L'indépendance belge

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s.n. 1915, 20 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6t0gt5gf73/
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Sfièine année. No. 68 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY- BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES ^ ■ • • ■ - ■' Administration et Rédaction, Tudoh House, Tudor Street; E.C. TELEPHOMg; CITV S9SO LONDRES, SAMEDI -20 MARS 1915. IBEG1SÏERED AS A NEWSPAPEB.) Conservation par le Progrès. SOMMAIRE. I.A SITUATION : Attaque générale de la Hotte alliée contre les forts des Dardanelles.— Trois cuirassés coulés, deux endommagés. — Forts turcs réduits au silence. — Les Russes sont entrés à Memeî. — Autrichiens repousses en Bukovine. — Progrès français à La Bassée et en Argon-ne— Les négociations sino=japonaises. Comment l'Allemagne se défend. Les jours de deuil—Camille Rousse!. Billet parisien. — Jean - Bernard. Lettre des Etats=Unis.—Victor Yseux. Lettre d'Italie. Faits menus, menus propos. — Sous-Bob. Les Belges au Chili. Echos. Lettre de Birmingham. Les Belges à Bordeaux. Dans le Limbourg. Un ordre signi* catif. Pour nos soldats. Commentais observent les trai= tés. Avec l'armée beïiîe. Partie financière. LA SITUATION. oamkdi, miai. La flotte alliée qui opère ri ns les Dar flanelles a livré jeudi soir une attaqui générale contre les forts du goulet d< Çhânak, dont quatre, pourvus de l'ar inenient le plus moderne, ont été ré duits au silence et probablement mis dé finitivement hors de combat. Ce succès, naturellement, n'a pas ét( obtenu sans pertes pour la flotte alliée dont trois cuirassés d'un modèle ancier ont été coulés par les mines turques Le " Bouvet," français, coula en troi: minutes avec tout son équipage; 1 ' "Ir rcsistible" et 1' "Océan," anglais, cou lèrent également, mais la plus grande partie de leur équipage put être sauvée En outre, le "Gaulois" et 1' "In flexible" furent endommagés. Pour regrettables qu'elles soient,.ce; pertes ne sont pas irréparables. L' " Ir res.is.Ul^'^jL,lL.^Qcean'' ont été rem j>'— iWc." Quant ar! " Bou\et," il es' remplacé par le " Henri IV." Quant aux opérations, elles continu ent sous la direction du vice-amiral de Robeck, le vice-amiral Carden étam tombé malade le 16. Les pirates allemands qui opèrent su: les côtes britanniques, ont réussi hier ; torp'ller deux vapeurs anglais, h " Hyndford " et le " Bluejacket." Le: équipages sont sauvés. Il se confirme, et cette fois le bulletir allemand ne conteste plus le fait, qiie le; Russes sont en Prusse-Orientale. Pour suivant l'ennemi après un combat victo lieux livré aux confins de la frontière Septentrionale, les Russes sont entrés i Memel, et ont occupé ce port. En Bukovine les Russes continue;!' de parer avec succès les mouvement: offensifs des troupes austro-allemandes Ils ont franchi le Prutli à proximité de h frontière roumaine, et sont parvenus jusqu'à présent, à repousser l'ennem qui valait prendre pied sur la rive sep trionalt. Les nouvelles du front occidental son toujours bonnes. Du côté de La Bassée, des Françai: gagnent du terrain et à Notre-Dame d( Lorette ils ont gagné plusieurs tranchées dans la direction du village d'A blain. En Argonne et sur la Meuse il y eu de violents duels d'artillerie et les Fran çais y enregistrent de légers succès. La presse internationale commence '< s'occuper des divers incidents qui mar quent les négociations sino-japonaise: au suiet desauelles les milieux nffirip!