L'indépendance belge

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03 november 1917
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s.n. 1917, 03 November. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/d21rf5mb8j/
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L'INDÉPENDANCE I ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE; G CENTS) JÊt* * ipminisïbation[et redaction xi, place de la bourse. SAMEDI 3 NOVEMBRE 1917 - ( 3 «ois, 9 shillings. ] 5 DANB STR., HIGH HOLBORN, W.C. H (311 57 et rr > a i j „ ABONNEMENTS : 16 MOIS, 17 SHILLINGS. [ CONSERVATION PAR,LE PROGRES. ■s téléphoné: holeoen 1773-4 teleph.: |En vente à Londres à 3 h. le vendredi 2 novembre li an, 32 shillings. J LA SITUATION Vendredi midi. L'année italienne a échappé au dë-f eastredont la menaçait l'offensive austro-[ allemande. Mais si tout n'est pas perdu !_ car les Allemands comptaient prendre 1 ( dans le filet toute l'armée italienne — tout non plus n'a pu être sauvé. Le passage de l'Isonzo,qui était le plus I difficile à cause de la rapidité avec la-I quelle il fallait opérer, a coûté, si nous I acceptons comme exacts les chiffies ci-I xh par nos ennemis, 100,000 hommes et I 700 canons à nos allié#. , Ce fut- la première phase de la retraite. La deuxième consistait à gagner, le I plus rapidement possible, les nouvelles I. positions sur la ligne du Tagliamento. ■ Elle semblait en excellente voie d'exé-! cution lorsqu'arriva hier soir, la nou- I yelle que 60,000' Italiens, enveloppés, II avaient dû se rendre avec armes et ba-f gag?«. Berlin assure que le total des cap-! titres à ce jour est de 180,000 hommes et [ 1,500 canons, et que le reste, équipements Iet approvisionnements, est à l'avenant. Perdre en une semaine 200,000 hom-l nies en tués, blesses et prisonniers, voir ■ son artillerie réduite d'un coup de 1500 l[ touches à feu, c'est incontestablement l[ une dure épreuve, mais le général Ca-II dorna est un trop bon chef pour se lais-I ser démonter par ce choc un peu rude. Il I a non seulement sauvé le gros de son I année — il devait y avoir près d'un mil- II lion d'Italiens groupés sur l'Isonzo, le I Carsoet dans les Alpes Carniques — mais ■ il a frustré le plan allemand, qui visait ■ à porter un coup mortel a 1 armée de I nos al Vite. C'est cela qu'il faut- se rappeler en li-I sant le communiqué du généralissime t italien : "Déjouant," y est-il dit, "'le plan de l'ennemi par 'la rapidité de leurs mou-[ Tements et par la vaillante résistance des I unités de couverture chargées de délayer son avance, nos troupes ont effectué leur [ retraite sur le Tagliamento, en dépit de ['conditions stratégiques et de transport Ê extrêmement difficiles." "La troisième armée, presqu'au com- i plet, la première et la seconde divisions de cavalerie, et notamment les héroïque? j régiments de Gênes et de Novare, ainsi que les aviateurs, ont droit à l'admiration et à la reconnaissance du pays." Ce sont ces unités qui étaient chargées de couvrir ila retraite du restant de l'ar-iinée, et ce sont elles qui fournissent apparemment le total des 60,000 prisonniers nouveaux dont parle Berlin. C'est la troisième armée, celle du Car- ■ to, qui s'est repliée la dernière lors de 13a dislocation du front italien de l'est, Nuivant la deuxième armée, qui occupait II Isonzo supérieur. Elle occupait, sur la Irive gauche (orientale) du Tagliamento j inférieur, les têtes de pont de Pinzano, iljde Dignano et de Codroipo et, de l'aveu [peme des Allemands, résistait violem-jlment le long d'une ligne nord-sud, s'é-itcndant du San Daniele jusqu'à proxi- ■ mité d'Udine, et passait, au sud d'U- ■ dine, par Pazzuolo, Lavariano et Ber-■tiolo jusqu'à Codroito. -*Iais l'ennemi réussit à s'emparer si-Bteultanément dés deux têtes de pont de HDipa.no (au sud du Daniele) et de Cod- ■ 'oipo, et, prenant à revers nos alliés, dé-Ibordés par le nord et par le sud, les con- ■traignit à se rendre. I Plus au sud, les