L'indépendance belge

1852 0
02 oktober 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 02 Oktober. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k35m90330w/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

L'INDEPENDANCE I ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 6 CENTS) 4D1IINISTEATT0N ET REDACTION | s DANE STB.. HIQH HOLBORN, W.C. TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 BUREAU A PARIS: 11. PLACE DE LA BOURSE. f 3 1 1 -5 7 et l TELEPM. : | 238-7 5. MARDI 2 OCTOBRE 1917. En veiite à Londres à 3 h. le lundi 1 octobre ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. 1 ABONNEMENTS. ] a MOIS, 17 SHILLINGS. J-CONSERVATION PAR LE PROGRES Il A W 50 CTTTT T TMaS I LA SITUATION Lundi, midi. Les dernières quarante-huit heures ont été marquées par deux succès alliés, 1 un sur risonzo, l'autre sur l'Euphrate. Le premier a été obtenu par les troupes du ! général Cadorna à la suite d'une attaque-surprise exécutée par des compagnies spéciales contre la partie sud-est du Pla-| teau de Bainsizza. Le coup de niain de I nos alliés les rendit maîtres des positions I ennemies au sud de Podlaka et au sud-f est de Madoni, et leur permit de faire t 1,409 prisonniers, dont 49 officiers. Les Autrichiens ripostèrent par de fïi-! rieuses contre-attaques accompagnées d'un violent bombardement, mais nos [ alliés les repoussèrent et maintinrent L toutes les positions conquises. .Dans les secteurs adjacents du Monte i San Gabriele et de Sella di Dol, des ten-I tatives ennemies de déloger nos alliés de i leurs positions échouèrent et les Italiens . tirent 8G prisonniers, dont G orSciers. La veille, dans la même région, nos F alliés, en rectifiant leurs lignes, ave. itnt | fait 224 prisonniers, dont S officiers, et [ infligé des pertes sérieuses à l'adver-[ sairè, qui contre-attaqua à plusieurs ie-i prises. Sur le restant du front, l'activité de i l'artillerie a été très grande, et dans de 1 nombreux secteurs désengagements d'avant-peste eurent lieu. Le succès sur l'Euphrate est le plus important que nos alliés britanni juos aient eu à enregistrer jusqu'à ce jour en Mésopotamie. Il a eu pour théâtre la ré-I gioh de Ramadie et a résulté dans la . défaite complète de l'ennemi, qui s'est rendu avec armes et bagages. < Les troupes britanniques attaquèrent l'ennemi dans la matinée du 28 septembre, après une marche de nuit. Les Turcs abandonnèrent la ville sans offrir une très grande résistance, concentrant le l gros de leurs forces au sud-est de la ville. Exécutant un vaste mouvement envelop-[ pant, \a cavalerie du général Maude I obligea ensuite l'ennemi à livrer bataille. ' L'engagement se prolongea pendant toute ! là journée, et à la tombée de la nuit nos alliés occupaient la position princi ; pale des Turcs. Pendant la nuit, le mou-| vetnent enveloppant fut complété par l'est, le sud-est et le sud, des cordons de f cavalerie barrant la partie ouest et le ! cours de l'Euphrate fermant toute issue par le nord. Les Turcs, se rendant compte de la manœuvre qui s'exécutait sous le couvert de la nuit, essayaient à plusieurs reprises de rompre le cordon bri-j tànniqué, mais la cavalerie faisait bonne | garde et frustra toutes les tentatives que f faisait l'ennemi pour s'échapper. A la pointe du jour, le général Maude renouvela l'attaque et au bout de quelques heures l'ennemi, voyant que toute t résistance était inutile hissa le drapeau blanc. Le chiffre exact des prisonniers, au nombre de plusieurs milliers, n'est pas encore connu, mais il comprend le commandant en chef turc Ahmed Bev, ainsi que tout son état-major. Quant au butin, il comprend des canons, des armes, des i munition!, approvisionnements, objets d'équipements, etc., en