- intéressés observent une réserve qi semble dénoter une certaine gène. Toutefois, il ressort clairement des iv formations qui nous sont parvenues, qu le Japon, mettant à profit les circor stances exceptionnellement favorables d moment, a formulé auprès de la Chili diverses demandes auxquelles celle-ci n veut pas souscrire, assurant qu'elles en' piètent sur ses droits d'Etat souverain e qu'elles sont en opposition avec les er gagements contractés par traités ave d'autres Puissances. Une dépèche de Washington à \'i gence Rcuter annonce que les Etats-Uni ont usé de leur influence auprès du Japo en vue d'obtenir une modification de se demandes afin d'éviter que leurs droit garantis par les traités et par les loi internationales soient lésés. La dépèch ajoute qu'il n'y a pas eu consultation er tre les Gouvernements de Washingto s'il y a" ^compatibilité entVe les de mandes du Japon et les obligations cor tractées antérieurement par la Chine. La marche des négociations dont 1 Japon désire la conclusion avant les élec tions législatives qui ont lieu le 25 coi rant, vient d'être entravée par un acc dent de cheval dont: a été victime le m nistre du Japon à Pékin. On espère qu les quelques jours qui pourront ainsi êtr gagnés permettront de trouver une soh tion qui écartera tout danger de conipl cation. La question des prisonniers de guerr qui préoccupe tant les esprits a trouv une solution partielle grâce à l'accor intervenu entre la Grande-Bretagn d'un côté et l'Allemagne et l'Autrich de (l'autre. Cet accord .autorise le Etats-Unis à inspecter les camps de prisonniers et à leur distribuer les don de source officielle ou privée destinés soulager leur triste sort. Les trois pays sont prêts égalemeni dit-on, à échanger, homme pour hoir me, les prisonniers civils d'âge militair et les négociations se poursuivent e vue de l'échange des autres. Le même accord sera conclu, parai: il, avec les autres belligérants. Il fai espérer que l'utile intervention de Etats-Unis amènera bientôt égalemer un accord quant au traitement des pr sonniers militaires au sujet duquel le plaintes se multiplient. Un premier pas dans cette voie vier d'être fait, les belligérants s'étant mi d'accord pour publier des rapports de taillés concernant le traitement des pr: COMMENT L'ALLEMAGNE SE DEFEND La réfutation des affirmations de la presse allemande, en cc qui concerne la BeLique. Violation préméditée. La violation préméditée de la neutr; lité de la Belgique par l'Allemagne sjulevé l'opinion publique dans le monc entier. L'impression ressentie partoi a été plus mauvaise encore lorsqu'on connu les raisons invoquées p; l'Empire pour expliquer cet attentat a droit des gens. Le 4 août 1914, dar un entretien avec l'ambassadeur britai nique à Berlin, le chancelier a dit que 1 neutralité était un mot auquel, en ternp de guerre, on ne faisait pas attention, e que les traités qui l'ont garantie soldes chiffons de papier. En Allemagne, on s'efforce de réagi ronlrr- rette universelle réorobation. u essayant de prouver que toute la faul doit être attribuée à l'Angleterre et à Belgique. L'Angleterre, dit la près: ; allemande, a violé la première la neutr; iité belge en concluant avec la Belgiqi et en mettant à exécution des convei tEons militaires qui faisaient de ce de nier pays une sorte de glacis cont: l'Allemagne. Basée sur des documents trouvés Bruxelles dans les bureaux de I'éta major, cette démonstration était faibli 11 y a été aisément répondu. Il a fall la renforcer en ajoutant, afin de justifie les malheureuses paroles du chancelk de l'Empire, que les traités de garant de la neutralité belge avaient ces: d'e,xister bien avant 19X4 et que la Bei glique elle-même avait perdu tout droi d'être considérée encore comme un Eta perpétuellement neutre, C'est le thème que dé. 'jppe M. Joh V. Burgess, prnlc^.xu1'à îa Oolumfoi University de New-Yc. , .'Mans un articl inséré dans la revue américaine "Th Vital Issue," et abondamment loué pa la presse allemande. Il est opportun que le public sach quelle est la créance que mérite cet écrit Nous allons le lui montrer en nous ser vant de l'analyse de cet article qu' donné 3a "Kôlnische Zeitung." Mauvais argument. Afin de prouver que le traité de ga rantie de la neutralité belge, signé par le cinq Puissances en 1 i'39, était tombé de puis longtemps en >5, suévude, M. Bur gess cite les pwfoit\ prononcées à 1 Chambre des Conirn ries en 1870 lorsqu la rupture des relation^ entre la Franc et l'Allemagne fit craindre que la neu tralité de la Belgique