Autrichiens "très léproiïVes," dit Berlin, avançaient de < I Jsonzo vers les derniers passages restés |aux,Italiens (près de Latisana), mais il Jr'e semble pas qu'ils aient réussi à in-jl'iiéter sérieusement nos alliés. I correspondants de guerre qui ont : r"' Buivre la retraite italienne, racontent Rue la troisième armée se retira pas à 1P«S, .combattant toujours et brûlant der-qu'elle ne yut emporter. Certaines pièces de gros calibre, utilisées sur le Carso, durent être hissées et traînées par les hommes, sur de longues distances, fîfute de chevaux e£ dé tractéurs, et certaines positions changèrent de mains huit fois avant de passer définitivement aux mains des Allemands. Il est probable, "d'ailleurs, que nos èn-nemis exagèrent en affirmant que les 60,000 hommes cernés sur la rive orientale du Tagliamento ont capitulé, car le dernier communiqué de Berlin parle de groupes ennemis qui résistent encore dans les régions, de Pinzano et Latisana. Quant aux causes'exactes du succès initial de l'ennemi, il semble bien qu'il y a eu une part de trahison et une part de chance, mais il faut reconnaître que nos adversaires en^ont tiré le maximum. Alors que tout le front était soumis à un bombardement des plus violents, au moyen d'obus asphyxiants, dont le brouillard intensifiait encore l'effet, un seul secteur, précisément celui où l'ennemi ne rencontrait qu'une méd&cre résistance et forçait le.passage des lignes italiennes, ne fut bombardé qu'avec des obus ordinaires. Ce fait paraît d'autant plus étrange aujourd'hui qu'on sait que l'Empereur Charles, au cours d'une récente visite dans une ville du Tyrol, promettait aux habitants une paix rapide, disant que l'Italie serait envahie "avec succès et sans qu'il soit besoin de verser beaucoup de sang." L'Histoire se chargera bien de faire la lumièreeom/plètesur ces (faits. Pour le moment, il s'agit de faire face aux dangers de l'heure présente, et ceux-ci ne sont <goint tous éliminés. Nous saurons bientôt si les Austro-Allemands, acceptant tous les fisques que comporte l'aventure, comptent poursuivre leur campagne au delà du Tagliamento dans la direction du Piave et de l'Adige. En ce cas, ils ne tarderont pas de se heurter à d'autres unités que les italiennes, car l'Italie peut compter sur le concours le plus complet de ses alliés, qui ont tout intérêt à éviter que l'Italie ne subisse le même sort que la Belgique, la Serbie et la Roumanie.Du front occidental, 011 signale uiïe certaine activité d'artillerie dans la région d'Ypres, sur l'Aisne, en Champagne et sur la Metjse ; des raids aériens britanniques en Flandre et en Bavière (Kaiserslautern), ainsi que des raids allemands sur Calais et Dunkerque. En Palestine, les troupes britanniques, attaquant Bersheba, sur les confins du désert, ont occupé la ville et fait prisonniers 1,800 Turcs. Les pertes de nos alliés sont minimes. Sur le frcnt de Riga, les Allemands se sont encore retirés, mais Pétrograd exprime l'opinion que cette opération ne permettra pas à l'ennemi d'envoyer des troupes sur un autre front. Les dernières nouvelles de Berlin disent que le Premier bavarois, comte von Hertling, a accepté le poste de Chancelier de l'Empire, en remplacement du Dr Michaelis. Hier, On affirmait que le comte avait refusé, parce que la majorité du Reichstag lui refusait son appui, mais la "Gazette de Voss" affirme qu'un accord est intervenu et que le comte a souscrit aux principales demandes des partis majoritaires, concernant notamment la réforme électorale en Prusse, l'abolition ou la modification de la censure politique et de l'état de siège, ainsi qu'une politique étrangère conforme aux bases qirt constituent la réponse à la note papale !. Il y a lieu d'attendre confirmation de cette information qui, si elle est exacte, signifierait une victoire du régime parlementaire en Allemagne et, peut-être, l'aube de ce <régime démocratique dont l'absence a été, jusqu'ici, un des .principaux obstacles à la paix. IA GUERRE EUROPEENNE SÎIB LE FBOHT OCCIDENTAL Le butin britannique Londres, jeudi 9 h. 20 du soir.