L'indépendance belge

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s.n. 1915, 18 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pr7mp4ws2x/
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No. 66 L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT ; 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor "Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, JEUDI 18 .MARS 1915. CKEGISÏBRED AS A NBWSPAPEIU Conservation par le Progrès. 5 O M MAI R E. LA SITUATION.—Les effets du blocus.—Nouvelles victimes des pirates allemands.—L'attitude des neutres.—Progrès français en Champagne et en Argonne.—Offensive russe en Prusse=0rientale et en Biikovine. La plus grande Belgique.—Camille Roussel. Les barbares disciplinés.—Maurice Kufferath. Lettre de Grèce.—S. 1'. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Lettre du Havre.—No-drenge. Une adresse des députés ouvriers anglais. Les forçats de la " Kultur."—Horace Van Offel. Vers Bruxelles. La vie à Anvers. Faits menus, menus propos.—Bob. Echos. Une conférence. Nécrologie. LA SITUATION. ^ Jeudi, midi. Les pirates allemands ont fait preuve, pendant les dernières quarante-huit heures, d'une grande activité. Le vapeur iuiglais "Fingal," de 1,562 tonnes, a été roulé par eux sur la côte du Northumber-land. Six personnes dont une femme lurent noyées. L' "Atlanta," steamer anglais de 519 tonnes, a été torpillé à hauteur d'Inishturk. L'équipage a pu se Sauver. Le "Leeuwarden," arrêté par le sous-marin "U28," à hauteur de la côte hollandaise, a été coulé par plusieurs coups de canon. L'équipage a débarqué ii Hook van Holland.Le vapeur " Batavia'," accosté par le même sous-marin, put continuer son voyage. Deux vapeurs britanniques, qui se trouvaient dans les mêmes parages, furent poursuivis, niais réussirent à gagner les eaux territoriales hollandaises. Il est intéressant de noter qu'Inish-ïurk, où 1' "Atlanta " a été torpillé, se trouve sur la côte de Connaught, c'est-à-dire dans l'Atlantique. Il y a donc au moins un sous-marin allemand dans ces parages avec la mission d'intercepter V' commerce transatlantique. L'amirauté suit naturellement, avec la plus vive attention, les évolutions des sous-marins ennemis. Entré le 11 et le 13 mars ceux-ci ont coulé sept navires, dont un dans la Manche, un dans le canal de Bristol, trois à hauteur des Iles Scillies, un dans le Canal d'Irlande, et un sur la côte de Northumberland. 11 en résulte, comme le fait remarquer le cfitique naval du " Morning Post," que depuislel8février22naviresdecom-merce britanniques furent torpillés dont 19 coulèrent. Avec les onze coulés avant cette date, cela fait un total de 38 torpillés dont 30 sombrèrent, soit, en moyenne, un par jour. Comme pendant cette période le total des navires d'un déplacement supérieur à 300 tonnes entrés ou sortis des ports britanniques était de 1,400, la proportion n'est nullement alarmante. Elle est encore beaucoup plus faible si l'on considère les pertes totales subies par la marine britannique depuis le début de la guerre,' tant en navires de commerce qu'en navires de guerre. Elles atteignirent au 15 mars, 96 vaisseaux—auxquels il faut ajouter 44 navires de pêche — sur un total de 10,000 environ exposés aux attaques ennemies ! La proportion n'est donc pas même de deux pour cent ! Quant aux conséquences politiques, elles sont encore insuffisamment établies. Un échange de notes a lieu entre Washington et Londres el on s'attend généralement à voir les Etats-Unis protester, pour la forme, contre les nouvelles entraves mises au commerce des neutres. Quant aux pays Scandinaves, il semble qu'ils se résignent à ce contre-coup, purement matériel, de la guerre, d'autant plus que les mesures prises par les Alliés sont loin d'être aussi préjudiciables à leur commerce que celles prises par les Allemands. v On nous apprend, en dernière heure, que les trois