmes l'épais rideau de fumée. Grâce aux fusées allemandes il faisait presqu'aussi clair qu'en plein jour, et lions éprouvâmés "une impression extraordinaire de nous trouver ainsi subitement à découvert et complètement exposés, bien qu'il fut nuit. En sortant du rideau nous vîmes à 400 mètres environ l'extrémité du môle, où se trouve le phare. Le navire prit immédiatement la direction nécessaire pour accoster et força la vapeur pour arriver au plus \ite. Nous avions décidé de ne pas ouvrir le feu les premiers, afin d'attirer le moins possible l'attention sur nous. Une batterie de cinq à six canons sur le môle commença à nous bombarder pres-qu'immédiatement, à une distance de 300 mètres, et le V Vindictive " répondit vigoureusement.Le long du môle En moins de cinq minutes le " Vindictive " était le long du môle et des effort» étaient faits pour l'amarrer et l'immobiliser. Le '' Daffodil," qui nous suivait de près, arriva, et de la manière la plus intrépide plaça son avant contre le "Vindictive," et poussa celui-ci tout contre le môle. Mais il y avait une forte houla contre le môle et les navires étaient fortement secoués. Le débarquement était très difficile, car à certains moments l'extrémité des passerelles se trouvait à 2 ou 3 mètres au-dessus du mur, et l'instant d'après le mouvement du navire venait les écraser contre le mur. La'manière dont la plupart des hommes gagnèrent le mur fut réellement surhumaine. A chaque instant je craignais de les voir tomber entre le môle et le navire, et être écrasés entre les deux. Mais aucun homme ne tomba, et pourtant ils portaient de lourds accoutrements, des bombes, des mitrailleuses, etc., et ils circulaient sur un planche étroite et branchante. En quelques minutes, de 3 à 400 avaient débarqué, et sous le couvert d'un barrage ils se frayèrent un chemin en avant. Relativement peu des canons allemands parvinrent à atteindre la coque du navire, car il était protégé par le mur. Mais, tandis que la coque souffrait relativement peu, les parties supérieures du navire, cheminées, mâts, ventilateurs et pont dépassaient le mur, et un grand nombre de canons allemands dirigeaient contre eux leur feu. Un grand nombre de nos hommes furent blessés par df.s éclats tombant des ouvrages supérieurs. Si le " Daffodil " n' avait pas continué à nous pousser contre le mur, un grand nombre des hommes débarqués sur le môle n'aurait jamais pu revenir. L'explosion du sous*marin Environ 25 minutes après que le "Vindictive" eut accosté, les navires qui devaient obstruer le port furent aperçus \i -aix. àz amijL/iiNtrS contournant le phare et se dirigeant vers l'entrée du canal. On sut alors à bord ae 1' " Iris," du " Daffodil " et du " Vindictive " que la tâche assignée était accomplie. Un quart d'heure après l'accostage du "Vindictive," et peu avant que les navires "bloqueurs" n'arrivent, une terrible explosion fut vue à l'extrémité intérieure du môle. Nous apprîmes ainsi que le sous-marin avait réussi à s'insinuer entre les piles du \iaduc reliant le môle à la terre, et s'était fait sauter. Il portait plusieurs tonnes de hauts explosifs et le résultat de son action fut de couper le môle du rivage. Avant l'explosion l'équipage du sous-marin, qui comprenait environ une demi-douzaine d'officiers et d'hommes, s'éloigna dans une très petite barque à moteur, qui perdit son propulseur; les hommes, par une forte marée, et soumis à un feu de mitrailleuses d'une distance de quelques mètres, durent se mettre à la ramé. La plupart des hommes furent blessés, mais la barquette rencontra heureusement une pinace à vapeur. Au moment où le sous-marin pénétra sous le viaduc des marins allemands dirigèrent sur lui un feu de mitrailleuses. La plupart d'entre eux sautèrent avec le viaduc. Et les hommes à bord du "Vindictive," dont un-grand nombre étaient blessés, poussèrent un Hurrah!" de joie quand ils virent l^xplosion. Les navires bloqueurs Les navires " bloqueurs " furent soumis à un feu très violent dès qu'ils eurent contourné l'extrémité du môle. Le " Thetis," qui aurait la marche, semble avoir essuyé le feu le plus violent, li échoua non loin de l'entrée du canal de Bruges à Zeebrugge, sur le bord du chenal, et fut coulé aussi approximativement que possible à travers le chenal lui-même, formant ainsi une obstruction pour le passage des navires allemands, rpuiis avant.de couler il donna un signal aux deux autres navires bloqueurs qui suivaient de près, pour indiquer de quel côté ils devaient paséer pour atteindre l'entrée du canal. Ces deux navires, 1' " Intrepid " et 1' " Iphigenia," passèrent droit dans l'entrée du canal, jusqu'à environ deux à trois cents mètres à l'intérieur des.terrés et derrière quelques-unes des batteries allemandes. Ce qui semble réellement merveilleux. Comment les équipages parvinrent à s'échapper dépasse l'imagination. . Il semble ou'une chaloupe à moteur ait recueilli la majorité d'entre eux sous un feu violent à très courte distance. La chaloupe passa et réunit les équipages à bord de destroyers. D'autres hommes s'étaient échappés dans leurs propres canots. Ils durent ramer vers la mer, sur une distance de plusieurs kilomètres, et recueillis alors par des navires. Environ une heure après l'accostage du "Vindictive," la situation était la suivante. Les navires bloqueurs avaien1 ê.chevé leur tâche ; le viaduc avait saute et le Môle avait été pris d'assaut. Rester près du Môle ne pouvait plus produire pour les trois navires qui s'y trouvaient, que des pertes inutiles. Le signal de la retraite fut donc donné et les navires disparurent aussi vite que possible à l'abri de leurs rideaux de fumée. Nous étions ceites beaucoup moins exposés le long du Môle qu'au cours de cette nouvelle phase de l'opération et je pense, dit le capitaine, que peu d'entre nous Suite a la 4e page, 2e colonne DERNIÈRE HEURE . Le communiqué britannique Vendredi, 10 h. 50 matin. Dans le secteur Bailleul-Holiebeke, après de violents combats ayant duré toute la nuit, contre des forces très supérieures, les troupes alliées furent forcées de céder du terrain et l'ennemi parvint à prendre pied sur Je Mont Kemmel. La lutte continue dans le voisinage de Dranoutre, Kemmel et Vaerstraat. Nous avons exécuté, au cours de la nuit, une opération locale heureuse à l'ouest de Merville, et avons capturé 50 prisonniers et trois mitrailleuses. L'artillerie ennemie a été active le long de notre front, depuis la Lys jusqu'à Givenchy. Au sud de la Somme des postes ennemis au sud-est de Villers-Bretonneux ont été expulsés par nos troupes. L'artillerie ernemie a été également active dans ce secteur au moyen d'obus à gaz. Sur le reste du front britannique il n'y a ri'en à signaler.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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