— artillerie ennemie a montré une active considérable pendant la journée, à f est et au nord d'Ypres. Notre artil lerie a exécuté un certain nombre de bombardements des positions ennemies ; dans la région de bataille. Le nombre des prisonniers capturés •par les troupes britanniques en France (pendant lfe mois d'octobre 1917, est de 9,125, y compris 242 officiers. Nous avons également pris dans la même né-riode 15 canons, £31 mitrailleuses et 42 mortiers de tranchée. EN PALESTINE LA PRIS E DE BEERSHEBA 1,800 Turcs capturés Le général Allenby signale qu'après une nuit de marche les troupes britanniques ont attaqué Beersheba dans la matinée du 31 octobre. Pendant que l'infanterie attaquait les défenses couvrant la ville à l'ouest et au sud-ouest, des troupes montées opérèrent un mouvement tournant à travers le cîéiert et approchèrent de la Ville à l'est. B.eersheba fut occupée dans la soirée, en clêpit d'une résistance déterminée de l'ennemi. Les troupes britanniques ont capturé 1,800 prisonniers ainsi qije 9 canons. Leurs pe*es furent légères en comparaison des résutats obtenus. 0PEIITS0NS MHlEMs LE DERNIER RAID SUR LONDRES 30 Gothas à l'attaque — 8 tués 21 blessés Jeudi, midi 15. —'Des attaques déterminées ont été répétées sur Londres la nuit dernière par des groupes d'aviateurs ennemis. Le premier groupe franchit la côte du comté de Kent, mercredi, vers 10 h. 45 du soir et se dirigea vers Londres. Il ne pénétra pas fort loin à l'intérieur du pays et vira vers l'est, jetant des bombes à divers endroits sur et près de la côte. Entretemps, deux autres groupes se dirigeaient vers Londres le long de la rive méridionale de la Tamise. Le ciel était de moitié aux trois quarts couvert de légers images peu élevés, qui rendirent l'observation des appareils ennemis extrêmement, difficile. Néanmoins-, leur altitude fut correctement calculée et ils furent dispersés, vers 11 h. 50 du'soir, par le feu de barrage aux confins*sud-est de la région métropolitaine, où quelques bombes furent jetées. Ciî quatrième groupe d'appareils, qui arriva le long de l'estuaire de la Tamise, fat refoulé à mi-chemin de Londres. Cependant, un cinquième groupe franchit la côte de l'Essex vers minuit 15 et se dirigea vers Londres en suivant la rive septentrionale de la Tamise. Quelques appareils de ce groupe furent refoulés par les défenses extérieures, mais au moins un appareil pénétra au sud-est de. Londres, où des bombes furent jetées. Un sixième groupe suivit la même voie un quart d'heure plus tard. Quelques appareils de ce groupe survolèrent les confins sud-est de Londres, où des bombes furent jetées. Entrètemps 9.11 moins un appareil ennemi jeta des bombes aux confins sud-ouest de Londres. Un septième groupe, qui approcha de la métropole en suivant la rive méridionale de la Tamise, fut dispersé par le feu des canons anti-aériens avant d'atteindre les défenses extérieures de Londres. De .plus, des aviateurs ennemis attaquèrent individuellement la côte du comté de Kent entre minuit et 1 h. -30 du matin. Des rapports indiquent qtie chaque groupe se composait de trois ou quatre appareils, le nombre total des aéroplanes ennemis étant d'tenviron 30. De ceux-ci, ij-ois seulement parvinrent finalement à jphétrer au-dessus du centre de Londres. Les aviateurs ennemis furent harcelés par le feu de canons anti-aériens pendant toute la cînrée de leur vol et furent attaqués par les aviateurs britanniques. La facilité avec laquelle les Tlvia-teurs ennemis purent ' échapper à l'observation, .grâca. aux iluages, empêcha tout engagement décisif. * • « Jeudi, 3 h. 15 de l'après-midi. — Les derniers rapports de la police signalent que le total des victimes causées par le raid de la nuit dernière est de 29, dont 3 tués, pour tous les districts attaqués. Les dégâts matériels sont très légers et aucun dommage n'a