pays scandinaves ont adressé une note conjointe aux gouvernements britannique et français ayant trait au blocus maritime. Le texte de cette note n'est pas encore connu. Les opérations militaires progressent favorablement sur les deux fronts. Les Russes ont repris l'offensive au not"d de Tilsit et se préparent à rentrer une fois de plus en Prusse Orientale, des détachements allemands ayant été repoussés à Ta'/roggen-—Langszargen. Dans les Carpathes et en Galicie, les Autrichiens donnent des signes manifestes de lassitude. Leur défensive est complètement brisée et les Russes reviennent déjà à la charge en Bukovine. Sur le front occidental, tout va poulie mieux. l,a vaillante armée belge fait bonne garde sur l'Yser et malgré l'emploi de gros obusiers allemands du côté de Nieuport, elle progresse. Profitant de la baisse des eaux, elle attaqua avec succès les positions allemandes près d'Oud-Stuyvekenskerke et sur la route de Pervyse-Sfrhoorbakke, et repoussa victorieusement plusieurs contre-attaques ennemies. Les aviateurs anglais coopèrent à ces opérations en arrosant de bombes les positions teutonnes le long du littoral, en attendant que les navires de guerre des Alliés reprennent le bombardement général de la côte. Quant aux Français, ils enregistrent chaque jour un nouveau succès en Champagne et en Argonne, et le dernier bulletin donne à ce sujet dos détails significatifs. On attend avec impatience dans tous les secteurs le mot d'ordre du généralissime Joffre qui sera le signal de l'offensive générale. LE "WOUNDED ALLIES RELIEF COMMITTEE l' établi au Grand Hôtel, Trafalgar Square, informe le public cle ce qu'à la date du 15 mars ses bureaux seront transférés à SARDINIA HOUSE, KINGSWAY, W.C. DE "WOUNDED ALLIES RELIEF COMMITTEE " heeft de eer aan het publiek te doen kennen dat zjine bureelen vanaf 15e maart zullen overgebracht worden naar SARDINIA HOUSE, KINGSWAY, W.C. 545 WBR! >*•«• —HB——H——■ LA PLUS GRANDE BELGIQUE. —4 "L'Indépendance BelgV a publié Topinion de plusieurs collaboi ateurs sur cette importante question,-qu'il aurait 'pieux' valu laisser dormir jusquji des jours que nous espérons prochains. La discussion a été rendue nécessaire, non pas par nous, mais par le journal, "Le \Xe Siècle." Le devoir de chacun est fie ne pas laisser sans réfutation des opinions qui sont de nature à égarer opinion publique en ce qui concerne les l'|jels intérêts de notre patrie. 1 ne plus grande Belgique, comme résultat de la guerre actuelle ? Une plus grande Belgique selon des préoccupations gouvernementales, traditiona-l'stes -et sans grandeur civilisatrice? non l Nous sérions les premiers à répondre négativement à de telles questions, car ce qu'il y a d'assez méprisable dans cette guerre, ce sont précisément les préoccupations d'agrandissement territorial qui animent, à l'heure actuelle, certaines nations. Ce qui doit préoccuper, ce n'est pas tant la question d'agrandissement du territoire, que la question de floraison de civilisation qui s'obtiendra grâce à cet agrandissement.La guerre actuelle n'est-elle pas une guerre de civilisation? Les Alliés ne sont-ils pas unis surtout pour empêcher l'Allemagne cle triompher, et par son triomphe d'écraser l'Europe sous le poids de. son "genre cle civilisation," c'est-à-dire sous le poids du militarisme) oubliant les grands principes cle liberté individuelle, ces principes qui font la vie moins lourde aux individus et permettent le libre développement du génie individuel, dans le pur respect de la dignité de chacun? C'est là qu'est l'enjeu de la guerre... Un agrandissement du territoire cle la Belgique? Ah ! certes, s'il est un pays qui a le droit de réclamer de plus grandes frontières, c'est bien la Belgique. Ce droit, elle l'a acquis en défendant d'admirables lois morales et en faisant preuve d'un héroïsme que le monde admire, el qui est dénué cle toutes pensées