masse. Cette action met Bagdad à l'abri de i tout coup de main ennemi, et c'est .surtout au point de vue de la sécurité future du corps expéditionnaire britanni-[ en Mésopotamie que la victoire du l général Maude.est importante. Ajoutons que par mesure de précau-I tioti ,et pour éviter une bontre-attaquc ! turque à l'est, une colonne britannique, I avançant, au nord-est de Bagdad, atta-f qtia un détachement de cavalerie turque l et lui enleva 300 chameaux. Sur le front des Flandres, les Aile ! Mands, après un bombardement intense, [ passèrent dimanche matin" à l'attaque : des positions britanniques entre les Ha-ffleaux de la Tour et le Bois du Polygone c eSt-à-dire des deux côtés de la route *_a ri d'Ypres à Menin. Repoussés une pre- ei : mière fois au sud du Rentelbeek avant i d'avoir pu atteindre les lignes britan- It ; niques, ils revinrent à la charge peu t. i après à l'abri d'un épais rideau de > fumée et accompagnés de détachements L s spéciaux de projecteurs de flammes. Ils b - réussirent, à occuper un des postes avan-' cés de nos alliés, mais en furent expul-i ses immédiatement par une contre-atta ■ que, au Cours de laquelle les troupes bri- - tanniques firent prisonnier un détachement ennemi avec plusieurs mitrailleuses. - La troisième attaque fut repoussée par ? le feu de l'artillerie. j Dans les secteurs de Loos et de Lens r plusieurs raids ennemis furent repoussés. A part un succès local des Allemands i .2 ? au nord de Berry-au-Bac : occupation £ . momentanée, d'un élément de tranchée v y i que les Français réoccupèrent peu apr.es, 3 il n'y a eu, sur le front français, que des raids, notamment- au sud-est de 3 Saint Quentin, dans là région d'Aillés, t à Auberive et à l'est de Verdun, t Le duel d'artillerie continue, très vio- - lent, sur les deux rives de la Meuse. Les aviateurs n'ont pas chômé non plus et amis et adversaires ont déployé une grande activité. Vendredi et samedi l'ennemi a perdu - quinze appareils sur le front britannique, nos alliés n'en perdant que quatre. Londres et les comtés adjacents ont t été, samedi et dimanche soir, visités par - plusieurs escadrilles ennemies, et ces - deux raids ont donné lieu à u.n bombar-i dement des plus violents de la part des r batteries contre-avions. Au cours du raid j 'île samedi onze personnes ont été tuées t et quatre-vingt-deux blessées. -Quant aux j - victimes de dimanche soir, leur nombre s n'est, pas encore connu. e Dunkerque a été attaquée trois jours e de suite par les aviateurs allemands, et > . la demande de représailles se fait tous les ! ^ - jours plus insistante. Le--"public coni-e mence à se poser la question si, du côté . des Alliés, on fait tout ce que les circon- ' e stances exigent pour diminuer le danger 1 t des raids ennemis et augmenter l'éffiea- = - cité de notre propre service aérien. 11 c - ne saurait être question évidemment de 1 r dégarnir le front des appareils qui y ç e sont nécessaires, mais il doit y avoir 1 e moyen d'activer la production d'appa- L e reils et la formation d'aviateurs aupoi.it e de permettre des représailles sans 1 e compromettre les 'besoins de l'armée et de j I - la marine. jc Les aviateurs français ont bombardé e le 28 la gare de Colmar et les établisse-1 e rnents ennemis établis au nord de Sois- 1 sons. Les Anglais ont lancé des tonnes l e d'explosifs sur les aérodromes alleman s - à Gontrode et à Carnières, le premier, < e situé au sud de Gand, ayant été visité * i trois fois en moins de trente-six heures. Les cantonnements, les gares et dépôts ! i de munitions de l'ennemi ne furent pas s oubliés et eurent largement leur part - d'explosifs. Plusieurs colonnes alleman-i des furent mitraillées pendant leur , marche. j s Les aviateurs britanniques de la divi- s s sion navale bombardèrent, eux, les éclu- ( ses de Zéebrugge, les aérodromes de c e Saint-Denis-Westrem, de Gontrode et de ( - Houttave (à l'est. d'Gstende), plusieurs i - bombes faisant explosion au milieu de .