été ffit aux établissements de la marine, de l'armée et de l'industrie de la guerre. Un grand nombre d'appareils britanniques ont prisJ'air et sont renfrés intacts.Les raids britanniques en Allemagne Jeudi les aviateurs ^britanniques ont exécuté un nouveau raid en Allemagne^ Les usines a munitions cle kaiserslau- < terri, à environ 57 k. eè demi de fê'arrë- < bruck, ont été attaquées par deux i groupes de six appareils chacun j Le g temps nuageux a empêché le jet précis ■ des botabes. Un des deux groupes a rencontré les éclaireurs de la défense ennemie et l'un cle ces derniers a été abattu. Tous les appareils britanniques sont rentrés. 1 ,< , Un télégramme- de Pirmasens, Ba- ^ vière, à la "Frankfurter Zeitung,'' ^ signalant le raid britannique, dit que 1 des tombes ont été j_etées sur la ville et dans ses environs. Suivant cette infor- E mation, une personne a été tuée et 1 quatre autres blessées. Quelques dé- < gâts matériels ont été faits. c t Attaques aériennes en Flandre Les aviateurs britanniques ont coopé- c ré avec succès au raid exécuté mercredi c après-midi par l'infanterie au nord-est r de Loos, tirant .plusieurs ■ milliers de c balles de leurs mitrailleuses et jetant des c bombes sur les troupes ennemies dans les c tranchées de communication. t Dans la journée, cinq tonnes de boni- c bes ont été jetées sur Roulers, provo- t quant des explosions et des incendies f clans de «ombreux logements ennemis. La nuit, plus de 2 tonnes et demie de r projectiles ont été lancés sur les aréo- r dromes aux environs de Courtrai, sur 1 l'aérodrome de Gontrode et sur les gares c de Roulers, de Thourout et de Courtrai. I Deux trains ont été attaqués d'une fai- ï ble hauteur ; l'un d'eux a. déraillé et r l'autre a été complètement détruit. Ç .Sept appareils allemands ont été abattus dans des combats aériens. Neuf aéro- ï planesjf»'britanniques ne sont pas rentrés. Le dernier communiqué français an- c nonce que quelques aéroplanes ennemis c ont bombardé Calais dans la nuit du 29 ^ octobre et Dunkerque dans la nuit du 31. Légers dégâts matériels; pas de vie- j times. AUTOUR de ïâ GUERRE 1 BELGIQUE ' — Suivant le "Telegraaf," un combat a eu lieu près de Tliielt- entre Prussiens et Bavarois, au cours d,uquel un certain ( nombre d'hommes ont été .tués. — Les "Nouvelles" signaleïit que des | troubles sérieux sont survenus parmi quelques troupes allemandes qui reçu-rent l'ordre de partir pour Te front. Lorsque les officiers intervinrent, ils furent menacés et quatre d'entre eux furent t blessés. s BRESIL — Les troupes brésiliennes ont été e concentrées dans le but d'exercer une 1 surveillance sur la colonie allemande < dans l'Etat de Rio-Grande. La censure t du télégraphe a été établie au Brésil. ESPAGNE — Les efforts de Senor de Toca, du marqujs Alhucemas et de Senor Maura ^ pour former un cabinet ont successive- ^ ment- échoué. On croit que le Roi va { faire appel à Senor YillanueUpa. ETATS-UNIS i — La Société de défense américaine, f qui comprend dans son sein les plus ha-u- c tes personnalités des Etats-Unis, a c adressé un télégramme au président < AVilson, le priant de convoquer une'ses- j sion extraordinaire du Congrès pour déclarer 1^ guerre à l'Autriche." Elle a également prié le gouvernement de consacrer toute son énergie au transport de matériel de guerre en Italie, employant tous les bateaux possibles, y compris les bateaux 'autrichiens saisis, $°ëette fin. (i H A N n V.' BHET AGN E — Un d(?but a'êu lieu à la Chambre des Lords au sujet de la manière dont certaines dignités et titres auraient été accordés contre des versements en ar- ' gent. Ceux-ci étaient généralement faits c à la caisse du parti politique au pouvoir 1 et pendant longtemps, cette pratique au- ï rait subsisté par consentement tacite des ? divers partis. La Chambre des Lords a 1 demandé que dorénavant l'octroi des ^ honneurs soit accompagné d'une décla- 1 ration publique donnant .les raisons ^ pour