ne serait pa respectée. " Je ne suis pas en situation dit le ministre anglais, d'admettre 1: théorie qui a été émise en cette chara bre et suivant laquell le simple fai qu'un traité de garance existe, lie cha que partie contractante quelle que soi la situation spéciale dans laquelle el puisse se trouver lorsque la question d: respect de la garantir devient brûlant pour elle." On 11e peut tirer dg. ces paroles que dans l'opinion de Glansfone, le traité d garantie de 1839 aval; cessé d'être e vigueur. Ce traité met., en termes généraux l'indépendance et la neutralité de 1 Belgique sous la garantie des cinq Puis séance» ^atracianites. Mak,fihaguf>..fai. cidée par l'une ou pai .®.u sieur; d'entr elles, une entente nouvelle sera néces saire, non pour renouveler l'obligatio: elle-même, mais pour en régler l'exécu tion. Toute action commune de plusieur Etats a besoin d'être concertée par un convention spéciale appropriée aux cir constances. C'est une nécessité et ui usage constant dans les relations inter nationales. On ne peut se passer de sem blables arrangements particuliers lors qu'il s'agit d'engagements qui entrai nent la guerre. Il devait en être ainsi en 1870. Lors que la guerre éclata entre la France e l'Allemagne, -la révélation par M. d Bismarck du projet de partage de 1. Belgique, connu sous le nom de trait Benedetti, produisit une vive émotio: en Angleterre. Les périls qui mena çaient la Belgique apparaissaient au yeux de tous. Le Gouvernement britan nique négocia immédiatement avec 1; France et le Gouvernement allemand le traités du 9 et du 11 août 1870, qui as suraient l'exécution de la garantie pre mise en 1839. Une seule objection se produisit e: Angleterre : Pourquoi est-il nécessair de renouveler des engagements qui n sont pas contestés? Pourquoi un nou veau protocole si les anciens traités son encore en Vigueur? Le texte même des traités des 9 et 1 août répond à cette objection. Ces conventions se bornent à prendr les premières dispositions requises pou exécuter le traité de 183g d'une manier appropriée aux circonstances du confli de 1870. C'est pourquoi leur durée fu limitée à douze mois après la ratificatio: du traité de paix. "À l'expiration de c terme, dit l'article j, l'indépendance e la neutralité de la Belgique, pour autan qu'elles concernent respectivement le hautes parties contractantes, continue ront d'être fondées comme auparavan sur l'article premier du quintuple trait, du iq avril i8jç." Ce texte met fin ; toute controverse sur la valeur effectiv qu'aurait conservée le traité de 1839. En soutenant le contraire, M. Burgcs fait preuve d'une ignorance de^ doeu ments dont il parle, qui aurait dû lu interdire de s'en occuper. La Grande-Bretagne se reconnaissai ainsi comme toujours et absolument lié par le traité de 1839. On ne peut intérpré ter en un sens opposé les paroles de Glad stone prononcées quelques jours aupara vant. Il avait voulu dire que le Gou vernement britannique refusait de fair connaître comment il exécuterait soi engagement de 1839 avant de pouvoi déterminer de quelle manière cet enga g'ement devait être rempli. Cela fut pos sible quelques jours après, et les convei tions des 9 et 11 août furent signées. Prochaines révélations. Un homme que sa ^arrière a mis part eulièrement au courant de la situatio internationale de ia Belgique, nous a firme que les archives du départèmer des Affaires étrangères sont remplie d'assurances, de protestations, de prc messes recueillies après 1870 dans toute les crises â Paris, à Londres, à Berlir et qui confirment le traité de 1839. faut s'attendre sans doute à ce qui après la guerre, il se produise, concei nant les promesses faites si souvent Berlin, des révSTàtions qui mettront soi. un jour singulier les étonnantes parole du fchanœlier de l'Empire et du ministi von Jagow en août 1914. Jamais, nous osons l'affirmer, aucun Puissance, ni lors de l'annexion du Cor go, ni en d'autres circonstances, n' donné à entendre que l'acroissement d la population et des