mercantiles. C'est là la grande beauté qui domine toute cette lutte, matériellement atroce. Et à l'heure du règlement des comptes, cette beauté-là formera la base de toutes les discussions de paix qui auront à être développées. La Belgique devra-t-elle, lorsque l'heure sonnera, réclamer une augmentation de territoire? Oui ; mais, répétons-le, pas dans les conditions que nous indiquons ci-dessus, et qui mettraient sa réclamation au rang cle vulgaires intérêts matériels.Sa réclamation doit avoir non seulement pour motif le Droit qu'elle s'est acquis à la rendre légitime, mais encore un autre motif, plus grand, .s'il est possible, que ce Droit-là : un motif d'amélioration, de progrès, de civilisation ! Un motif de civilisation ! 11 faut que la Belgique, ayant donné un sublime exemple de valeur morale; puisse être à.imême de réaliser de grandes idées civilisatrices — et ces idées civilisatrices comportent précisément la nécessité d'un agrandissement de territoire. Avant la guerre, on a qualifié notre pays de "Terre d'expériences." Après la guerre, elle doit devenir la réelle terre djpxp.érieuctih de l'Europe. Nul ne lui nte'ra' la possibilité de se mettre à la tête de la civilisation, et, par la réalisation de belles idées démocratiques, de montrer au monde que, après avoir été le champ de tout ce qui est noble dans le domaine .de Thiurtianité, elle désire entrer, dans la voie, rayonnante de soleil, dont l'aboutissement est l'amélioration du sort des hommes. Il faut accorder à la Belgique un agrandissement de territoire, mais non pas dans le but de faire ce que les gouvernements autocratiques ont toujours fait — «on pas pour créer une nouvelle Pologne ou une (nouvelle Alsace-Lorraine, non pas pour écraser la population du territoire annexé, sous des intérêts nationalistes — mais, au contraire, pour créer de la beauté, de la liberté, de la paix et du bonheur ! Que notre territoire soit étendu jusqu'au Rhin, certes ! Mais que ce soit pour que notre pays puisse permettre à ses populations nouvelles, comme à sa population ancienne, de vivre selon les aspirations naturelles qui sont les leurs ; que ce soit pour créer une Fédération, sous un Gouvernement (avec le roi Albert) de défense militaire de chacun d'eux, iavec des organisations économiques, judiciaires, etc., spéciales aux aspirations en question. Que ce soit pour permettre à la démocratie de se développer, non pas selon les préoccupations arbitraires de gouvernements autocrates, ou inspirés par des idées de politique mesquine ou religieuse—mais selon la conception de la Liberté et des développements naturels des peuples. La Suisse fournit, à ce sujet, un excellent exemple. Il faut que la Démocratie puisse librement se développer, dans toute sa beauté humaine, avec le respect du Droit selon la nature (1), grâce à l'existence de cette Fédération que nous indiquons sans nous arrêter pour aujourd'hui à plus de détails : c'est là l'honneur cle la Belgique dans l'avenir, et c'est l'espoir qu'elle deviendra "civilisatrice" qui lui donne la voix assez forte pour réclamer l'agrandissement de son territoire —ou plutôt, pour être dans la vérité, un agrandissement du patrimoine moral qui, déjà, lui a permis cle jouer un grand rôle... Ah ! la leçon donnée par cette guerre a été dure pour les peuples ! Qu'elle leur serve ! Qu'ils se disent que l'avenir pour les nations est dans une force militaire défensive redoutable, mais aussi, à à côté de cette force-là, dans la force morale démocratique, dans cette force merveilleuse qui permet d'espérer toutes les beautés, et la paix dans la satisfaction des aspirations particulières des races sélectionnées selon ces aspirations ! Le bonheur des hommes est à ce prix. Qu'ils le comprennent donc, alors que l'on se trouve dans la douleur terrible produite par,les vieilles habitudes gouvernementales autocratiques ! Qu'ils ne laissent