lesquelles ils sont accordés. GREGE ' Â — Le Roi des Iltllènes a visité, mardi, . les casernes d'Athènes et passé la revue les trou^L II a exprimé sa satisfaction lu nouvel esprit des officiers, auxquels il > demandé de hâter les préparatifs de ;uerre pour écraser l'ennemi bjiligare. LA MARINE BRITANNIQUE Sir Eric Geddes, premier lord de l'a-(îirâuté, a fait hier à la Chambre des Communes, une déclaration au sujet de a situation navale. Il a^donné des faits t des chiffres nouveaux dont les plus ntéressants sont les suivants : Depuis le commencement de la guerre ous-marine, 40 à 50 p.c. des sous-larins allemands opérant dans la. Jtyer u Nord, l'Atlantique et l'océan Arti-ue ont été co,ulé. Pendant le dernier rimêstre de cette année, l'ennemi a erdu autant de sous-marins que pen-ant toute J'année 1916. La diminition e notre tonnage' est aujourd'hui infé-ieure de 30 p.c. aux prévisions indi- -uées dans un rapport préparé au début e juillet pour le cabinet de guerre. La iminution totale nette du tçnnage bri-înnique depuis le .début de la guerre, ue à_ toutes causes, est de 2,500,000 snnes, soit 14 p.c. pour les navires dé-assant 1,600 tonnes. En ce qui concerne la construction de ouveaux navires, la création d'au îoins quatre nouveaux chantiers avals nationaux a été décidée. La onstruction des navires marchands our les neuf premiers mois de 1917 dé'-asse de 123 p.c. celle de la période cor-espondante de l'année dernière, et est e beaucoup supérieure à celle de toute année 1915. Des ordres ont été remis our la construction, en série, de ,000,000 cle tonnes. Plus de la moitié e ces ''standard" ships sont déjà en ours de construction. Un nombre limité e ceux-ci sont terminés. On répare en îoyenne 1,100 navires par mois. L'activité de la marine est énorme. In septembre, 90 p.c. du commerce trans-tlantique a été convoyé, et depuis qu'on - adopté le système de convois, le pour-entage tptal des pertes çles navires tra-ersant la zone dangereuse est d« un lerni pour cent. La Mer du Nord est ba-ayée jour et nuit, du nord au sud et de 'est à l'ouest par la marine Iritanni-ue. Au cours d'un mois récent, 'es cui-assés, croiseurs et -destroyers seuls ont 'aï-couru dans les mers voisines plus d'un îillions de milles : les patrouilles des fores navales auxiliaires ont couvert feulant le même mois plus de six millions le milles. Répondant à des critiques faites au ujet de l'attaque récente d'un convoi candinave par des navires allemands, ir E. Geddes déclara que les croiseurs nnemis avaient_riu s'échapper paree que es installations de télégraphie sans fil les navires de l'escorte avaient été dé-^~ ruites dès le commencement de l'action. Le Premier Lord a répondu également ux critiques qui reprochaient à l'Ami-auté de ne pas avoir envoyé une flotte lans la Baltique pour venir en aide aux lusses. Il émit l'hypothèse que ceu^ qui ormulaient ce reproche s'étaient conten-és,le consulter un atlas d'écolier, sur !e-uel toute la mer est colorée^en bleu-pâle. 1 signala certains des'dangers et des dif-icultés d'une pareille entreprise et dé-lara qu'il n'avait trouvé aucun officier :e marine responsable, d'aucune école, [ui préconisât une telfe tentative au-ourd'hui.« E><! MARGE BU GOMMUNtOUE LES "COUPS DE M SUN" BELGES (D'un témoin oculaire.) Front belge, 30 octobre. Les raids cqntinuent avec succès sur 3 front belge. Il y en a eu trois encore ans la nuit de dimanche à lundi. Aa ord de Dixmude, un groupe s'est em-aré d'une ferme, ou plus çsactement de îs ruines entourées de retranchements; l y a capturé 23 prisonniers et une.nïî-railleuse, ainsi qu'un important maîé-iel. Ailleurs, un autre groupe a K«t~ ■ yyé "la tranchée d'Andrinople" dev*iy£ lixmude, ramenant des prîsonnWtf,-[ont un sous-officier. Sur la rouf» «Se \7oumen, au sud de Dixmude, un tref* Suite t\ la 2e page. S8U» ïmi> No 260

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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