- cinq avions allemands alignés à l'aéro-'l u drome de Saint-Denis-Westrem. 1 Rien h signaler au point de vue poli- i - tique, si ce n'est le vide du discours pro- i o noncé par M. von Kulilmann, secrétaire -, des affaires étrangères, devant le Comité ( .- central du Reichstàg, au cours de la di«- ( e cussion de la réponse allemande à la note papale. M. von Kulilmann s'est borné ' à dire que le but principal de la réponse allemande au Pape était d'aider ce der- ' e nier "à créer l'atmosphère qui est abso- ' u- lument indispensable 'à une discussion ' e fructueuse des nombreux points qui di- ' e visent maintenant les nations." SUR LE FRONT OCCIDENTAL SDR LE FRONT BELGE Notre artillerie réduit des batteries allemandes au silence Le Havre samedi.—-Le communiqué t hebdomadaire du G.Q.G. belge dit : ™ Le feu dirigé contre les communications qui durant ces dernières-semaines a été d'une intensité inusitée, a conservé le même caractère au cours de cette semaine. Notre artillerie a dirigé plusieurs feux destructifs contre les bat teries, postes d'observation, et ouvrages ennemis, et a coopéré avec les artilleries française et britannique à la récente offensive britannique, réduisant quelques batteries allemandes au silence. Dans la réaion de Woumen et dans les t t ^ ri environs de Dixmude, il y a eu quelques ■ combats a coups de bombes. L'activité de nos patrouilles reste très grande. Vendredi soir il y a eu un bombaide-ment ennemi très violent sur la plus grande partie de notre front. Au nord de Dixmude un détachement Si 1 ennemi a pénétré dans nos tranchées t; avancées, mais il en a été immédiate-rd ~ ment rejeté. p ; EN AFRIQUE ORIENTALE * C , " 1 P Le V ar Office a publié deux communi- e s ques sur les opérations en Afrique- q - Orientale allemande. -Le refoulement de • * l'ennemi fait des progrès .sérieux., en J - dépit d'une forte résistance. Dans la ré- s gion centrale, entre le lac Nyasa et la t. s mer, les troupes rhodésiennes avancent cl vers le nord-est, pendant que d'autres] colonnes britanniques avancent de la direction des ports méridionaux de Kilwa e- et de Lindi, vers l'ouest et le sud-ouest, it Suivant les derniers rapports reçues, n- les colonnes belges, coopérant avec les îu troupes britanniques dans la région de le Malienne, se trouveraient à moins de 11 ts kilomètres de cette place, le 28 septem-,1s bre dernier. "- OPERATIONS AERIENNES a- ^ el LES RAIDS SUR LONDRES ir L'ATTAQUE DE DIMANCHE Dix appareils boches franchissent les "s défenses de Londres ?' Dimanche, 9 h. 30 du soir. — Deux lis t - • ■ ■ 11 groupes d avions ennemis, suivis cl au- /. très appareils volant isolément, ont traversé le côte du Kent et de l'Essex en-tre G.h. 40 et 8 h. du soir, et se sont j(. dirigés vers Londres. Environ 10 appareils parvinrent à traverser les défen-:s, . . , ses, mais quatre ou cinq de ceux-ci seulement purent atteindre Londres lui-J même. Des bombes sont signalées avoir été jetées dans le Kent et l'Essex, ainsi - que sur Londres. '* Jusqu'à présent aucun détail n'est en- 1^'core parvenu en ce qui concerne les vic- tirnes et les dégâts. a- .. ° nt L'ATTAQUE DE SAMEDI ar Londres assailli de trois cotés — •1 11 tués, 89 blessés v~ Samedi, 10 h. 30 du soir. — Des aéro-'.es planes ennemis ont. traversé par groupés 'l' les côtes de l'Essex et. du Kent, ce soii entre 8 et 9 h. Plusieurs attaques ont été Llx faites sur Londres et quelques bombes ont été jetées sur les districts nord-orientaux et