pas passer l'heure qui sonne—et dont la sonnerie peut appeler au clair éveil d'une aube nouvelle, ou être (cela dépend d'eux) le funèbre tocsin annonçant le deuil des beaux espoirs ! M. Emile Royer nous parlait, hier, d'Elisée Reclus, et il protestait contre l'agrandissement territorial. Il oubliait que cet agrandissement peut ne pas se faire selon de viles préoccupations-mais, au contraire, constituer un trésor moral nouveau. Elisée Reclus aurait admis ce point de vue plutôt que le sien. Notre confrère Bary a oublié, lui aussi, dans l'article que nous avons publié, l'agrandissement " civilisateur " de la Belgique. Qu'il y songe, comme tant d'autres devraient y songer. Et M. Emile Vandervelde, lui encore, n'a-t-il pas pensé que le devoir des Nations, comme celui des individus, est d'étendre leur puissance—lorsque cette puissance a pour but de développer sincèrement le progrès? Il est bien entendu, n'est-ce pas, que les puissances autocratiques qui réclament un agrandissement de territoire, ne le font, elles, que dans un but de rapine personnelle —en dehors des préoccupations du bo«-heur des hommes. En quelques mots : Oui, la Belgique doit s'agrandir si c'est dans le but de créer de la civilisation, selon les aspirations démocratiques indiquées ci-dessus... Non, elle ne doit pas s'agrandir si c'est pour posséder un plus grand champ d'exploitation de malheureuses populations, et faire peser sur celles-ci le joug du conquérant... Voilà, croyons-nous, le véritable terrain du débat. • CAMILLE ROUSSEL. (1 Voir les articles sur le "Droit-'ot la guerra" publiés dans les numéros ds ^'Indépendance B«.'!.-c de? 26 février et 5 et 6 mars 1915. LES BARBARES DISCIPLINÉS" A l'œuvre, on connaît l'artisan. Si vous voulez savoir ce qu'est l'Etat-major allemand, ce qu'est l'armée allemande, il faut lire le chapitre que M. E. Waxweiler consacre dans son livre (l) au code allemand sur les usages de la guerre sur terre. On a dit de l'armée allemande qu'elle était une horde de barbares. Les intellectuels ont répondu, et ils a filment que l'armée allemande est disciplinée. Ils ont raison. L'année allemande est une horde de barbares disciplinés. Disciplinés dans le sens de la barbarie, de la sauvagerie ia plus frénétique. C'est ce que démontre M.Waxweiler dans le dernier chapitre de sa "Belgique neutre et loyale" : il analyse point par point le " Kriegsgebrauch irai Landkriege''; ce petit manuel de la guerre que l'Etat-major met entre les mains des officiers et des soldats allemands. Ce manuel est un livre monstrueux ! Il est la codification des pratiques les plus «D.die-uses du militarisme le plus effréné. » « ■ Napoléon dans ses maximes de guerre avait écrit: "Faites des exemples pour la discipline. A la moindre insulte d'une ville, d'un village prussien, faites-le brûler, fût-ce même Berlin, si l'on se comporte mal." Mais Napoléon disait aussi : "La politique est parfaitement d'accord avec 'a morale pour s'opposer au pillage." 11 disait encore: "Tenez la main à ce que les généraux ne volent pas. S'ils se conduisent arbitrairement, s'ils vexent et dépouillent la population, ils soulèveront les provinces. Il faut les frapper hardiment, les destituer honteusement." En des assises solennelles au Palais de la Paix à La Haye, les gouvernements des Etats civilisés, à deux reprises, en 1899 et en 1907, afin de diminuer les maux de la guerre, comme il est dit dans le protocole de leurs délibérations, se sont engags solennellement à observer un certain nombre cle lois d'humanité tendant à circonscrire la, lutte entre les armées de belligérants et à n'en pas faire souffrir les populations civiles, inoffensives et non armées. L'Allemagne a signé les conventions de 1899 et de 1907 avec 44 autres Etats. Mais de sa signature elle ne fait aucun 1 cas, sa parole, elle la renie. Le code de l'armée, le "Kriegsgebrauch im Land-kriege," prend