richesses de 1 Belgique, et le développement de ses re ations économiques lui avaient fait pei rire le caractère d'un Etat qui a besoi nour sa sécurité des traités de garanti je s* s voisins, parce qu'il avait acquis 1 capacité de se protéger lui-même. Cett -hèse étrange est de l'invention de A] Burgess. C'est encore une fois le cor raire qui est vrai. La Belgique, cela v le «oi, a toujours le devoir de se défer Ire- elle-même dans la mesure de se orces, mais si elle est actuellement beat "oup plus riche, plus prospère et phi leuplée qu'en 1839, la nécessité s'est ae "rue, dans la même proportion, de mair :enir à l'abri de toute attaque ce pays er :erclé entre de puissants voisins. Aucun le ces Puissances ne pourrait souffrir-qu râflhr-qtff taujovïï Phui, en raison de sa situation géogrî shique, une valeur politique plus cons dérable que jamais. Cet intérêt de pre aiier ordre est sauvegardé envers tou 3ar la neutralité perpétuelle de la Be jique. Mais, pour être tout à fait eff :ace, celte neutralité doit être garantie Une nation de sept millions d'habitant sera toujours incapable de se défendre ivec un succès certain, sans alliés, contr an Etat qui compte quarante, cinquant JU soixante-dix millions d'habitants e :jui dispose de plusieurs millions de so Jats. Dans le cas de la Belgique, la gr rantie est encore la meilleure forme d l'alliance, parce qu'elle ne favorise pei sonne, et se concilie parfaitement ave la neutralité perpétuelle. Fausses accusations. Mais la presse officieuse allemande s place encore sur un autre terrain pot prouver que la Belgique a perdu sa nei tralité. Elle l'accuse d'avoir méconnu se obligations internationales en concluar avec l'Angleterre, bien avant la présent g-uerre, des conventions secrètes d'un nature à la fois politique et militaire. U dossier trouvé par les Allemands dans le archives de l'état-major à Bruxelles e fournirait la preuve. Les documents publiés exposent ave détails une série d'entretiens de l'attach militaire anglais en Belgique avec le gt néral Ducarne, chef de l'état-major, a sujet d'une action combinée de l'arme anglaise avec l'armée belge en cas d'il vasion d'une armée étrangère, partiel fièrement de l'armée allemande. La portée de ces entretiens est pre cisée dans le rapport qu'en fit le génér,-Ducarne à son ministre. "Le colonel Barnardiston, écrit-il, ir sista sur le fait: 1. Que notre convei sation (et non pas convention, comm 'a imprimé la "Gazette de Cologne") '■tait absolument confidentielle ; i qu'elle ne pouvait lier son gouverne ment; 3. que son ministre, l'état-majo anglais, lui et moi, étions en ce momer seuls au courant de la confidence; 4 qu'il ignorait si son Souverain avait ét pressenti." Dès le début de l'entretien, le génér? Ducarne avait fait observer que la que.5 lion de l'intervention anglaise relevai également du pouvoir politique, et que dès lors, il était tenu d'en entretenir 1 ninistre de la Guerre. De son côté, le colonel Barnarefisto avait nettement déclaré que l'entrée de Anglais en Belgique 11c se ferai lu'après la violation de la neutralit par l'Allemagne. Il ne s'agissait donc que d'un échang Je renseignements purement militaire sur la base d'une supposition donnée, la réalisation du casus feederis d'un acte international aussi important que le traité de 1839. Faut-il s'étonner que^ces ouvertures aient été accueillies par l'état-major belge et qu'il y ait répondu? Qui donc, non seulement en Belgique, mais à l'étranger, dans l'Europe entière, ignorait que l'Angleterre avait toujours attaché la plus haute importance au maintien de la Belgique indépendante et neutre, et, par conséquent, à la prestation de la garantie promise par elle? En Belgique-même, se trouvait-il quelqu'un qui eût attribué au protecteur naturel, plus désintéressé que les autres, de la Belgique indépendante, des intentions qui dussent être suspectes? (1) Les indications réclamées sur tout ce qui touchait h la coopération des deux, armées dans l'éventualité prévue, furent donc fournies