sud-orientaux. " * Des bombes ont. également, été jetée' vi à différents endroits dans le Kent ei Ls dans l'Essex. Dimanche, midi. —• Les derniers rap-j_ ports signalent qu'une attaque simulta-■pj. née a été faite sur Londres par trois ; groupes d'aéroplanes ennemis. Chacur. j] de ces groupes, qui arrivèrent de diffé-(jg rentes directions, fut dispersé par les feu v'des canons anti-aériens; deux avions, tout au plus trois, parvinrent à fran-( chir les défenses. Un quatrième groupe d'appareils en-n nemis tenta de s'approcher de Londres, iplus tard dans la soirée, mais aucun de j ceux-ci ne parvint à franchir les dé-i fenses de la capitale. Dimanche, 4 h. du soir.—Les rap-ports de la police signalent que le norn-l(vj bre des victimes, dans tous les districts ^ survolés par les aéroplanes ennemis, ir< dans la soirée de samedi, est de 11 tués ^2 blessés. es Les dégâts matériels ne sont pas im-jts portants. I" L'ATTAQUE DE VENDREDI n- Deux Gothas abattus 111 Samedi 11 h. 30 du matin. Les derniers rapports signalent qu'environ 2( S"J_ appareils ennemis ont participé au raie lu- de vendredi soir. Des attaques répétée; ont été livrées sur Londres, mais en au de eun cas les aviateurs ennemis ne parvin ii's rent à franchir les défenses de la ville, "e Des bombes ont été jetées à de nom jo-'breux endroits dans le Kent, l'Essex, ei le Suffolk, mais jusqu'à présent aucune li- victime n'a été signalée les dégâts maté-l'o- riels sont insignifiants. ire Un aéroplane ennemi a été abattr ité dans l'estuaire de la Tamise, et un se iu- cond au large de la côte. Les versions allemandes n i - <• lse Le raid de samedi.—Nos aviateurs 31._ ont de nouveau attaqué les docks et le; JO_ entrepots de Londres, ainsi que Rams on gâte, Sheerness et Margate. L'effet, di -]j bombardement a été signalé par des con flagrations produites. Tous nos appa reils sont rentrés indemnes. Le raid de vendredi.—Londres et plu !' s sieurs endroits de la côte méridionale lt;e anglaise ont été attaqués par nos avia , teurs. 16- us Un Gotha descend en Hollande Un télégramme de Sluiskil dit que nt samedi matin un aéroplane du nou'veai: ies type G.O.G. 4 No 602-16, a atterri prè' te- du Sas-de-Gand. Un des trois occu pants était grièvement blessé. L'appa reil était armé de trois mitrailleuses e avait encore six bombes à bord. Les oc cupants non blessés tentèrent de s'échap per. vers la frontière, mais.il en furen nl" empêchés. Ils ont été internés, ains l,e" que le b.lessé.- de Un autre télégramme du Sas-de-Ganc en dit. que . l'aéroplane revenait d'un raie ré- sur l'Angleterre. Un plan de l'Angle la terre méridionale y compris Londres, e snt des cartes de la Zélande, des Flandres >s et de la côte belge ont été trouvés à bord i- de l'appareil. L'activité des aviateurs belges Le communiqué hebdomadaire du ^ G.Q.G. belge dit que nos aviateurs ont fait 350 vols, comprenant notamment de j nombreuses missions offensives, au cours desquelles ils ont forcé plusieurs appareils allemands à atterrir. Ils ont fréquemment bombardé des cantonnements hostiles, ainsi que les routes et les voies de communication ennemies. Ils ont également donné la chasse aux aéroplanes allemands, lors du raid de nuit récent sur Dunkerque. LES INTRIGUES ALLEMANDES iX Une révélation de M. Roosevelt a- L'ancien président des Etats-l'nis, au a- cours d'un lunch auquel il assistait à a- Chicago jeudi dernier, a donné pour la nt première fois sa version des conférences a- secrètes qu'il a eus en 1902 avec l'am-n- bassadeur , allemand au sujet du projet a- de l'Allemagne d'occuper temporaire-i- ment le Venezuela, qui fallait amener la ir guerre entre les Etats-Unis et l'Alle-si magne. M. Roosevelt convoqua l'ambassadeur allemand et