le contrepied point par point, systématiquement:, de tout ce C(Uo: les Etats civilisés ont convenu entr'eux, il fait un devoir de discipline aux officiers et soldats cle n'en tenir aucun compte. Car voici ce qu'on y lit textuellement : "Toutes les prétentions des professeurs cle droit des gens doivent être délibérément rejetées en principe, comme en opposition avec les principes de la guerre." . On ne peut pas être plus net, plus . catégorique. Avec quelle méprisante hauteur on traite les "professeurs du droit des gens!" Les doctrines qu'ils énoncent ne doivent être aux! veux des militaires que des prétentions,autrement; dit, un vain bavardage. Les militaires, eux, ont des principes pour les guider, les principes de la guerre. On voit tout de suite la tendance de ce manuel, dicté par l'Etat-major et publié sous ses auspices. Les vœux exprimés aux congrès de La H av e, les engagements, solennellement pris par l'Allemagne conformément à ces vœux vis-à-v is des 44 autres Puissances signa-tairesdes conventions cle 1899 et de 1907, le " Kriegsgebrauch im Landkriege '■* conseille, ordojjne aux officiers de s'en détourner avec horreur. "Il y a pour l'officier imi danger à se laisser aller à des conceptions fausses sur le but propre de la guerre." Les idées humanitaires', les considérations de morale et les principes du droit public et privé, sauvegarde des nations, qui arrêtaient (encore Napoléon, il'officier allemand les considère comme des conceptions fausses, le manuel allemand insiste : "Les considérations humanitaires na peuvent faire question que si la nature et le but delà guerre s'en accommodent. " Quelle est la nature et quel est le but de la guerre? II suffit de se reporter au mot atroce de Bismarck pour s'en rendre compte': "Il nie faut pas hésiter à détruire des propriétés, à décimer les. populations, afin de les amener à solliciter la paix et à subir docilement les conditions du vainqueur." La thèse est abominable. Dans, une autre de ses monstrueuses confidences, le chancelier de fer avait déjà dit : "Il ne faut laisser à l'ennemi que les yeux pour pleurer." Longtemps on a pris ces' criminelles* paroles pour des boutades. Le code do la guerre allemand, fle "Kriegsgebrauch," les érige en règle, en principe que le soldat allemand est tenu de suivre. Il manquerait à hcdiscipline s'il ne le faisait pas. Bombardements, pillage-et incendies de villages et de villes, dont les civils ont tiré ou seulement soupçonnés d'avoir tiré sur les troupes allemandes,' imposition de contribution de guerre dépassant du centuple les besoins d-e (l'armée d'occupation et les ressources du pays, prise d'otages responsables sur leur vie ou leur fortune du paiement, exécution en masse d'habitants paisibles pour venger un acte isolé d'agression, la plupart du temps contestable et contesté, destruction cle monuments d'art et d'établissements scientifiques, il n'est pas une des dispositions du règlement international adopté par les Puissances à La Haye, dont la transgression ne soit pas commandée par île manuel de guerre allemand. Ce code établit en fait et en droit l'arbitraire absolu du commandement; il absout d'avance, sous l'invocation du prétexte de l'utilité et de la nécessité, toutes les rapines, toutes les violences, toutes les cruautés cle la soldatesque ! Le principe dominant des instructions données à l'officier aussi bien qu'au soldat, est de faire des exemples qui, par leur horreur, puissent servir d'exemple pour tout le pays. Comment après avoir |u ce document révélateur douter encore cle la réalité affreuse que nous révèlent les rapports sur les atrocités commises en Belgique et en France? Le "Kreigsgebrauch im Landkriege" est là qui développe tout ait long et avec un Cynisme effrayant, l'abominable système dont les massacres; les déprédations, les crime.»

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