largement avee: une grande confiance. Qu'était-ce autre chose que de régler, dans les limites possibles, l'exécution commune d'un traité, exécution qui, de part et d'autre, mettait en jeu les forces militaires -dont toute action doit être minutieusement préparée à l'avance. Mais qu'un accord, sous forme de convention politique ou militaire, d<î nature à compromettre, au profit du Royaume-Uni, l'attitude de neutra'ité obligatoire de la Belgique, ait été le résultat de ces pourparlers, c'est ce que les journaux officieux allemands ne réussiront jamais à prouver, parce que cela n'est pas. Le Gouvernement belge l'a démenti, et ce démenti est confirmé par les pièces mêmes qui ont été mises au jour. En cftetj_ » -j : ïTest irrfjiossible que iè^ <Jijssiers~7?bu-vés à l'Et îi-major n'eussent pas contenu des références ou des allusions à cette convention. Or, il n'en est rien, le Gouvernement allemand n'a rien trouvé ; à cet égard il n'a rien publié. (2) Les feuilles officieuses allemandes prétendent que la connivence belge avec les Puissances de l'Entente était connue élans les milieux militaires à Berlin dés avant la guerre. 11 est vraiment étrange que, au moment suprême où ils étaient mis en demeure de justifier l'invasion allemande, le Chancelier et M. de Jagenv se soient tus à ce sujet, et n'aient ' allégué que les motifs que ''on sait. Tout l'échafaudage de preuves invoquées postérieurement a été construit péniblement après le fait accompli pour essayer de le défendre contre la réprobation du monde entier et spécialement pour essayer de le défendre vis-à-vis du parti socialiste allemand, dont on voulait ménager les susceptibilités. (3) En 1912, le lieutenant-colonel Bridges, successeur de Barnardiston h Bruxelles-, revint sur le même suiet. parlant au général Jimgbluth, chef d,- l'état-major belge. Il affirma un fait nouveau en cemtradiction avec ce que B;;,-nardiston avait dit en 1906. Il fit connaître que le gouvernement britannique, lors des derniers événements, aurait débarqué immédiatement une armée en Belgique, même si le Gouvernement belge n'avait pas demandé de secours, parce qu'il était incapable d'empêcher les Allemands de passer par le pays. Le (1) En diverses circonstances, cliaque fois qu'elle a cru sa neutralité et son indépendance menacées, la. Belgique a demandé aide et protection à l'Angleterre. Lorqu'au cébut du règne de Napoléon III la France sembla- nous menacer, la reine Victoria, écrivit à Léopold 1er que toute atteinte par la Franco à notre neutralité serait un cas de guerre pour l'Angleterre. Celle-ci montra les mêmes bon-ces dispositions à notre égard lorsque le Second Empire essaya par le projet de traité connu sous le nom de traité Benedetti d'obtenir l'assentiment et même la coopération de la Prusse pour l'annexion de la Belgique à la Eranœ. Un peu plus tard, lorsque la possession du grand-duché de Luxembourg faillit amener la guerre entre la France et la Prusse, et que l'on craignit que ia Belgique ne fût entraîné® dans le conflit. l'Angleterre se prépara à nous soutenir, et l'an envisagea» même las mesures militaires à prendre. L'Angleterre nous couvrit encore de sa protection dans ie violent conflit que la France nous suscita en 1869 dans î'ircident des chemins do fer. Son intervention en notre faveur en 1870 a été rappelée plus haut. Enfin, en 1875, lorsque Bismarck méditait une nouve^e guerre contre la France, et cev.ait do nous englober dans la lutte, cc fut encore une fois du côté de l'Angleterre que nous nous lournàme*, et ce fut d'elle que nous vint protection. Tous ces faits sont connus. Jamais, à leur occasion, on n'a reproché à la Belgique d'avoir ^iolé sa neutralité en demandant à l'Angleterre»' l'exécuter les engagements qu'elle avait pris à» aotre égard en 1839 et ce, contre d'autres Puis-, sances qui paraissaient avoir oublié les promesses: ïue, de leur côté, elles nous avaient faite*.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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