lui dit : n- "Cette affaire de Venezuela a duré c- trop longtemps. Je ne puis la laisser se développer jusqu'au moment où elle sera une cause d'ennuis pour mon pays." 11 appela alors l'attention cte l'ambassadeur sur le fait que l'Allemagne avait une escadre près du Venezuela, menaçant l'embouchure du Canal de Panama, et °~ demanda une déclaration sur ce que &s l'Allemagne entendait par "occupation " temporaire," ajoutant: "Je n'ai pas te l'intention d'avoir un bail de 99 ans." es L'ambassadeur répondit qu'il ne croyait d- pas être autorisé à discuter des questions d'une telle importance et l'entre-es vue se termina sur l'ultimatum suivant: "Dites à votre gouvernement qu'il doit prendre une déci'ipn dans les dix jours, p- sans quoi j'enveH'ïii l'amiral Dewey de a- ce eôté." >is L'ambassadeur déclara: "Je ne puis in transmettre un pareil message, et je é- pense que vous ne vous rendez compte 3U de sa signification réelle." s, "Vous pensez qu'il signifie la guer-n- re? " demandais-je. "Je ne désire pas dire ce que je n- pense," répondit l'ambassadeur, s, "Si c'est la guerre, dis-je, vous avez le choisi le seul, endroit où vous ne pouvez é- nous battre ; " et je lui montrai sur la carte notre position supérieure, p. Quand l'ambassadeur se retira, je n- donnai ordre à l'amiral uewey de se te-:ts nir prêt à partir à tout moment. Une ;s, semaine plus tard, l'ambassadeur revint és et me dit qu'il n'avait pas osé envoyer le message. Je l'informai alors de ce que n- j'ordonnerais à l'amiral Dewev de parti)- dans les 48 heures. "Mais, dit-il, ce sera une chose terrible pour ce pays." "Oui, répondis-je, mais ce sera encore pins terrible, pour votre pays." 2q Dans les trente-six heures, l'ambassa-jj deur déclara qu'il avait reçu des instruc-es t ions disant que l'Allemagne accepterait u_ un arbitrage." ARRESTATION DE BOLO-PACHA 11" » A la suite d'une information impor-n,e tante reçue des Etats-Unis sur la prove-'e" nance des fonds importants dont disposait Bolo-pacha, un mandat d'arrêt a été ^ll lancé contre lui vendredi matin. 'p~ Le "Gaulois" dit que Bolo-pacha a été écroué à l'infirmerie de la prison de Fresnes, l'informatnon qui a déterminé rs son arrestation étant un télégramme de es la police ele New-York, annonçant un [s_ paiement de Fr. 8,000,000, fait à Bolo -)u en 1916, par la Deutsche Bank. n_ ' Suivant un télégramme de l'Exehange lfl_ l'enquçte qui a amené l'arrestation de Bolo, montre qu'au commencement de cette année l'attention du service de j contre-espionnage français, fut attirée sur lui à raison de fréquents voyages qu'il avait fait au cours des années précédentes en Suisse, en Italie, et en Espagne. Un détective spécial fut attaché ue à sa surveillance et établit le fait que au Bolo venait précisément de dépenser plu-•ès sieurs millions ele francs à diverses en-u- treprises. Bolo, lorsqu'il fut accusé, se >a- défendit énergiquernent. Il fût la clé-et claration suivante : "Bien longtemps )C-i avant la guerre, j'ai fait des placements p- en Amérique, et aujourd'hui je possède nt une fortune de plusieurs millions de isi francs, qui est entièrement déposée dans des- banques américaines. Mais je n'ai nd jamais fait de transactions ni en Suisse, id ni en Italie." [e- Le capitaine Bouchardon envoya der et commissions rogatoires en Suisse et aux îs. 'Etats-Unis. En Suisse on se heurta à'de nombreuses difficultés, mais aux Etats* Unis les autorités promirent de procé* der elles-mêmes à l'investigation du cas.-Samedi matin un télégramme fut adressé au Quai d'Orsay par le ministère des affaires étrangères des Etats-Unis, disant: "Diverses sommes, formant en; tout plus de Fr. 10,000,000, ont été déposées ici au cours de l'année 1916 au nom de M. Paul Bolo, habitant alors à Paris, rue Phalsbourg, par la .Deutache Bank de Berlin. Une grande partie da cet argent a déjà été remise à Paul Bolo par un transfert sur une banque française. Des détails suivront." Le correspondant du "Times" télégraphie de Paris, à la date du 28, «dit que M. Monier, premier président, ele la Cour de Cassation, qui a été déféré devant le Conseil suprême de la magistrature pour expliquer ses relations atfees Bolo, est la personne à laquelle .M. Charles Humbert s'était, adressée poar, detenir la garantie du caractère irréprochable de Bolo, lorsque celui-ci se préposait ele devenir 1$ principal actionnaire du "Journal." On a retrouvé dans les diverses résidences de Bolo Pacha des brouillons 5e documents écrits de la main M- Monier, qui montrent que le premier président avait donné de conseils juridiques à Bolo, au sujet de diverses [entreprises industrielles, et notamment à propos du Canal de Suez. Le "Matin" dit que le ministre de la justice a, il y a ejuelques jours, engagé M. Monier, à |donner sa démission, mais que ce dernier a refusé. M. Monier a eu une carrière des plus distinguées et est haute* ment respecté au palais. AUTOUR de la GUEBBE ARGENTINE — On annonce que le président, sencr higoyen, se propose de réunir à Bue-nos-Aires un congrès des pays de l'Amérique latine en vue d'une action commune pour affirmer leur neutralité ou pour adopter une résolution commune sur la question internationale. Cette proposition a causé une grande surprise et un ancien ministre des affaires étrangères la qualifie de stupide. Les milieux radicaux en sympathie avec les Alliés croient que le gouverneïment désire une ■ union sud-américaine qui par sa force ' morale et économiejue parviendrait à persuader l'Allemagne qu'il est de son intérêt d'abandonner la lutte, attendu que dans le cas contraire le groupe pren-elrait le parti de l'Entente et prendrait part à la guerre. — Reuter . BELGIQUE — Les Allemands ont mis en exploitation la ligne Cornillon-lés-Vennes (Liège). De longs trains venant d'Aix-la-Chapelle par Berneau et Visé, passent par la jonction du Pont de Val-Benoit vers les Giiillemins et la ligne de Bruxelles.La ligne de Din-ant à Givet, elédoublée, est sur le point d'être achevée. Par . contre, celle, de Tartanes à Anhée a été détruite. Depuis une quinzaine ele jours »sonfe arrivés à Dinant et à Bouvignes envi-[ ron 300 ouvriers civils qui établissent ele nouvelles gares de formation à Mettes et. . à Bouvignes. ESPAGNE Nous sommes heureux de pouvoir an-' noncer que M. le marquis de Villalobar . ne quitte pas Bruxelles, contrairement !jà ce que des agences avaient annoncé par erreur. FRANGE — Le grand peintre français Hilaire , Degas est mort à Paris à l'âge de 83 ans, — La Cour de Cassation a rejeté le ■ pourvoi de Marguerite Zell, la elanseuse : connu sous le nom ele Matahâri, contre 1 la condamnation à mort pour espioti-• nage, prononcée contre elle par une cour martiale en juillet dernier. GRANDE-BRETAGNE — Des augmentations de solde accordées à l'armée et la marine britanniques entraîneront une dépense d'un milliard et quart de francs pour la première année.SUEDE — Les élections ayant donné des résul-; tats défavorables au gouvernement, le ; Roi a consulté M. Branting e>t le profes- leur Eclen, chefs des partis social-démo-. cratique et libéral en Suède. On dit que jI le cabinet, conservateur elonnerait sa dé-i mission et il semble que M. Branting, ij.ui est le chef du parti qui ce>mr>te le iplus grand nombre de représentants dans la Chambre récemment élue, donnerait rjson appui à un ministère libéral sous Isertaines conditions. j fSème année. No 232

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes